FR2574745A1

FR2574745A1 - Structure de bateau de type plaisance

Info

Publication number: FR2574745A1
Application number: FR8419939A
Authority: FR
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1984-12-14
Filing date: 1984-12-14
Publication date: 1986-06-20
Also published as: FR2574745B1

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UNE STRUCTURE DE BATEAU DU TYPE TRIMARAN. CETTE STRUCTURE COMPORTE UN CORPS CENTRAL OBLONG 1 EN FORME D'ARC DE CERCLE, DEUX FLOTTEURS 2, 3, DEUX BRAS LONGITUDINAUX LATERAUX 4, 5 EN FORME D'ARCS DE CERCLE, DONT UNE PREMIERE DE LEURS EXTREMITES EST SOLIDARISEE AUDIT CORPS PAR DES PREMIERS MOYENS DE FIXATION ET DEUX SECOND ET TROISIEME MOYENS DE LIAISON DES DEUX AUTRES SECONDES EXTREMITES DESDITS BRAS AVEC RESPECTIVEMENT LES DEUX DITS FLOTTEURS 2, 3.

Description

STRUCTURE DE BATEAU DE TYPE PLAISANCE
La présente invention concerne les bateaux du type bateaux de plaisance, et plus particulièrement les bateaux du type à voiles comme, par exemple, les trimarans.

La pratique de la voile constitue non seulement un loisir, mais aussi un sport pour la plupart de ses adeptes. Pour l'activité sportive de haut niveau proprement dite, il existe bien entendu des bateaux très performants réservés à une élite. En effet, ces bateaux sont très onéreux et donc, en principe, accessibles seulement à un très petit nombre de personnes. II existe, à côté de ces bateaux performants, des voiliers qui permettent de s'initier à la technique de la voile, mais aussi de pouvoir se déplacer. Entre ces deux catégories, il en existe une, intermédiaire, où des initiés peuvent s'adonner à leur loisir en obtenant des performances intéressantes.Pour eux, il est nécessaire de posséder des bateaux dont les performances soient relativement élevées, mais hélas, le prix qu'ils doivent mettre pour pouvoir acquérir un tel bateau est très élevé, ce qui fait que la plupart d'entre eux ne peuvent pas s'adonner à leur sport favori.

La présente invention a donc pour but de réaliser une structure de bateau du type à voiles, comme un trimaran, offrant des performances sportives très intéressantes tout en ayant une conception très simple permettant un transport facile, un démontage et un remontage très aisés. Cette structure, du fait de ses qualités, permet d'arriver à un prix de revient très nettement inférieur à celui des bateaux ayant ou pouvant avoir des performances comparables.

Plus précisément, la présente invention a pour objet une structure de bateau caractérisée par le fait qu'elle comporte un corps central oblong, deux flotteurs, deux bras longitudinaux latéraux dont une de leurs extrémités est solidarisée audit corps par des premiers moyens de fixation et des second et troisième moyens de liaison des deux autres extrémités desdits bras avec respectivement les deux dits flotteurs.

Selon une autre caractéristique de la présente invention, ladite structure se caractérise par le fait que ledit corps est constitué d'une poutre comportant deux parties aboutées l'une à l'autre suivant une surface de jonction, une première partie relativement courte de forme sensiblement en arc de cercle ayant une première valeur de courbure R1, une deuxième partie plus longue que la première partie, de forme sensiblement en arc de cercle ayant une deuxième valeur R2 de rayon de courbure nettement plus grande que la première valeur R1.

Selon une autre caractéristique de la présente invention, ladite structure se caractérise aussi par le fait que les deux dits bras sont constitués par une tige courbe située dans un premier plan sensiblement perpendiculaire à un deuxième plan contenant ladite poutre, ledit premier plan passant au voisinage de ladite surface de jonction des deux dites parties, les longueurs des deux parties de ladite tige situées de part et d'autre dudit deuxième plan étant sensiblement égales, ces deux dites parties de ladite tige constituant les deux dits bras.

Selon une autre caractéristique de la présente invention, ladite structure se caractérise aussi par le fait qu'elle comporte un porte-mât pivotant dans ledit deuxième plan autour d'un axe situé sensiblement à proximité de ladite tige et des moyens de blocage dudit porte-mât dans une position déterminée par rapport à ladite poutre.

Selon une autre caractéristique de la présente invention, ladite structure se caractérise aussi par le fait que lesdits flotteurs sont constitués par un premier corps comportant au moins une portion médiane sensiblement cylindrique de révolution, un manchon situé sur ladite portion médiane de section sensiblement complémentaire de celle de ladite portion médiane, de façon à être apte à pivoter autour de cette portion médiane, des moyens de dérive montés en coopération avec ledit manchon et des moyens pour commander le pivotement dudit manchon.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaî- tront dans la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels
- les Figures 1 et 2 représentent respectivement, en vue partiellement de côté, en perspective et de dessus, un mode de réalisation d'une structure de bateau selon l'invention, du type trimaran avec une partie centrale bordée de part et d'autre par deux flotteurs reliés à la partie centrale par deux bras,
- les Figures 3A et 3B représentent plus en détail la partie centrale du mode de réalisation selon les Figures 1 et 2,
- la Figure 4 représente une vue des deux bras du mode de réalisation selon les Figures 1 et 2,
- les Figures 5A et 5B représentent plus en détail les flotteurs tels que représentés sur le mode de réalisation selon les Figures 1 et 2, et
- les Figures 6A et 6B représentent plus en détail les éléments du mât et la voile aptes a être montés sur la structure de bateau comme représentée sur les Figures 1 et 2.

II est tout d'abord précisé que l'ensemble des figures représente un seul et même mode de réalisation d'une structure de bateau selon l'invention.

En conséquence, les mêmes références désignent les mêmes éléments et, pour la compréhension de la description, il sera intéressant de se reporter à l'une ou l'autre des figures où ledit élément référencé apparait le mieux.

En se référant plus particulièrement aux Figures 1 et 2, celles-ci représentent, dans deux vues différentes, I'une en perspective légèrement de côté et l'autre de dessus, un mode de réalisation d'une structure de bateau du type trimaran, comportant un corps central 1 bordé de part et d'autre par deux flotteurs 2 et 3. Ces deux flotteurs sont reliés au corps central 1, respectivement par deux bras 4 et 5 qui sont solidarisés en un point sur les deux flotteurs 2 et 3 et par des moyens de liaison sur le corps central 1. A ces éléments décrits ci-dessus sont associés un porte-mât 6 dans lequel est apte à se positionner un mât 7 de support d'au moins une voile 8 qui peut être tendue, par exemple par des moyens de manche 9, tel l'élément connu sous le terme de wishbone.Ces éléments de structure sont renforcés par des moyens de tendeurs 10 et 11 qui permettent de leur donner une rigidité nécessaire, tout en leur laissant néanmoins une certaine souplesse pour pouvoir absorber les efforts ou les chocs qu'ils subiront lorsqu'un tel bateau sera appelé à se mouvoir sur l'élément liquide.

II sera observé par ailleurs, en se reportant plus particulièrement à la
Figure 2, que d'autres moyens de tendeurs 12 vont d'une extrémité à l'autre du corps central 1 en passant par chaque extrémité des bras 4 et 5. Ces moyens de tendeurs qui relient ainsi chaque extrémité des éléments de structure de l'invention, permettent de solidariser étroitement ces éléments entre eux et d'accroître la rigidité de l'ensemble sans nuire à la souplesse de celui-ci.

Aux deux flotteurs 2 et 3 peuvent être associés respectivement des moyens de dérive 13 et 14.

Tous ces éléments tels que rappelés ci-dessus vont être décrits plus en détail par référence aux autres figures annexées à la présente description
En se référant plus particulièrement aux Figures 1, 3A et 3B de la présente description, celles-ci représentent la partie du corps central 1 telle qu'évoquée ci-dessus. Ce corps central î est essentiellement- constitué par une poutre longitudinale 20 comportant au moins deux parties 21 et 22 Ces deux parties 21 et 22 sont aboutées selon une première surface de jonction sensiblement définie en 23.Ces deux parties 21 et 22 affectent sensiblement la forme d'un arc de cercle dont la première partie 21 a un rayon de courbure, par exemple R1, ayant une certaine valeur relativement faible, tandis que la seconde partie 22, affectant aussi la forme générale d'un arc de cercle, a un rayon de courbure R2 dont la valeur est nettement supérieure à la valeur de R1 défini ci-dessus.

Ce corps central est destiné à constituer une partie de la structure permettant une certaine flottaison. Aussi, la poutre est avantageusement tubulaire et de section circulaire, ovale ou triangulaire et est fermée aux deux extrémités pour lui permettre une flottaison. Par exemple, sur la
Figure 3A, la flottaison apparait par rapport à un niveau 24 de l'eau sur laquelle est apte à se déplacer une telle structure de bateau.

De plus, llextrémité 25 de la deuxième partie la plus longue des deux parties formant la poutre comporte éventuellement un gouvernail 26 monté pivotant à cette extrémité 25. Celui-ci peut être éventuellement manoeuvré par n'importe quel élément de bras tel que schématiquement illustré en 27.

Pour donner une certaine rigidité à cette poutre- qui a tendance, du fait de son élasticité naturelle, à se détendre, les deux extrémités de la poutre 28 et 29 sont reliées par un câble de traction 30 permettant d'exercer à chaque extrémité une certaine force. Ce câble 30 pourra être relié par une pluralité de sous-tendeurs tels que 31 et 32 répartis sur la longueur de la poutre, pour permettre d'obtenir une certaine rigidité sur la longueur de ce câble 30 et éviter qu'il puisse se déformer ou sortir de son plan.

D'une façon générale, la première partie 21 ayant le rayon de courbure
R1 le plus petit constituera i'avant ou la proue du bateau, tandis que la partie la plus longue constituera, en fait, I'étrave qui sera plus ou moins en contact avec la surface 24 de l'eau en fonction de la vitesse atteinte par le bateau. Ce dernier, à grande vitesse, ne prendra appui sur l'eau que par l'intermédiaire de ses flotteurs 2 et 3.

A proximité de la surface de jonction 23 telle que définie précédemment, est disposé un élément porte-mât 40 monté pivotant autour d'un axe 41 avantageusement perpendiculaire au plan dans lequel est contenu l'axe courbe de la poutre 20. Les paliers de soutènement de cet axe 47 sont positionnés par rapport à la poutre 20 au moyen, par exemple, de deux entretoises 42, 43, formant un tréteau pour permettre à cet élément porte-mât 40 de pouvoir pivoter autour de cet axe 41 qui doit rester en position relativement fixe par rapport à la poutre 20. La rotation de ce porte-mât 40 telle que décrite ci-dessus présente de façon évidente l'avantage de permettre de placer le mât 7 en coopération avec les autres éléments de la structure, de façon très aisée.Le redressement par rotation de celui-ci jusqu'à sa position normale est alors beaucoup plus facile, sans que l'utilisation de ce bateau nécessite de faire appel à une aide extérieure.

De plus, cet élément porte-mât doit comporter des moyens de blocage de son extrémité 44 par rapport à la poutre 20, de telle façon que, lorsque le mât est positionné dans l'élément porte-mât 40, comme illustré sur la Figure 3A, celui-ci soit dans la position normale que doit avoir un mât par rapport à un tel type de bateau. Ces moyens de -blocage 44 sont simplement illustrés, notamment sur la Figure 3B, par un cliquet 46 pouvant coopérer avec une encoche correspondante 47 réalisée dans l'extrémité 44 de l'élément porte-mât 40.

De façon avantageuse, cet élément porte-mât 40 est constitué par un élément tubulaire comportant un logement en creux, ouvert à au moins une extrémité 48, et apte à recevoir l'extrémité 50 du mât 7 qui peut ainsi se positionner simplement par enfichage dans le logement réalisé dans le portemât 40. D'une façon avantageuse, le porte-mât peut être ouvert à ses deux extrémités et, lorsqu'il est en position déterminée pour positionner le mât correctement comme représenté sur la Figure 3A, I'extrémité 44 peut correspondre à une ouverture 49 dans la poutre 20, de telle façon que le mât ait au moins une partie qui traverse complètement le logement en creux de l'élément porte-mât 40 et qu'une petite partie de faible longueur de son extrémité 50 puisse coopérer avec l'orifice 49 réalisé dans la poutre 20.Dans un mode encore plus avantageux, I'extrémité 50 peut traverser de part en part la poutre 20, de façon à pouvoir coopérer, comme il sera explicité ci-après, notamment en regard de la Figure 4, avec un câble tendeur des bras d'articulation tels qu'illustrés et qui seront décrits plus en détail, notamment en regard des Figures 5A et 5B. Bien entendu, I'orifice 49 réalisé dans la poutre, qu'il soit ou non traversant, sera chemisé de façon étanche pour ne pas compromettre la flottaison de la poutre quand elle est creuse, comme mentionné ci-dessus.

Dans une autre forme avantageuse, le logement en creux ainsi réalisé dans le porte-mât 40 sera un logement cylindrique de révolution permettant au mât 7 - son extrémité 50 ayant une section complémentaire de celle du logement - de pouvoir tourner sur lui-même autour de son axe longitudinal 53, lorsqu'il sera positionné dans son porte-mât 40. Cet avantage apparaîtra plus en détail notamment à la description de la Figure 6A.

Comme déjà mentionné, notamment en regard des Figures 1 et 2, la structure comporte aussi deux bras latéraux 4 et 5. Ceux-ci sont plus particulièrement représentés sur la Figure 4 où ces deux bras latéraux 4 et 5 sont constitués dans une seule et même tige 60 affectant la forme d'un arc de cercle et positionnée en coopération avec le corps 1, de telle façon que le milieu 61 de cette tige soit sensiblement situé à proximité du porte-mât 40 et de son axe de rotation 41 tel que défini ci-dessus, par exemple légèrement en avant pour ne pas empêcher la rotation du porte-mât telle que décrite précédemment.

Cette tige 60 peut ainsi être fixée en son milieu 61 sur les moyens d'entretoise 42 et 43 par tous moyens, et en particulier, par exemple, par un collier de serrage 69. Cette tige est définie dans un plan et est positionnée par rapport à la poutre 20 de telle façon qu'un premier plan contenant la tige 60 et un deuxième plan contenant l'axe de la poutre 20 soient sensiblement perpendiculaires mais que, de plus, ses deux extrémités soient légèrement en avant par rapport à l'extrémité 28 constituant l'avant du bateau, de telle façon qu'une ligne imaginaire 64 passant par les deux extrémités 62 et 63 de la tige 60 soit sensiblement tangente à la première partie courbe 21 de la poutre, sensiblement en son milieu 65, comme cela apparaît notamment en regard des Figures 1 et 2.Il sera bien entendu possible d'utiliser une tige présentant un rayon de courbure plus faible de telle façon que la ligne imaginaire 64 passe en dessous de la partie courbe 21 de la poutre 20. Ceci dépendra essentiellement des modalités constructives.

La forme générale en arc de cercle et la position de la tige 60 sont particulièrement avantageuses pour relier les flotteurs comme cela a été dit précédemment, car les chocs que subissent ces flotteurs sotit ainsi transmis aux bras, tout en permettant de faire subir à la poutre 20 des rotations ou torsions sensiblement autour d'un axe horizontal perpendiculaire au deuxième plan contenant la poutre 20 et ainsi de pouvoir constituer une structure relativement rigide mais malgré tout assez souple pour absorber l'énergie des chocs dus notamment aux vagues, avant que cette énergie ne soit transmise au corps 1 proprement dit.Bien entendu, pour garder une certaine rigidité à cette tige 60, ses deux extrémités 62 et 63 sont reliées par un deuxième câble tendeur 66 qui est essentiellement contenu dans le deuxième plan tel que défini ci-dessus et relié en une pluralité de points à la tige 60 dans sa partie médiane par des sous-tendeurs tels que 67, 68, etc...

De plus, ce câble tendeur est positionné de telle façon qu'il puisse passer sous la poutre 20 par rapport à cette tige 60 et au niveau de l'orifice 49 transversant la poutre 20 de telle façon que, comme explicité ci-avant et illustré plus particulièrement sur la Figure 4, lorsque le mât 7 est positionné dans son porte-mât 40, son extrémité 50 de faible diamètre puisse éventuellement venir buter contre ce deuxième tendeur 66, éventuellement même le déformer tel que représenté en pointillés, pour accentuer la tension aux deux extrémités 62 et 63, et de plus permettre malgré tout à cette tige 60 de pouvoir se déformer en ayant tendance à se redresser, par exemple sous traction de chocs appliqués aux flotteurs.De cette façon, cette force due aux chocs, qui a tendance à redresser cette tige 60, est aussi partiellement absorbée par le poids du mât qui aura tendance à remonter mais qui, automatiquement, reviendra à sa position origine, ne serait-ce que sous l'effet de son poids et des efforts du tendeur tel que défini précédemment.

Les deux caractéristiques définies ci-dessus, -respectivement la forme de la tige 60 et la position du mât 7 sur le tendeur 66, contribuent doublement à absorber les efforts sur les flotteurs quand le bateau rencontre, par exemple, des vagues d'une certaine amplitude.

Comme mentionné précédemment, les deux bras latéraux 4 et S supportent respectivement les flotteurs 2 et 3. Sur la Figure 5A est représenté un flotteur, par exemple le flotteur 3 relié au bras 5. Ce flotteur est constitué, par exemple, par une enceinte creuse pour permettre une flottaison, mais aussi de forme extérieure sensiblement profilée pour une meilleure pénétration dans l'eau. Un tel flotteur ne présente pas de caractéristiques particulières et il est bien connu en lui-même.Cependant, dans le cadre de ce mode de réalisation avantageux, sa partie médiane 70 est constituée par une partie cylindrique de révolution entourée spécialement d'un manchon 71 qui supporte, fixés latéralement, les moyens de dérive 14, comme par exemple des hydrofoils ou des dérives, ou des queues de dérive, ou d'autres éléments bien connus permettant de donner une stabilité dans l'avance du bateau et d'obtenir éventuellement, en plus, une amélioration de la propulsion du bateau, par exemple grâce aux hydrofoils, pour soulever l'ensemble de la structure au maximum au-dessus des vagues et limiter ainsi les forces de frottement sur l'eau.

Bien entendu, comme représenté sur la Figure 5B, les deux flotteurs 2 et 3 seront symétriques, notamment par rapport au corps 1, essentiellement la poutre 20. La Figure 5B représente un schéma synoptique montrant la position de deux flotteurs par rapport au corps 1, esquissé sur cette figure pour ne pas l'alourdir.

Comme mentionné précédemment, ce type de bateau est essentiellement destiné aux loisirs plus qu'à la haute compétition. En conséquence, cesbateaux doivent pouvoir être amenés en tous lieux et notamment sur les plages. Dans ce cas, pour la facilité du transport d'une telle structure, notamment sur le sable, il est avantageux de pouvoir effacer ou escamoter
les éléments de dérive ou hydrofoils tels que ceux illustrés et décrits sur la
Figure 5A, pour éviter que ie bateau ne repose sur te sable directement sur
ceux-ci et prenne plutôt appui sur les flotteurs.Pour permettre cet efface
ment, le manchon pivotant 71 est associé à au moins deux câbles de traction
73 et 74 fixés au moins en un point au manchon 71, par exemple au point 75, et les deux extrémités sont associées audit manchon de façon que les deux câbles puissent exercer des forces de traction dans deux plans diamétraux non confondus.De cette façon, en exerçant une force de traction sur l'un des deux câbles 73 ou 74 on peut faire pivoter ce manchon autour de la partie médiane 70 du flotteur 3 et obtenir soit la position baissée telle que représentée en trait plein sur la Figure 5B (c'est-à-di-re celle correspondant à la position normale d'avance du bateau dans l'eau), soit la position représentée en pointillés (ctest-à-dire dans une position levée pour permettre aux flotteurs de pouvoir glisser ou reposer sur un milieu solide, comme par exemple du sable).

Bien entendu, ces deux câbles 73 et 74 pourront être reliés à deux moyens de treuil pour obtenir, comme illustré schématiquement sur la Figure 5B, une même traction simultanée sur les deux manchons 71 associés à chacun des flotteurs et obtenir ainsi la synchronisation de l'amenée des éléments de dérive 13, 14, soit en position baissée, soit en position levée. Ces moyens de treuil schématiquement représentés en 72 sur la Figure 5B sont connus et ne posent pas de difficulté à l'homme de l'art. Ils ne seront donc pas plus amplement décrits ici.

Enfin, un tel bateau doit pouvoir avancer, par exemple par des moyens de voiles comme représentés sur la Figure 1. Dans ce mode- avantageux de réalisation, le bord 80 de la -voile 8 est fixé longitudinalement le long du mât 7. Comme le mât est monté dans son porte-mât et peut pivoter sur lui-même, la voile, au lieu d'être descendue comme dans les voiliers classiques, est enroulée directement autour du mât. Pour pouvoir la dérouler, il suffit par exemple d'exercer une traction sur son extrémité 81 et, dans ce cas, le mât se met à pivoter pour dérouler la voile 8.

Bien entendu, pour-dérouler la voile 8, on peut exercer, par exemple sur son extrémité 81, une traction manuelle. Cependant, dans une forme avantageuse de réalisation, comme illustrée sur les Figures 6A et 6B, des moyens de manche 82 sont associés au mât 7. Ces moyens de manche 82 peuvent être avantageusement constitués par un élément bien connu sous le nom de wishbone 83. Un wishbone est essentiellement formé de deux tubes sensiblement parallèles 84 et 85 reliés respectivement à leurs extrémités 86 et 87, I'extrémité 87 pouvant être montée pivotante, autour d'un manchon secondaire 88 par exemple, sur le porte-mât 40.De plus, l'extrémité 81 de la voile 8 est associée à une câblerie de traction constituée par un câble 89 dont une extrémité 90 est liée à l'extrémité 81, en passant par exemple à travers un oeillet 100, et dont l'autre extrémité est liée au mât, par exemple dans sa partie basse 91. Cette câblerie de traction comporte différents éléments qui sont, par exemple, un premier élément de poulie 92 fixée rotative à l'extrémité 86 du wishbone la plus éloignée du mât, le câble 89 passant sur la poulie 92 et étant ensuite enroulé sur la partie basse 91 du mât dans un sens qui est opposé à celui dans lequel a été enroulée la voile 8.

Dans ce cas, si on suppose que la voile 8 est enroulée autour du mât dans un premier sens donné, par exemple dextrorsum, on peut exercer une traction sur l'extrémité 81 par l'intermédiaire de la câblerie 89 et, comme celle-ci est guidée autour de la poulie, le mât pivote dans un autre sens, le sens senestrorsum dans l'exemple choisi. De ce fait, I'autre extrémité du câble 89 qui est fixée en 91 au mât 7 s'enroule puisque son sens d'enroulement est opposé à celui de la voile, ce qui permet ainsi au câble 89 d'être toujours relativement tendu.

Cependant,il est bien évident que l'élasticité des différents matériaux et les variations de température ne peuvent pas toujours donner une même longueur de voile déroulée et une même longueur de câblerie enroulée autour de la partie basse 91 du mât, et réciproquement. Pour y pallier, à cette câblerie sont associés des moyens de tendeur 93, comme ceux illustrés notamment sur la Figure 6A et plus en détail sur la Figure 6B. Ces moyens peuvent être constitués, en association avec un wishbone 83, d'une tige coulissante 94 à laquelle sont associés deux patins 95 et 95 formant roulettes de guidage pouvant coopérer respectivement avec les deux tubes 84 et 85 formant le wishbone.Ces deux roulettes 95 et 96, outre leur rotation, peuvent se déplacer latéralement sur la tige 94, comme indiqué par les flèches 101 et 102, de façon à pouvoir être constamment en coopération avec les deux bras latéraux du wishbone qui sont généralement de forme sensiblement en arc de cercle. Entre ces deux roulettes 95 et 96 est disposé un galet de guidage 97 sous lequel passe une partie 103 du câble 89. Ce galet 97 peut même être associé à une boucle 105 du câble 89 qui coopère par glissement dans des oeillets 106, 107, réalisés sur la bordure intérieure 104 de la voile 8. De cette façon, en déplaçant plus ou moins cette tige 94, il est possible d'agrandir plus ou moins la boucle 105 et donc d'obtenir des variations de la tension du câble 89 jusqu'à une valeur désirée qui donne à la voile la tension voulue.

A la description de la structure de bateau qui a été faite ci-dessus,ii apparait à l'évidence que celle-ci présente de nombreux avantages et constitue, de ce fait, à la fois un bateau de plaisance et de compétition accessible à de nombreux adeptes de la voile, essentiellement pour ses performances par rapport à son prix de revient qui doit être des plus bas, étant donnée
la nature de ses caractéristiques de construction.

Claims

REVENDICATIONS

1. Structure de bateau, CARACTERISEE PAR LE FAIT QU'elle comporte un corps central oblong (1), deux flotteurs (2, 3), deux bras longitudinaux latéraux (4, 5) dont une première de leurs extrémités est solidarisée audit corps par des premiers moyens de fixation (42, 43, 69) et deux second et troisième moyens de liaison des deux autres secondes extrémités (62, 63) desdits bras avec respectivement les deux dits flotteurs (2, 3).

2. Structure selon la revendication 1, CARACTERISEE PAR LE FAIT

QUE ledit corps (1) est constitué d'une poutre (20) comportant deux parties (21, 22) aboutées l'une à l'autre suivant une surface de jonction (23), une première partie (21) relativement courte de forme sensiblement en arc de cercle ayant une première valeur R1 de rayon de courbure, une deuxième partie (22) plus longue que la première partie, de forme sensiblement en arc de cercle ayant une deuxième valeur R2 de rayon de courbure nettement plus grande que la première valeur R1.

3. Structure selon la revendication 2, CARACTERISEE PAR LE FAIT

QUE la section transversale de ladite poutre est sensiblement de forme circulaire.

4. Structure selon l'une des revendications 2 ou 3, CARACTERISEE

PAR LE FAIT QUE ladite poutre est creuse.

5. Structure selon l'une des revendications 1 à 4, CARACTERISEE PAR

LE FAIT QU'elle comporte un premier câble tendeur (30) reliant les deux extrémités (28, 29) de ladite poutre (20).

6. Structure selon l'une des revendications 1 à 4, CARACTERISEE PAR

LE FAIT QU'elle comporte un câble tendeur (12) reliant successivement la première extrémité (28) de ladite poutre (20) à la seconde extrémité (62) d'un premier bras (4), cette dernière à la seconde extrémité (29) de la poutre (20), cette dernière à la seconde extrémité (63) du second bras (5) et enfin, cette dernière à nouveau à la première extrémité (28) de la poutre (20).

7. Structure selon l'une des revendications 2 à 4, CARACTERISEE PAR

LE FAIT QUE les deux dits bras (4, 5) sont constitués par une tige (60) courbe située dans un premier plan sensiblement perpendiculaire à un deuxième plan contenant ladite poutre (20), ledit premier plan passant au voisinage de ladite surface de jonction (23) des deux dites parties (21, 22), les longueurs des deux parties de ladite tige situées de part et d'autre dudit deuxième plan étant sensiblement égales, ces deux dites parties de ladite tige constituant les deux dits bras (4, 5).

8. Structure selon la revendication 6, CARACTERISEE PAR LE FAIT

QUE lesdits premiers moyens de fixation comportent des moyens d'entretoise

(42, 43) situés entre ladite poutre (20) et ladite tige (60).

9. Structure selon l'une des revendications 6 ou 7, CARACTERISEE

PAR LE FAIT QUE ladite tige (60) est conformée de façon qu'une ligne (64)

passant sensiblement par les deux extrémités les plus éloignées de ladite tige

soit sensiblement tangente à ladite première partie (21) de la poutre t20) en

arc de cercle ou passe sous cette dite première partie, sensiblement en son

milieu (65).

10. Structure selon l'une des revendications 6 à 8, CARACTERISEE PAR

LE FAIT QU'elle comporte un deuxième câble tendeur (66) reliant sensible

ment les deux extrémités (62, 63) de ladite tige (60).

11. Structure selon la revendication 9, CARACTERISEE PAR LE FAIT

QUE ledit deuxième câble tendeur (66) passe sous ladite poutre (20) par

rapport à ladite tige (60).

12. Structure selon l'une des revendications 6 à 10, CARACTERISEE

PAR LE FAIT QU'elle comporte un porte-mât (40) pivotant dans ledit deuxiè

me plan autour d'un axe (41) situé sensiblement à proximité de ladite tige

(60), et des moyens de blocage (46, 47) dudit porte-mât (40) dans une

position déterminée par rapport à ladite poutre.

13. Structure selon l'une des revendications précédentes, CARACTERI

SEE PAR LE FAIT QUE ledit porte-mât (40) est constitué d'une portion de

tube comportant un logement en creux ouvert à une extrémité (48) et apte à

recevoir l'extrémité (50) d'un mât (7) pour voiles (8).

14. Structure selon les revendications 10 et 12, CARACTERISEE PAR LE

FAIT QUE ledit logement est ouvert à ses deux extrémités ET QUE ladite

poutre (20) comporte un orifice traversant (49) d'une section supérieure à

celle de l'extrémité (50) dudit mât (7) et situé dans l'axe dudit logement

quand ladite portion de tube est bloquée dans ladite position déterminée,

ledit deuxième câble tendeur (66) passant sensiblement dans l'axe dudit

orifice, de façon à constituer une butée pour l'extrémité (50) dudit mât apte

à être disposé dans ledit logement.

15. Structure selon- l'une des revendications précédentes, CARACTE

RISEE PAR LE FAIT QUE lesdits flotteurs (2, 3) sont constitués par un

premier corps comportant au moins une portion médiane (70) sensiblement

cylindrique de révolution, un manchon (71) situé sur ladite portion médiane - (70), de section sensiblement complémentaire de celle de ladite portion mé

diane de façon à être apte à pivoter autour de cette portion médiane, des

moyens de dérive (13, 14) montés en coopération avec ledit manchon (71) et

des moyens (73, 74) pour commander le pivotement dudit manchon.

16. Structure selon la revendication 14, CARACTERISEE PAR LE FAIT

QUE lesdits moyens de dérive (13, 14) sont constitués par au moins un des éléments suivants : hydrofoil, queue de dérive, gouvernail ou analogue.

17. Structure selon l'une des revendications 14 ou 15, CARACTERISEE

PAR LE FAIT QUE les moyens pour commander le pivotement dudit manchon (71) sont constitués par au moins deux câbles de traction (73, 74) dont une de leurs extrémités respectives est fixée sur ledit manchon et dont l'applica- tion de leur force s'exerce en deux points situés dans deux plans diamétraux différents dudit manchon, et des moyens (72) pour exercer des tractions respectivement sur les deux autres extrémités desdits deux câbles de traction.

18. Structure selon la revendication 12, CARACTERISEE PAR LE FAIT

QUE ledit logement est d'une forme circulaire de révolution et comporte un mât dont l'extrémité est montée pivotante dans ledit logement.

19. Structure selon la revendication 17, CARACTERISEE PAR LE FAIT

QU'elle comporte des moyens de manche (82) aptes à tourner dans un plan sensiblement perpendiculaire à ladite portion de tube t40) et des moyens (88) pour monter pivotants lesdits moyens de manche sur ladite portion de tube.

20. Structure selon la revendication 18, CARACTERISEE PAR LE FAIT

QU'elle comporte une voile (8) montée sur ledit mât (7) et une câblerie de traction (89) dont une extrémité est solidaire de ladite voile et dont l'autre extrémité (91) est enroulée sur ledit mât dans un sens opposé à celui dans lequel est apte à être enroulée ladite voile (8), ladite câblerie de traction comportant au moins une poulie (92) située sur lesdits moyens de manche (82) en un point éloigné dudit mât, ladite câblerie de traction passant sur ladite poulie, et des moyens de tendeur t93) de ladite câblerie de traction (89).

21. Structure selon la revendication 19, CARACTERISEE PAR LE FAIT

QUE les moyens de tendeur (93) sont constitués, d'une part des moyens de manche (82) comportant au moins deux montants (84, 85) formant rail de guidage, et d'autre part des moyens de roulement (95, 96) aptes à coopérer avec lesdits moyens de guidage (84, 85) pour se déplacer par roulement le long desdits montants, ladite câblerie de traction (89) étant liée auxdits moyens de roulement de façon que ceux-ci exercent une traction de valeur désirée sur cette câblerie (89) en fonction de leur position sur lesdits montants.