FR2582554A1

FR2582554A1 - Procede et dispositif pour fabriquer en particulier de l'acier

Info

Publication number: FR2582554A1
Application number: FR8607589A
Authority: FR
Inventors: Jorge Uribe Shulz
Original assignee: ACERO DEL PACIFICO SA
Current assignee: ACERO DEL PACIFICO SA
Priority date: 1985-05-20
Filing date: 1986-05-16
Publication date: 1986-12-05
Also published as: ES555149A0; DE3518023A1; ES8703937A1; FR2582554B1; IL78711A0; IL78711A; GB2177422A; IT1189532B; GB8612229D0; US4729873A; IT8620490A1; BR8602260A; ZA863688B; GB2177422B; CA1274064A; BE904787A

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN PROCEDE ET UN DISPOSITIF SERVANT A LA REALISATION D'UNE MATIERE, TOUT PARTICULIEREMENT DE L'ACIER, OU LES DIFFERENTS CONSTITUANTS SONT "ENTRELACES" ENTRE EUX DE TELLE SORTE QUE DES PARTICULES EN ETAT SOLIDE DE MATIERES SONT INTRODUITES DANS UNE MASSE SE TROUVANT ENCORE EN UN ETAT LIQUIDE PERMETTANT LA COULEE ET LE MELANGE OU MIXTURE AINSI FORME EST PORTE A CET ETAT JUSQU'A SA SOLIDIFICATION ET ENSUITE LA STRUCTURE DE COULEE SUBIT UN TRAITEMENT ULTERIEUR PAR TRANSFORMATION ETOU PAR TRAITEMENT THERMIQUE. CETTE MANIERE DE PROCEDER PERMET NOTAMMENT D'INSERER DES COMPOSANTS 30 TRES DURS ET MEME EXTREMEMENT DURS, TELS QU'ILS SONT UTILISES, PAR EXEMPLE, POUR L'ACIER DE BLINDAGE LE PLUS DUR, EN FORME DE PARTICULES DONC EN CORPS SOLIDES DANS UNE MASSE 28 PLUS SOUPLE MAIS VISQUEUSE. CECI PERMET, D'UNE PART, D'AMELIORER SENSIBLEMENT LA SOUDABILITE DE CETTE MATIERE COMPOSITE AINSI PRODUITE ET, D'AUTRE PART, IL EST POSSIBLE D'EXCLURE DE CETTE FACON LA SENSIBILITE A LA FISSURATION TELLE QU'ELLE EST CONNUE NORMALEMENT CONCERNANT LES ACIERS SPECIAUX EXTREMEMENT DURS PUISQUE CETTE MASSE PLUS SOUPLE MAIS TENACE 28 EMPECHE LA FORMATION PROGRESSIVE DE FISSURES DANS LA STRUCTURE.

Description

L'invention concerne un procédé qui sert à la réali-

sation de l'acier au moyen de la combinaison de différents

constituants, par exemple différentes qualités d'acier.

L'invention concerne en plus un dispositif qui permet le déroulement de ce procédé suivant l'invention. C'est déjà longtemps avant Jésus-Christ que l'on a réalisé au Proche Orient des lames de couteaux et d'épées présentant des caractéristiques étonnantes, il s'agissait là des lames dites damas. Le succès et la célébrité de ces lames n'étaient pas dus à leur belle apparence avec les

ornements mais plutôt à leurs caractéristiques. Or, celles-

ci se traduisaient à la fois par une dureté extrême et une haute résistance ce qui les rendaient incomparables du

point de vue de leur qualité d'acier pour outils et armes.

On suppose que ces lames dites damas ont été réali-

sées au moyen de deux qualités d'acier différentes dont une qualité présentaient une dureté plus prononcée et l'autre la résistance plus élevée. Ces deux constituants d'acier furent "entrelacés" entre eux de manière artistique

donc reliés étroitement l'un avec l'autre.

Malheureusement cet art dans la production de lames damas se perdait au cours des siècles. Toutefois, même si l'on pouvait connaître de nouveau ces règles d'art, il ne

serait pas possible d'utiliser, sur une large échelle indus-

trielle, ce procédé d'autrefois ce qui rendrait donc son

utilisation incompatible avec l'économie des pays.

I1 existait déjà une matière semblable au cours du

siècle précédent, c'était l'acier puddlé qui était égale-

ment parfaitement adapté à la réalisation des lames de couteaux et armes. Les experts de la métallographie de nos jours estiment que cette qualité d'acier était incompatible du fait qu'elle était très irrégulièrement chargée de scories. Toutefois, -il faut reconnaître que de telles lames de couteaux et d'armes avaient pourtant une excellente capacité de coupe. Même encore actuellement, les gens qui possèdent encore des couteaux faits en acier puddlé de cette

époque là préfèrent les garder et les nettoyer continuelle-

ment au lieu de remplacer ces couteaux qui coupent parfaite-

ment par des couteaux modernes avec des lames en acier inoxydable. L'invention a été incitée par la tâche de développer un procédé pour fabriquer, par exemple de l'acier, par la composition de différents constituants tels que, par exemple, différentes qualités d'acier et/ou constituants d'alliages, de sorte à pouvoir produire, sur une échelle industrielle, en acier présentant des caractéristiques qui restent toujours invariables, et présentant, en dehors

d'une résistance optimale, également une dureté excellente.

L'invention est basée en plus sur la tâche de propo-

ser un dispositif approprié qui permet d'effectuer ce pro-

cédé conformément à l'invention.

Le procédé conforme à l'invention, est caractérisé en ce que, dans une masse fondue comprenant un ou plusieurs composants, une ou plusieurs autres matières (constituants)

à l'état solide sont introduites, et en ce que ces consti-

tuants de matières introduits sous forme solide dans la coulée liquide ayant une température préférablement juste un peu au-dessus du point liquide ne sont mis en fusion que

légèrement en surface mais ne sont pas mis en fusion entiè-

rement, en ce que la matière ainsi préparée est portée à son état de solidification, et en ce que cette matière subit par la suite une transformation et, le cas échéant, un

traitement thermique.

Par l'utilisation du procédé selon l'invention, il est possible de fabriquer un acier à l'échelle industrielle

qui présente à la fois-une dureté extrême et une haute ré-

sistance. Etant donné ses caractéristiques étonnantes, cet

acier aurait été appelé aux siècles d'autrefois probable-

ment "l'acier damas".

Ce procédé selon l'invention permet également "d'entrelacer" deux ou plusieurs constituants entre eux donc de les relier étroitement de sorte à pouvoir obtenir

les caractéristiques excellentes mentionnées ci-avant.

Par le procédé selon l'invention, les différents constituants sont réunis à un moment o l'un ou plusieurs des constituants sont encore liquide, tandis que l'autre ou les autres constituants se trouvent en état solide. Il en résulte donc que les particules du ou des constituants solides fondent suffisamment à la surface mais qu'elles ne fondent pas complètement. A la suite de la solidification de la matière, il se présente une structure composite avec une masse formée par l'acier coulé et dans laquelle il y a de nombreuses inclusions métalliques de l'autre ou des

autres constituants introduits sous forme solide.

Si l'on procède ensuite au laminage de cet acier sous

forme d'une brame ou autre, les inclusions encastrées reçoi-

vent la forme de lames ou une forme semblable, ce qui veut dire que la liaison des différents constituants est devenue

encore plus prononcée.

Des caractéristiques optimales peuvent également être obtenues par un traitement ultérieur moyennant trempe et

revenu mais qui n'est pas nécessaire conformément à l'in-

vention.

Par l'utilisation du procédé conformément à l'inven-

tion, on peut produire de l'acier composite qui présente une haute résistance et une excellente tenacité, une qualité qui ne peut pas être obtenue autrement par une

autre combinaison.

La soudabilité de cet acier selon l'invention, est nettement plus favorable que la haute résistance le laisse espérer. Sa grande sécurité contre la formation de fissures est telle que les amorces de fissures pouvant se produire dans les particules dures ne peuvent pas continuer dans la

matière plus souple et dans laquelle ces amorces sont absor-

bées. Il en est de même pour la formation de fissures due

à l'induction de l'hydrogène.

Par le procédé conformément à l'invention, il est possible, par exemple, de réaliser des matières avec des caractéristiques chimiques spéciales et ce sur une large

échelle industrielle.

De plus, il est possible de réaliser par ce procédé selon l'invention, à l'échelle industrielle, une matière

possédant une résistance spéciale contre l'usure.

Enfin il n'y a pas de problèmes de produire confor-

mément à ce procédé selon l'invention, également à l'échelle

industrielle, des matières qui possèdent des propriétés ma-

gnétiques spéciales.

En dehors de tout ce qui précède, il est également

possible de produire, au moyen de ce procédé selon l'inven-

tion, un acier approprié à des objectifs militaires, tel

que, par exemple, un acier de blindage.

En utilisant le procédé selon l'invention, on peut enfin produire un acier spécial de coupe ou une matière qui

possède des propriétés spéciales électriques.

Selon une caractéristique de l'invention, la tempé-

rature de coulée se situe au-dessus de celle normalement utilisée d'une manière telle que les quantités de chaleur de la coulée liquide soient suffisantes pour fondre les constituants solides-et les composants de matières. Ainsi, les quantités de chaleur de la coulée sont suffisantes pour

amorcer la fusion des constituants ou particules solides.

Conformément à une autre caractéristique de l'inven-

tion, les constituants solides sont injectés par soufflage dans la coulée. Il est possible d'introduire, par exemple, le ou les constituants solides, moyennant soufflage, dans la lingotière ou dans la poche de coulée (acier) ou dans le

jet de coulée.

L'introduction par soufflage peut se faire au moyen d'un gaz inerte tel que l'argon comme produit porteur. La composition de la matière liquide ne subit pas de variation

par cette opération.

L'introduction par soufflage du ou des constituants solides peut également être effectué au moyen d'un gaz actif, tel que par exemple l'azote ou le dioxyde de carbone,

ou au moyen d'un gaz mixte.

Il est également pensable que l'on renonce entière-

ment à l'emploi du gaz porteur lorsque l'on assure l'intro-

duction du ou des constituants solides dans la coulée, au

moyen d'une pression, par exemple.

Les constituants solides peuvent être introduits sous forme de granulés ou billes dans la coulée. Ces billes ou granulés peuvent être poussés dans la coulée à travers

des tubes et/ou alésages ou d'une autre manière quelconque.

La répartition de ces billes et/ou granulés dans la coulée est assurée par la turbulence de l'opération de coulée, le ou les constituants solides peuvent également être intro-

duits dans la coulée sous forme de fil de fer par lançage.

En vue des grandes quantités de constituants solides, l'effet de refroidissement peut augmenter de telle sorte que l'on préchauffe les constituants solides et/ou le gaz

porteur afin d'obtenir un équilibre.

La solidification à l'intérieur de la lingotière, ou

ailleurs, s'effectue normalement à partir de la place assu-

rant un refroidissement plus poussé, donc à partir de la paroi de lingotière. Ce refroidissement est, dans le cas présent, assisté par les constituants solides de matières

injectés, comme, par exemple, les particules de granulés.

Cette façon de faire change les conditions de refroidisse-

ment.

Conformément à une autre caractéristique de l'inven-

tion, il est possible de mélanger et d'introduire dans la coulée liquide plusieurs constituants solides entre eux, par exemple, des granulés, qui provoquent des propriétés

différentes dans la matière composite homogène vers l'exté-

rieur qui est produite suivant le procédé selon l'invention.

Lorsque l'on introduit dans la coulée liquide des composants de matière de différentes tailles de grains, on obtient différents degrés de fusion sur les particules ce

qui apporte différentes grosseurs de particules et des pro-

priétés correspondantes dans la matière solide.

Une autre solution avantageuse du procédé selon l'in-

vention, consiste à porter la température de la lingotière

au-dessus de la valeur normale.

Avantageusement les combinaisons typiques suivantes de matières et/ou aciers sont réalisées: Constituant C Si Mn Cr Ni Mo Nb B

A.05 .10.40 -.40 - - -

25.40 1.80 - 1.80 - - -

B.20 .10.40.40 max.20.004 max

80.40 1.00 2.00 2.00 1.00 0.30.005

Selon une autre caractéristique de l'invention, la matière est soumise aux traitements thermiques ci-après définis:

Austéniser à des températures entre 880 et 960 C, refroi-

dir brusquement dans l'air, l'huile ou l'eau et faire revenir à des températures entre 160 et 720 degrés C. Lorsqu'il se produit déjà avant la fin de la phase de soufflage un couvercle dans la masselotte du lingot ou de la brame, il y a le risque que le gaz introduit ne peut

plus s'échapper et que les bulles se forment dans le lingot.

Il est toutefois possible de faire face à cette "solidifica-

tion" prématurée par la mise en oeuvre de mesures appropriées telles que l'emploi de poudres de coulée exothermiques ou isolantesou l'emploi d'un chauffage pour la masselotte de lingot. La grosseur des grains des constituants solides introduits dans la masse liquide de coulée est fonction, entre autre, de la contenance de chaleur disponible. D'une part, les particules injectées doivent être entièrement fondues (soudées) à la surface et, d'autre part, elles ne doivent pas se dissoudre complètement lors de leur séjour dans la masse liquide de coulée. Finalement, elles ne doivent pas non plus se dissoudre complètement par la diffusion ultérieurement lors de la phase solide. La grosseur optimale des particules doit être recherchée chaque fois par des

essais. La taille de grains des composants solides de ma-

tières introduites se situe entre 1 et 15 mm, préférablement

entre 3 et 8 mm. Les grosseurs de particules indiquées ci-

dessus ne sont donc que des valeurs informatives pour les

gammes préférées selon l'invention.

Conformément à une autre caractéristique de l'inven-

tion, les constituants solides peuvent se présenter sous des formes qui s'écartent de celles de billes telles qu' elles sont obtenues, par exemple, par des grenailles de

fils, à savoir une forme de lentille ou de grain oblong.

Conformément à une autre caractéristique de l'inven- tion, les composants solides de matières encastrés lors de la phase liquide, en particulier les granulés, présentent une diversité de formes de distributionce que l'on obtient au moyen de mesures appropriées. On doit ainsi obtenir une accumulation des particules solides sur les zones de bord des lingotières -donc plus tard sur les zones situées à proximité des surfaces des tôles. Ce phénomène est obtenu surtout par une conduction appropriée de la chaleur sur la

paroi de la lingotière.

L'invention a également pour objet un dispositif servant à la fabrication de l'acier suivant le procédé décrit ci-dessus, caractérisé en ce qu'au moins sur une plaque de

coulée en source soit placée debout une lingotière au mini-

mum qui est reliée avec un entonnoir par une gaine et qu'une gaine ou plusieurs gaines de ce genre prévues dans la plaque de coulée en source aboutissent par le bas dans la lingotière correspondante, et en ce que sur la gaine donnée est branchée une source de gaz porteur pour assurer l'alimentation d'un mélange comprenant du gaz porteur et des composants solides de matières, et/ou en ce que dans la paroi latérale de la

lingotière est aménagé un alésage au minimum assurant la com-

munication avec une conduite qui est branchée sur la même ou sur une autre source de gaz porteur destinée à l'alimentation d'un mélange comprenant du gaz porteur et des particules solides de matières, et/ou en ce que sur l'alésage donné

est branché un dispositif transporteur approprié pour intro-

duire par pression les particules solides de matières.

L'introduction du ou des constituants solides dans la coulée liquide peut se faire dans la lingotière ou dans

la poche de coulée (acier) ou bien dans le jet de coulée.

Selon une caractéristique de l'invention, il est

prévu un dispositif qui présente une lance dotée d'un revête-

ment par réfractaires, au moyen de laquelle les granulés ou autres sont introduits, par exemple, dans une poche de

coulée (acier) ou dans un moule de coulée lors de l'opéra-

tion de coulée. Lors de l'introduction par soufflage des granulés, ou autres, dans une poche de coulée, ces granulés devront être naturellement sensiblement plus grossiers. Dans ce cas-ci, il sera difficile d'éviter qu'une majeure partie des différentes particules subiront une fusion du côté du bord et ce à cause du séjour plus long lors de la

phase liquide.

La représentation de l'invention est donnéesur le plan - en partie schématiquement - au moyen de plusieurs exemples de réalisation. Les éléments sont les suivants: la figure 1 est une vue de dessus d'un dispositif selon l'invention; la figure 2 est une vue partielle en coupe transversale de la figure 1; la figure 3 représente une autre forme de réalisation de l'invention, présentée de manière discontinue, partiellement en vue et partiellement en coupe; la figure 4 montre un agrandissement d'une structure de fonte réalisée selon l'invention; la figure 5 représente un détail de la structure selon la figure 4, après le laminage de celle-ci, et la figure 6 montre une autre forme de réalisation selon l'invention, partiellement en coupe et partiellement en vue,

présentée de manière discontinue.

Pour la forme de réalisation représentée aux figures

1 et 2 est montrée une plaque de coulée en source, identi-

fiée par le repère 1, sur laquelle sont placées verticale-

ment quatre lingotières 2, 3, 4 et 5.

Le repère 6 désigne un entonnoir qui est en commu-

nication avec les lingotières 2 à 5 par les gaines 7, 8, 9 et 10 et qui assure la conduction de la coulée, de telle

sorte que chacune des lingotières 2 à 5 est en communica-

tion avec l'entonnoir 6 par l'une des gaines 7 à 10 et ce

par la conduction de la coulée.

Chacune des lingotières 2 à 5 est reliée, pour cette forme de réalisation représentée, chaque fois avec l'une des gaines de gaz porteur 11, 12, 13 et 14 pour assurer la conduction du gaz. Les repères 15, 16, 17 et 18 indiquent des raccords pour la fixation, de façon amovible et étanche au gaz, des flexibles non représentés ou tuyauteries, par lesquels le gaz porteur, par exemple un gaz inerte tel que

l'argon, est amené par le bas chaque fois à l'une des lin-

gotières correspondantes 2 à 5, de sorte que le gaz porteur monte à l'intérieur de la coulée liquide 19 (figure 2) à partir du fond de l'une des lingotières 2 à 5 et peut

s'échapper par le haut.

Pour cet exemple de réalisation un composant appro-

prié ou plusieurs composants, d'une autre matière telle que, par exemple; un acier extrêmement dur tel qu'un acier de

blindage sous forme de granulés, sont ajoutés pour se mélan-

ger avec le gaz porteur, et une distribution des granulés est assurée par turbulence dans la coulée liquide 19, ce qui est montré schématiquement à la figure 2 du plan et

indiqué par le repère 20.

De cette manière, ces particules d'une dureté extrême sont insérées, lors de la solidification, dans une masse

souple mais tenace.

Ainsi que l'on peut reconnaître aux figures 1 et 2 les gaines 11 à 14 alimentant le gaz porteur passent à

l'intérieur de la plaque de coulée en source 1. La disposi-

tion de ces gaines peut être prévue aussi d'une autre ma-

nière, par exemple, sur cette plaque de coulée en source 1 sous forme de tubes protégés/ou autres placés sur cette dernière. Pour la forme de réalisation suivant la figure 3, on a utilisé pour les pièces ayant la même fonction les mêmes repères. Toutefois, sur la figure 3, on ne voit qu'une seule lingotière 21. Il va sans dire qu'il est possible dans ce cas de prévoir le placement de plusieurs de ces lingotières 21 sur une ou plusieurs plaques de coulée en

source 1. Pour cette forme de réalisation, le ou les consti-

tuants solides 20 sont introduits par soufflage dans la coulée liquide 19 à travers de plusieurs alésages répartis sur la circonférence de la lingotière 21 et ce à l'aide

d'un gaz porteur tel que, par exemple, de nouveau l'argon.

Sur la figure 3, ne sont représentés que deux de tels

alésages 22 et 23 avec les raccords de liaison correspon-

dants 24 et 25, raccords qui permettent la branchement étanche au gaz des conduites 26 et 27. De cette façon, l'introduction par soufflage des particules solides 20 ne se fait pas directement à partir du fond mais à partir d'une certaine distance du fond de la lingotière 21. Pour la forme de réalisation représentée, les alésages 22 et 23 se trouvent disposés à environ un tiers de la hauteur de coulée à l'intérieur de la lingotière 21. Il va sans dire

qu'il est possible de choisir également d'autres cotes.

L'invention n'est pas limitée au nombre d'alésages 22 et 23

et aux cotes indiquées.

La figure 4 montrez sous forme d'un extrait de pré-

sentationune structure de fonte 28 qui illustre des parti-

cules extrêmement dures 30 encastrées régulièrement dans une masse relativement souple mais tenace 29, cette matière pouvant prêter les propriétés d'un acier de blindage de

meilleure qualité.

La figure 5 montre la structure de fonte 28 après le laminage o la structure composite composée d'une matière de la masse 29 et d'une matière de granulés 30 encastrés a changée sa forme par une transformation appropriée à chaud

et/ou à froid. Les particules très dures 30 sont transfor-

mées en forme oblongue.

Pour l'exemple de réalisation suivant la figure 6, on a utilisé de nouveau pour les éléments ayant la même

fonction également les mêmes repères. Cet exemple de réali-

sation ne présente également qu'une seule lingotière 31

dans laquelle se situe la coulée liquide 19. On peut natu-

rellement prévoir plusieurs de telles lingotières 31 sur une plaque de coulée en source 1 ou autre, le nombre de ces lingotières 31 pouvant alors être choisi à volonté. La lingotière représentée 31 montre un alésage latéral 32 avec une gaine de raccordement 33 par laquelle les particules extrêmement dures 34 sont introduites par pression sous forme de billes dans la coulée liquide 19. Par la turbulence de coulée ces particules très dures 34 sont distribuées dans la coulée liquide 19 et après la solification, il se présente une structure de fusion composée d'une masse

tenace 29 et de particules très dures 34, et par un traite-

ment thermique approprié et/ou transformation adéquate telle que, notamment, par laminage cette structure de matière peut obtenir la forme voulue comme, par exemple,

celle de t8les.

Les caractéristiques décrites au résumé, aux reven-

dications et dans la description, et figurées sur le plan

peuvent s'appliquer essentiellement pour la réalisation de l'invention soit individuellement, soit en combinaisons

quelconques voulues.

-REVE ND I C AT IONS-

1. Procédé pour fabriquer, par exemple, de l'acier, par la composition de différents constituants tels que, par exemple, différentes qualités d'acier et/ou constituants d'alliages, caractérisé en ce que, dans une masse fondue comprenant un ou plusieurs composants, une ou plusieurs

autres matières (constituants) à l'état solide sont intro-

duites, et en ce que ces constituants de matières intro-

duits sous forme solide dans la coulée liquide ayant une température préférablement juste un peu au-dessus du point liquide ne sont mis en fusion que légèrement en surface mais ne sont pas mis en fusion entièrement, en ce que la

matière ainsi préparée est portée à son état de solidifica-

tion, et en ce que cette matière subit par la-suite une

transformation et, le cas échéant, un traitement thermique.

2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la température de coulée se situe au-dessus de celle normalement utilisée d'une manière telle que les quantités de chaleur de la coulée liquide soient suffisantes pour

fondre les constituants solides et les composants de matières.

3. Procédé suivant la revendication 1 et/ou 2, carac-

térisé en ce que les constituants solides sont injectés par

soufflage dans la coulée.

4. Procédé suivant la revendication 3, caractérisé en ce que l'injection par soufflage s'effectue au moyen d'un gaz inerte comme produit porteur tel que l'argon, par

exemple.

5. Procédé suivant la revendication 3, caractérisé en ce que l'injection par soufflage des composants solides de matières s'effectue au moyen d'un gaz actif, tel que, par exemple, l'azote ou le dioxyde de carbone, ou au moyen

d'un gaz mixte.

6. Procédé suivant la revendication 1 et/ou 2, carac-

térisé en ce que le ou les constituants solides sont pressés

par force dans la coulée liquide.

7. Procédé selon l'une ou plusieurs des revendications

1 à 6, caractérisé en ce que les composants solides de ma-

tières sous forme de granulés ou de billes sont introduits

dans la coulée liquide.

8. Procédé selon la revendication 1 et/ou 2, carac-

térisé en ce que les composants solides de matières sont introduits par lançage sous forme de fils de fer dans la coulée liquide.

9. Procédé selon l'une ou plusieurs des revendica-

tions 1 à 8, caractérisé en ce que le ou les constituants

solides sont préchauffés.

10. Procédé selon l'une ou plusieurs des revendica-

tions 1 à 9, caractérisé en ce que le gaz porteur est égale-

ment préchauffé avant qu'il soit introduit par soufflage

dans la coulée liquide.

11. Procédé selon l'une ou plusieurs des revendica-

tions 1 à 10, caractérisé en ce que des constituants solides de différentes matières qui se complètent entre eux sont

introduits dans la coulée liquide.

12. Procédé selon l'une ou plusieurs des revendica-

tions 1 à 11, caractérisé en ce que des composants de matières sous différentes tailles de grains sont introduits

dans la coulée liquide.

13. Procédé selon l'une ou plusieurs des revendica-

tions 1 à 12, caractérisé en ce que la température de la

lingotière est portée au-dessus de la valeur normale.

14. Procédé selon l'une ou plusieurs des revendica-

tions 1 à 13, caractérisé en ce que les combinaisons typi-

ques suivantes de matières et/ou aciers: Constituant C Si Mn Cr Ni Mo Nb B

A.05 .10.40 -.40 - - -

30.25 .40 1.80 - 1.80 - - -

B.20 .10.40.40 max.20.004 max

80.40 1.00 2.00 2.00 1.00 0.30.005

15. Procédé selon l'une ou plusieurs des revendica-

tions 1 à 14, caractérisé en ce que la matière est soumise aux traitements thermiques ci-après définis: Austéniser à des températures entre 880 et 960 C, refroidir brusquement dans l'ai, l'huile ou l'eau et faire revenir à des températures entre 160 et 720 degrés C.

16. Procédé selon l'une ou plusieurs des revendica-

tions 1 à 15, caractérisé en ce que la masselotte est chauffée pour permettre une meilleure évacuation du gaz porteur. 17. Procédé selon l'une ou plusieurs des revendica- tions 1 à 16, caractérisé en ce que la taille de grains des composants solides de matières introduites se situe entre

* 1 et 15 mm, préférablement entre 3 et 8 mm.

18. Procédé selon l'une ou plusieurs des revendica-

tions 1 à 17, caractérisé en ce que les composants solides de matières, en particulier les granulés introduits dans la coulée liquide, reçoivent une forme prédéterminée telle que,

par exemple, celle de lentilles ou de grains oblongs.

19. Procédé selon l'une ou plusieurs des revendica-

tions 1 à 18, caractérisé en ce que les composants solides

de matières encastrés lors de la phase liquide, en particu-

lier les granulés, présentent une diversité de formes de

distribution, ce que l'on obtient au moyen de mesures ap-

propriées. 20. Dispositif servant à la fabrication de l'acier,

suivant le procédé selon l'une ou plusieurs des revendica-

tions 1 à 19, caractérisé en ce qu'au moins sur une plaque de coulée en source (1) soit placée debout une lingotière (2) au minimum qui est reliée avec un entonnoir (6) par une gaine (7) et qu'une gaine (12) ou plusieurs gaines de ce genre (11, 12, 13, 14) prévues dans la plaque de coulée en source (1) aboutissent par le bas dans la lingotière correspondante (2), et en ce que sur la gaine donnée (12)

est branchée une source de gaz porteur pour assurer l'ali-

mentation d'un mélange comprenant du gaz porteur et des composants solides de matières, et/ou en ce que dans la paroi latérale de la lingotière est aménagé un alésage (22) au minimum assurant la communication avec une conduite (26) qui est branchée sur la même ou sur une autre source de gazporteur destinée à l'alimentation d'un mélange comprenant du gaz porteur et des particules solides de matières, et/ou

en ce que sur l'alésage donné (22) est branché un disposi-

tif transporteur approprié pour introduire par pression les

particules solides de matières.

21. Dispositif pour effectuer le procédé selon l'une

ou plusieurs des revendications 1 à 19, caractérisé en ce

que des composants solides de matières sont alimentés au moyen d'une lance revêtue de réfractaires vers la poche de coulée ou, lors de l'opération de coulée, vers un moule ou

le jet de coulée.