FR2575687A1 - Assemblage et procede pour empecher une piece de se deplacer le long d'un arbre ou d'un alesage - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN ASSEMBLAGE DESTINE A EMPECHER UNE PIECE DE SE DEPLACER LE LONG D'UN ARBRE OU D'UN ALESAGE. LA PIECE 30, PAR EXEMPLE UN PALIER A ROULEMENT A ROULEAUX, EST MONTEE SUR L'EXTREMITE EPAULEE 28 D'UN ARBRE 26, DANS UN ALESAGE 22 D'UN CORPS 20. UN ELEMENT 34 PORTE CONTRE LA PIECE 30 ET ETABLIT UNE PRISE AVEC LA SURFACE DE L'ALESAGE 22, EN AU MOINS 38, 40, DE FACON A FORMER, AVEC L'AXE LONGITUDINAL DE L'ARBRE, UN ANGLE QUI N'EST PAS SUPERIEUR A TG M, M ETANT LE COEFFICIENT DE FROTTEMENT ENTRE L'ELEMENT ET L'ALESAGE. DOMAINE D'APPLICATION : MONTAGE DE PALIERS SUR DES ARBRES, DANS DES ALESAGES, ETC.

Description

i L'invention concerne un assemblage comprenant un corps qui présente un

alésage, ou un arbre, une pièce qui est positionnée dans l'alésage ou qui est montée sur l'arbre, et un dispositif qui est également positionné dans l'alésage ou monté sur l'arbre et qui empêche le déplacement de la pièce le long de l'alésage ou de l'arbre dans le sens allant de la pièce vers

le dispositif.

Des moyens connus pour empêcher une pièce,

telle qu'un palier à roulement, un roue dentée ou analo-

gue, monté sur un arbre, de se déplacer dans un sens comprennent une butée, par exemple un épaulement présenté par l'arbre. Le déplacement dans l'autre sens peut être empêché par une bague fendue (ou circlip), ou par une bague d'arrêt à travers laquelle passent des vis de retenue, ou un écrou coopérant avec un filetage formé sur l'arbre, ou encore une plaque de bridage retenue par des boulons vissés dans l'extrémité de l'arbre. Le brevet britannique N 1 392 182 décrit

un assemblage qui comprend un moyeu et une bague présen-

tant chacun un alésage dans lequel passe un arbre.

La bague est reliée au moyeu soit en étant intégrée

à celui-ci, soit au moyen d'une vis, et elle est mainte-

nue dans une position inclinée par une autre vis afin

de produire un effet de bridage. Cependant, cet assembla-

ge est relativement compliqué, ce qui rend la production relativement coûteuse, et il est volumineux. De plus, on peut rencontrer des difficultés dans le montage

du moyeu et de la bague du fait des vis.

Des moyens connus pour empêcher le déplacement d'une pièce positionnée dans un alésage d'un corps comprennent un circlip, ou un écrou à filetage extérieur ou encore un capot ou couvercle d'extrémité qui est bridé sur le corps, un ergot ou une cale, convenablement usiné, étant placé entre le capot ou chapeau et la pièce. Ces moyens connus sont affectés de divers inconvénients: la gorge destinée à un circlip peut être usinée et positionnée avec soin. Même ainsi, avec

l'accumulation des tolérances, un jeu peut encore appa-

raitre entre le circlip logé dans la gorge et la pièce, entraînant un mouvement inacceptable. L'utilisation d'un écrou exige d'usiner un filetage sur un arbre ou dans l'alésage d'un corps, opération relativement coûteuse, et la présence de moyens pour empêcher l'écrou de se déplacer pendant l'utilisation. En outre, on peut éprouver des difficultés à utiliser des outils pour régler l'écrou et fixer les moyens destinés à empêcher l'écrou de se déplacer. Des bagues qui sont

retenues par des vis, par exemple, peuvent être diffici-

les à mettre en place avec précision et ont une aptitude

limitée à empêcher le mouvement axial d'une pièce.

L'utilisation d'un capot ou d'un chapeau exige de réali-

ser des trous taraudés dans le corps ou dans l'arbre, par perçage et taraudage. Elle demande également un

ajustage de la part d'une personne habile ou très expéri-

mentée, pour la mise en place et l'ajustement de cales d'épaisseurs convenables entre le capot ou chapeau et la pièce, ou bien l'usinage d'un ergot convenable

réalisé d'une seule pièce avec le capot ou le chapeau.

L'invention a pour objet un dispositif destiné à empêcher le déplacement d'une pièce le long d'un

alésage ou d'un arbre, lequel dispositif est de concep-

tion simple, ne demande aucun usinage spécial du corps

ou de l'arbre et est relativement simple à monter.

L'invention propose, sous l'un de ses aspects, un assemblage comprenant un corps présentant un alésage

aligné sur un axe longitudinal, une pièce qui est posi-

tionnée dans l'alésage et un dispositif qui est également positionné dans l'alésage et qui empêche la piece de se déplacer le long de l'alésage dans le sens allant de la pièce vers le dispositif, celui-ci comprenant un élément qui, pendant l'assemblage, peut être déplacé le long de l'alésage, puis amené dans une position

dans laquelle il porte contre la pièce, en un ou plu-

sieurs points, et porte contre l'alésage en deux points

ou plus, les deux points ou plus de contact avec l'alésa-

ge étant situés dans un premier plan s'étendant perpendi-

culairement à un deuxième plan qui contient l'axe longi-

tudinal de l'alésage, le premier plan formant, avec un troisième plan s'étendant perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'alésage, un angle qui n'est pas supérieur à t 1 >, o p est le coefficient de

frottement entre l'alésage et l'élément.

L'utilisation du dispositif dans un tel assemblage permet d'obtenir les avantages suivants: un minimum d'usinage du corps; la possibilité de placer le dispositif en toute position convenable le long de l'alésage; un montage et un démontage simples et rapides sans perturbation sensible dela surface de l'alésage; une caractéristique d'auto-blocage par

le fait que la force appliquée à la pièce pour la dépla-

cer vers l'élément du dispositif augmente notablement la force de retenue de l'élément; l'impossibilité pour le dispositif d'être libéré accidentellement par l'application d'une force à l'élément du dispositif dans le sens allant vers la pièce si cette dernière ne peut pas se déplacer dans ce sens; et, pour le dispositif, un aspect plus plaisant que celui, par exemple, d'une plaque de capot fixée par un certain

nombre de boulons.

L'élément est avantageusement une plaque

plate qui est inclinée et qui ferme sensiblement l'alésa-

ge. Dans le cas d'un alésage circulaire, la périphérie de la plaque forme une ellipse dont le grand axe est légèrement supérieur au diamètre de l'alésage et dont le petit axe est légèrement inférieur au diamètre de l'alésage. La dimension du petit axe permet à la plaque d'être déplacée le long de l'alésage. Dans le cas d'un acier lubrifié, un coefficient typique de frottement est p = 0,14. Ceci donne un angle maximal. ou angle de glissement 9 = tg- 1 0,14 = 80. Un angle nominal avantageux est généralement de 0,05 radian (2,86 ), ce qui donne à la longueur de la plaque, sur son grand

axe, une valeur d'environ 1,001 x diamètre de l'alésage.

Pour fixer une pièce dans un alésage d'un

corps, c'est-à-dire pour empêcher la pièce de se dépla-

cer dans un sens le long de l'alésage, on positionne

la pièce dans l'alésage, à l'emplacement souhaité.

La plaque elliptique plate est déplacée le long de l'alésage et agencée de façon que sa périphérie, à une première extrémité du grand axe, touche légèrement une face de l'article ou soit adjacente à une face de l'article et que la périphérie, aux deux extrémités du grand axe, touche l'alésage. Une force est ensuite appliquée à la surface de la plaque tournée dans la direction s'éloignant de la pièce à, ou à proximité immédiate de, la périphérie de la plaque et à, ou à proximité immédiate de, l'autre extrémité du grand axe afin de pousser la périphérie de la plaque aux

deux extrémités du grand axe en prise avec l'alésage.

La force dirigée axialement à l'alésage, en pratique, est égale ou supérieure à la force de réaction demandée à la plaque, c'est-à-dire la force de réaction sans

glissement. La force appliquée a pour résultat d'engen-

drer dans la plaque une force de compression égale et opposée aux forces radiales engendrées dans l'alésage du corps, d'une façon générale aux emplacements de prise avec la plaque sur son grand axe. Au cours de cette opération, le déplacement axial de la pièce,

s'il a lieu, est très faible. Toute force axiale dépas-

sant celle utilisée pour le montage de la plaque et agissant sur la plaque par l'intermédiaire de la pièce, ou agissant sur la plaque o la force de montage était appliquée, provoque un petit mouvement de la plaque en ce point, ce qui engendre rapidement un accroissement de la force de réaction sans glissement. La force de réaction peut être élevée jusqu'à un niveau dépassant sensiblement les niveaux normaux ou prévus de travail

de la pièce.

La plaque empêchant la pièce de se déplacer dans le sens allant de la pièce vers la plaque, l'angle

que le grand axe fait avec un plan s'étendant perpendicu-

lairement à l'axe de l'alésage n'est pas supérieur à l'angle de glissement. Dans le cas d'un acier lubrifié, -1 un angle typique de glissement est t 1 0,14 = 80 ou

0,14 radian.

On préfère utiliser une plaque elliptique dans un alésage circulaire car ellepeut ête dimensiocnre pour fermer sensiblement l'alésage. Cependant, on peut utiliser d'autres conceptions de l'élément impliquant plus de deux points de prise avec l'alésage. Dans ce

cas, les points de prise sont situés dans un plan.

Ce plan s'étend perpendiculairement à un plan dans lequel est contenu ou s'étend l'axe longitudinal de l'alésage. L'angle à considérer est alors l'angle formé

entre le premier plan et le plan s'étendant perpendicu-

lairement à l'axe longitudinal de l'alésage.

Sous un autre aspect, l'invention propose un assemblage comprenant un arbre présentant un axe longitudinal, un article qui est monté sur l'arbre et un dispositif qui est également monté sur l'arbre et qui empêche l'article de se déplacer le long de

l'arbre dans le sens allant de l'article vers le disposi-

tif, ce dernier comprenant un élément s'étendant au moins partiellement autour de l'arbre et qui, pendant l'assemblage, peut être déplacé le long de l'arbre, puis amené à prendre une position dans laquelle il établit une prise avec l'article en un ou plusieurs points et établit une prise avec l'arbre en deux points ou plus qui sont contenus dans un premier plan s'étendant perpendiculairement à un deuxième plan contenant l'axe longitudinal de l'arbre, le premier plan formant, avec un troisième plan s'étendant perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'arbre, un angle qui n'est pas -1

supérieur à tg 1, o V est le coefficient de frotte-

ment entre l'arbre et l'élément, et le dispositif étant

seulement en butée contre la pièce.

L'utilisation du dispositif dans un tel assemblage permet d'obtenir les avantages suivants: un minimum d'usinage de l'arbre; la possibilité de placer le dispositif 'dans toute position convenable sur la longueur de l'arbre; l'application d'une pression faible ou nulle sur la pièce; un montage et un démontage simples et rapides sans perturbation sensible de la surface de l'arbre; le maintien à un minimum des contraintes de flexion étant donné qu'aucun filetage, aucune gorge, aucune encoche ou aucun évidement n'est

nécessaire dans la surface de l'arbre; et une caracté-

ristique d'auto-blocage par le fait qu'une force appli-

quée à la pièce pour la déplacer vers l'élément du dispositif accroît notablement la force de retenue

de l'élément; et l'impossibilité de libérer accidentel-

lement le dispositif en appliquant à son élément une force dirigée vers la pièce si cette dernière ne peut

pas être déplacée dans ce sens.

L'élément est avantageusement une bague et, dans le cas d'un arbre cylindrique, l'alésage de la bague est avantageusement circulaire et d'un diamètre

légèrement supérieur au diamètre de l'arbre.

Pour fixer une pièce sur un arbre, c'est-

à-dire empêcher la pièce de se déplacer dans un sens le long de l'arbre, on monte la pièce sur l'arbre dans la position souhaitée. La bague est déplacée le long de l'arbre et agencée de façon qu'une partie de la bague soit en contact avec la pièce et que des parties diamétralement opposées de la périphérie intérieure de l'alésage soient en contact avec l'arbre. Une force

est ensuite appliquée à la bague, en une position diamé-

tralement opposée à celle de la partie en contact avec la pièce et dans un sens allant de la bague vers la pièce, afin d'amener en prise avec l'arbre les parties diamétralement opposées de la périphérie intérieure de l'alésage. Selon la forme de la pièce, la bague peut nécessiter ou non une ou plusieurs saillies pour la prise avec la pièce. La force dirigée axialement

par rapport à l'arbre est égale ou supérieure, en prati-

que, à la force de réaction demandée à la bague, c'est-

à-dire la force de réaction sans glissement.

La bague empêchant la pièce de se déplacer le long de l'arbre dans le sens allant de la pièce vers la bague, l'angle qu'une ligne diamétrale de la bague, passant par les points de prise de la bague

avec l'arbre, fait avec un plan s'étendant perpendicu-

lairement à l'axe de l'arbre n'est pas supérieur à l'angle de glissement. Dans le cas d'un acier lubrifié,

un coefficient typique de frottement est l = 0,14.

L'angle de glissement est 0 = tg 1 p = 0,14 radian ou 8 .

Le diamètre de l'alésage de la bague peut alors être en-deçà des limites du diamètre de l'arbre + H6 (comme défini dans la norme britannique 1916: Partie 1:

1953 limites de corps).

Une bague constitue une forme avantageuse d'élément pour un arbre, car elle es-t relativement aisée à fabriquer, bien que d'autres formes soient possibles, par exemple une forme en fer à cheval. La bague peut établir une prise avec l'arbre en plus de deux emplacements. Dans ce cas, les emplacements de prise sont contenus dans un plan. Ce plan s'étend perpendiculairement à un plan dans lequel est contenu ou

s'étend l'axe longitudinal de l'arbre. L'angle à considé-

rer est alors l'angle formé entre le premier plan et

le plan s'étendant perpendiculairement à l'axe longitudi-

nal de l'alésage.

L'élément qui est, dans les exemples particu-

liers, la plaque plate ou la bague, peut être réalisé en métal, ferreux ou non ferreux, ou en matière plastique

et il peut être produit par moulage, usinage ou compres-

sion.

L'invention sera décrite plus en détail

en regard des dessins annexés à titre d'exemples nulle-

ment limitatifs et sur lesquels: - la figure 1 est une coupe longitudinale

partielle d'une première forme de réalisation de l'inven-

tion dans laquelle un palier, monté sur un arbre, est fixé dans l'alésage d'un corps au moyen d'une plaque elliptique plate simple; - la figure 2 est une vue par l'extrémité de gauche et suivant l'axe de l'assemblage montré sur la figure 1; - la figure 3 est une coupe longitudinale d'une deuxième forme de réalisation de l'invention dans laquelle un palier monté sur un arbre est fixé dans l'alésage d'un corps par deux plaques elliptiques plates, l'arbre passant dans des ouvertures des plaques; - la figure 4 est une vue depuis l'extrémité de gauche et suivant l'axe de l'assemblage montré sur la figure 3; - la figure 5 est une coupe. suivant la ligne V-V de l'assemblage représenté sur la figure 3; - la figure 6 est une coupe longitudinale

suivant la ligne VI-VI d'une troisième forme de réalisa-

tion de l'invention montrée sur la figure 7, dans laquel- le un palier, monté sur un arbre, est fixé par des deux plaques elliptiques plates, la plaque extérieure étant en contact avec le palier en deux points espacés la figure 7 est une vue de l'extrémité de gauche suivant l'axe de l'assemblage montré sur la figure 6; - la figure 8 est une coupe suivant la ligne VIII-VIII de l'assemblage représenté sur la figure 6; - la figure 9 est une coupe longitudinale

suivant la ligne IX-IX d'une quatrième forme de réalisa-

tion de l'invention représentée sur la figure 10, dans laquelle un palier, monté sur un arbre, est fixé par deux plaques elliptiques plates avec lesquelles est en prise un goujon fileté;

- la figure 10 est une vue à partir de l'ex-

trémité de gauche et suivant l'axe de l'assemblage montré sur la figure 9; - la figure 11 est une coupe longitudinale d'une cinquième forme de réalisation de l'invention dans laquelle le palier est fixé sur un arbre au moyen d'une bague;

- la figure 12 est une vue à partir de l'ex-

trémité de gauche suivant l'axe de l'assemblage montré sur la figure 11; la figure 13 est une coupe longitudinale

d'une sixième forme de réalisation de l'invention dans laquel-

le un palier, positionné dans l'alésage d'un corps, est fixé sur un arbre au moyen d'une bague établissant trois points de prise avec l'arbre et deux points de prise avec le palier;

- la figure 14 est une vue à partir de l'ex-

trémité de gauche suivant l'axe de l'assemblage montré sur la figure 13; et - la figure 15 est une coupe longitudinale d'une bague entourant un arbre, permettant l'étude

des relations dimensionnelles.

L'assemblage des figures 1 et 2 comprend un corps 20 présentant un alésage cylindrique 22 avec un épaulement 24. Un arbre cylindrique 26 pénètre dans le corps 20 et présente une extrémité épaulée 28 sur laquelle un palier 30 à rouleaux sphériques est monté à ajustement serré. Le palier 30 est fixé sur l'arbre 26 entre l'épaulement formé par l'extrémité épaulée

15. 28 et un circlip 32 logé dans une gorge de l'extré-

mité épaulée. Le palier 30 est ajusté à glissement libre dans l'alésage 22 et l'épaulement 24 l'empêche de se déplacer axialement dans l'alésage 22 dans un sens. Une plaque elliptique plate 34, qui ferme sensiblement l'alésage, empêche le palier 30 de se déplacer axialement le long de l'alésage 22, dans l'autre sens. La plaque 34 présente une dimension, suivant

le petit axe X-X,qui est légèrement inférieure au diamè-

tre de l'alésage, ce qui permet à la plaque d'être déplacée le long de l'alésage, et une dimension, le long du grand axe Y-Y, qui est légèrement supérieure

au diamètre de l'alésage, généralement 1,001 x le diamè-

tre moyen de la partie de l'alésage dans laquelle la plaque est montée. La plaque 34 comporte une saillie 36 qui est située sur le grand axe Y-Y et qui porte contre la bague extérieure du palier 30. La plaque

34 porte contre l'alésage 22 du corps 20 en deux emplace-

ments 38 et 40 qui sont situés sur la périphérie

de la plaque et sur le grand axe Y-Y. Ces deux emplace-

il ments ou points 38 et 40 sont situés dans un premier plan s'étendant perpendiculairement à un deuxième plan contenant l'axe longitudinal de l'alésage 22. Le deuxième plan est le plan du dessin. Un troisième plan s'étend perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'alésage 22. Les premier et troisième plans forment un angle

qui n'est pas supérieur à tg -1 A, o i est le coeffi-

cient de frottement entre l'alésage 22 et la plaque 34. La plaque plate 34 est inclinée du fait de sa dimension suivant le grand axe, et la saillie 36 part de la partie de la plaque qui est la plus proche

du palier 30.

La plaque 34 présente un trou taraudé 42 situé sur le grand axe Y-Y et dans la partie de la plaque la plus éloignée de la saillie 36. Le trou 42 est destiné à recevoir un élément à vis 44 et il est représenté comme étant fermé par un bouchon 46 de matière plastique.

Une bague 48 pouvant être déformée élastique-

ment, par exemple en caoutchouc ou en matière plastique, est logée dans une gorge de la périphérie extérieure de la plaque 34 et forme un joint étanche entre la

plaque et l'alésage 22.

On monte la plaque 34 en la faisant passer le long de l'alésage 22 puis en la réglant de manière que la saillie 36 touche légèrement le palier 30 et que les parties de la périphérie de la plaque situées sur le grand axe Y-Y touchent l'alésage. Un outil est ensuite placé de façon à porter contre la zone hachurée d'une partie de la plaque 34 davantage éloignée du palier 30 et une force est appliquée jusqu'à ce que la force de réaction sans glissement, demandée, soit atteinte, c'est-à-dire jusqu'à ce que la plaque prenne une position en formant un angle inférieur à

l'angle de glissement indiqué de tg-1. La zone hachu-

rée 50 de prise de l'outil se trouve à la périphérie extérieure de la plaque ou à proximité immédiate de la périphérie extérieure de la plaque et sur le grand axe Y-Y, ou à proximité immédiate de celui-ci. Pour démonter la plaque 34, on retire le

bouchon 46 de matière plastique du trou 42 et on intro-

duit et fait tourner.a vis 44 vers l'intérieur afin qu'elle vienne porter contre la bague extérieure du palier 30. La vis 44 est serrée Jusqu'à ce que la force de réaction sans glissement soit vaincue et que la

plaque-34 soit ainsi libérée.

Dans l'assemblage tel que décrit et illustré, la plaque 34 est en prise avec le palier 30 en un point bien particulier. Ceci convient à des pièces telles que des paliers à alignement automatique dans lesquelles

un certain degré de déplacement à partir du plan perpen-

diculaire à l'axe est acceptable.

Les figures 3, 4 et 5 montrent un assemblage comprenant un corps 52 présentant un alésage cylindrique

54. Un arbre cylindrique 56 s'étend à l'intérieur deI'alé-

sage 54 et comporte une extrémité épaulée 58 sur laquelle est monté un palier 60 à roulement radial à une seule

rangée de billes et à gorges profondes. Dans cet assem-

blage, au moins deux contacts opposés sont avantageusement

utilisés pour positionner et retenir le palier.

Pour empêcher le palier 60 de se déplacer axialement le long de l'alésage 54 dans un sens, deux plaques elliptiques plates 62 et 64 sont prévues, chaque plate fermant sensiblement l'alésage 54 et l'extrémité épaulée 58 de l'arbre 56 passant avec jeu centralement dans des ouvertures des plaques. Chacune des plaques 62, 64 présente un dimension, le long du petit axe X-X, qui est légèrement plus petite que le diamètre de l'alésage 54, ce qui permet à chaque plaque d'être déplacée le long de l'alésage, et une dimension, suivant le grand axe Y-Y, qui est légèrement plus petite que

le diamètre de l'alésage, généralement 1,001 x le diamè-

tre moyen de l'alésage. Chacune des plaques 62, 64 est inclinée et les deux plaques convergent l'une vers l'autre et vers un plan s'étendant perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'alésage 54 et passant entre

les plaques.

La plaque 64 porte contre la bague extérieure du palier 60 en un point 66 situé sur le grand axe Y-Y et par une partie de la périphérie de la plaque rapprochée du palier. La plaque 64 est en prise avec l'alésage 54 du corps 52 en deux points 68 et 70 qui sont situés sur la périphérie extérieure de la plaque sur le grand axe Y-Y. Ces deux points de prise 68 et

sont situés dans un premier plan s'étendant perpendi-

culairement à un deuxième plan contenant l'axe longitudi-

nal de l'alésage 54. Un troisième plan s'étend perpendi-

culairement à l'axe longitudinal de l'alésage 54. Les premier et troisième plans forment un angle qui n'est pas supérieur à tg 1 P, o V est le coefficient de

frottement entre l'alésage 54 et la plaque 64.

De façon similaire, la plaque 62 est en prise avec l'alésage 54 du corps 52 en deux points 72 et 74 qui sont situés sur la périphérie extérieure de la plaque et sur le grand axe Y-Y. Ces deux points de prise 72 et 74 sont situés dans un premier plan s'étendant perpendiculairement à un deuxième plan qui contient l'axe longitudinal de l'alésage 54. Un troisième plan s'étend perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'alésage 54. Les premier et troisième plans forment -1

un angle qui n'est pas supérieuràtg 1, o l est le.

coefficient de frottement entre l'alésage 54 et la

plaque 62.

La plaque 62 comporte une saillie ou un doigt 76 qui est situé sur le grand axe Y-Y et sur une partie de la périphérie extérieure de la plaque rapprochée du palier 60. Le doigt 76 passe dans un évidement ou une encoche 78 de la périphérie extérieure de la plaque 64 et porte contre la bague extérieure du palier 60 en un point 80 diamétralement opposé au

point 66 de contact de la plaque 64.

On monte la plaque 64 en la faisant passer le long de l'alésage 54, puis en la réglant de façon que la partie de la plaque adjacente à sa périphérie extérieure et située dans une zone diamétralement opposée à l'encoche 78, sur le grand axe Y-Y, touche la bague

extérieure du palier 60, et que des parties de la péri-

phérie extérieure de la plaque, situées sur le grand axe Y-Y, touchent l'alésage. On place ensuite un outil afin de l'appliquer contre la zone hachurée 82 de la

plaque 64, laquelle zone hachurée se trouve à la périphé-

rie extérieure de la plaque ou à proximité immédiate de cette périphérie, et sur le grand axe Y-Y ou à proximité immédiate de celui-ci. La zone hachurée 82 est également une partie de la plaque 64 éloignée du palier 60. Une force est appliquée à la plaque.64 jusqu'à ce que la force de réaction sans glissement, demandée, soit atteinte, c'est-à-dire jusqu'à ce que la plaque

prenne une position en formant un angle inférieur à.

-1 l'angle de glissement décrit, de tg-1 p. On monte alors la plaque 62 en la faisant passer le long de l'alésage 54,puis en la réglant de façon que le doigt 76 passe dans l'encoche 78 de la plaque 64 et touche la bague extérieure du palier 60, et que des parties de la périphérie de la plaque, situées sur le grand axe Y-Y, touchent l'alésage. On place ensuite un outil en prise avec la zone hachurée 84 d'une partie de la plaque 62 davantage éloignée du palier 60. On applique une force jusqu'à ce que la force de réaction sans glissement demandée soit atteinte, c'est- à-dire jusqu'à ce que la plaque prenne une position formant un angle inférieur à l'angle de glissement décrit, de tg 1 g. La zone hachurée 84 de prise de l'outil se trouve également à, ou à proximité immédiate de, la périphérie extérieure de la plaque 64, et sur ou à proximité immédiate du grand axe Y-Y. Pour aider à la mise en place de l'outil dans la zone convenable,

la plaque 62 présente une empreinte 86.

Lors du montage des plaques 62 et 64, un jeu est essentiel entre les plaques, o elles sont le plus rapprochées, afin déviter la nécessité d'un contrôle étroit des tolérances et afin d'assurer l'entrée en contact du doigt 76 avec la bague extérieure du palier. L'assemblage montré sur les figures 6, 7

et 8 comprend un corps 88 présentant un alésage cylin-

drique 90. Un arbre cylindrique 92 s'étend à l'intérieur de l'alésage 90 et comporte une extrémité épaulée 94

sur laquelle est montée un palier 96 à rouleaux coniques.

Un palier de ce type demande à être positionné et/ou ajusté axialement pour limiter son jeu interne, et à être supporté pour maintenir une géométrie de roulement correcte et telle que la bague extérieure soit supportée

dans un plan parallèle à celui de la bague intérieure.

Par conséquent, pour empêcher un mouvement axial du palier 96 le long de l'alésage 90 dans un sens, deux plaques elliptiques plates 98 et 100 sont prévues de façon à former chacune sensiblement l'alésage et à porter chacune contre la bague extérieure du palier en deux points espacés. Chacune des plaques 98, 100

présente une dimension, le long du petit axe X-X, qui-

est légèrement plus petite que le diamètre de l'alésage , ce qui permet à chaque plaque d'être déplacée le long de l'alésage, et une dimension, le long du grand axe Y-Y, qui est légèrement supérieure au diamètre de l'alésage, généralement 1,001 x par le diamètre moyen de l'alésage.Chaque plaque est inclinée et les deux plaques convergent l'une vers l'autre et avec un plan s'étendant perpendiculairement à l'axe longitudinal

de l'alésage 90 et passant entre les plaques.

La plaque 100 comporte deux saillies 102

sous la forme de doigts, qui partent d'une partie de-

la plaque 100 rapprochée du palier 96 et qui est adjacen-

te à la périphérie extérieure de la plaque. Les doigts 102 sont également adjacents au grand axe Y-Y et sont situés sur des côtés opposés de ce grand axe. La plaque 100 est en prise avec l'alésage 90 en deux points 104 et 106 situés sur la périphérie extérieure de la plaque et sur le grand axe Y-Y. Ces deux points 104 et 106

sont situés dans un premier plan s'étendant perpendicu-

lairement à un deuxième plan qui contient l'axe longitu-

dinal de l'alésage 90. Un troisième plan s'étend perpen-

diculairement à l'axe longitudinal de l'alésage 90.

Les premier et troisième plans forment un angle qui n'est pas supérieur à t.g -1, o l est le coefficient

de frottement entre l'alésage et la plaque 100.

De façon similaire, la plaque 98 est en prise avec l'alésage 90 du corps 88 en deux points 108 et 110 qui sont situés sur la périphérie extérieure de la plaque et sur le grand axe Y-Y. Ces deux points de prise 108 et 110 sont situés dans un premier plan s'étendant perpendiculairement à un deuxième plan qui contient l'axe longitudinal de l'alésage 90. Un troisième plan s'étend perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'alésage 90. Les premier et troisième plans forment -1 un angle qui n'est pas supérieur à tg 1, o g est le coefficient de frottement entre la plaque 98 et l'alésage 90. La plaque 98 comporte deux saillies 112, sous la forme de doigts, qui passent dans des évidements ou encoches respectifs 114 de la périphérie extérieure de la plaque 100 et qui portent contre la bague extérieu- re du palier. Ces doigts 112 partent d'une partie de la plaque 98 qui est rapprochée du palier 96 et qui

est adjacente à la périphérie extérieure de la plaque.

Les doigts sont également adjacents au grand axe Y-

Y et sont situés sur des côtés opposés de celui-ci.

Une plaque 116 déformable élastiquement, par exemple en caoutchouc ou en matière plastique, est logée dans une gorge de la périphérie extérieure de la plaque 98 et forme un joint étanche entre la

plaque et l'alésage 90.

On monte la plaque 100 en la faisant passer le long de l'alésage 90 puis en la réglant de manière que les doigts 102 touchent la bague extérieure du palier 96 et que des parties de la périphérie extérieure de la plaque situées sur le grand axe Y-Y touchent l'alésage. On place ensuite un outil en prise avec la zone hachurée 118 de la plaque 100, laquelle zone hachurée est une partie de la plaque davantage éloignée

du palier 96. La zone hachurée 118 se trouve à la péri-

phérie extérieure de la plaque 100 ou à proximité immé-

diate de la périphérie extérieure et sur le grand axe Y-Y ou à proximité immédiate de celui-ci. Une force est appliquée à la zone hachurée 118 de la plaque 100 jusqu'à ce que la force de réaction sans glissement demandée soit atteinte, c'est-à-dire jusqu'à ce que

la plaque prenne une position en formant un angle infé-

rieur à l'angle de glissement décrit de tg 1 P. On monte ensuite la plaque 98 en la faisant passer le long de l'alésage 90 puis en la réglant de façon que les doigts 112 passent dans les encoches 114 de la plaque 100 et touchent la bague extérieure

du palier 96, et que des parties de la périphérie exté-

rieure de la plaque situées sur le grand axe Y-Y touchent l'alésage. Un outil est ensuite placé en prise avec la zone hachurée 120, laquelle zone hachurée est une

partie de la plaque davantage éloignée du palier 96.

La zone hachurée 120 se trouve à la périphérie extérieure de la plaque 98 ou à proximité immédiate de la périphérie

extérieure et sur le grand axe Y-Y ou à proximité immé-

diate de celui-ci. Une force est ensuite appliquée

à la zone hachurée 120 jusqu'à ce que la force de réac-

tion sans glissement demandée soit atteinte, c'est-

à-dire jusqu'à ce que la plaque prenne une position en formant un angle inférieur à l'angle de glissement décrit de tg1 p. Lors du montage des plaques 98 et 100, un jeu est essentiel entre les plaques, o elles sont le plus rapprochées l'une de l'autre, afin d'éviter la nécessité d'un contrôle étroit des tolérances et afin d'assurer l'entrée en contact des doigts 112 avec

la bague extérieure du palier 96.

Pour le démontage des plaques 98 et 100, chaque plaque présente un trou taraudé 122, 124 qui est situé sur le grand axe Y-Y et dans la partie de la plaque la plus éloignée du palier 96. Chaque trou 122, 124 reçoit une vis qui, lorsqu'elle est serrée, porte contre la plaque 100 ou contre le palier 96,

selon le cas, et vainctla force de réaction sans glisse-

ment de façon à libérer la plaque 98, 100.

Le type d'assemblage montré sur les figures 6, 7 et 8 convient le mieux à des applications de paliers à rouleaux coniques dans lesquelles la vitesse est modérée et un jeu axial nul est souhaitable ou peut être toléré. Un exemple typique est une roue de vis

sans fin d'arbre de sortie.

Les figures 9 et 10 montrent un assemblage similaire, en tous points essentiels, à celui représenté sur les figures 6, 7 et 8, sauf un point: un goujon 126 fixé à la plaque intérieure 100 passe avec le jeu dans un trou 128 de la plaque 98. Une rondelle conique et un écrou 132 sont montés sur l'extrémité libre du goujon 126. Lorsque l'assemblage est achevé, l'écrou 132 est légèrement serré afin d'assurer l'impossibilité

de tout mouvement axial relatif des plaques 98 et 100.

- Les figures 11 et 12 présentent un assemblage comprenant un arbre cylindrique 134 qui présente une extrémité 136 formant un épaulement. Un palier 138 à deux rangées de billes et contact angulaire est monté

sur l'extrémité épaulée 136, en butée contre l'épaulement.

Une bague 140, montée sur l'arbre, empêche le palier 138 de se déplacer le long de l'extrémité 36 de l'arbre en s'éloignant de l'épaulement. La bague 140 présente des bords intérieurs chanfreinés et un alésage circulaire

qui est légèrement plus grand que le diamètre de l'extré-

mité épaulée 136 de l'arbre 134 (ajustement avec jeu) et elle comporte une saillie ou un nez 142 dépassant d'une face extrême et portant contre. la bague intérieure du palier 138. La bague 140 est inclinée et porte contre l'extrémité 136 de l'arbre en deux points diamétralement opposés 144, 146, dont l'un, le point 144, est aligné avec la saillie 152. Ces points de prise sont situés dans un premier plan s'étendant perpendiculairement à un deuxième plan qui contient l'axe longitudinal

de l'arbre 134. Un troisième plan s'étend perpendiculai-

rement à l'axe longitudinal de l'arbre 134. Les premier

et troisième plans forment un angle qui n'est pas supé-

rieur à tg 1 P, o pi est le coefficient de frottement

entre l'arbre 134 et la bague 140.

Pour son montage, on fait simplement glisser la bague 140 le long de l'extrémité 136 de l'arbre

257568?

jusqu'à ce que le nez 142 touche la bague intérieure du palier. Puis on applique une force axiale à la zone hachurée 148, qui est en un emplacement situé sur la partie de la bague la plus proche du palier 138 et qui est diamétralement opposée à la saillie 142 et se trouve sur la face extrême opposée, jusqu'à ce que la force de réaction sans glissement demandée soit atteinte, c'est-à-dire jusqu'à ce que la bague 140 prenne une position en formant un angle inférieur à -1

l'angle de glissement décrit de tg - l.

* Lorsque la force axiale est appliquée à la zone hachurée 148, la bague 140 pivote très légèrement autour du point 144, ce qui a pour effet d'éloigner

très légèrement le nez 142 du palier 138. On peut modi-

fier cette forme de réalisation en remplaçant le nez 142 par deux nez 143 (représentés en traits pointillés) qui sont situés de part et d'autre du point 144. Lorsque, dans ce cas, la force axiale est appliquée -à la zone hachurée 148, le très léger pivotement de la bague

140 sollicite les nez 143 en direction du palier 138.

Dans cet assemblage, un intervalle doit exister entre la partie de la bague 140 la plus proche du palier 138 et le palier afin d'éviter les tolérances étroites de fabrication et d'assemblage afin d'assurer

l'entrée en contact de la saillie 142 avec le palier.

La force de retenue présente la même valeur

que la charge axiale appliquée. Tout mouvement supplé-

mentaire du palier 138 au-delà de cette charge, provoque

un léger mouvement de la bague 140, ce qui a pour résul-

tat un accroissement de l'amplitude de la force d'auto-

blocage jusqu'à la limite de résistance de la bague.

L'assemblage montré sur les figures 13 et 14 comprend un corps 150 présentant un alésage 152 qui comprend un tronçon de diamètre réduit présentant un épaulement 154. Un arbre 156 est monté dans l'alésage 152 au moyen d'un palier 158 à roulement radial à une seule rangée de billes et gorges profondes en butée contre l'épaulement 154. Pour empêcher le palier 158 de se déplacer le long de l'alésage 152 et de s'éloigner de l'épaulement 154, une bague 160 est montée sur l'abre 156 et est inclinée. La bague 160 comporte deux saillies

162 en prise avec la bague intérieure du palier 158.

La bague 160 comporte deux saillies 164 s'étendant radialement vers l'intérieur et une troisième saillie 165 dont les bords intérieurs sont situés sur un cercle de diamètre supérieur à celui de l'arbre 156, et portent contre l'arbre 156. Les deux saillies 164 sont alignées sur des saillies respectives 162 en contact avec le palier 158, et la saillie restante 165 se trouve en une partie de la bague plus rapprochée du palier et située à mi-distance entre les deux autres saillies 164, en formant un angle d'environ 125 . Les trois saillies 164 et 165 établissent une prise avec l'arbre 166 en trois points qui sont situés dans un premier plan s'étendant perpendiculairement à un deuxième plan contenant l'axe longitudinal de l'arbre 156. Un troisième plan s'étend perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'arbre 156. Les premier et troisième plans forment un angle qui n'est pas supérieur à tg -1, o W est le coefficient de frottement entre l'arbre 156 et la bague 160. Pour le montage de la bague 160, on la fait simplement glisser le long de l'arbre 156 jusqu'à ce que les deux saillies 162 touchent la bague intérieure du palier 158. Puis on applique une force axiale à la zone hachurée 166 située dans une partie se trouvant

à la saillie 165 ou à proximité immédiate de celle-

ci, jusqu'à ce que la force de réaction sans glissement demandée soit atteinte, c'est-à-dire jusqu'à ce que la bague 160 prenne une position en formant un angle inférieur à l'angle de glissement décrit de tg1 p. Lorsque la force axiale est appliquée à

la zone hachurée 166, il se produit un très léger pivote-

ment de la bague 160 autour d'une ligne passant par les points o les saillies 164 portent contre l'arbre 156. Cependant, étant- donné que dans cet assemblage, les saillies 162 sont alignées avec les saillies 164,

il ne se produit pratiquement aucun mouvement des sail-

lies 162.

De même que dans la forme de réalisation précédente, un intervalle est nécessaire entre la partie de la bague 160 la plus proche du palier 158 et le

palier afin d'éviter les tolérances étroites de fabrica-

tion et d'assemblage et afin d'assurer que les saillies

162 portent contre le palier.

Dans ces deux dernières formes de réalisation, la bague 140, 160 doit avoir une grande raideur ainsi qu'une grande résistance pour éviter que l'angle dépasse tgl p, c'est-à-dire l'angle de glissement. La matière la plus appropriée est l'acier moulé ou la fonte à

graphite sphéroïdale.

Dans certaines conditions, deux bagues peuvent être nécessaires. En outre, une bague en tant que telle n'est pas nécessaire car une bague incomplète ou brisée,

très analogue à un fer à cheval, pourrait être utilisée.

Trois ou quatre points, ou plus, de prise sur l'arbre

et sur le palier peuvent être utilisés.

Pour obtenir un jeu axial entre une bague et, par exemple, un palier, on peut mettre en place une cale provisoire entre la ou les saillies et le

ou les nez, d'une part, et le palier, d'autre part.

Après blocage de la bague, la cale est ensuite retirée radialement. Ainsi, on peut aisément obtenir un jeu

axial déterminé.

Dans les quatre premières formes de réalisa-

tion, figures 1 à 10, on choisit une plaque plate du fait qu'elle est relativement aisée à fabriquer, à

manipuler et à monter. Cependant, on peut adopter d'au-

tres formes d'éléments qui peuvent être analogues à la lettre Y ou, dans un cas extrême, qui peuvent être

une tige.

En référence à la figure 15, on a procédé à des recherches pour mettre en lumière la relation entre la dimension axiale b de l'alésage cylindrique d'une bague ou d'une rondelle 168 et le diamètre a d'un arbre 170 qui passe dans l'alésage de la bague,

relation concernant le blocage de la bague sur l'arbre.

Le diamètre a de l'arbre 170 et le diamètre de l'alésage de la bague 168 ont la même valeur nominale de 35 mm,

bien que la bague soit ajustée avec jeu sur l'arbre.

La bague 168 et l'arbre 170 sont tous deux réalisés en acier, la bague ayant une charge à la limite apparente d'élasticité d'environ 2,8 tonnes/cm2 et l'arbre une charge d'environ 4,7 tonnes/cm2. Les recherches ont commencé avec une dimension b de 25 mm. Une force F de 2,56 kN a été appliquée à la bague 168 comme indiqué par la flèche. La bague 168 ne s'est pas bloquée ni: coincée sur l'arbre 170. On a essayé des bagues ayant d'autres dimensions b et les résultats sont groupés dans le tableau ci-dessous: a mm b mm a/b Blocage ou coincement?

25 1,4 NON

20 1,75 NON

15 2,3 NON

35 10 3,5 NON

7 5 Léger 5 7 OUI, mais bague déplacée par une pression du pouce

4,5 7,8 OUI

-10 35 3 11,66 OUI, bon 1,3 26,92 OUI, très bon, aucune marque sur l'arbre Il ressort du tableau que pour un rapport a/b 4 8, il n'y a pratiquement pas de blocage, ou alors un blocage insatisfaisant mais que, pour un rapport de a/b > 8, on obtient un blocage satisfaisant. Une valeur de a/b > 12 est avantageuse pour assurer un blocage

satisfaisant de la bague sur l'arbre.

Il va de soi que de nombreuses modifications

peuvent être apportées à l'assemblage décrit et représen-

té sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (25)

REVENDICATIONS

1. Assemblage comprenant un corps (20; 52; 88) présentant un alésage (22; 54; 90) possédant un axe longitudinal, et une pièce (30; 60; 96) qui est positionnéedans l'alésage, caractérisé en ce qu'un

dispositif (34; 62, 64; 98, 100) est également posi-

tionné dans l'alésage et empêche la pièce (30; 60 96) de se déplacer le long de l'alésage dans le sens

allant de la pièce vers le dispositif, ce dernier compre-

nant un élément (34; 62, 64; 98, 100) qui, pendant l'assemblage, peut être déplacé le long de l'alésage, puis qui est amené à prendre une position dans laquelle

il porte contre la pièce (30; 60; 96) en un ou plu-

sieurs points (66) et porte contre l'alésage en deux points ou plus (38, 40; 68, 70, 72, 74; 104, 106,

108, 110), les deux points ou plus de prise avec l'alésa-

ge étant situés dans un premier plan s'étendant perpendi-

culairement à un deuxième plan qui contient un axe longitudinal de l'alésage, le premier plan formant avec un troisième plan s'étendant perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'alésage, un angle qui n'est -1i pas supérieur à tg 1 p, o p est le coefficient de

frottement entre l'alésage et l'élément.

2. Assemblage selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément (34; 62; 64; 98, ) est une plaque plate qui est inclinée et qui ferme

sensiblement l'alésage.

3. Assemblage selon la revendication 2, caractérisé en ce que la plaque (34; 62; 98; 100) comporte une ou plusieurs saillies (36; 76; 102; 112) à, ou à proximité immédiate de, la partie de la plaque qui est la plus proche de la pièce (30; 60; ), laquelle saillie ou lesquelles saillies portent

contre la pièce.

4. Assemblage selon l'une des revendications

2 et 3, caractérisé en ce que la plaque présente un trou taraudé (42) ménagé dans, ou à proximité immédiate de, la partie de la plaque (34) qui est éloignée de la pièce, afin de recevoir un élément à visser destiné

à porter contre la pièce (30) et à démonter la plaque.

5. Assemblage selon l'une quelconque des

revendications 2, 3 et 4, caractérisé en ce qu'un organe

(48; 116) déformable élastiquement forme un joint étanche entre la périphérie extérieure de la plaque

(34; 98) et l'alésage.

6. Assemblage selon l'une quelconque des

revendications 2, 3, 4 et 5, caractérisé en ce que

la pièce (60; 96) est montée sur un arbre (56; 92)

passant dans une ouverture de la plaque.

7. Assemblage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif (62, 64; 98, 100) comprend un second élément (62; 98) ayant la même relation dimensionnelle par rapport à l'alésage que le premier élément (64; 100), le premier élément (64; ) étant disposé entre le second élément (62; 98) et la pièce (60; 96), les premier et second éléments ne se touchant pas, le second élément (62; 98) étant en prise avec la pièce (60) en un point ou plusieurs points (80) et en prise avec l'alésage en deux points ou plus (72, 74), les deux points ou plus de prise du second élément avec l'alésage étant situés dans un quatrième plan formant avec le troisième plan un angle qui n'est pas supérieur à tg -1 I, les premier, troisième et quatrième plans convergeant les uns vers les autres et le troisième plan s'étendant entre les

premier et quatrième plans.

8. Assemblage selon la revendication 7, caractérisé en ce que les deux éléments (62, 64; 98, ) sont des plaques plates qui sont inclinées et

qui ferment sensiblement l'alésage.

9. Assemblage selon la revendication 8, caractérisé en ce que la première plaque (100) comporte une ou plusieurs saillies (102) situées A, ou à proximité immédiate de,la partie de la première plaque qui est la plus proche de la pièce (96), la saillie ou les

saillies portant contre la pièce.

10. Assemblage selon l'une des revendications

8 et 9, caractérisé en ce que la première plaque (64; 100) présente un ou plusieurs évidements ou ouvertures (78; 114) à, ou à proximité immédiate de, la partie de la première plaque (62; 98) qui est le plus éloignée

de la pièce, la seconde plaque comportant une ou plu-

sieurs saillies (76; 112) à, ou à proximité immédiate de, la partie de la seconde plaque qui est la plus proche de la pièce, et la ou chaque saillie (76; 112) passant dans le ou l'un, correspondant, des évidements ou ouvertures (78; 114) de la première plaque et portant

contre la pièce (60; 96).

11. Assemblage selon l'une quelconque des

revendications 8 à 10, caractérisé en ce que la première

plaque (64; 100) présente un trou taraudé ménagé dans, ou a proximité immédiate de, la partie de la première plaque qui est le plus éloignée de la pièce (60; 96) afin de recevoir un élément à visser pour qu'il porte

contre la pièce et démonte la première plaque.

12. Assemblage selon l'une quelconque des

revendications 8, 9, 10 et 11, caractérisé en ce que

la seconde plaque (62; 98) présente un trou taraudé ménagé dans, ou à proximité immédiate de, la partie de la seconde plaque qui est le plus éloignée de la première plaque (64; 100) afin de recevoir l'élément à visser pour qu'il porte contre la première plaque

et démonte la seconde plaque.

13. Assemblage selon l'une quelconque des

revendications 8 à 12, caractérisé en ce que la première

plaque (64; 100) présente un évidement ou une ouverture ménagé dans, ou à proximité immédiate de, la partie de la première plaque qui est la plus proche de la pièce (60; 96), et en ce que la seconde plaque (62; 98) présente un trou taraudé qui est aligné avec cet évidement ou cette ouverture afin de recevoir un élément à visser pour qu'il passe dans l'évidement ou dans l'ouverture et qu'il- porte contre la pièce (60; 96)

et démonte la seconde plaque (62; 98).

14. Assemblage selon l'une quelconque des

revendications 8 à 13, caractérisé en ce qu'un élément

à visser (126) passe avec Jeu dans une ouverture ou un évidement (128) de la seconde plaque (98) et s'engage dans un trou taraudé de la première plaque (100), et en ce qu'un écrou (132) est monté sur l'extrémité libre de l'élément (126) à visser de façon que les plaques (98; 100) soient reliées l'une à l'autre lorsqu'elles

sont davantage éloignées l'une de l'autre.

15. Assemblage selon l'une quelconque des

revendications 8 à 14, caractérisé en ce qu'un organe

(116) déformable élastiquement forme un Joint étanche entre la périphérie extérieure de l'une ou de chacune

des plaques et l'alésage.

16. Assemblage selon l'une quelconque des

revendications 8 à 15, caractérisé en ce que la pièce

(60) est montée sur un arbre (56) passant dans une

ouverture de la première plaque (64) ou dans des ouvertu-

res des deux plaques (62, 64).

17. Procédé de montage d'un assemblage compre-

nant un corps (20; 52; 88) présentant un alésage (22; 54; 90) ayant un axe longitudinal, une pièce (30; 60; 96) qui est positionnée dans l'alésage et un dispositif (34 -; 62, 64; 98, 100) qui est également positionné dans l'alésage et qui empêche la pièce de se déplacer le long de l'alésage dans le sens allant de la pièce (30; 60; 96) vers le dispositif (34; 62, 64; 98, 100), le procédé étant caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser le corps (20; 52; 88), à positionner la pièce (30; 60; 96) dans l'alésage du corps, à positionner le dispositif (34; 62, 64

98, 100) dans l'alésage du corps, le dispositif compre-

nant un élément (34; 62, 64; 98, 100) qui peut être déplacé le long de l'alésage, à rapprocher l'élément, (34; 62, 64; 98, 100) et la pièce (30; 60; 9e) l'un de l'autre de manière qu'une partie (36; 76; 102) de l'élément (34; 62, 64; 98, 100) touche la pièce (30; 60; 96), puis à faire prendre à l'élément, pendant qu'il touche encore la pièce, une position dans laquelle il établit avec l'alésage une prise en deux points ou plus (38, 40; 68, 70; 72, 74; 104, 106; 108, 110) situés dans un premier plan s'étendant perpendiculairement à un deuxième plan qui contient l'axe longitudinal de l'alésage, le premier plan formant, avec un troisième plan s'étendant perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'alésage, un angle qui n'est pas supérieur à tg- p, o p est le coefficient de

frottement entre l'alésage et l'élément.

18. Assemblage comprenant un arbre (134; 156) ayant un axe longitudinal, et une pièce (138; 158) qui est montée sur l'arbre et un dispositif (140; ) qui est également monté sur l'arbre et qui empêche la pièce (138; 158) de se déplacer le long de l'arbre (134; 156) dans le sens allant de la pièce vers le dispositif (140; 160), le dispositif comprenant un élément (140; 160) qui s'étend au moins partiellement

autour de l'arbre (134; 156) et qui, pendant l'assembla-

ge, peut être déplacé le long de l'arbre puis amené à prendre une position dans laquelle il établit une

257568?

prise avec la pièce (138; 158) en un ou plusieurs points, et établit une prise avec l'arbre, en deux points ou plus (144, 146) qui sont situés dans un premier plan s'étendant perpendiculairement à un deuxième plan qui contient l'axe longitudinal de l'arbre, l'assemblage étant caractérisé en ce que le premier plan forme avec un troisième plan, s'étendant perpendiculairement a l'axe longitudinal de l'arbre (134; 156), un angle

qui n'est pas supérieur à tg -1, o i est le coeffi-

cient de frottement entre l'arbre (134; 156) et l'élé-

ment (140; 160), le dispositif (140; 160) n'étant

en butée qu'avec la pièce (138; 158).

19. Assemblage selon la revendication 18, caractérisé en ce que l'élément (140; 160) est une

bague.

20. Assemblage selon l'une des revendications

18 et 19, caractérisé en ce que l'élément (140; 160) comporte une ou plusieurs saillies (142, 143; 162)

portant contre la pièce (138; 158).

21. Assemblage selon l'une quelconque des

revendications 18, 19 et 20, caractérisé en ce que

l'élément (160) comporte une ou plusieurs saillies (164, 165) qui s'étendent globalement radialement vers l'intérieur par rapport à l'axe longitudinal de l'arbre

(156) et qui portent contre l'arbre.

22. Procédé de montage d'un assemblage compre-

nant un arbre (134; 156) ayant un axe longitudinal, une pièce (138; 158) qui est montée sur l'arbre et un dispositif (140; 160) qui est également monté sur

l'arbre et qui empêche la pièce (138; 158) de se dépla-

cer le long de l'arbre dans le sens allant de la pièce (138; 158) vers le dispositif (140; 160), le procédé

étant caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser l'ar-

bre (134; 156), à monter la pièce (138; 158) sur l'arbre (134; 156), à monter le dispositif (140; ) sur l'arbre, le dispositif comprenant un élément (140; 160) qui s'étend au moins partiellement autour de l'arbre (134; 156) et qui peut être déplacé le long de l'arbre, à rapprocher l'élément (140; 160) et la pièce (138; 158) l'un de l'autre de manière qu'une partie (142; 162) de l'élément touche la pièce, puis à amener l'élément (140; 160), pendant qu'il

touche encore la pièce (138; 158), à prendre une posi-

tion dans laquelle il établit avec l'arbre (134; 156) une prise en deux points ou plus (144, 146) qui sont

situés dans un premier plan s'étendant perpendiculaire-

ment à un deuxième plan qui contient l'axe longitudinal de l'arbre, le premier plan formant, avec un troisième plan s'étendant perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'arbre,un angle qui n'est pas supérieur à tg 1 I, o i est le coefficient de frottement entre l'arbre et l'élément.

23. Procédé selon la revendication 22, carac-

térisé en ce que la partie (142; 162) de l'élément (140; 160) touchant la pièce (138; 158) est positionnée de manière que, lorsque l'élément est amené à prendre ladite position, ladite partie soit sollicitée axialement

dans un sens.

24. Procédé selon la revendication 23, carac-

térisé en ce que le sens axial est dirigé vers la pièce

(158).

25. Procédé selon l'une quelconque des reven-

dications 22, 23 et 24, caractérisé en ce que la pièce est une cale positionnée entre l'élément et une autre pièce, et la cale est retirée radialement de l'arbre

après que l'élément a été amené à prendre ladite position.