FR2635464A1 - Dispositif de ralentissement d'un ski - Google Patents

Abstract

Ralentissement d'un ski à la descente et anti-recul à la montée. Le dispositif de ralentissement est caractérisé en ce que : - l'ensemble 5 de positionnement et de blocage comprend un organe de positionnement 12 sur lequel est calé angulairement l'axe transversal autour duquel les bras 6, 6' sont montés mobiles en rotation, - un moyen de rappel est disposé entre chaque bras 6, 6' et l'axe de rotation des bras, ledit moyen sollicitant chaque bras 6, 6' vers sa position de butée extrême la plus basse par rapport au plan de glisse. Application à tous les types de ski.

Description

DISPOSITIF DE RALENTISSEMENT D'UN SKI
La présente invention concerne le domaine technique des dispositifs de ralentissement d'un ski et elle vise, plus particulièrement, les dispositifs de ralentissement utilisables aussi bien en montée qu'en descente.

Dans la pratique du ski de fond, les dispositifs de ralentissement sont utiles à certaines personnes pour diminuer la vitesse de descente qui peut paraitre excessive à des skieurs peu expérimentés. Lors de la montée, d'autres dispositifs de ralentissement ou anti-recul doivent assurer une bonne tenue et un bon accrochage du ski pour éviter le recul du ski lors de la poussée vers l'avant. Ces dispositifs anti-recul évitent, notamment, le recours au fartage.

Dans la pratique du ski de randonnée, la fonction de ralentissement à la descente est de peu d'intérêt, en raison essentiellement du niveau technique des skieurs pratiquant ce sport et de la maniabilité des skis de randonnée en descente. En revanche, les dispositifs anti-recul sont indispensables lors de La montée lorsque l'on ne dispose pas de peaux de phoques.

L'invention vise, plus spécifiquement, les dispositifs de ralentissement d'un ski comprenant - des bras montés mobiles sur le ski entre deux positions extrêmes
de butée, par l'intermédiaire d'un axe transversal à L'axe
longitudinal du ski, lesdits bras s'étendant vers l'arrière et
le Long des flancs du ski, - un ensemble de positionnement et de blocage des bras dans des
positions de non-utilisation et d'utilisation dans lesquelles
ils s'etendent, respectivement, totalement au-dessus et au moins
en partie en-dessous du plan de glisse du ski, - au moins un moyen de rappel des bras vers une position de
contact avec La neige.

Les dispositifs connus se repartissent généralement en deux types, selon qu'ils assument une fonction de ralentissement à la descente ou anti-recul lors de la montée. Cette dichotomie provient des contraintes techniques à résoudre qui s'avèrent tres différentes selon la fonction envisagée et selon que l'appLication vise le ski de fond ou de randonnée. Ainsi, lors de la descente en ski de fond, la force de freinage doit être importante, alors que la vitesse de glisse peut être élevée.

En montée, la force de freinage anti-recul est, d'une part, inversée en sens et elle doit être, d'autre part, d'une intensité faible, alors que la vitesse est faible dans le cas du ski de randonnée et encore élevée parfois pour le ski de fond.

En outre, elle ne doit pas gêner la glisse en montée, c'est-à-dire que sa mise en action doit être idéalement intermittente. Ces contraintes différentes, voire antinomiques conduisent à la réalisation de dispositifs ralentisseurs n'assurant, en règle générale, qu'une seule et unique fonction spécialisée.

Parmi les dispositifs assurant une fonction de freinage anti-recul, on connaît un dispositif comportant des griffes d'ancrage montées sur un arbre de pivotement transversal au ski.

Des moyens de commande, et principalement un contrepoids réagissant à l'inclinaison du ski et agissant sur L'arbre de pivotement, actionnent les griffes qui basculent en position de retenue. Ce système n'est, bien évidemment, ni assez robuste, ni même conçu pour pouvoir être utilisé comme système de freinage en descente.

S'il ne gêne pas la glisse à la montée, c'est-à-dire qu'il dispose d'une bonne capacité d'effacement, ce système souffre d'un inconvénient lié à un déclenchement souvent aléatoire au gré des dénivellations, voire d'un blocage.

On connaît, également, un dispositif anti-recul pour ski constitué de deux bras latéraux montés pivotant autour d'axes longitudinaux dans un volet, lui-meme articulé autour d'un axe transversal par rapport à une semelle de fixation Liée à La semelle du ski. Un second volet, Lié au premier, assure la transmission du mouvement aux bras latéraux. Après déverrouillage du dispositif, le second volet pivote et, simultanément avec le premier volet, amène les bras Latéraux au contact de ta neige. La structure du dispositif est telle que c'est L'effort de réaction du ski d'appui qui provoque l'arc-boutement de surfaces portantes des bras sur le ski et déclenche le freinage anti-recul.Ce dispositif n'est pas conçu pour le freinage d'un ski en descente et ne présente pas une capacité d'effacement suffisante en montée, ce qui se traduit par une fatigue supplémentaire du skieur. Ce dispositif est, d'autre part, complexe et son emploi est limité exclusivement à La montée.

On connaît, enfin, un dispositif ralentisseur du second type, qui assure une fonction de ralentissement à la descente. Ce dispositif est conçu pour le ski de fond et est dérivé des dispositifs dénommés "frein à ski". On dispose, à L'avant de la fixation du ski, deux branches de fourche articulées autour d'un axe transversal et traversant une plaque fixée sur Le ski. Ces branches sont raccordées par une portion rectiligne qui est située au-dessus du ski. Un ressort de rappel maintient les branches orthogonalement au plan longitudinal du ski. Au niveau de La portion rectiligne des branches, on monte sur le ski un élément dénommé "crete de coq" bien connu dans la pratique du ski de fond.

Grâce aux encoches de la crête de coq, la portion rectiligne des branches peut être bloquée dans plusieurs positions qui correspondent à autant de positions dépassantes sous le pian de glisse du ski pour les branches de fourche. Il est noté que ces branches ont également un effet anti-recul secondaire. Ce dispositif est essentiellement conçu en vue d'assurer un freinage en descente pour un skieur de fond et son agencement et Le dimensionnement des ressorts de rappel sont prévus en conséquence.

Pour ces raisons, la capacité d'effacement des branches en position de montée ou sur le plat n'est pas satisfaisante, voire même insuffisante. Par ailleurs, le dispositif est proéminent et sujet aux torsions ou aux chocs.

L'objet de L'invention vise, d'une part, à remédier aux inconvénients des dispositifs connus et, d'autre part, à proposer un nouveau dispositif de ralentissement capable d'assurer, indifféremment et efficacement, une fonction de ralentissement à la descente et une fonction anti-recul sur le plat ou en montée et utilisable sur tous les types de ski, que ce soient des skis alpins, de fond ou de randonnée.

Un objet secondaire de L'invention est de proposer un nouveau dispositif de ralentissement dont les caractéristiques de freinage en montée et en descente sont réglables.

Un autre objet de l'invention est de réaliser un nouveau dispositif de ralentissement possédant une bonne capacité d'effacement en montée et sur le plat, tout en conservant une bonne efficacité de l'effet anti-recul.

Un autre objet de L'invention vise à réaliser un dispositif de ralentissement qui soit adaptable à différentes largeurs de ski.

Cet objet est atteint selon L'invention par un dispositif de ralentissement caractérisé en ce que :
- l'ensemble de positionnement et de blocage
comprend un organe de positionnement sur lequel
est calé angulairement L'axe transversal autour
duquel les bras sont montés mobiles en rotation,
- un moyen de rappel est disposé entre chaque bras
et l'axe, ledit moyen sollicitant chaque bras
vers sa position de butée extrême la plus basse
par rapport au plan-de glisse.

Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de L'invention.

La fig. 1 est une vue générale en perspective d'un ski équipé du dispositif de ralentissement.

La fig. 2 est une vue schématique du dispositif de ralentissement selon une vue de dessus.

La fig. 3 est une vue en coupe du dispositif de ralentissement effectuée selon La Ligne III-III de La fig. 2.

La fig 4 est une vue en coupe du dispositif de ralentissement effectuée selon La ligne IV-IV de la fig. 3.

Les fig. 5a, 5b et 5c sont des vues en coupe
Longitudinales selon la ligne V-V de La fig. 4 du dispositif de ralentissement montrant respectivement les positions de non-utilisation, anti-recul et de freinage du dispositif.

La fig. 6 est une vue en coupe selon La ligne VI-VI de la fig. 7 d'un exemple de L'ensemble de montage du dispositif selon l'invention.

La fig. 7 est une vue de dessus de l'ensemble de montage de la fig. 6.

La fig. 8 est une vue en coupe selon la ligne VIII-VIII de la fig. 9 d'un autre exemple d'ensemble de montage du dispositif selon l'invention.

La fig. 9 est une vue de dessus de l'ensemble de montage de La fig. 8.

La fig. 1 montre une vue générale en perspective d'un ski 1, en l'occurence ici un ski de fond, sur lequel est monté un dispositif de ralentissement 2, à l'avant de la chaussure 3 du skieur.

Le dispositif de ralentissement 2 comprend une pièce 4 de montage sur le ski 1 et un ensemble 5 de positionnement et de blocage pour une paire de bras 6 et 6'.

L'ensemble 5 de positionnement et de blocage, visible sur les fig. 1 à 4, est constitué d'un bloc de réception 7 qui, dans l'exemple représenté, a La forme d'un cylindre dont l'axe longitudinal est perpendiculaire à l'axe principal Longitudinal du ski 1. Une portion de La paroi du bloc de réception cylindrique 7 a été tronquée dans L'épaisseur afin d'obtenir une surface plane qui repose sur la piece 4 de montage. La fixation du bloc de réception 7 sur la pièce 4 de montage s'effectue à ce niveau par tous moyens appropriés, en l'occurence ici par une paire de vis 8 et 8'. Sur la fig. 4, on remarque que le bloc de réception 7 est muni, de chaque côté, d'ouvertures 9 et 9' traversant de part en part son épaisseur et débouchant ians son intérieur.Le bloc de réception 7 est également traversé, à sa partie supérieure, sur toute son épaisseur et sensiblement dans sa partie centrale, par une rainure 10 comportant une série d'encoches Il visibles aux fig. 1 à 3. La rainure 10 s'étend sur une partie seulement de la périphérie du bloc de réception 7.

A l'intérieur du bloc de réception 7, on monte, en tant qu'organe de positionnement, un moyeu cylindrique 12 avec possibilité de rotation relative par rapport audit bloc de réception 7. Le moyeu 12 est lui-même traversé de part en part selon son axe longitudinal par un trou taraudé 13 de section ronde (fig. 2 et 4). Dans l'exemple de réalisation principal montré aux différentes figures, le trou 13 est, de préférence, excentre par rapport à l'axe central du moyeu 12.

Deux-orifices taraudés 14 et 14' traversent le moyeu 12 selon une direction diametrale au moyeu 12 et débouchent dans Le trou 13 (fig. 4). Les orifices 14 et 14' ont le même axe longitudinal que les ouvertures 9 et 9' et peuvent donc être alignés deux à deux par rotation appropriée du moyeu 12.

Sur les fig. 1 à 4 et particulièrement à la fig. 4, on distingue une manette 15 qui constitue t'autre partie de l'organe de positionnement et dont la tige de support 16 est, par exemple, vissée dans le moyeu 12 et passe à travers le bloc de réception 7 grâce à la rainure 10 dans laquelle elle est déplaçable. A l'extrémité supérieure de la tige de support 16, on a fixé, avec possibilité de rappel élastique le long de ladite tige, un bouton 17 dont la conformation est telle qu'en position basse de rappel élastique il vient en butée dans les encoches 11. La manette 15 permet donc la commande de la rotation du moyeu 12 par déplacement le long de la rainure 10 et Le blocage du moyeu dans une position sélectionnée par introduction du bouton 17 dans une encoche 11.

Les deux bras 6 et 6' sont montés libres en rotation indépendante, c'est-à-dire mobiles, autour d'un axe cylindrique 18 qui est calé angulairement sur L'organe de positionnement, à savoir le moyeu 12. L'axe 18 est, de préférence, constitué de deux demi-axes 12', 18" (fig. 4) associés chacun à un bras. Chaque axe 18', 18" comprend une partie filetée qui vient se visser dans le trou taraudé 13. Chacune des parties filetées comporte une zone non filetée s'étendant sur une portion de secteur angulaire et longitudinalement. Cette zone est creusée dans la masse de L'axe et constitue un méplat de blocage 19 destiné à recevoir l'extrémité d'une vis 20 passée à travers les orifices 14 et 14' (fig. 4).Les axes 18' et 18" sont calés angulairement sur le moyeu 12 par ce moyen, une fois l'écartement du bras 6 ou 6' choisi par le réglage du positionnement de l'axe 18', 18" dans le trou taraudé 13.

Les bras 6 et 6' sont montés libres en rotation sur une portée cylindrique 21 qui prolonge chaque partie filetée des axes 18' et 18". Les bras 6 et 6' s'étendent parallèlement aux flancs du ski 1 et, généralement, vers liarriere, du moins en position d'utilisation. Diverses conformations des bras sont possibles sans pour autant sortir du cadre de l'invention, par exemple en "L" ou en "U", avec ou non un cran de renforcement 61 à leur extrémité par exemple. De préférence cependant, les bras 6, 6' se présentent sous une forme de crochet et possèdent une partie terminale 60 dont
L'orientation préférentielle peut etre -définie par rapport à un cercle s'étendant dans le plan d'un bras 6, 6' centré sur l'axe 18 (ou 18', 18") et de rayon correspondant à la distance entre l'axe 18 et Le point d'extrémité du bras.Dans ce cas, l'orientation préférentielle de la partie terminale 60 est sensiblement tangente au cercle en ce point d'extrémité, ou parallèle à cette tangente.

De préférence, un cran 61 d'une orientation dirigée vers l'extérieur du cercle ou sécant à celui-ci prolonge la partie terminale 60.

La portée cylindrique 21 pénètre dans L'épaisseur du bras 6, 6' et s'étend dans une cavité 22 ménagée dans la partie terminale du bras (fig. 4 et 5). La cavité 22 est fermée au moyen d'une plaque 23 vissée dans le bras et se prolonge vers l'extérieur par un trou taraudé 24 ménagé dans l'épaisseur du bras selon un axe sensiblement orthogonal à la portée cylindrique 21. Le trou taraude 24 est fermé par une vis 25 sur laquelle s'appuie un moyen de rappel élastique 26, en l'occurence ici un ressort, lui-meme en appui par l'intermédiaire d'une bille 27 contre un ergot 28 de la portee cylindrique 21. Grâce à ce mécanisme de rappel élastique, chaque bras 6, 6' est mobile entre deux positions extrêmes de butée délimitées par la venue en contact de L'ergot 28 avec les parois de la cavité 22.Les bras sont ainsi sollicités en permanence vers leur position de butée la plus basse par rapport au plan de glisse
P du ski 1. L'intensité de la force de rappel est réglable au moyen de la vis 25 de réglage de la compression du moyen 26 qui peut, d'ailleurs, être constitué de tout moyen équivalent.

Il est prévu sur les faces des bras 6, 6' tournées vers les flancs du ski de fixer des éléments de butée 29 (fig. 2 et 4) qui, par contact avec la face supérieure du ski 1, évitent aux bras d'occuper une position trop basse sous le plan de glisse P.

On se référera, maintenant, aux fig. 2, 3 et 6 â 9 pour suivre la description des détails de l'ensemble de montage du dispositif de ralentissement 2 sur le ski 1.

Sur la fig. 3, on remarque que la pièce de montage 4 est constituée d'une semelle dont la largeur est équivalente à celle du ski 1 et qui comporte une portion plane 41 sur laquelle est fixé le dispositif de ralentissement 2. La partie plane 41 se prolonge à l'avant par un bord relevé 42 ou becquet qui s'engage, avec possibilité de rotation autour d'un axe transversal, avec l'extrémité 43 d'une pièce de blocage avant 44 fixée sur le ski 1.

L'extrémité 43 a un profil complémentaire de celui du becquet 42. A l'arrière, la partie plane 41 se termine par un bombage 45 qui recouvre une pièce de retenue 46, fixée sur le ski 1. Un bouton 47 est monté à rotation sur le bombage 45 et sa partie inférieure 48, située sous le bombage 45, est conformée de façon à constituer, avec la pièce 46, un ensemble de blocage de la semelle 4 sur le ski 1.

Aux fig. 2 et 3, on peut voir que la partie inférieure 48 du bouton 47 possède la forme d'une vis dont les filets s'engagent dans un trou taraudé 49 ménagé dans la pièce de support 46. Aux fig. 6 à 9, la partie inférieure 48 du bouton a ta forme, soit d'un disque tronqué 50 (fig. 8), soit d'oeillets 51 qui viennent engager des surfaces de retenue prévues à cet effet sur la pièce de support 46. Dans le cas de L'exemple de réalisation montré aux fig. 6 et 7, le bombage est constitué à la fois par la partie terminale de La pièce 41 et par une extrémité de la pièce de retenue 46.

Le mode de fonctionnement du dispositif raLentisseur sera bien compris en se reportant principalement aux fig. 3, 5a, 5b et 5c. A titre d'exemple non limitatif, le fonctionnement est décrit en référence à un ski de fond.

Avant le départ, le fondeur positionne le dispositif ralentisseur 2 sur Le ski 1 en engageant le becquet 42 sous l'extrémité 43, puis bloque la semelle 4 de montage sur le ski 1 à L'aide du bouton 47. La fig. 3 montre en pointillé la position d'engagement de la semelle 4 de montage.

Une fois la semelle 4 posée et bloquée, le ski s'utilise de maniere classique. Le skieur doit simplement positionner Le dispositif ralentisseur 2 dans l'une des positions qui correspond à la déclivité du terrain qu'il rencontre. Le dispositif de ralentissement comprend, de manière préférentielle, trois positions.

La première, montrée à la fig. 5a, est une position de nonutilisation puisque les bras 6, 6' sont au-dessus du plan de glisse
P. Pour passer dans la seconde position, montrée à la fig. 5b qui est une position d'utilisation, le skieur débloque la manette 17 de l'encoche 11, puis fait pivoter la manette 17 le long de la rainure 10 jusqu'à la seconde encoche 11 où il relâche la manette 17 qui, sous L'action de son moyen de rappel élastique, reste bloquée.

Simultanément au pivotement de la manette 17, le moyeu 12 et les bras 6, 6' ont également pivoté et ces derniers se retrouvent en partie sous le plan de glisse P. Cette position est celle adoptée pour la montée, c'est-à-dire qu'il s'agit de la position anti-recul. Sous l'action des ressorts 26, les bras 6 et 6' sont sollicités vers leur position basse de butée montrée à La fig. 5b.

Lors de l'avancement du ski en montée, les bras 6, 6' s'effacent en comprimant Le ressort. Lors de L'arrêt du ski, la force du ressort comprime est suffisante pour appliquer aux bras 6, 6' une force de pénétration dans la neige qui produit L'effet anti-recul. Cet effet est amplifié par la présence du cran 61 et La forme des bras. Par ce biais, le skieur vient à bout des montées sans avoir à farter et sans avoir à utiliser des skis du types à "écailles" par exemple.

Dans le cas d'une descente, Le skieur doit à nouveau repositionner la manette 17 et la placer dans une troisième encoche 17 correspondant à la position de freinage en agissant sur la manette 17 comme précédemment décrit. La position des bras 6, 6' obtenue est ceLle montrée à ta fig. 5c, position dans laquelle les butées 29, en appui sur la semelle 4 de montage, permettent de limiter le débattement des bras 6, 6' sous le pLan de glisse P à des positions particulièrement utiles. Il est également particulièrement utile que, dans cette position de freinage, la position de butée haute des bras 6, 6', qui correspond à une compression maximale du ressort 26 et à une mise en butée de l'ergot 28, soit atteinte, alors que seule l'extrémité des bras 6, 6' est encore sous le plan de glisse P.Lors de la glisse en descente, les ressorts 26 sont comprimés au maximum et les bras 6, 6' atteignent leur position extrême de butée haute, tout en conservant une extrémité sous Le plan de glisse P. Le freinage est ainsi assuré avec une efficacité totale.

Pour chacune des deux positions d'utilisation des fig. 5b et 5c, il est possible de régler la force de compression des ressorts 26 en agissant sur La vis de réglage 25. On peut ainsi adapter la sensibilité d'action des bras 6, 6' en fonction.

du poids du skieur et de l'état de la neige.

Le dispositif ralentisseur 2 a L'avantage d'associer, sur un même dispositif, deux fonctions aux contraintes de fonctionnement différentes, voire opposées, tout en conservant une bonne efficacité à chacune de ces deux fonctions, à savoir freinage en descente, effet anti-recul en montée. En montée, la capacité d'effacement peut être quasi totale Lorsque La sensibilité du ressort 26 est réglée sur sa position minimale, ce qui diminue la fatigue du skieur. Cet aspect est particulièrement important pour le ski de randonnée. En descente, la position de butée des bras 6, 6' sous le plan de glisse P permet La création d'une force de freinage de réaction importante qui s'accomode d'une vitesse de descente élevée, d'un poids du skieur important et d'un état de neige même glacé. On notera, également, que le dispositif de ralentissement 2 peut ne pas être employé grâce à son amovibilité, qu'il est simple, robuste et étanche. Par la possibilité de réglage de l'écartement des bras, Le dispositif est adaptable à différentes paires de skis de largeur variable.

Différentes modifications du dispositif sont possibles sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, le positionnement de l'axe 18 par rapport au ski, obtenu à L'aide d'un moyeu et d'un axe 18 excentré, peut également être obtenu par un ensemble de réglage assurant un mouvement vertical de l'axe 18. On règle ainsi la hauteur de l'axe 18 et on peut utiliser un dispositif à glissière muni de crans correspondant à différentes hauteurs de l'axe 18.

Claims (16)

REVENDICATIONS

1 - Dispositif de ralentissement (2) d'un ski (1) comprenant : - des bras (6, 6') montés mobiles sur le ski (1), entre deux

positions extrêmes de butée, par l'intermédiaire d'un axe

transversal (18) à l'axe longitudinal du ski (1), lesdits bras

s'détendant vers l'arrière et te long des flancs du ski (1), - un ensemble (5) de positionnement et de blocage des bras (6, 6')

dans des positions de non-utilisation et d'utilisation dans

lesquelles ils s'étendent respectivement totalement au-dessus et

au moins en partie en-dessous du plan de glisse (P) du ski (1), - au moins un moyen de rappel (26) des bras (6, 6') vers une

position de contact avec la neige,

caractérisé en ce que

- l'ensemble (5) de positionnement et de blocage

comprend un organe de positionnement (12) sur

Lequel est caié angulairement L'axe transversal

(18) autour duquel les bras (6, 6') sont montés

mobiles en rotation,

- un moyen de rappel (26) est disposé entre chaque

bras (6, 6') et l'axe (18), ledit moyen

sol licitant chaque bras (6, 6') vers sa position

de butée extrême la plus basse par rapport au

plan de glisse (P).

2 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe de positionnement est un moyeu cylindrique (12) rotatif sur lequel L'axe transversal (18) est calé angulairement.

3 - Dispositif seLon la revendication 2, caractérisé en ce que l'axe transversal (18), autour duquel Les bras (6, 6') sont montés mobiles, est monté excentré sur le moyeu cylindrique (12).

4 - Dispositif selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que le moyeu cylindrique (12) rotatif peut être positionné et bloqué dans plusieurs positions d'utilisation au moyen d'une manette (15) de commande déplaçable entre plusieurs encoches (11) de blocage disposées sur un bloc de réception (7) du moyeu (12).

5 - Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le moyeu cylindrique (12) est bloqué dans au moins une position de non-utilisation des bras (6, 6') et deux positions d'utilisation, la première anti-recul dans laquelle la position de butée extrême non sollicitée par le moyen de rappel (26) élastique est au-dessus du plan de glisse (P), la seconde de freinage, dans laquelle cette même position de butée extrême est située au-dessous du plan de glisse (P).

6 - Dispositif selon L'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que L'écartement des bras (6, 6') est réglable.

7 - Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'écartement des bras' (6, 6') est variable par réglage de la position de l'axe transversal (18).

8 - Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'axe transversal (18) est constitué de deux demi-axes (18', 18").

9 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen de rappel (26) agit sur un ergot (28) de l'axe transversal (18) et est disposé dans une cavité (22) des brâs (6, 6') dans laquelle ils sont maintenus.

10 - Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que le moyen de rappel (26) est un ressort dont La sensibilité est reglable au moyen d'une vis (25) de compression.

11 - Dispositif selon L'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les bras (6, 6') se présentent sous ta forme de crochets en "L" ou en "U".

12 - Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que La partie terminale (60) de chaque bras (6, 6') est sensiblement tangente au cercle centré sur l'axe (18) et de rayon égal à la distance entre l'axe (18) et l'extrémité du bras.

13 - Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que la partie terminale (60) se prolonge par un cran (61) sécant au cercle centré sur L'axe (18).

14 - Dispositif selon La revendication 1, caractérisé en ce que les éléments constitutifs du dispositif (2) sont fixés sur le ski (1) par une semelle (4).

15 - Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que la semelle (4) est amovible et comporte un bouton (47) de fixation qui vient s'engager avec une pièce de retenue (46) fixée sur le ski (1).

16 - Ski équipé du dispositif conforme à l'une des revendications précédentes.