FR2543585A1 - Protecteur d'aiguille pour machine a coudre - Google Patents

Abstract

CE PROTECTEUR D'AIGUILLE POUR MACHINE A COUDRE CONSISTE EN UNE CAGE TRANSPARENTE 9 PLACEE EN AVANT DE L'AIGUILLE 4 ET PORTEE PAR LE SUPPORT 3 DU PIED-DE-BICHE. CETTE CAGE 9 PRESENTE L'ORIGINALITE D'ETRE ESCAMOTABLE LATERALEMENT LORSQUE LA MACHINE EST HORS DE FONCTIONNEMENT.

Description

"PROTECTEUR D'AIGUILLE POUR MACHINE A COUDRE"
L'invention a pour objet un dispositif protecteur d'aiguille pour machine à coudre, dispositif qui vise à éviter que l'un des doigts de la couturière puisse venir en contact avec l'aiguille pendant le fonctionnement de la machine. L'espace laissé libre entre l'extrémité de l'aiguille et le pied-de-biche lorsque l'aiguille atteint son point mort haut est en effet suffisant pour permettre le passage d'un doigt en dessous de l'aiguille. Il arrive ainsi que par inadvertance la couturière laisse passer l'un de ses doigts sous l'aiguille. Cet accident est relativement fréquent.

Pour éviter ce type d'accident, il est connu de placer en avant de l'aiguille un dispositif de protection constitue par une sorte de cage qui ne gêne pas la visibilité mais qui interdit l'accès accidentel du doigt à l'aiguille pendant le fonctionnement de la machine. Les accidents sont ainsi effectivement évités ; mais la cage est très gênante lorsque, la machine étant à l'arrêt, la couturière veut accéder à l'aiguille.

Il n'existe donc pas de dispositif assurant une protection efficace, tout en ne gênant pas l1accès volontaire à l'aiguille. ou à la zone dans laquelle se trouve l'aiguille.

L'invention pallie cette lacune. Elle a pour objet un dispositif protecteur qui, tout en étant du type général précité, est escamotable latéralement en ce sens que, lorsque la machine est en position d'utilisation, le protecteur est normalement placé en avant de l'aiguille et audessus du pied-de-biche, cependant qu'en position d'arrêt de la machine le dispositif protecteur est escamoté latéralement pour permettre l'accès à l'aiguille; et des moyens sont prévus pour permettre le positionnement impératif du dispositif protecteur pendant le fonctionnement de la machine.

Selon une forme d'exécution, le dispositif protecteur consiste en une cage solidaire d'un axe placé dans un plan vertical ou sensiblement vertical, parallèle au support du pied-de-biche et traversant un alésage percé dans une pièce montée sur ce support, un ressort hélico-ldal travaillant à la compression étant interposé concentriquement à cet axe entre la cage et la pièce précitée, et cet axe portant au-dessus de cette pièce un doigt latéral coopérant avec une encoche qui est aménagée dans la face supérieure de ladite pièce et dans laquelle il est maintenu en appui lorsque le dispositif protecteur c'est-à-dire la cage est en position d'utilisation.

La face supérieure de la pièce servant de support à l'axe porteur de la cage peut être aménagée en forme de rampe dans sa zone sur laquelle le doigt solidaire de l'axe vient en appui entre les deux positions correspondant respectivement à celle d'utilisation et à celle de dégagement de la cage.

La position de dégagement peut d'ailleurs être matérialisée par une encoche de faible profondeur aménagée à l'extrémité de la rampe dans sa zone correspondant à la position de dégagement ; et des moyens complémentaires peuvent être prévus pour permettre au doigt de l'axe porteur de la cage de se dégager automatiquement de cette encoche et pour provoquer le retour automatique de la cage en position de protection.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, ce dispositif protecteur d'aiguille pour machine à coudre peut présenter un agencement supplémentaire grâce auquel le fonctionnement de la machine à coudre, c'est-à-dire le débattement de l'aiguille, est rendu impossible tant que le dispositif protecteur proprement dit, c'est-à-dire la cage, n'est pas en position de protection. Suivant une forme d'exécution, ces moyens supplémentaires sont constitués par un microcontact qui, monté en série sur le circuit électrique d'alimentation de la machine, est lui-même commandé par un doigt situé sur l'axe porteur de la cage protectrice.

Ce doigt peut être le même que celui prenant appui sur la pièce qui est solidaire du support du pied-de-biche et qui est traversé par l'axe porteur de la cage ; mais dans une variante d'exécution, il peut s'agir d'un doigt indépendant, l'essentiel étant que le ou les doigt(s) soi(en)t solidaire(s) de l'axe précité.

L'invention sera bien comprise d'ailleurs à l'aide de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant à titre d'exemple non limitatif une forme d'exécution de ce protecteur d'aiguille pour machine à coudre
Figure 1 est une vue générale en perspective d'une machine à coudre équipée de ce protecteur
Figures 2 et 3 sont, à plus grande échelle, des vues en perspective du protecteur illustré respectivement: en position d'utilisation et en position de dégagement.

Dans ce dessin, (1) désigne de façon générale une machine à coudre dont (2) désigne le pied-de-biche, (3) le support du pied-de-biche, et (4) l'aiguille.

Conformément à l'invention, le support (3) du pied-de-biche sert à la fixation d'une pièce (5) réalisée en un matériau quelconque et dans laquelle est aménagé un alésage (6) servant de palier à un axe (7) qui est parallèle ou sensiblement parallèle au support (3) du pied-debiche et à l'aiguille (4). A son extrémité inférieure, cet axe se termine par une embase ou un épaulement (8) sur lequel sont fixées les deux extrémités d'un fil métallique convenablement replié sur lui-même pour constituer la cage protectrice (9). Concentriquement à l'axe (7) est placé un ressort hélicoldal (10) qui se trouve comprimé entre l'embase (8) et la pièce (5) et dont les deux extrémités sont rendues solidaires respectivement de cette embase et de cette pièce.Ce ressort tend ainsi constamment à déplacer l'axe (7) et la cage (9) vers le bas et à les faire tourner dans le sens Cle la flèche (12).

Pour que l'axe (7) soit néanmoins retenu verticalement malgré la présence du ressort (10), il porte un doigt radial (13) qui, sous l'effet de ce ressort, est amené à prendre appui sur la face supérieure de la pièce (5).

Dans sa face supérieure, la pièce (5) présente une encoche (14) qui est relativement profonde et dans laquelle le doigt (13) prend appui lorsque la cage (9) est en position d'utilisation, c'est-à-dire est située en avant de l'aiguille (4) ; c'est la position représentée à la figure 2.

Sur sa face supérieure, la pièce (5) présente une autre encoche (15) moins profonde que celle (14) et dans laquelle le doigt (13) vient prendre appui lorsque la cage (9) est en position de dégagement latéral, c'est-à-dire dans la position représentée à la figure 3.

Les deux encoches (14, 15) déterminent donc les deux positions pouvant être données à la cage (9); et, entre ces deux encoches, la face supérieure de la pièce (5) constitue une rampe (16) allant en baissant de l'encoche (15) à celle (14). On conçoit dès lors que, grâce au ressort (10), il est possible d'obtenir un retour automatique de la cage (9) en position normale d'utilisation (figure 2) dès l'instant où le doigt (13) quitte l'encoche (15), c'est-à-dire dès l'instant ou l'ouvrière a amorcé le déplacement latéral de la cage (9).

La pièce (5) sert en outre de support à un microcontact (17) qui est monté en série sur le circuit élecrique d'alimentation de la ma chine à coudre (1). L'équipage mobile de ce microcontact est commandé par le doigt (13) de l'axe (7); et le positionnement, de même que la commande, sont réalisés de telle façon que, lorsque le doigt (13) prend appui dans l'encoche (15) c'est-à-dire lorsque la cage (9) est en position de dégagement latéral, la machine à coudre se trouve hors tension et ne peut donc, pas fonctionner. Ce fonctionnement n'est possible que lorsque la cage (9) a été ramenée dans sa position normale d'utilisation (figure 2). C'est en effet pendant la phase de retour de la cage (9) à cette position normale d'utilisation que le doigt (13) de l'axe (7) agit sur le microcontact en provoquant la fermeture du circuit électrique d'alimentation de la machine à coudre.

Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution de ce dispositif protecteur pour aiguille de machine à coudre qui a été ci-dessus décrite à titre d'exemple; elle -en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation, quels que soient notamment les moyens utilisés resspectivement : pour permettre le déplacement de la cage protectrice, pour déterminer son positionnement, et pour asservir éventuellement le fonctionnement de la machine à coudre a la position du dispositif protecteur.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1.- Protecteur d'aiguille pour machine à coudre, du type de ceux consistant en une cage transparente (9) placée en avant de l'aiguille (4) et portée par le support (3) du pied-de-biche, caractérisé en ce que la cage (9) est escamotable latéralement lorsque la machine est hors fonctionnement.

2.- Protecteur d'aiguille pour machine à coudre selon la revendication 1, caractérisé en ce que la cage (9) est solidaire d'un axe (7) placé dans un plan vertical ou sensiblement vertical, parallèle au support (3) du pied-de-biche (2) et traversant un alésage (6) porté dans une pièce (5) montée sur ce support, un ressort hélicoïdal (10) travaillant à la compression est interposé concentriquement à cet axe entre la cage (9) et la pièce (5), et cet axe (7) porte au-dessus de cette pièce (5) un doigt latéral (13) coopérant avec une encoche (14) qui est aménagée dans la face supérieure de ladite pièce et dans laquelle il est maintenu en appui lorsque le dispositif protecteur c'est-à-dire la cage (9) est en position d'utilisation.

3.- Protecteur d'aiguille pour machine à coudre selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la face supérieure de la pièce (5) servant de support à l'axe (7) porteur de la cage (9) est aménagée en forme de rampe (16) dans sa zone sur laquelle le doigt (13) solidaire de l'axe (7) vient en appui entre les deux positions correspondant respectivement à celle d'utilisation et à celle de dégagement de la cage (9).

4.- Protecteur d'aiguille pour machine à coudre selon la revendication 3, caractérisé en ce que la face supérieure de la pièce (5) présente une encoche supplémentaire (15) de faible profondeur aménagée à l'extrémité de la rampe (16) dans sa zone correspondant à celle de dégagement de la cage (9).

S.- Protecteur d'aiguille pour machine à coudre selon les revendications 3 et 4, caractérisé en ce que le ressort (10) travaille à la fois à la compression et à la torsion afin de tendre constamment à ramener l'axe (7) dans la position normale d'utilisation de la cage (9).

6.- Protecteur d'aiguille pour machine à coudre selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'en un point fixe de la machine à coudre est placé un microcontact (17) monté en série sur le circuit électrique d'alimentation de la machine et commandé par un doigt (13) situé sur l'axe (7) porteur de la cage protectrice (9).

7.- Protecteur d'aiguille pour machine à coudre selon la revendication 6, caractérisé en ce que le microcontact (17) est fixé sur la pièce (5) montée sur le support (3) du piedde-biche et servant elle-même de support à l'axe (7) porteur de la cage protectrice (9).