FR2584276A1 - Chausson de ballet - Google Patents

Abstract

UN CHAUSSON DE BALLET COMPORTE UNE TIGE COUSUE SUR UNE SEMELLE, UNE PREMIERE 14 POURVUE D'UNE PIECE DE RIGIDIFICATION 15, INSEREE DANS LEDIT CHAUSSON ET FIXEE A LA SEMELLE DE MANIERE A CE QUE LA PIECE DE RIGIDIFICATION 15 SOIT DISPOSEE ENTRE LA SEMELLE ET LA PREMIERE 14. SELON L'INVENTION, LA SURFACE EXTERIEURE 21 DE LA PIECE DE RIGIDIFICATION 15 PRESENTE UN AFFAIBLISSEMENT 22 A 26 DANS UNE ZONE SITUEE A PROXIMITE DE L'ARTICULATION DU PIED DU SUJET, DE TELLE MANIERE QUE LE CHAUSSON SE PRETE AISEMENT A UNE FLEXION DANS LE SENS INTERIEUR EN VUE DE PERMETTRE AU SUJET DE REDESCENDRE DE LA POINTE, TOUT EN ETANT SENSIBLEMENT RIGIDE ET RESISTANTE A LA FLEXION DANS LE SENS EXTERIEUR AFIN DE PROCURER UN SUPPORT MAXIMUM AU PIED EN POSITION DE POINTE.

Description

CHAUSSON DE BALLET

La présente invention concerne des chaussons de ballet et a plus

particulièrement trait à un chausson de ballet du type connu dit "chaus-

son de pointe", dans lequel la pointe est sensiblement rigide de manière

à supporter le pied de la ballerine lorsqu'elle exécute un pas de pointe.

Dans un chausson de pointe conventionnel, la semelle intérieure

ou "première" est renforcée par une pièce de rigidification, parfois dé-

signée également par le terme "cambrion", de manière à ce qu'elle soit sensiblement rigide vis-à-vis d'une flexion dans un sens quelconque. La première procure ainsi un support appréciable à la plante du pied de la

ballerine lorsque celle-ci effectue un pas de pointe. La rigidité de cet-

te première peut toutefois poser des problèmes à la ballerine lorsqu'elle

redescend de la pointe, car la première possède alors une flexibilité in-

suffisante pour permettre au chausson de se courber en épousant le pied

de la ballerine.

La présente invention a en conséquence pour objet de proposer un chausson de pointe destiné à une ballerine, dans lequel la première est sensiblement rigide dans une première direction, mais se prête aisément à une flexion dans une seconde direction, pour permettre à la ballerine de

redescendre de la pointe.

En vue d'atteindre cet objectif, l'invention propose un chausson

de ballet comportant une tige cousue sur une semelle, une première pour-

vue d'une pièce de rigidification, insérée dans le chausson et fixée à la

semelle de manière à ce que la pièce de rigidification soit disposée en-

tre la semelle et la première, ledit chausson de ballet étant caractérisé en ce que la pièce de rigidification présente un affaiblissement dans une

zone située à proximité de l'articulation du pied du sujet, de telle ma-

nière que le chausson se prête aisément à une flexion dans le sens inté-

rieur en vue de permettre au sujet de redescendre de la pointe, tout en

étant sensiblement rigide et résistante à la flexion dans le sens exté-

rieur afin de procurer un support maximum au pied en position de pointe.

Dans le but de parvenir à la flexibilité désirée, la surface ex-

térieure de la pièce de rigidification peut être entaillée dans la zone de flexion, cette entaille pouvant s'étendre sur une longueur appréciable

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mais non totale de la pièce de rigidification. Dans un mode de réalisa-

tion préféré de l'invention, la surface extérieure de-la pièce de rigidi-

fication est pourvue de plusieurs entailles parallèles dans la zone de flexion, ces entailles s'étendant sur une longueur appréciable mais non totale de la pièce de rigidification. Un mode de réalisation préféré de l'invention va maintenant être

décrit plus en détail, à titre d'exemple nullement limitatif, en référen-

ce aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective montrant un chausson de pointe pour ballerine; - la figure 2 est une vue en coupe transversale selon la ligne II-II de la figure 1; la figure 3 est une vue en coupe longitudinale selon la ligne III-III de la figure 1, montrant le chausson sur le pied d'une ballerine et dans la position de pointe;

- la figure 4 est une vue de côté montrant la première du chaus-

son de ballet dans une position de flexion; et - la figure 5 est une vue en élévation de la première représentée

sur la figure 4.

Sur les dessins, un chausson de pointe pour ballerine est désigné de manière générale en 10, et il comprend une tige 11 conventionnelle

constituée d'une empeigne extérieure en satin, de deux doublures d'empei-

gne en coutil, de deux quartiers extérieurs en satin et de deux doublures

de quartier en coutil. La tige 11 est cousue sur une semelle convention-

nelle 12, pendant que celle-ci est maintenue sur une forme, au moyen d'une couture reliant la tige à un rebord 13 de la semelle, la tige étant alors retournée, puis en retournant la tige pendant que la semelle est sur la forme. Une première 14 est alors insérée dans le chausson et fixée

à la semelle.

La première 14 comprend un élément en carton dur ou en un maté-

riau similaire, qui est rendu rigide par une pièce de rigidification 15, parfois désignée dans le commerce par le terme "cambrion". La pièce de

rigidification 15 est faite de cuir, de "TUXON" ou d'un matériau similai-

re, et elle sert à raidir et à renforcer la résistance et la rigidité de

la première. La première est posée dans le chausson en maintenant la piè-

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ce de rigidification 15 en contact avec la semelle, et la pièce de rigi-

dification est alors collée à la semelle au moyen d'un matériau adhésif approprié. Ainsi que le montre plus clairement la figure 5, la pièce de rigidification est sensiblement plus étroite que la première, laquelle est suffisamment large pour recouvrir le bord cousu 16 de la tige, l'in-

terstice subsistant entre le rebord 16 de la tige et la pièce de rigidi-

fication 15 étant comblé au moyen d'un matériau adhésif.

La pointe 17 du chausson est sensiblement rigide vers l'intérieur de manière à former un coussin de support pour le pied de la ballerine,

et ce coussin est fabriqué par un procédé conventionnel, au moyen de cou-

ches de hessian imprégnées de dextrine et de farine.

La pièce de rigidification 15 s'étend depuis la pointe de la pre-

mière sur approximativement les trois quarts de la longueur de la premiè-

re, pour s'arrêter abruptement au talon, ainsi que le montre la figure 5,

de manière à souligner le galbe du pied de la ballerine lorsqu'elle exe-

cute un pas de pointe.

La tige 11 est finie en la munissant d'un ourlet conventionnel

19, d'un lacet 20 et d'une doublure intérieure faite d'un coutil fin.

En vue d'accroltre la flexibilité du chausson dans un sens seule-

ment, pour faciliter la descente de pointe de la ballerine, la surface extérieure 21 de la pièce de rigidification 15, c'est-à-dire la surface

qui est collée à la semelle 12, est pourvue de plusieurs entailles paral-

lèles 22 à 26. Ces entailles s'étendent transversalement à la pièce de rigidification, dans la zone générale de l'articulation du pied du sujet, sur une profondeur égale approximativement à la moitié de l'épaisseur du

matériau de cette pièce.

Les entailles 22 à 26 ménagées dans la surface extérieure de la pièce de rigidification 15 provoquent un affaiblissement de celle-ci de

manière à faciliter sa flexion, et en conséquence la flexion de la pre-

mière, dans un seul sens seulement, ainsi que le montre la figure 4. Si une force ou un moment de flexion est appliqué au chausson dans le sens

opposé, les entailles 22 à 26 se ferment alors, la pièce de rigidifica-

tion et la première devenant alors relativement rigides et résistantes à

la flexion.

Comme le montre la figure 3, la première est disposée dans le _ 4chausson de telle manière que la pièce de rigidification 15 soit tournée

vers l'extérieur du chausson. De cette manière, lorsque la ballerine exé-

cute un pas de pointe, son pied étant alors cambré, la première et la pièce de rigidification épousent le contour de la plante du pied et sont cambrées de manière concave vers l'extérieur, de façon à procurer un support aussi rigide que possible au pied. Si la ballerine resdescend alors de pointe, la première et la pièce de rigidification fléchissent et se courbent autour des entailles 22 à 26, de manière à permettre au pied de

la ballerine de se plier aisément et de redescendre de pointe. Ceci per-

met à la ballerine de redescendre de pointe de manière aisée et légère,

avec un minimum de contrainte au niveau du pied.

Le chausson de ballet selon la présente invention est confection-

né au moyen de procédés conventionnels et connus dans la technique de confection de chaussons de danse, et en utilisant des matériaux connus et conventionnels. Selon l'invention, la pièce de rigidification 15 de la première peut être affaiblie, par tout moyen approprié, de manière à se prêter à une flexion dans une première direction, tout en conférant une rigidité maximale dans la direction opposée, et cet affaiblissement ne saurait être limité à la formation de plusieurs entailles parallèles dans la surface extérieure de la pièce de rigidification. A titre d'exemple, plusieurs perforations peuvent également être ménagées dans la surface extérieure de la pièce de rigidification 15, ou bien le matériau dont celle-ci est faite peut être rendu sensiblement plus mince dans la zone appropriée. La présente invention ne se limite pas à des chaussons de pointe, mais peut être appliquée dans tout chausson de danse dans lequel elle se

révélerait avantageuse.

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Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Chausson de ballet comportant une tige (11) cousue sur une se-

melle (12), une première (14) pourvue d'une pièce de rigidification (15), insérée dans le chausson (10) et fixée à ladite semelle de manière à ce que ladite pièce de rigidification soit disposée entre ladite semelle et ladite première, le chausson de ballet (10) étant caractérisé en ce que la pièce de rigidification (15) présente un affaiblissement dans une zone située à proximité de l'articulation du pied du sujet, de telle manière que ledit chausson se prête aisément à une flexion dans le sens intérieur en vue de permettre au sujet de redescendre de la pointe, tout en étant sensiblement rigide et résistante à la flexion dans le sens extérieur

afin de procurer un support maximum au pied en position de pointe.

2. Chausson de ballet selon la revendication 1, caractérisé en ce que la surface extérieure (21) de la pièce de rigidification (15) est

entaillée dans la zone de flexion.

3. Chausson de ballet selon la revendication 2, caractérisé en

ce que ladite entaille s'étend sur une longueur appréciable mais non to-

tale de la pièce de rigidification (15).

4. Chausson de ballet selon l'une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé en ce que la surface extérieure (21) de la pièce de rigidification (15) est pourvue de plusieurs entailles (22 à 26)

parallèles dans la zone générale de flexion.

5. Chausson de ballet selon l'une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé en ce que la pièce de rigidification (15)

s'arrête abruptement à la partie de talon de la première (14).

6. Chausson de ballet selon l'une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé en ce que la première (14) et la pièce de ri-

gidification (15) sont constituées par un matériau identique.

7. Chausson de ballet selon l'une quelconque des revendications 1

à 5, caractérisé en ce que la première (14) et la pièce de rigidifica-

tion (15) sont constituées par des matériaux différents.