FR2605219A1 - Machine pour flamber des batons de rouge a levres - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE UNE MACHINE POUR FLAMBER DES BATONS DE ROUGE A LEVRES. CETTE MACHINE EST CARACTERISEE EN CE QU'ELLE EST CONSTITUEE PAR UN CHASSIS PORTEUR 1 POURVU DE ROUES 2 POUR SON DEPLACEMENT ET D'ORGANES DE MISE A NIVEAU 3 ET D'IMMOBILISATION, CE CHASSIS 1 COMPORTANT UNE TABLE 4 EN PORTE A FAUX SUR LAQUELLE EST MONTE UN ENSEMBLE DE MECANISMES COMPRENANT UN CHARIOT MOBILE SE DEPLACANT DEVANT UNE INSTALLATION DE FLAMBAGE, CE CHARIOT ETANT SOLIDAIRE D'UN OUTIL SUPPORT FAISANT TOURNER AUTOUR DE SON AXE LONGITUDINAL UNE CARTOUCHE DANS LAQUELLE SE TROUVE LOGE LE BATON DE ROUGE A LEVRES A FLAMBER, LE CHARIOT ETANT EGALEMENT POURVU DE MOYENS POUR BLOQUER LA VIROLE DE CETTE CARTOUCHE DU BATON.

Description

La présente invention concerne une machine pour flamber des bâtons de

rouge à lèvres. Cette machine permet

un meilleur déroulement des phases de flambage et de finis-

sage dans le processus de fabrication des bâtons de rouge à lèvres dans l'industrie cosmétique. La fabrication des bâtons de rouge à lèvres sous la forme courament connue de barres est réalisée par moulage dune crème liquide qui, lorsqu'elle se refroidit, devient solide. Ces barres sont ensuite soumises à une phase de finissage superficiel, dont le rôle est de lui conférer un aspect agréable et esthétique et également d'éliminer toute

trace laissée par les manipulations antérieures.

Cette phase de finissage se réalise à présent de manière manuelles par des ouvrières expertes dans ce type de travail. Elles font passer les barres constituant le bâton de rouge à lèvres par une flamme produite à l'aide d'un

dispositif approprié. comme par exemple un "bec Bunsen".

Une telle opération est de ce fait compliquée et coûteuse sans cependant assurer la garantie d'un résultat absolument parfait et satisfaisant Par contre un travail mécanisé plus spécialement à l'aide de la machine de la présente invention permet d automatiser le déroulement des

opérations, de simplifier le travail et d'obtenir des résul-

tats plus économiques et présentant de meilleures garanties

de réalisation plus parfaite.

Afin de réaliser les buts qu'elle se propose, la machine selon l'invention est caractérisée en ce qu' elle est constituée par un châssis porteur pourvu de roues pour

son déplacement et d'organes de mise à niveau et d'immobi-

lisation, ce châssis comportant une table en porte-à-faux sur laquelle est monté un ensemble de mécanismes comprenant un chariot mobile se déplaçant devant une installation de flambage, constituée par un bloc de brûleurs et sur un trajet pourvu, sur une partie de sa longueur, de détecteurs de la position du chariot, le chariot se déplaçant en étant actionné par un vérin pneumatique de commande à double effet à partir des deux parties extrêmes, à l'aide d'organes de commande respectifs, ce chariot étant solidaire d'un outil

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support faisant tourner autour de son axe longitudinal une cartouche dans laquell]]e se trouve logé le bâton de rouge à

lèvre à flamber.

L'outil support de la cartouche est pourvu, à sa partie extrême d'un pignon qui engrène avec une crémail- lère montée fixe dans le sens longitudinal et parallèlement au déplacement du chariot. Le chariot comprend également une paire de mâchoire capables de bloquer la virole de la cartouche du bâton de rouge à lèvres, ces mâchoires étant

actionnées par un vérin commandé à son tour par l'intermé-

diaire des détecteurs de position. en fonction de la posi-

tion du chariot pendant son déplacement, afin de fermer ces mâchoires dans une première phase du déplacement. les ouvrir dans une phase intermédiaire et les fermer de nouveau dans ]5 la phase finale de ce déplacement. Ainsi. le chariot en avançant fait passer le bâton de rouge à lèvres devant-les flammes des brûleurs, ce bâton en tournant sur lui- même qrâce h la rotation qu'imprime son propre avancement au support de la cartouche si bien que par l'action de cette rotation se produit la sortie automatique du bâton au dehors

de la cartouche dans la première phase du début de 1 avance-

ment et la rentrée ultérieure de ce bâton lors de la phase

finale des opérations.

Par sa conception, la machine proposée par la présente demande apporte, par rapport à l 'état actuel de la technique, des avantages substantiels, plus spécialement pour ce qui est de la qualité du produit. qui permettent

d'obtenir des bâtons de rouge à lèvres d'un brillant specta-

culaire, uniformément réparti sur toute la surface du bâton la plus complète disparition de toute trace laissée par les

opérations antérieures et l'absence totale de toute déforma-

tion du profil original du bâton, comme conséquence du fait

que la fusion du bâton est beaucoup plus superficielle.

Toutes ces qualités sont fondamentales pour l'esthétique du

produit, dont il est connu que l'aspect est le plus essen-

tiel des problèmes d'élaboration dans ce domaine.

La machine offre également d'importants avantages de productivité élevée. du fait qu'une seule personne peut réaliser. avec un minimum d'effort et d'attention, toutes les opérations, telles que sortir le bâton, le flamber, l'introduire de nouveau et remettre le couvercle de la cartouche. Tous ces avantages se trouvent augmentés par le fait qu'il est possible de choisir le cycle de flambage à double action, en réalisant un cycle à l'aller du chariot et un autre cycle au retour de celui-ci. en travaillant avec deux personnes, une à chaque partie extrême de la machine, en obtenant de la sorte une cadence de production bien plus élevée. A cela peut s'ajouter le fait que lorsque la machine n'est pas en service elle peut être remise dans un endroit de dépôt pour les machines portables, afin d'économiser l'espace, du fait qu elle ne nécessite pas une surface fixe à l'endroit d'utilisation. D'autre part, du fait que sa conception comporte une table en porte-à-faux la machine peut être associée à tout endroit, si le cycle de travail

dans lesquel elle est intégrée comporte une bande transpor-

teuse pour la manipulation des pièces qui implique ce cycle.

Cet aspect du problème est de très haute importance lors-

qu'il s'agit de l'automatisation d'un cycle complet de

production dans lequel la machine doit être incorporée.

On décrira ci-après,à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de la présente invention,en référence au dessin annexé sur lequel: La figure 1 est une vue générale en perspective de

la machine selon l'invention.

Les figures 2 et 3 sont chacune une vue en éléva-

tion, de profil et frontale de la machine.

La figure 4 est une vue en perspective de l'ensemble fonctionnel des mécanismes, avec le chariot mobile à une partie extrême de la machine et les mâchoires de blocage de

la virole de la cartouche en position ouverte.

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La figure 5 est une vue en perspective semblable à la précédente, de l'ensemble des mécanismes. avec le chariot mobile dans une position intermédiaire et les mâchoires fermées, le bâton de rouge à lèvres à flamber étant sorti au dehors de la cartouche et figuré en traits mixtes. La figure 6 est une vue en perspective, également

similaire aux deux précédentes, de l'ensemble des mécanis-

mes, avec le chariot mobile dans une position plus avancée

et les mâchoires de nouveau ouvertes.

La figure 7 est une vue en coupe de l'ensemble des mécanismes. La figure 8 est une vue en coupe du bloc de brûleurs

et de l'ensemble portant ceux-ci.

La figure 9 est une vue en élévation frontale du mécanisme de blocage de la cartouche, La figure 10 est une vue en plan. correspondant à la précédente, du mécanisme de blocage de la cartouche sur laquelle on n'a figuré ni le vérin moteur, ni les mâchoires, afin de simplifier le dessin, La figure 1] est une vue en plan de la crémaillère

qui détermine la rotation de l'outil support de la cartou-

che.

Les figures 12 et 13 sont des vues en coupe trans-

versale de tous les points d'association de la crémaillère

avec et sans barres de butée.

La figure 14 est un schéma synoptique du réseau

pneumatique de mise en marche de la machine.

La figure 15 est un schéma synoptique des réseaux

d'alimentation, en gaz et air de combustion, de l'installa-

tion de flambage.

Selon la présente invention la machine de flambage de bâtons de rouge à lèvres qui est proposée, se compose d'un châssis porteur 1, qui, à cette fin, est pourvu de

roues 2 lui permettant de se déplacer. Elle comporte égale-

ment des organes 3 permettant sa mise à niveau, son immobi-

lisation et une parfaite stabilité. Le châ'ssis de cette machine supporte, à sa partie supérieure, une table 4 en

porte-à -faux, tandis que la partie verticale de la struc-

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ture du châssis 1 est constituée en forme d'armoire 5, afin de permettre de loger et de protéger tous les organes

constitutifs de la machine, qui s'y prêtent.

La machine de l'invention porte, sur la table 4, un ensemble de mécanismes (voir la figure 7), monté sur une plaque de base 6 fixée à cette table. Cet ensemble mentionné comprend un chariot mobile 7, associé à un vérin pneumatique

moteur 8. Ce chariot 7 est monté sur des guidages de dépla-

cement longitudinaux 9. Un bloc 10 est associé au chariot 7.

Ce bloc 10 porte un outil 11 agencé de sorte qu'il puisse contenir des cartouches 12 supportant les bâtons de rouge à lèvres 13 à flamber. L'outil 11 est solidaire d'un arbre 14 monté à rotation libre. L'arbre 14 porte à son tour un pignon 15 rigidement monté engrenant avec une crémaillère 16, montée solidaire de la plaque de base 6 et s'étendant

longitudinalement dans le sens de déplacement du chariot 7.

Au-dessus du chariot 7 se trouve monté un mécanisme constitué par une paire de mâchoires 17 actionnées par un

vérin pneumatique 18. Ce mécanisme permet, à l'aide de four-

ches 19, le blocage de la virole de la cartouche 12 qui se

trouve logé dans l'outil 11 qui le supporte.

Devant l'ensemble des mécanismes mentionnés et centralement par rapport à la course du chariot 7 se trouve placée une installation de flambage, constituée par un groupe de bûleurs 20, qui est supporté par une colonne porteuse 21 montée sur la table 4. Ce groupe de brûleurs 20 est alimenté en un mélange de gaz combustible et d'air, distribué par un réseau respectif de conduites, selon le schéma montré sur la figure 15. Le gaz en question arrive à partir dun réservoir 22. On peut à cet effet utiliser une bouteille du commerce telle que bouteille de gaz butane, tandis que l'air de combustion peut être pris à travers une dérivation 23 du réseau principal auquel est reliée la conduite 24 du réseau pneumatique des vérins 8 et 18,

moteurs respectifs du chariot 7 et des mâchoires 17, confor-

mément au schéma montré sur la figure 14 du dessin. Divers

moyens de réglage de la pression sont montés sur les condui-

tes des réseaux mentionnés pour permettre l'admission, dans

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des conditions optimales, aussi bien du gaz que de l'air nécessaires à la combustion aux brûleurs 20. On a également prévu, sur la colonne porteuse 21 des brûleurs 20, un robinet 25 pour permettre le réglage des flammes par la possibilité de faire varier la teneur du mélange de gaz et d'air. Ainsi que décrit, les dispositifs dont est pourvue la machine, travaillent comme suit: lorsqu'on met le chariot 7 en marche, il avance en entraînant avec lui l'outil support 11, dans lequel sont placées les cartouches 12 de bâtons de rouge à lèvres à soumettre au flambage. Cet outil support 11 se trouve en rotation autour de son axe

longitudinal et simultanément il se déplace longitudinale-

ment par rapport à la machine, du fait de la coopération

entre le pignon 15 et la crémaillère 16.

-Au cours de ce déplacement, le bâton 13, monté dans la machine pour être flambé, passe à travers les flammes émises par les brûleurs 20. Ce bâton 13 est de ce fait flambé, ce qui lui confère une forme parfaite et totalement uniforme. A cette fin, on peut concevoir que le bâton à flamber puisse accomplir une seule ou plusieures rotations

de 3600 lorsqu'il parcourt la zone des flammes.

Il est également possible de répéter deux fois cette opération de flambage, par exemple soumettant le bâton 13

deux fois à l'action des flammes lorsque le chariot 7 par-

court un cycle complet de va-et-vient en prévoyant pour le chariot 7 un tel cycle composé d'un aller et d'un retour

devant les brûleurs 20.

Il est également possible d'obtenir, au moyen d'une programmation correspondante de la machine, deux cycles de flambage lors d'un tour complet du chariot 7, l'un à l'aller

et l'autre au retour à sa position initiale.

Dans ce cas, les moyens de commande du chariot 7 sont constitués par deux distributeurs de commande 26, chacun étant placé à chacune des parties extrêmes de la

course. Cette disposition permet que, selon la programma-

tion, la machine soit manoeuvrée soit par une seule personne à partir de l'une des parties extrêmes, avec accomplissement

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complet du cycle du chariot, ou bien par deux personnes se trouvant respectivement aux deux extrémités de la course du chariot et une proqrammation à double cycle de travail. On augmente de la sorte considérablement la productivité de la machine.

Au cours de l'avance du chariot 7, le bâton 13 exé-

cute également une sortie automatique à partir de sa cartou-

che 12, du fait même de sa propre rotation lors de son avancement, en étant porté par le chariot. Tel qu'on l'a déjà décrit, dans la première phase de ce déplacement, les

mâchoires 17 bloquent la virole de la cartouche 12. La rota-

tion de celle-ci est donc bloquée et de ce fait le bâton 13 avance axialement et sort vers le haut. Ce blocage est libéré lorsque le bâton, en se déplaçant, arrive dans la zone des flammes, et de la sorte, dans cette zone, le bâton 13 tourne en même temps que l'outil support 11. Le flambage a lieu ainsi dans les conditions indiquées. Lorsque la zone des flammes est dépassée, dans la dernière phase de travail du bâton et de la course du chariot 7, les mâchoires 17 reviennent bloquer la virole de la cartouche 12, si bien que, du fait de sa rotation, le bâton 13 rentre de nouveau

dans la cartouche 12.

Une série de détecteurs de position 27 sont disposés le long du déplacement du chariot 7, afin de commander le fonctionnement du vérin 18 qui commande les mâchoires 17, c'est-à-dire pour fermer ces mâchoires 17 dans la première et la dernière phase de la course du chariot 7 et pour déterminer leur ouverture dans la phase intermédiaire de

cette course, correspondant à la zone de flambage.

Ainsi qu'il a été mentionné, selon le type de programmation choisi, c'està-dire pour un ou pour deux cycles de flambage, les mâchoires 17 se ferment soit dans la première phase de l'avancement du chariot 7 et dans la dernière phase de retour de celui-ci, soit dans la première phase et dans la dernière phase de l'aller et également dans

les première et dernière phases du retour du chariot 7.

Elles resteront ouvertes dans les zones du milieu dans

chacun de ces cas.

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La machine de cette invention est pourvue, au-dessus f

de la table, 4 d'un tableau de commande 28, pourvu des com-

mandes adéquates, telles que par exemple six commutateurs à

deux positions 35, qui permettent à une opératrice de sélec-

tionner le cycle de travail qui lui convient le mieux entre soixante quatre choix. Ce tableau de commande 28 comprend

également un interrupteur général 29 de l'ensemble du fonc-

tionnement de la machine, qui permet l'arrêt complet du fonctionnement à tout moment lorsqu'on le juge nécessaire et qui constitue en même temps un organe de commande de

sécurité. Dans les circonstances désirées, une automatisa-

tion complète de la machine peut être facilement réalisée, à

la demande de l'utilisateur.

La crémaillère 16 est fixée à la plaque de base 6 à l'aide de boulons prisonniers 30 passant par des orifices 31 allongés transversalement, dont elles sont pourvues. Ce mode d'assemblage permet une mise en place parfaite de cette crémailère du point de vue de son engrènement avec le

pignon 15. Les vis d'extrémité des crémaillères sont pour-

vues de barres transversales 22 (figure 12) servant de

butées d'arrêt en fin de course, facilitant la mise en posi-

tion et l'alignement corrects du trajet du chariot 7, è qui

elles assurent en même temps la stabilité.

Enfin, également à titre de moyens assurant la protection et la sécurité du personnel travaillant avec la machine de l'invention, tous les organes mobiles des mécanismes fonctionnels se trouvent entourés d'un carter 33 en méthacrylate qui délimite une fente longitudinale 34, à travers laquelle passent les cartouches 12 pour pénétrer dans l'outil support 1l et le long de leur trajet, lors de

leur déplacement.

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Claims (7)

REVENDICATIONS

1.- Machine pour flamber des bâtons de rouge à lèvres, caractérisée en ce qu'elle est constituée par un châssis porteur (1) pourvu de roues (2) pour son déplacement et d'organes de mise à niveau (3) et d'immobilisation, ce châssis (1) comportant une table (4) en porte-à-faux sur laquelle est monté un ensemble de mécanismes comprenant un chariot mobile (7) se déplaçant devant une installation de flambage, sur un trajet pourvu, sur une partie de sa longueur, de détecteurs (27) de la position du chariot (7), ce chariot (7) étant solidaire d'un outil support (11) faisant tourner autour de son axe longitudinal une cartouche (12) dans laquelle se trouve logé le bâton de rouge à lèvre à flamber, le chariot (7) étant également pourvu de moyens pour bloquer la virole de cette cartouche (12) du bâton (13)

si bien que de cette manière le chariot (7), en se dépla-

çant, fait passer le bâton (13) devant l'installation de flambage en tournant sur lui-même, ce qui permet d'obtenir

un finissage parfait de ce bâton (13).

2.- Machine suivant la revendication 1 caractérisée

en ce que le chariot (7) se déplace sur des guidages longi-

tudinaux (9) et il est actionné par un vérin pneumatique de commande (8) à double effet, à partir des deux parties

extrêmes, à l'aide d'organes de commande respectifs.

3.- Machine suivant l'une quelconque des revendica-

tions précédentes caractérisée en ce que le support (11) de la cartouche (12) est pourvu, à sa partie extrême, d'un pignon (15) qui engrène avec une crémaillère (16) montée

fixe dans le sens longitudinal et parallèlement au déplace-

ment du chariot (7), de sorte que la rotation de la cartou-

che (12) qui porte le bâton (13), s'effectue du fait de

l'avancement même du chariot (7).

4.- Machine suivant la revendication 3 caractérisée en ce que la crémaillère (16) est fixée à une plaque de base (6) à l'aide de boulons prisonniers (30), à travers des orifices allongés (31) dont la crémaillère (16) est pourvue, afin de permettre un réglage parfait de cette crémaillère

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(16), les vis des parties extrêmes de la crémaillère (16) étant pourvue de barres transversales (32) vissées dans la crémaillère, servant de butées d'arrêt en fin, de course du chariot (7), facilitant la mise en position et l'alignement corrects du trajet du chariot (7) et lui assurant la stabi- lité.

5.- Machine suivant la revendication 1 caractérisée en ce que les moyens pour bloquer la virole de la cartouche

(12) sont constitués par une paire de mâchoires (17) action-

nées par un vérin pneumatique (18) à l'aide de fourches (19), pour se fermer et s'ouvrir lors de diverses phases du

déplacement du chariot (7).

6.- Machine suivant l'une quelconque des revendica-

tions 1,3 et 5 caractérisée en ce que la commande du vérin (18) des mâchoires (17) est faite par l'intermédiaire des détecteurs de position (27), en fonction de-la position du chariot (7) pendant son déplacement, afin de fermer ces mâchoires (17) dans une première phase du déplacement, les ouvrir dans une phase intermédiaire et les fermer de nouveau dans la phase finale de ce déplacement de telle sorte que, du fait de ce propre déplacement du chariot (7) ainsi que de la rotation simultanée de la cartouche (12), on réalise une sortie automatique du bâton (13) en dehors de la cartouche (12) en position de flamblage ainsi que sa réintroduction

dans la cartouche (12) après avoir été flambé.

7.- Machine suivant la revendication 1 caractérisée en ce que l'installation de flambage est composée d'un bloc de brûleurs (20) montés à la partie supérieure d'une colonne porteuse (21), fixée à la table (4) du châssis (1), pourvue d'un robinet (25) de réglage du mélange de gaz et air de combustion provenant de conduites respectives (23,34)

d'alimentation, afin de pouvoir ajuster la flamme aux condi-

tions considérées optimales.