FR2564514A1 - Porte blindee pour lieux d'habitation - Google Patents

Abstract

LE COTE INTERIEUR DE CETTE PORTE METALLIQUE A REMPLISSAGE INSONORISANT ET PARE-FEU EST DOTE D'UN FERRAGE EN FERS PLATS FORMANT UN COULISSEAU 3, 4 MOBILE HORIZONTALEMENT SUR LE BORD OUVRANT ET UNE FERRURE FIXE SUR LE BORD VERTICAL COTE PAUMELLES 20. LE COULISSEAU EST GUIDE PAR DES ROULEMENTS 9 A 12 EN HAUT ET EN BAS DE LA PORTE ET EST COMMANDE PAR LA SERRURE 15. SON BORD AVANT, S'ETENDANT SUR TOUTE LA HAUTEUR DE LA PORTE, PENETRE A LA FERMETURE DANS UNE CAVITE DE L'ENCADREMENT. LE COULISSEAU PEUT ETRE BLOQUE A CETTE POSITION PAR UNE DEUXIEME SERRURE 18. LA FERRURE FIXEE SUR LE BORD VERTICAL OPPOSE DE LA PORTE PENETRE EGALEMENT DANS UN RENTRANT DE L'ENCADREMENT LORS DE LA FERMETURE.

Description

La présente invention a pour objet des perfec-

tionnements aux portes blindées, qui apportent des avantages consi-

dérables par rapport aux systèmes existants de blindage de portes.

On connaît bien sur le marché des espèces très variées de portes blindées, qui sont destinées à empêcher que l'on n'accède par effraction à l'intérieur des enceintes protégées par elles. On a mis au point de multiples systèmes de fermeture, qui, venant s'ajouter à la forte résistance dont on dote la porte en la fabriquant à l'aide de plaques métalliques, assurent à l'ensemble la sécurité voulue. D'habitude, les fermetures de ce genre consistent en une ou plusieurs tiges fixées à la porte, que l'on actionne à partir de la serrure et qui s'introduisent dans des orifices ayant

été aménagés sur un ou plusieurs c8tés de l'encadrement.

Bien que ces tiges soient d'habitude fabriquées avec des matières qui leur confèrent une haute résistance, le système dans son ensemble a encore des inconvénients, Ceux-ci découlent, d'une part, du fait que la distance qu'il y a entre les tiges en question permet de lever la porte et de forcer son ouverture, et, d'autre part, du fait que les serrures utilisées sont actionnées au

moyen de clés dont la reproduction s'avère en bien des cas extrême-

ment facile pour des experts en la matière.

On connait aussi un autre genre de portes o les tiges ont été remplacées par un ou plusieurs coulisseaux en fers plats de la grosseur voulue, qui sont généralement montés glissants horizontalement sur la face intérieure de la porte et qui dépassent à l'extérieur des bords de la porte lorsqu'ils sont actionnés au moyen d'une serrure appropriée. Cependant, on emploie dans les systèmes connus un grand nombre de mécanismes, tels que des tringles, des leviers, etc., pour actionner le coulisseau. Il n'y a pas de doute que cela fait monter le prix du produit final, sans compter que cela ne fait qu'accroître les risques de coincement ou d'avarie de

ces systèmes.

Les perfectionnements qui sont préconisés par la présente invention corrigent parfaitement bien les inconvénients qui ont été signalés plus haut et permettent de fabriquer des portes blindées avec un nombre minimum d'éléments, dont l'actionnement s'effectue avec la plus grande douceur, tout en présentant un tel degré de sécurité qu'il s'avère pratiquement impossible de violer

la porte.

La porte qui fait l'objet de la présente inven-

tion est du genre de celles qui utilisent au moins un fer plat fixe ou mobile horizontalement sur les deux bords verticaux de la porte et sur toute sa longueur, en guise de moyen de fermeture. Il s'y ajoute une forme de l'encadrement qui a été spécialement étudiée pour cette application, de manière à obtenir un solide ensemble encadrement/porte. En dotant la porte de paumelles réglables et qui sont soudées au fer plat ou ferrure fixe, en simplifiant les moyens d'actionnement du coulisseau ou des coulisseaux en fer plat sur le bord opposé de la porte et en leur procurant un parfait guidage, ainsi qu'en mettant en place une deuxième serrure de sûreté qui bloque le coulisseau dans sa position fermée. l'invention confère à la porte des caractéristiques qui lui assurent un maximum de sécurité, sans

que cela augmente le prix du produit final.

La porte de l'invention est constituée par un châssis adéquat, auquel l'on fixe, de préférence au moyen de soudures, des plaques métalliques qui forment les deux faces de la porte. Le châssis est pourvu de façon connue d'une série de traverses qui

rendent l'ensemble plus rigide.

Le coulisseau monté pour pouvoir dépasser du bord ouvrant de la porte, o se trouve le pane, peut être fait d'une seule pièce, ou bien pourra, de préférence, être divisé en deux parties, les extrémités de chacune de ces parties étant prolongées

horizontalement vers le bord opposé de la porte. Au cas o le coulis-

seau est composé de deux parties, les prolongements de chaque partie ont des longueurs différentes, de telle sorte que les prolongements les plus longs se trouvent aux extrémités, en haut et en bas de la porte, et que les plus courts occupent des positions contiguës, Les deux parties du coulisseau sont solidement reliées entre elles au

moyen d'une pièce métallique de jonction, qui est fixée aux prolon-

gements les plus courts et de laquelle part une tringle de poussée que l'on peut actionner au moyen d'une serrure. C'est de cette même serrure que part une deuxième tringle, qui est parallèle à la première

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et dont le bout libre forme un pêne qui permet de faire un usage normal de la porte. Au cas o le coulisseau est fait d'une seule pièce, son actionnement sera semblable à celui qui vient d'être décrit plus haut, à cette différence près que le pêne se trouvera déplacé dans un plan parallèle au coulisseau. Les grands prolongements du coulisseau sont guidés entre des paires de roulements superposés, ou de portées fabriquées d'une matière de nature à faciliter le glissement et fixées à un côté de la porte. De cette manière, le glissement du

coulisseau s'effectue en douceur et sans efforts.

A l'extrémité opposée au coulisseau, on monte sur la porte un fer plat formant une ferrure fixe horizontalement et constituant en même temps un enjoliveur, auquel se trouvent soudées les demi-paumelles mobiles. La ferrure en question est fixée à l'enjoliveur à l'aide de tiges filetées et elle s'encastre

dans une pièce identique à celle o s'encastre le coulisseau.

D'autre part, la porte peut être pourvue d'une deuxième serrure, de telle sorte qu'une fois que le coulisseau aura été déplacé vers sa position de fermeture le pêne de cette deuxième serrure reste appuyé contre le bord postérieur du coulisseau, en empêchant que celui-ci ne puisse être actionné même si l'on employait la clé voulue, à moins que l'on n'ait libéré au préalable la deuxième

serrure mentionnée plus haut.

En même temps, la porte sera munie, de préférence, de paumelles réglables, afin que la charge puisse être répartie de

façon uniforme sur toutes les paumelles.

Conformément à une conception plus simple de la porte, le coulisseau peut être fait d'une seule pièce, actionné à l'aide de tringles et doté d'une seule serrure, qui remplit la

double fonction de serrure normale et de serrure de blocage du cou-

lisseau dans sa position de fermeture.

D'après une autre caractéristique de l'invention, la plaque qui constitue la face externe de la porte pourrait se prolonger pour former le bord postérieur de la porte. De cette manière, l'on éviterait le risque que les plaques de blindage ne

puissent être arrachées à l'aide d'un outil quelconque.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, l'intérieur de la porte contient une matière adéquate de remplissage, qui sert comme moyen pour combattre les incendies

et aussi pour isoler des bruits.

Mais la description détaillée de l'objet de

l'invention qui est donnée ci-après fera référence aux dessins qui se trouvent annexés à ce mémoire. C'est à titre d'exemple et dès lors sans la moindre intention de limitation que l'on y a représenté une forme préférée de réalisation de l'invention. Sur les dessins en question: - la figure 1 montre une vue schématique en élévation d'une porte conforme à l'invention, ainsi qu'un détail de la formation du bord postérieur de celle-ci; - la figure 2 représente de même une vue schématique en élévation d'une porte conforme à une réalisation de l'invention; - la figure 3 illustre une forme de profil préférée pour l'encadrement de la porte; - la figure 4 est un détail d'une des paumelles réglables utilisées avec la porte de l'invention; - la figure 5 est une coupe suivant A-A de figure 2 et représente une forme préférée du profil de la ferrure fixe. La figure 1 des dessins est une vue schématique en

élévation de la face intériure d'une porte selon l'invention. Conformé-

ment à cette figure, la porte se compose d'un chassis rectangulaire 1, qui est doté du nombre voulu de traverses 2 qui rendent l'ensemble plus rigide. La porte est pourvue, sur sa face intérieure, d'un ferrage comprenant sur le côté ouvrant un coulisseau en une seule pièce ou divisé en deux parties 3 et 4, dont chacune possède un grand prolongement 5 et 6 et un petit prolongement 7 et 8. Tous

les prolongements s'étendent horizcmntalement vs lintérieur de la porte.

De plus, les grands prolongements 5 et 6 occupent des pcetims extrfmes, à proximité du bord supérieur et du bord inférieur de la porte, tandis que les petits prolongements 7 et 8 occupent des positions contigu's à mihauteur de la porte. Ce coulisseau en deux parties peut aussi être fait d'une seule pièce et être pourvu des seuls prolongements 5

et 6, qui seront actionnés d'une manière analogue à celle du cou-

lisseau divisé en deux.

Sur la porte sont convenablement fixées au moins deux paires supérieures de roulements superposés 9 et 9' et et 10', ainsi qu'au moins deux paires inférieures de roulements

superposés 11 et 11' et 12 et 12', qui sont de préférence des roule-

ments à billes, entre lesquels se déplacent respectivement les grands prolongements 5 et 6 des deux parties du coulisseau et qui servent à ceuxci de supports et de guides au cours des mouvements d'avance

et de recul du coulisseau.

S'il s'agit d'un coulisseau en deux parties, la partie supérieure 3 et la partie inférieure 4 sont solidement reliées entre elles au moyen d'une pièce métallique de jonction 13, que l'on

fixe, de préférence au moyen de vis ou de rivets, aux courts prolon-

gements 7 et 8 déjà cites plus haut. De cette pièce métallique 13

part une tringle 14 de poussée manoeuvrable par une serrure 15.

C'est de cette même serrure 15 que s'étend une deuxième tringle 16, qui est parallèle à la précédente et dont le bout avant forme ou

porte le pane 17 pour l'usage courant de la porte.

Lorsqu'il s'agit d'un coulisseau en une seule pièce, c'est d'une manière semblable que l'on actionne avec la tringle de poussée 14 le coulisseau directement, tandis que,grâce à la tringle 16 qui est parallèle à la précédente, on actionne le pane qui se trouve à une hauteur différente dans l'encadrement de la porte. On a prévu une deuxième serrure 18, ou serrure de blocage, à proximité de la position occupée par une quelconque des parties du coulisseau, à côté du bord frontal de la porte. Elle est destinée à immobiliser le coulisseau lorsque celui-ci se trouve

en position de fermeture.

Le bord postérieur de la porte sera muni de préfé-

rence d'une bande ou ferrure formant un enjoliveur 19 auquel seront soudées de préférence les demi-paumelles mobiles. L'enjoliveur 19 et les paumelles peuvent être chromés ou laitonnés, comme la ferrure fixe prévue en plus par l'invention et formant un seul et même ensemble avec eux, comme cela ressort de la figure. Cet ensemble de ferrage est complété par des plaques métalliques de blindage qui ne sont pas représentées sur le dessin et dont les surfaces visibles seront dotées de la matière qui conviendra en fonction du finissage que

l'on voudra (plaques en bois, rembourrages, cuir, etc.).

Des commentaires qui précèdent, il y a facilement moyen de déduire le mode d'emploi de la porte. C'est ainsi que, au cours de l'usage normal de celle-ci, la fermeture se fait au moyen du pêne 17 et l'ouverture s'effectue à l'aide de la serrure 15, laquelle est accessible à l'usager aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur de l'enceinte. Lorsqu'on voudra utiliser le système de fermeture à coulisseau, on actionnera celuici à partir de la même serrure 15, de telle sorte que la tringle 14 poussera sur la pièce métallique 13 et que cette dernière exercera une poussée sur les deux parties 3 et 4 du coulisseau guidées par les roulements numérotés de 9 à 12. Une fois que le coulisseau aura été déplacé, l'on actionnera, si on le désire, la serrure de blocage 18, qui est également accessible de l'intérieur et de l'extérieur et dont le pane se placera contre le bord interne du coulisseau, empêchant

ainsi le retrait de celui-ci.

Pour procéder à l'ouverture de la porte, on s'y

prendra exactement dans le sens contraire-, c'est-à-dire qu'on libé-

rera d'abord la serrure de blocage 18.

- Les serrures citées plus haut 15 et 18 pourront être actionnées au moyen de clés ou à l'aide de sondes, ou moyennant

n'importe quel-autre système qu'on estimera opportun.

Les serrures seront placées de préférence sur le bouton de la porte et seront occultées à l'aide d'une plaquette qu'il y a moyen de déplacer sur le côté, ou encore à n'importe quel autre endroit qui conviendrait bien. A l'intérieur, elles pourront être pourvues de boutons ou de tout autre moyen approprié: afin que

l'on puisse les actionner plus facilement et plus vite.

Sur cette même figure 1, on remarque en outre une vue de détail o figure la plaque métallique 21 de recouvrement de la face avant de la porte, qui a été pliée en U vers l'arrière afin de former le bord correspondant de cette porte. Cette modalité de construction présente un avantage supplémentaire: c'est qu'elle évite le risque que cette plaque ne puisse être arrachée de la porte par n'importe quel moyen.

Sur la figure 2 on voit la représentation sché-

matique d'une réalisation plus simple de la porte de l'invention.

Les principales différences par rapport à la réalisation de l'inven-

tion qui a été illustrée par la figure 1 consistent en ce que le coulisseau 22 est fait d'une seule pièce, qu'il est actionné au moyen des tringles 23 et que la porte utilise une seule et même serrure 24 en vue d'actionner et de bloquer le coulisseau 22. Cette serrure 24 possède un pêne 25 pour l'usage courant de la porte et un deuxième pêne 26 pour fixer ou bloquer le coulisseau 22 dans sa position de fermeture, de la manière qui a déjà été expliquée plus haut. On peut également appliquer à cette figure 2

tout ce qui concerne le reste de la description de la figure 1.

Comme on l'a déjà dit, la porte, quelle que soit la réalisation que l'on adopte pour elle, est apte à contenir en son intérieur une matière de remplissage. Cette matière sera du genre de celles qui s'opposent aux incendies et, de plus, elle sera isolante au point de vue acoustique. Grâce à cela, la porte fournit une barrière s' opposant à n'importe quel incendie qui pourrait se produire, soit à l'intérieur, soit à l'extérieur de

l'enceinte. En outre, au cas o elle est utilisée dans des loge-

ments, elle fournit aussi une isolation acoustique pour les gens

qui y habitent.

Sur la figure 3 on aperçoit, en section droite, une forme préférée de l'encadrement 27 de la porte. Cet encadrement a été fabriqué au moyen d'un profilé métallique, obtenu à partir d'une plaque métallique de la grosseur voulue, qui a été pliée comme il fallait sur elle-même et qui forme un logement dans le

sens longitudinal 28 et un rabat à l'extrémité 29 obtenu par pliage.

La position relative des paumelles est montrée en 20'.

Comme cela peut se déduire de la figure qui vient

d'être commentée, la porte peut se rabattre par rapport à la posi-

tion 20' occupée par les paumelles, de telle sorte que les arêtes les plus extérieures des bords de la porte resteront logées dans l'angle A de l'encadrement. Par conséquent, le rabat 29 de l'enca- drement 27 se superpose sur toute la hauteur au bord latéral de la face externe de la porte, si bien que l'on évite de la sorte que l'on ne puisse y introduire des leviers ou d'autres objets dans le but de forcer l'ouverture de la porte. La ferrure supplémentaire fixe prévue par l'invention pénètre dans le logement 28 de l'encadrement

de la fermeture de la porte.

La figure 4 montre une paumelle 20 du type utilisé de préférence avec la porte de l'invention. Cette paumelle a deux parties: une partie supérieure ou demi-paumelle mobile

(femelle) 30, qui est fixée à l'enjoliveur de la porte 19, de préfé-

rence au moyen d'une soudure, et une partie inférieure 31 formant un gond à fiche et qui est fixée à l'encadrement, de préférence également à l'aide d'une soudure. La fiche du gond est surmontée d'une bille métallique 32 et dans la partie supérieure 30 est vissée

d'en haut une tige filetée 33 que l'on peut actionner de l'extérieur.

L'extrémité inférieure de la tige filetée 33 prend appui sur la bille métallique 32. Ensuite, en réglant la position de cette tige 33, en fonction de la position relative prise par les deux parties de chaque paumelle 20, l'on obtient

l'appui effectif de son extrémité inférieure sur la bille 32 asso-

ciée à celle-ci, de telle sorte que le poids de la porte peut être réparti de façon uniforme sur toutes les paumelles. C'est ce qui assure que les mouvements d'ouverture et de fermeture de la porte

se fassent plus en douceur et avec une efficacité plus grande.

L'invention a été décrite selon sa réalisa-

tion préférentielle. Cependant, on comprendra que, tout en respec-

tant ses caractères essentiels, il soit permis d'y introduire de multiples variations de détail, qui seront protégées aussi bien que les autres et qui pourront porter sur le nombre et l'espèce de paumelles utilisées, sur la forme du profilé de l'encadrement, sur le genre de serrures employées, ainsi que sur la forme, les dimensions ou les matériaux de fabrication de l'ensemble ou de ses parties, non moins que sur d'autres éléments quelconques pourvu

qu'ils n'altèrent pas la base de l'invention.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Porte blindée du genre de celles qui sont

constituées par une ou plusieurs plaques métalliques dont les sur-

faces visibles sont convenablement garnies, comprenant des moyens de fixation à l'encadrement de la porte dans sa position fermée, moyens qui affectent pratiquement la totalité du bord ouvrant de la porte, caractérisée par le fait que les moyens de fixation sont constitués par au moins un fer plat sous forme d'un coulisseau mobile horizontalement et ayant l'épaisseur voulue qui peut être

avancé et rétracté derrière le bord ouvrant de la porte, le cou-

lisseau pouvant être formé d'une seule pièce ou être divisé en deux parties, l'une supérieure (3) et l'autre inférieure (4), reliées entre elles à mi-hauteur au moyen d'une pièce métallique (13) à laquelle on fixe une tringle (14) appropriée que l'on peut actionner à partir de la serrure-principale (15) de la porte pour provoquer le déplacement du coulisseau, lequel se présente sous une forme telle

que les extrémités les plus éloignées de ses deux parties supé-

rieure (3) et inférieure (4) se prolongent vers l'intérieur de la porte, si bien que ces prolongements (5, 6) glissent entre des roulements adéquats (9, 12) qui constituent des moyens de guidage

facilitant le déplacement du coulisseau.

2. Porte selon la revendication 1, caractérisée

par le fait qu'elle possède une ferrure fixe du côté opposé au cou-

lisseau, ferrure qui s'introduit dans l'encadrement (27) de la porte,

lorsque celle-ci tourne sur ses paumelles.

3 Porte selon la revendication 1 ou 2, carac-

térisée par le fait que la serrure principale (15) de la porte comporte en outre un pane courant (17) de fermeture, que l'on peut actionner à partir de cette serrure au moyen d'une tringle (16) qui est parallèle à la tringle (14) qui permet d'actionner la

pièce de jonction (13) des deux parties (3, 4) du coulisseau.

4. Porte selon l'une quelconque des revendi-

cations 1, 2 et 3, caractérisée par le fait que l'on a prévu en outre une serrure de blocage (18) du coulisseau (3, 4), dont le p8ne demeure placé contre le bord interne du coulisseau dans sa position fermée, rendant de la sorte impossible l'ouverture de la porte, à moins que l'on ne déverrouille au préalable la serrure de

blocage (18).

5. Porte selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le coulisseau (22) est fait d'une seule pièce, que le coulisseau est actionné à l'aide de tringles (23) appropriées et que la porte est munie d'une seule et unique serrure (24), dotée d'un double pêne (25, 26) pour l'utilisation normale de la porte

et le blocage du coulisseau (22) à sa position de fermeture.

6. Porte selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 5, caractérisée par le fait que les paumelles (20) qui assurent la jonction de la porte avec son encadrement et qui sont soudées convenablement à l'encadrement et à l'enjoliveur de la ferrure fixe de la porte, disposent de moyens pour régler la hauteur, qui sont constitués de préférence par des tiges filetées (33), qui reposent sur des billes métalliques (32) et dont le réglage permet que la porte soit correctement mise en place et repose en même temps sur toutes les paumelles, de telle sorte que la répartition du poids

soit uniforme.

7. Porte selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 6, caractérisée par le fait qu'à l'intérieur de la porte

on a prévu d'introduire un produit qui s'étend sur toute la super-

ficie de celle-ci et qui est de préférence de nature à s'opposer

aux incendies et à isoler des bruits.