FR2469533A1 - Serrure munie d'une fixation en trois points - Google Patents

Abstract

L'INVENTION A TRAIT A UN DISPOSITIF DE VERROUILLAGE POUR UNE SERRURE COMPORTANT AU MOINS UN PENE ESCAMOTABLE 3, DESTINE A ETRE LOGE DANS LE BOITIER 2 DE LA SERRURE PROTEGEANT LE MECANISME 4 D'ENTRAINEMENT DE CE PENE. CE DISPOSITIF EST REMARQUABLE PAR LE FAIT QU'IL COMPREND UN TETON CYLINDRIQUE 5 ASSOCIE AU MECANISME 4 POUR REPRODUIRE A L'INTERIEUR DU BOITIER 2 LES DEPLACEMENTS T DU PENE 3 ET AUTOUR DUQUEL SONT ENGAGEES DE MANIERE SUPERPOSEE LES OUVERTURES DE DEUX BOUTONNIERES 7A ET 7B, PRATIQUEES DANS DEUX BARRES DE VERROUILLAGE 6A ET 6B ET DESSINEES CHACUNE SELON UN AXE OBLIQUE XX, XX SYMETRIQUE A L'AXE DES DEPLACEMENTS T XX. CES BARRES 6A ET 6B EVOLUENT, SOUS L'EFFET DES DEPLACEMENTS DU TETON 5 A L'INTERIEUR DES BOUTONNIERES 7A ET 7B, EN SENS INVERSE LE LONG D'UN AXE YY PERPENDICULAIRE A L'AXE XX POUR DEFINIR AVEC LE PENE 3 UNE FERMETURE EN TROIS POINTS. L'INVENTION S'APPLIQUE AU DOMAINE DE LA SERRURERIE ET PLUS PARTICULIEREMENT A LA FERMETURE D'UN VANTAIL PAR UNE FIXATION SIMULTANEE EN TROIS POINTS.

Description

L'invention a trait au domaine de la serrurerie et elle concerne plus particulierement les dispositifs de fermeture d'un vantail tel que porte, fenêtre, ou porte-fenêtre, comportant au moins un pêne escamotable.

Plus précisément, l'invention est relative à un dispositif permettant d'obtenir la fermeture d'un vantail par une fixation simultanée en trois points afin d'améliorer la sécurité des fermetures classiques et d'éviter aussi les défauts de voilage souvent relevés sur les vantaux fermés par une seule fixation.

Une recherche documentaire relative à ce domaine a permis de découvrir de nombreux dispositifs permettant de réaliser la fixation d'un vantail en trois points. Pour exemple, nous citerons les documents suivants
- brevet français n" 2 204 200, pour une "Fermeture à larder pour la fixation d'un vantail en trois points" ;
- brevet français nO 2 317 455 pour des "Perfectionnements apportés aux verrous de sûreté" ;
- brevet français nO 2 318 993 pour une "Crémone de sûreté notamment pour une porte"
- et brevet français n 2 403 440 pour une "Serrure à pênes multiples perfectionnée".

A la lecture de ces documents, il s'avère que les dispositifs proposés sont généralement de structure complexe et, de plus, sont conçus d'avance pour réaliser une fixation en trois points. Il est difficile, dès lors, d'adopter l'un de ces dispositifs à des serrures comportant déjà le mécanisme d'entrainement d'un pêne escamotable.

Pour pallier cet inconvénient, les demandeurs proposent un dispositif de verrouillage destiné à être logé dans le boîtier d'une serrure classiquement conçue, protégeant le mécanisme d'entraînement du pêne escamotable de cette dernière.

Conformément à l'invention, ce dispositif de verrouillage comprend un téton cylindrique, associé à un organe reproduisant à 1 'intérieur du boîtier de la serrure les déplacements rectilignes du pêne escamotable de celle-ci, et autour duquel sont engagées de manière superposée les ouvertures de deux boutonnières au moins, pratiquées dans deux barres de verrouillage et dessinées chacune selon un axe oblique et symétrique à l'axe des déplacements suivis par ledit- téton. Par conséquent, sous l'effet des déplacements du pêne escamotable simultanément avec les déplacements du téton à l'intérieur des boutonnières, les barres de verrouillage évoluent en sens inverse le long d'un axe perpendiculaire à l'axe des déplacements dudit pêne pour définir avec ce dernier une fermeture en trois points.

De ce fait, à partir d'une serrure ne comportant qu'un seul pêne escamotable, les demandeurs ont pu réaliser une fermeture d'un vantail en trois points, sans modifier la structure interne de la serrure, mais en utilisant uniquement les déplacements rectilignes dudit pêne.

Selon diverses réalisations de l'invention, le susdit organe reproduisant les déplacements rectilignes du pêne escamotable pourra être constitué par le mécanisme d'entrainement de ce dernier, ou par le prolongement dudit pêne à l'intérieur du boîtier de la serrure. Le choix de cet organe est déterminé par le type de serrure que l'on désire équiper d'une fixation en trois points.

Ainsi, les serrures à encastrer seront équipées suivant le premier mode de réalisation de l'invention et les serrures à plaquer suivant le deuxième mode.

Il va de soi que l'organe de commande manuelle du mécanisme d'entraînement du pêne escamotable sera dès lors assujetti simul tanément à la commande des deux barres de verrouillage du dispositif de l'invention.

L'invention a également pour objet un organe de commande manuelle du susdit mécanisme d'entrainement du pêne escamotable, venant suppléer l'organe déjà installé. Cet organe de commande se compose d'un cylindre-poussoir muni d'un doigt agissant sur la face inclinée d'un élément solidaire du susdit mécanisme d'entrainement, pour imposer les déplacements de ce dernier et des éléments y associés.

D'autres caractéristiques et d'autres avantages de la présente invention seront mieux compris à la lecture de la description qui suit de deux exemples de réalisation de dispositifs de verrouillage conformes à l'invention, correspondant le premier à la fixation en trois points d'une serrure à plaquer et le deuxième à la fixation en trois point d'une serrure à encastrer ; ces deux exemples sont donnés à titre non limitatif. et sont décrits en se référant aux dessins annexés sur lesquels
La figure 1 est une vue en perspective partiellement écorchée d'une serrure à plaquer munie d'une fixation en trois points selon un premier mode de realisation du dispositif de verrouillage de l'invention ;
La figure 2 est une vue partielle en perspective d'un détail de la figure 1 ;
La figure 3 est une vue en coupe verticale d'une serrure à encastrer munie d'une fixation en trois points selon un deuxieme mode de réalisation du dispositif de verrouillage de l'invention.

La serrure a plaquer 19 représentée à la figure 1, est constituée classiquement d'un boîtier 2 de forme parallélépipédique et destine a être plaqué sur la face interne d'une porte de garage par exemple. Cette serrure comprend un pêne escamotable 3 animé d'un mouvement de va-et-vient, illustré par la flèche à double sens T, actionné par un mécanisme d'entraînement 4 interne audit boitier et représenté sous la forme d'une enveloppe parallélépipédique supposée protéger les organes dudit mécanisme, agencés de diverses manières, connues en soi. Ce mécanisme 4, qui provoque et suit les déplacements du pêne 3, est généralement commandé manuellement par une poignée cylindrique moletée non représentée.

La serrure à plaquer 1 telle qu'elle vient d'être décrite cidessus est destinée à assurer la fermeture d'une porte de garage en un point défini par le logement du pêne 3 dans une gâche correspondante installée dans le chambranle de ladite porte.

Afin de completer la fixation de cette porte de garage en deux autres points, on notera, conformément à l'invention, la présence d'un téton cylindrique 5 associe au mécanisme 4 et de deux plaques rectangulaires superposees 6a et 6b, aménagées chacune, sur une partie de leur longueur d'une boutonniere oblique, respectivement 7a et 7b.

Comme on peut le voir plus clairement sur le dessin de la figure 2, ces boutonnières 7a et 7b viennent s'engager autour du téton 5 suivant deux axes obliques, XaX'a pour la première et XbX'b pour la seconde, et symétriques par rapport à l'axe XX' portant les déplacements T du pêne 3.

La disposition de ces boutonnières 7a et 7b et les deplace- ments T du téton cylindrique 5 conèrent aux plaques Sa et 6b un mouvement rectiligne symbolisé par les flèches T a pour la plaque 6a et par les flèches Tb pour la plaque 6b ; les deux mouvements rectilignes sont, quelle que soit; la direction du déplacement T, orientés en sens inverse et portés par un même axe YY' normal à l'axe XX'.

Ainsi, quelle que soit la position du pêne 3 engagé. dans la gâche correspondante, le point d'intersection des trois axes XX', XaX' a et XbX'b sera toujours occupe par le téton cylindrique 5.

Afin de guider correctement les déplacements T a et T b des plaques 6a et 6b le long de l'axe YY', des découpes 8 et 9 sont pratiquées dans le boitier 2.

De même, selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le teton cylindrique 5 sera de préférence constitué d'un chapeau monté rotatif sur un pivot solitaire du mécanisme 4 pour supprimer les forces de frottement, lors des évolutions du téton 5 à l'intérieur des boutonnières 7a et 7b. Une aspérité du mécanisme 4 pourra former le susdit pivot.

Ainsi, les plaques 6a et 6b qui, de préférence, seront reliées sur une de leurs extrémités faisant saillie sur le boitier 2 à des tringles à glissières non représentées et dont les extrémités libres viennent se loger dans des gâches correspondantes installées dans le chambranle de la porte de garage, définiront deux barres de verrouillage assurant avec le pêne escamotable d'origine une fixation en trois points, commandée de l'intérieur du garage par le bouton cylindrique moleté.

L'association des plaques rectangulaires 6a et 6b a des tringles à glissières, a pour principal but de faciliter l'installation du dispositif de verrouillage qui vient d'être ci-dessus décrit, dans une serrure comportant déjà le mécanisme d'entrainement du pêne escamotable.

Un autre objectif de l'invention consiste à commander les déplacements T du mécanisme d'entrainement 4 de l'extérieur du garage au moyen d'un cylindre-poussoir 10 dont les déplacements à l'intérieur d'un barillet logé dans l'épaisseur de la porte et portés sur un axe orthogonal au plan défini par les axes XX', YY', ..., peuvent être condamnés par une clef. Ce cylindre-poussoir est muni d'un doigt 11 agissant sur la face inclinée d'un élément 12 solidaire du mécanisme 4 pour commander les déplacements T de ce dernier et des organes associés à celui-ci.

Cet élément 12, qui a été dispose sur le côté du mécanisme 4 dans cet exemple preféré de réalisation de l'invention, pourra aussi bien être disposé sur le plan dudit mécanisme 4 portant le dispositif de verrouillage.

La figure 3 représente, quant à elle, une serrure à encastrer 1', constituée, similairement à la serrure à plaquer 1, d'un boitier 2' et d'un pêne escamotable 3' se deplaçant suivant la flèche à double sens T1.

Cette serrure à encastrer 1', qui s'apparente à la crémone de sûrete, comporte un dispositif de verrouillage comprenant deux plaques rectangulaires superposées 6'a et 6'b, munies chacune d'une boutonnière oblique 7'a et 7'b, engagée autour d'un téton cylindrique 5' evoluant également selon la flèche T'.

Dans cette deuxieme forme d'exécution du dispositif de verrouillage de l'invention, le téton cylindrique 5 est solidaire du prolongement 3'a du pêne 3', intérieur au boitier 1'.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentes, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour cela sortir du cadre de l'invention, limité par les termes des revendications qui suivent.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de verrouillage pour une serrure comportant au moins un pene escamotable et destiné à être logé dans le boitier de la serrure protégeant le mécanisme d'entrainement dudit pêne,

CARACTERISE PAR LE FAIT QU'il comprend un téton cylindrique associé à un organe reproduisant à l'intérieur du boîtier les deplacements rectilignes dudit pêne et autour duquel sont engagées de ma nière superposée les ouvertures de deux boutonnières au moins pratiquées dans deux barres de verrouillage et dessinées chacune selon un axe oblique et symétrique à l'axe des déplacements suivis par ledit téton, lesdites barres de verrouillage évoluant, sous l'effet des déplacements du téton à l'intérieur des boutonnières, en sens inverse le long d'un axe perpendiculaire à l'axe des déplacements dudit pêne pour définir avec ce dernier une fermeture à trois points.

2. Dispositif de verrouillage selon la revendication 1,

CARACTERISE PAR LE FAIT QUE le susdit organe reproduisant les déplacements dudit pêne est constitue par le mécanisme d'entraine- ment de ce dernier.

3. Dispositif de verrouillage selon la revendication 1,

CARACTERISE PAR LE FAIT QUE le susdit organe reproduisant les déplacements dudit pêne est constitué par le prolongement de ce dernier à l'intérieur du boîtier de la serrure.

4. Dispositif de verrouillage selon la revendication 1,

CARACTERISE PAR LE FAIT QUE le boîtier protégeant le mécanisme d'entrainement du pêne escamotable est muni de découpes destinées à autoriser le passage et à guider les déplacements des deux barres de verrouillage superposées.

5. Dispositif de verrouillage selon la revendication 1,

CARACTERISE PAR LE FAIT QUE les susdites barres de verrouillage sont constituées par des plaques rectangulaires aménagées des susdites boutonnières et reliées sur une de leurs extrémités faisant saillie sur le boitier de la serrure, à des tringles à glissières venant s'engager dans des gâches correspondantes.

6. Dispositif de verrouillage selon la revendication 1,

CARACTERISE PAR LE FAIT QUE le susdit téton cylindrique est cons titué d'un chapeau monté rotatif sur un pivot solidaire dudit organe reproduisant les déplacements du pêne escamotable.

7. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des revendications 1, 2, 4, 5 et 6, CARACTERISE PAR LE FAIT QUE les susdits déplacements rectilignes du pêne escamotable sont actionnés simultanément avec ceux du mécanisme d'entraînement de ce dernier, par un cylindre-poussoir commandé par une clef et muni d'un doigt agissant sur la face inclinée d'un élément solidaire dudit mécanisme.

8. Dispositif de verrouillage selon la revendication 7,

CARACTERISE PAR LE FAIT QUE le susdit élément comportant une face inclinée est dispose sur le plan du mecanisme d'entraînement portant le susdit téton cylindrique.

9. Dispositif de verrouillage selon la revendication 7,

CARACTERISE PAR LE FAIT QUE le susdit élément comportant une face inclinée est disposé sur le côté du mécanisme d'entraînement.