FR2607155A1 - Cadre pour lisses comportant des montants amovibles - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN CADRE POUR LISSES DONT LES MONTANTS 2 SONT FIXES AUX BAGUETTES DE CADRE 1 FAITES D'UN PROFILE CREUX, GRACE A DES ORGANES DE JONCTION QUI SONT LEGERS ET FACILEMENT DEMONTABLES, TOUT EN ASSURANT UNE GRANDE SECURITE DE LA LIAISON ENTRE MONTANTS ET BAGUETTES. CHAQUE ORGANE DE JONCTION 10 FORME AVEC UN MONTANT 2 UNE PIECE MONOBLOC EN METAL LEGER. IL COMPORTE DEUX BRANCHES 12, 13 S'ETENDANT DANS LE PROFIL CREUX. UNE VIS 20 OU UNE CAME EXCENTRIQUE PERMET D'ECARTER ELASTIQUEMENT LES DEUX BRANCHES POUR LES BLOQUER DANS LE PROFIL. UNE BARRETTE EN FORME DE COIN 26 PRESENTANT UNE FACE INCLINEE (ANGLE A) PEUT ETRE FIXEE DANS LE PROFIL CREUX EN REGARD D'UNE DES BRANCHES. LES BAGUETTES DE CADRE 1 PEUVENT ETRE EN METAL LEGER OU EN MATERIAU COMPOSITE. L'INVENTION EST UTILISABLE DANS UN METIER A TISSER, NOTAMMENT A CADENCE RAPIDE.

Description

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CADRE POUR LISSES COMPORTANT DES MONTANTS AMOVIBLES

La présente invention concerne un cadre pour lisses comportant des baguettes de cadre ayant un profil creux, et des montants fixés à ces baguettes de manière amovible au moyen d'organes de jonction solidaires du montant, chacun de ces organes de jonction étant logé dans ledit profil creux et maintenu grâce à des moyens de serrage. Dans les cadres pour lisses des métiers à tisser actuels, les baguettes de cadre, qui relient en haut et en bas les montants du cadre et qui sont pourvues d'une tringle sur laquelle sont accrochées les extrémités des lisses, sont généralement constituées par des profilés creux en métal léger dans lesquels on peut emboîter les organes de jonction mentionnés ci-dessus pour fixer rigidement les montants du cadre. Toutefois, cet assemblage doit être démontable facilement, par exemple pour

permettre d'ôter un montant en vue du rentrage des lisses.

Le brevet US 4 355 667 décrit un assemblage de ce genre, dans lequel la

pièce de jonction fixée au montant, s'emboîte dans une pièce corres-

pondante, logée dans la baguette de cadre et rivetée ou soudée à celle-ci. L'emboîtement est maintenu par une vis de fixation. Vu les fortes contraintes superficielles, ces pièces doivent être généralement en acier et elles sont donc lourdes, ce qui cause des suppléments d'efforts et de bruit, dans un métier à cadence rapide. En outre, la fixation par rivets ou soudure à la baguette en métal léger est susceptible de céder à

la longue.

La publication FR-A- 2 542 332 décrit une solution qui évite ce genre d'inconvénients. Le montant est pourvu d'un tenon logé entre deux cales fixées dans la cavité de la baguette de cadre. Ce tenon et la première cale ont des surfaces de contact mutuelles inclinées de 5 à 10 et la pression entre ces surfaces est assurée par une vis engagée à travers la seconde cale pour pousser le tenon vers la première, dans une direction parallèle au montant. Un inconvénient de cet assemblage est qu'il n'assure pas une liaison assez rigide entre le tenon et la baguette du côté de la vis, car la cale supérieure est appliquée contre la baguette et

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-2- pas contre le tenon. En outre il nécessite au moins trois pièces de jonction, sans compter la vis, ces pièces doivent être ajustées avec précision au point de vue des dimensions et de la position, et de plus la première cale doit être rivetée dans la baguette de cadre. A noter aisi la faible sécurité de la liaison du fait que cette liaison disparaît dès que

la vis-se desserre.

Par conséquent, la présente invention a pour but de fournir urn cadre de tissage dont le montage est simple et rapide, grâce à un organe de jonction qui fait corps avec le montant et qui procure une liaison rigide et sûre entre le montant et la baguette de cadre tout en étant

facilement démontable.

Dans ce but, le cadre pour lisses selon l'invention est caractérisé en ce que l'organe de jonction comporte deux branches s'étendant sensiblement dans la direction de la baguette de cadre, et en ce que lesdits moyens de serrage sont agencés pour écarter l'une de l'autre ces deux branches pour

produire un serrage transversal à l'intérieur du profil creux.

De préférence, l'organe de jonction et le montant sont formés d' une pièce monobloc, l'écartement des branches étant permis par l'élasticité de la matière. Cet organe de jonction et le montant peuvent être en métal léger, l'organe de jonction pouvant comporter des évidements pour allégement. Les baguettes de cadre peuvent avantageusement être en

matériau composite contenant des fibres de carbone.

Dans une forme de réalisation préférée, chaque branche comporte, du côté opposé à l'autre branche, une surface de contact plane qui s'étend sensiblement sur toute la longueur de la branche. Une barrette en acier, fixée à la baguette de cadre, peut être intercalée entre une branche de l'organe de jonction et une paroi du profil creux, cette barrette étant plus épaisse du côté du montant que du côté opposé, pour produire un effet de coin empêchant l'organe de jonction de sortir de la baguette de cadre quand ses -',ax branches sont écartées. Cette barrette comporte avantageusement des alésages filetés pour des vis servant à fixer un organe d'attache sur l'extérieur de la baguette de cadre à proximité d'un 3- angle du cadre. Une cale de réglage peut être fixée de manière amovible

sur la surface de contact de l'autre branche.

Dans une première forme de réalisation, les moyens de serrage comportent au moins une vis traversant l'une des branches et engagée dans un filetage solidaire de cette branche,- la tête de la vis étant accessible de l'extérieur du profil creux et son autre extrémité étant

disposée en regard de l'autre branche pour s'appuyer contre elle.

Dans une autre forme de réalisation, les moyens de serrage comportent au moins une came excentrique rotative logée entre les deux branches, cette came étant pourvue d'un trou central prévu pour l'engagement d'une clé de commande à travers des orifices ménagés dans les parois du profil creux. Chaque branche peut être pourvue d'une garniture en acier

comportant une surface de frottement en regard de la came.

Pour mieux faire comprendre l'invention et ses avantages, on décrira cidessous à titre d'exemple diverses formes de réalisation, en référence aux dessins annexés, dans lesquels La figure I est une vue en élévation partiellement coupée d'un angle d'un cadre pour lisses selon l'invention, dans une première forme de réalisation, La figure 2 est une vue en coupe transversale suivant la ligne 11-11 de la figure 1, La figure 3 est une vue partielle analogue à la figure 1, représentant une variante de détail, La figure 4 est une vue partielle analogue à la figure 1, représentant une autre variante de détail, La figure 5 est une vue analogue à la figure 1, représentant une autre forme de réalisation, et - 4 - La figure 6 est une vue en coupe transversale suivant la ligne VI-VI de la

figure 5.

En référence aux figures 1 et 2, le cadre pour lisses comprend deux baguettes de cadre I formées essentiellement par des profilés creux en métal léger et réunies par des montants 2 à leurs deux extrémités, c'est à dire dans les angles du cadre. Les montants 2 sont généralement aussi en métal léger. Une tringle porte-lisses 3 est solidaire du bord intérieur de la baguette 1, pour porter les extrémités des lisses 4. Chaque angle du cadre est réalisé sensiblement de la même manière et il est équipé d'un organe d'attache rapide 5 pour son entraînement, la position de cette attache par rapport à l'angle du cadre étant variable suivant le type de métier à tisser. A chaque angle, une liaison rigide entre la baguette de cadre I et le montant 2 est réalisée au moyen d'une pièce de jonction 10 qui est d'une seule pièce avec le montant et qui est logée à l'intérieur du profil creux 6 de la baguette de cadre 1, cet évidement étant délimité par une paroi supérieure 7, une paroi inférieure 8 et des

parois latérales 9.

Le montant 2 et ses deux pièces de jonction 10 forment un élément monobloc réalisé de préférence en métal léger, par exemple en alliage d'aluminium. Cet élément monobloc est obtenu par usinage dans la masse. Chaque pièce de jonction présente sensiblement la forme d'un U couché, avec une base Il solidaire du montant 2, et deux branches approximativement parallèles 12 et 13 orientées dans la direction de la baguette de cadre 1. Dans le cas présent, la base comporte des congés 15 pour éviter des armorces de rupture. Chaque branche 12, 13 est allégée par des évidements 16 et elle présente le long de son bord extérieur une surface de contact plane 17, 18 pratiquement sur toute sa longueur. Une vis 20 sensiblement perpendiculaire aux branches 12 et 13 est engagée dans un alésage 21 traversant la branche 12, de préférence par l'intermédiaire d'un filet rapporté en métal dur, du type connu sous la désignation "HELI-COIL", ou d'une douille rapportée à un filetage intérieur. La vis - une tête accessible de l'extérieur à travers un trou 22 ménagé à travers la paroi 7, et son autre extrémité s'appuie contre une surface perpendiculaire de l'autre branche 13 par l'intermédiaire - d'une plaquette de protection en acier 23 fixée à cette branche par une vis. Ainsi, en faisant tourner la vis 20, on peut écarter l'une de l'autre les deux branches 12 et 13 en les déformant élastiquement. La figure 3 représente une variante dans laquelle la plaquette 23 est remplacée par une cuvette protectrice 24 en acier logée et collée dans un évidement

correspondant 25 de la branche 13.

Dans l'exemple décrit ici, une barrette en acier 26 est fixée dans la cavité 9 de la baguette de cadre 1, entre la paroi supérieure 7 de la baguette et la surface de contact 17 de la pièce de jonction 10. Pour être retenue à proximité de la paroi 7 du profil creux lors du montage de l'attache 5, la barrette 26 comporte de chaque côté une gorge

longitudinale dans laquelle s'engage une nervure longitudinale corres-

pondante 27 du profilé creux. La barrette 26 est plus épaisse à son extrémité située du côté du montant 2 qu'à son extrémité opposée, de sorte que ses faces planes situées respectivement en regard de la paroi 7 du profil creux et en regard de la surface de contact 17 de la pièce de jonction forment entre elles un petit angle A qui peut être compris par exemple entre 1 et 2 . Dans le présent exemple, la barrette d'acier 26 sert également de contreplaque pour la fixation de l'attache 5 sur la paroi 7, au moyen des vis 28. Un tel montage de l'attache 5 pratiquement à fleur de l'angle du cadre n'est pas réalisable dans le cas du FR-A-2 542

332 en raison de la présence de la vis de blocage dans cette zone.

Quand la vis 20 est desserrée (et enlevée si elle s'étend à travers l'orifice 22), la pièce de jonction 10 est non déformée, ses surfaces 17 et 18 sont parallèles et l'on peut faire sortir la pièce 10 de la cavité 6 de la baguette de cadre, donc séparer le montant 2 de cette baguette. Après avoir remis en place le montant 2 avec ses pièces de jonction 10, on les fixe à la baguette de cadre I en serrant la vis 20, ce qui écarte les branches 12 et 13 en pressant la surface de contact 18 contre la paroi 8 du profil creux et la surface de contact 17 contre la face inclinée de la barette 26, elle-même solidaire de la paroi 7 du profil creux. Ainsi, la pièce de jonction 10 est bloquée par un effet de coin dans le profil creux, ce qui empêche toute déformation ou tout relâchement de l'assemblage de l'angle et du cadre. Compte tenu de l'effet de flexion de -6- la branche 12, la vis 20 est freinée par une force permanente et elle ne

peut pas de desserrer pendant le fonctionnement du métier..

La figure 4 illustre une variante dans laquelle une cale de réglage 29 est fixée de manière amovible, par exemple au moyen de vis 29', sur la surface de contact 18 de la pièce de-jonction 10. Cette cale peut être en métal léger ou en un autre matériau. Son épaisseur E2 et l'épaisseur maximale E1 de la barrette 26 sont choisies de manière à obtenir une position longitudinale appropriée du montant 2 par rapport à la baguette de cadre 1. En échangeant la barrette 26 et la cale 29 contre d'autres pièces ayant des épaisseurs El et E2 différentes, on peut régler aisément

le jeu longitudinal E3 (figure 2) des lisses 4 sur leurs tringles 3.

Les figures 5 et 6 représentent une forme de réalisation qui diffère de la précédente, essentiellement par les moyens de serrage. Les éléments identiques à ceux des figures I et 2 sont désignés par les mêmes numéros de référence. La pièce de jonction 30 présente sensiblement la même configuration générale que la pièce 10, mais ses branches 32 et 33 sont écartées au moyen d'une came 34 logée entre les deux branches. Cette came comporte un corps cylindrique 35 logé dans des évidements

correspondants des deux branches et percé d'un trou axial 36 à six pans.

Chaque branche 32, 33 comporte une fente axiale 37 dans laquelle passe une protubérance excentrique respective 38 de la came 34. Une garniture en acier 40 est fixée par des goupilles ou des rivets 41 dans chaque fente 37 et elle présente une surface concave de frottement 42 en regard de la

protubérance respective 38 de la came.

Au moyen d'une clé mâle à six pans 43, introduite dans le trou 36 de la came à travers des orifices 44 ménagés dans les parois latérales 9 de la baguette de cadre 1, on peut faire tourner la came 34 dans le sens indiqué par la flèche sur la figure 4 pour écarter élastiquement l'une de l'autre les branches 32 et 33. Les surfaces 42 peuvent être conformées de manière que la came reste verrouillée automatiquement en position de serrage. On rer"î-'e que le serrage et le desserrage au moyen de la clé

43 est extrêment simple et rapide.

- 7 - Dans l'exemple illustré par les figures 5 et 6, les surfaces de contact 17 et 18 de la pièce de jonction 30 sont revêtues de bandes protectrices 45, 46 en matière synthétique par exemple en polyéthylène à haute densité, qui permettent d'éviter le contact métal sur métal et des dégâts par usure. L'utilisation de ces bandes est possible grâce à l'effet de coin obtenu avec la barrette 26 et grâce auquel les forces de frottement ne sont pas essentiels pour la rigidité de l'assemblage. Bien entendu, les bandes protectrices 45, 46 sont aussi utilisables dans l'exemple illustré par les figures I et 2. De. même, les cales 29 illustrées par la figure 4

sont aussi utilisables dans le cas de figures 5 et 6.

Un avantage remarquable des organes de jonction des angles de cadre selon l'invention est qu'ils permettent l'utilisation de baguettes de cadre en matériaux composites, notamment à base non métallique renforcée par des fibres de carbone. Ces matériaux ne sont pas utilisables avec les dispositifs de l'art antérieur cités plus haut car ceux-ci nécessitent des

rivetages, construction qui n'est pas possible avec ce type de matériaux.

On remarque que l'invention permet de réaliser un cadre pour lisses dont la construction est très simple et dont le montage et le démontage sont aisés. De plus, ce cadre présente une rigidité et une légèreté qui permettent avantageusement de l'utiliser dans un métier à tisser à cadence élevée. D'autre part, I'invention s'étend à toutes modifications ou variantes évidentes pour un homme du métier. On peut notamment prévoir plusieurs organes de serrage répartis le long des branches de la pièce de jonction, ou bien un organe en forme de coin, mobile longitudinalement entre les branches et s'appuyant contre elles sur une certaine longueur. Au lieu des branches élastiques décrites plus haut, on peut également envisager des branches qui sont articulées sur la base de la pièce de jonction, ou encore des branches qui sont séparées l'une de

l'autre et qui sont fixées séparément au montant.

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Claims (10)

Revendications

1. Cadre pour lisses comportant des baguettes de cadre (1) ayant un profil creux, et des montants (2) fixés à ces baguettes de manière amovible au moyen d'organes de jonction solidaires du montant, chacun de ces-organes de jonction étant logé dans ledit profil creux et maintenu grâce à des moyens de serrage, caractérisé en ce que l'organe de jonction comporte deux branches (12 et 13, 32 et 33) s'étendant sensiblement dans la direction de la baguette de cadre (1), et en ce que lesdits moyens de serrage (20, 34) sont agencés pour écarter l'une de l'autre ces deux branches pour produire un serrage transversal à l'intérieur du profil

creux.

2. Cadre selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe de jonction (10, 30) et le montant (2) sont formés d'une pièce monobloc,

l'écartement des branches étant permis par l'élasticité de la matière.

3. Cadre selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit organe de jonction (10, 30) et le montant (2) sont en métal léger, et en ce ce

l'organe de jonction comporte des évidements (16) pour allègement.

4. Cadre selon la revendication 1, caractérisé en ce que les baguettes de

cadre sont en matériau composite contenant des fibres de carbone.

5. Cadre selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque branche comporte, du côté opposé à l'autre branche, une surface de contact plane

(17, 18) qui s'étend sensiblement sur toute la longueur de la branche.

6. Cadre selor la revendication 5, caractérisé en ce qu'une barrette en acier (26), fixée à la baguette de cadre (1), est intercalée entre une branche (12, 32) de l'organe de jonction et une paroi (7) dudit profil creux, et en ce que cette barrette est plus épaisse du côté du montant

que du côté opposé.

9- 7. Cadre selon la revendication 6, caractérisé en ce que ladite barrette (26) comporte des alésages filetés pour des vis (28) servant à fixer un organe d'attache (5) sur l'extérieur de la baguette de cadre (1) à

proximité d'un angle du cadre.

8. Cadre selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'une cale de réglage (29) est fixée de manière amovible sur la surface de contact de

l'autre branche (13).

9. Cadre selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdites surfaces

de contact sont revêtues d'une bande en matière synthétique (45, 46).

10. Cadre selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de serrage comportent au moins une vis (20) traversant l'une (12) des branches et engagée dans un filetage solidaire de cette branche, la tête de la vis étant accessible de l'extérieur du profil creux et son autre extrémité étant disposée en regard de l'autre branche (13) pour

s'appuyer contre elle.

Il. Cadre selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de serrage comportent au moins une came excentrique rotative (34) logée entre les deux branches (32, 33), cette came étant pourvue d'un trou central (36) prévu pour l'engagement d'une clé de commande (43) à

travers des orifices ménagés dans les parois du profil creux.

12. Cadre selon la revendication 11, caractérisé en ce que chaque branche est pourvue d'une garniture en acier (40) comportant une surface

de frottement (42) en regard de la came.