FR2543210A1 - Volet mobile destine a venir se placer derriere une fenetre d'un batiment - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE UN VOLET MOBILE DESTINE A VENIR SE PLACER DERRIERE UNE FENETRE D'UN BATIMENT. CE VOLET EST CARACTERISE EN CE QU'IL COMPREND AU MOINS UN VANTAIL 1, 2 CONSTITUE PAR UN PANNEAU MONTE A COULISSEMENT HORIZONTAL DANS UN PLAN PARALLELE A LA FENETRE 3 ET EN ARRIERE DE CELLE-CI, ET DES MOYENS 27, 29, 31 POUR ASSURER AUTOMATIQUEMENT LE COULISSEMENT DU VANTAIL 1, 2 DE LA POSITION D'OUVERTURE A LA POSITION DE FERMETURE ETOU VICE VERSA, LE VANTAIL ETANT SITUE, EN POSITION DE FERMETURE, DERRIERE LA FENETRE 3, EN FORMANT UN CAPTEUR SOLAIRE, ET OBTURANT TOUTE LA SECTION DE PASSAGE DE CELLE-CI TANDIS QU'EN POSITION D'OUVERTURE IL EST ESCAMOTE DANS UN LOGEMENT LATERAL 7 PREVU DANS LA PAROI DU BATIMENT.

Description

La prXsente invention concerne un volet mobile des épiné à venir se placer derrière une fenêtre d'un bâtiment.

On sait que les fenêtres d'un bâtiment, notamment d'une maison d'habitation, constituent des points faibles de l'ensemble de la structure de ce bâtiment, du fait qu'elles permettent de pénétrer par effraction à l'intérieur des pièces et que par ailleurs elles constituent des zones très perméables au bruit et à la chaleur. Pour remédier aux dé perditions calorifiques de ces ouvertures on a déjà envisagé d'utiliser des doubles vitrages isolants mais malgré la présence de ceux-ci on constate, dans un pavillon isolé, que les déperditions calorifiques dues aux ouvertures représen- tent environ 28 % de l'ensemble.

La présente invention vise à remédier à ces inconv6- nients en procurant un volet intérieur de conception parti culièrement simple permettant d'obtenir une protection ef ficace contre les effractions, permettant de diminuer les déperditions calorifiques et d'augmenter l'isolation phonique vis à vis de l'extérieur.

A cet effet, ce volet mobile destiné à venir se placer derrière une fenêtre d'un bAtixent est caractérisé an ce qu'il comprend au moins un vantail constitué par un panw neau monté à coulissement horizontal dans un plan parallèle à la fenêtre et en arrière de celle-ci, et des moyens pour assurer automatiquement le coulissement du vantail de la position d'ouverture à la position de fermeture et/ou vice versa, le vantail étant situé, en position de fermeture, derrière la fenêtre et obturant toute la section de passage de celle-ci tandis qu'en position d'ouverture il est esea moté dans un logement latéral prévu dans la paroi du b#ti- ment.

Le volet suivant l'invention offre l'avantage, outre ses qualités d'isolant calorifique et phonique, de ne pas nuire à l'esthétique de la pièce puisqu'en position dBouver- ture il est totalement escamoté dans son logement latéral.

Par ailleurs, du fait qu'il est situé à l'intérieur de la pièce, il n'est pas nécessaire d'ouvrir la fenêtre pour manoeuvrer le volet. Il permet d'obtenir, lorsqu'il est fermé, une économie de chauffage importante qui peut atteindre, pour un pavillon déjà isolé, environ 20 S. Il contribue également à obtenir une isolation phonique nettement améliorée vis à vis de l'extérieur.

Compte tenu de la diminution importante des déperditions thermiques qu'entratne l'utilisation du volet int6- rieur suivant l'invention, il permet, dans certains cas, d'éviter d'utiliser un vitrage picolant dont le cott est relativement élevé. En effet, un simple vitrage utilisé en combinaison avec le volet intérieur isolant suivant l'inven- tion procure une économie de chauffage beaucoup plus importante qu'un vitrage isolant utilisé seul.

Du fait que le volet isolant intérieur suivant 1'in- vention est commandé automatiquement, par un système de motorisation, il est possible de prévoir une fermeture.auto- matique du volet lorsque la jour tombe, grâce b une commande générale par une cellule photo-électrique détectant la lumi nosité extérieure. Tous les voletez d'une meme habitation peuvent être ainsi fermée automatiquement à partir d'un certain niveau d'obscurité.Cette fermeture de l'ensemble des volets d'une maison peut être aussi réalisée à volonté en quelques secondes avec une motorisation à commande cen- tralisée, lorsque l'on quitte une habitation; alors qu'il faut plusieurs minutes pour fermer tous les volets ex té- rieurs, dans le cas habituel.

L'ouverture des volets isolants intérieurs suivant l'invention est réalisée de préférence manuellement mais il est toutefois possible de motoriser également cette ouver- ture complètement ou partiellement.

Suivant une caractéristique complémentaire de l'invention, le volet intérieur coulissant suivant l'invention peut être pourvu de moyens permettant une circulation naturelle de l'air, par un mouvement de convection. A cet effet le volet intérieur peut outre pourvu de moyens assurant une étanchéité, lorsqu'il est en position de fermeture, le long de ses deux bords verticaux et de son bord inférieur, de manière à délimiter ainsi, avec la fenêtre derrière laquelle il est placé, un volume d'air déterminé, et d'une bouche de ventilation prévue à la partie inférieure du volet, cette bouche de ventilation étant normalement fermée par un clapet obturateur tant que le soleil n'apparaît pas et étant par contre ouverte lorsque le soleil apparaissant provoque un échauffement de l'air se trouvant compris entre le volet et la fenêtre, de manière à entrainer ainsi une circulation naturelle de l'sir autour du volet, l'air froid pénétrant, à travers la bouche de ventilation inférieure dans l'espace compris entre le volet et la fenêtre, s'échauffant au contact du flux solaire et, par un effet de convection, repassant à l'intérieur de la pièce, en s'écoulant au-dessus de la partie supérieure du volet. On obtient ainsi une mise en marche automatique de ce système de chauffage naturel dès que le soleil apparaît et un arrêt de la circulation de l'air, par fermeture de l'ouverture inférieure, dès qu'il disparait.

On décrira ci-après,à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution de la présente invention, en référence aux dessins annexés sur lesquels
Les figures 1, 2 et 3 sont des vues an élévation schématique d'un volet intérieur isolant à deux vantaux suivant l'invention, respeetvement en position d'ouverture totale, en cours de fermeture et en position de fermeture totale, dans le cas d'une fermeture automatique et d'une ouverture manuelle.

La figure 4 est une vue encoupe verticale de l'un des vantaux du volet coulissant intérieur, la bouche de ventilation étant fermée.

La figure 5 est une vue en coupe verticale de la bouche de ventilation à moitié ouverte.

La figure 6 est une vue en coupe verticale du volet, la bouche de ventilation étant complètement ouverte.

La figure 7 est une vue en coupe horizontale partielle d'un vantail du volet coulissant, en position d'ouverture.

La figure 8 est une vue en coupe horizontale partielle des deux vantaux du volet coulissant en position de fermeture.

Les figures 9, 10 et 11 sont des vues en élévation schématique d'une variante d'exécution de l'invention dans laquelle l'ouverture du volet est réalisée automatiquement et la fermeture est manuelle , cas figures représentant respectivement le volet en position de fermeture totale, en cours d'ouverture et en positon d'ouverture totale.

Les figures 12, 13, 14 et 15 sont des schémas illustrant diverses variantes d'exécution du dispositif de mot on risation du volet coulissant.

Les figures 16, L7 et 18 sont des vues en coupe horizontale d'une variante d'exécution du volet an plusieurs parties, respectivement en position d'ouverture totale, d'ouverture partielle et de fermeture.

Le volet intérieur coulissant suivant l'invention qui est représenté sur les figures 1 à 8 comprend deux vantaux 1, 2 qui sont monté coulissants dans un même plan parallèle à celui d'une fenêtre 3 et an arrière de celle-ci.

Chacun des vantaux 1, 2 est constitué par un panneau sand- wich comprenant une couche intérieure 4 de ratière isolante prise entre deux parements interne 5 et externe G, ce panneau étant double éventuellement d'une surface absorb#nte.

Chaque vantail est escamoté, en position d'ouverture, dans un logement latéral 7 délimité entre une cloison interne 8 et la mur de-façade 9, ce logement latéral étant constitué de deux faces lO.L'isolation 20 du mur de façade se poursuit entre le logement latéral 7 et le mur de façade
Chaque panneau constituant un vantail comprend Xga- lement un cadre périphérique rectangulaire constitué de d'un montant externe 11, et d'un montant interne 12 et de deux traverses horizontales supérieure 13 et inférieure 14, la couche isolante 4 étant logée à l'intérieur de ce cadre 11,12,13,14.La traverse supérieure 14 porte des galets d'axes verticaux 15 lesquels se déplacent dans une rainure de guidage 16 prévue dans le face inférieure dune traverse supérieure fixe 17 solidaire de la cloison 8 et de la fenê- tre et constituant un chemin de guidage supérieur pour les deux vantaux 1, 2.

A sa partie inférieure le vantail du volet coulissant repose sur un rail horizontal 18 porté par une traverse horizontale fixe 19. La traverse inférieure 14 du panneau mobile porte sur le rail de guidage 18 par l'intermédiaire de roulettes 21.Toutefo-is le vantail du volet pourrait être également suspendu, c'est-à-dire sans appui inférieur.

Les montants externes 1l des deux vantaux portent, le long de leurs chants en regard, des profilés en L 22 symétriques par rapport à un plan perpendiculaire au plan de coulissement du volet et qui délimitent entre eux, lorsque les deux vantaux sont fermés, un logement à section droite en U dans lequel s'engage la poignée 23 de manoeuvre de la fenêtre 3.L'étanchéité verticale entre les deux profilés en
Lest assurée par un joint 40.

Le montant interne 12 de chaque panneau porte aven- tageusement, sur sa face tournée vers l'extérieur, un renf fort d'étanchéité 24 qui vient en contact avec un joint brossa fixe 25 lorsque le volet est fermé.

Comme on peut le voir sur les figures 1 et 8 chaque vantail î, 2 est totalement dissimulé dans le logement laté- ral respectif a, lorsque le volet est ouvert. Ce volet ne nuit donc en aucune manière à l#esthêtique de la pièce.

La fermeture etiou l'ouverture du volet isolant interne suivant l'invention sont de préférence motorisées, afin de faciliter ces manoeuvres. Cette motorisation peut être réalisée, pour la fermeture, par les moyens illustrés schématiquement sur les figures 1 à 3. Chacun des vantaux 1, 2 est maintenu en position d'ouverture par une gâche élec trique ou électromagnétique 26 qui est montée, par exemple, sur la traverse supérieure fixe 17 et qui s'oppose normalement, à l'état de repos, à tout déplacement du vantail correspondant vers la position de fermeture. Par ailleurs un bras 27 est logé dans l'espace compris entre le montant interne 12 du panneau coulissant et un montant fixe 28 faisant partie de l'ossature.Ce bras 27 porte, à son extrémité supérieure, une roulette 29 associée à un poids, et il est articulé, à son extrémité inférieure, sur le montant interne 12, sensiblement au milieu de celui-ci, autour d'un axe horizontal 31.

Comme on peut le voir sur la figure 1, la roulette 29 et le poids qui y est associé sont logés, lorsque le vantail 1, 2 est en position d'ouverture totale, dans l'angle supérieur de l'ossature formée par la traverse 17 et les montants 28, la roulette 29 étant en appui contre le montant 28, et le bras 27 est incliné d'un angle faible par rapport à la verticale.

Par conséquent, lorsque lion désire fermer le volet isolant interne 1, 2, il suffit d'alimenter les gâches Xlec- triques 26, de manière à libérer les vantaux 1, 2. A partir d ce moment, le poids associé à la roulette 29 exerçant une force F vers le bas, cette force est transmise par le bras articule 27 au vantail 1, 2 et donna lieu à une composante horizontale f qui provoque le coulissement du vantail vers la position de fermeture, composante qui va an croissant au fur et h mesure que la roulette 29 et le poids associé descendent et que par conséquent le vantail 1, 2 est déplacé vers la position de fermeture Un ressort 30 peut être prévu sur chaque vantail 1, 2 pour donner une impulsion da démar- rage en tendant b faire pivoter le bras articulé 27 autour de l'axe d'articulation 519 an l'écartant du chant vertical du panneau coulissant.

En position de fermeture, les deux vantaux 1, 2 sont appliqués l'un contre l'autre par leurs profils verticaux 22 maintenus fermés par un verrou 32 porté par l'un des vantaux 2 et engagé dans une gâche 33 portée par l'autre vantail 1.

Ce verrou 32 est fermé automatiquement et il est ouvert manuellement. Une butée de fin de course 35 peut être prévue, par exemple sur le rail inférieur 18, pour limiter la course des deux vantaux 1, 2 l'un vers l'autre. Par ailleurs, des contacts électriques de fin de course 36 peuvent être prévus, par exemple au milieu de la traverse fixe supé- rieure 17, pour contrôler à distance la fermeture effective des deux vantaux 1, 2.Ces contacts peuvent être reliés à un circuit électrique 37 alimentant une lampe témoin 38 qui s'allume pour indiquer que tous les volets sont bien fermés, c'est-à-dire lorsque tous les contacts 36 sont actionnés par les vantaux respectifs 1, 2.Dans cette solution l'ouverture s'effectue manuellement et il est alors nécessaire d'exercer un effort pour ouvrir les deux vantaux à l'encontre de la force de rappel due aux poids associés aux roulettes 29.A bout de course les deux vantaux sont bloqués en position ouverte de façon automatique -par la gâche électrique ou électromagnétique.

Les figures 9, 10 et 11 illustrent une variante d'axécution dans laquelle c'est l'ouverture du volet isolant interne qui est commandée automatiquement, et non plus la fermeture qui se fait manuellement. Dans ce cas en position de fermeture du volet, ainsi qu'il est représenté sur la figure 7 , chaque bras articulé 27 se trouve un peu incliné vers le bas, àpartie de son axe d'articulation 31.Par conséquent lorsque l'on actionne la gfiehe électrique, on déverrouilla les-deux vantaux 1, 2 et le poids associé à la roulette 29 et qui exerce une force F dirigée vers le bas, entratne l'application, par l'intermédiaire du bras articulé 27, d'une composante horizontale fl qui s'applique au vantail correspondant et qui est dirigée vers la montant fixe 28. Autrement dit, cette composante fl tend à provoquer automatiquement le coulissement du vantail vers le fond de son logement 7, en entraînant ainsi l'ouverture du volet.

Dans ce cas, la fermeture s'effectue manuellement et il est alors nécessaire d'exercer un effort pour tirer les deux vantaux 1 et 2 l'un vers l'autre, à l'encontre de la force de rappel due aux poids associés aux roulettes 29.

Suivant une variante d'exécution illustrée sur les figures 4 à 6, le volet isolant suivant l'invention est utilisé également pour permettre de récupérer la chaleur solaire obtenue par l'effet de serre entre le vitrage de la fenêtre 3 et les vantaux 1, 2 du volet. A cet effet, chacun des vantaux est pourvu d'un joint horizontal inférieur 39 et de deux joints verticaux sur le pourtour de chaque vantail, un joint vertical étant également prévu entre les deux vantaux. Les joints verticaux extrêmes peuvent être constitués par le renfort d'étanchéité 24 coopérant avec le joint brosse 25 ainsi qu'il est représenté sur la figure 8. En partie haute un jeu suffisant 41 est par contre ménagé entre la traverse supérieure fixe 17 et la traverse supérieure mobile 13 du vantail, pour laisser un passage pour l'air chaud.Par ailleurs chaque vantail est percé de part en part, dans sa partie inférieure, d'au moins une ouverture 42 formant bouche de ventilation et en travers de laquelle s'étend un clapet obturateur 43 qui peut Outre constitué par une bilame.

Cette bilame 43 est encastrée à une de ses extrémités et elle prend appui,à son autre extrémité, sur un joint 44 bordant la bouche de ventilation 42 Une grills intérieure additionnelle 45, à fermeture manuelle, est également prévue à la partie basse de chaque vantail, pour se protéger de la chaleur en été.

En l'absence de soleil, la vantail 2 étant fermé, le vide d'air compris entre la entre 3 et le vantail 2 est fermé sur trois côtés à savoir du côté inférieur par le joint 39 et le long des deux côtés verticaux du vantail 2, par suite de la coopération des joints 24, 25. Toutefois, une ouverture suffisanteF constitués par le jeu 41 est réserve en partie haute. Il n'y s alors aucun tirage puisque la bouche de ventilation 42 se trouva fermer par la bilame 43 qui est plane et s'étend en travers de cette bouche, en appui sur le joint 44.Il ne se produit pas de phénomène de convection dans le vide d'air entre le vantail 2 et la fes nôtre 3 du fait que l'épaisseur do ce vide d'air est relativement faible. On obtient donc une isolation thermique totale.

Lorsque le soleil apparat, le flux solaire pénètre à travers la fenêtre 3 et l'air compris entre cette fenêtre et le volet 2 s'échauffe si bien qus la bilame 43 s'échauffe sous l'effet du rayonnement solaire s'incurve vers l'inté- rieur, en ouvrant ainsi la bouche de ventilation 42. La figure 6 illustre la position totalement cambrée de la bilame 43, qui laisse ainsi le passage total pour l'air.L'ouverture de la bouche de ventilation 42 entraîne par conséquent un tirage à l'intérieur du vide d'air entre la fenêtre 3 et le vantail 2 si bien que de l'air relativement froid en provenance de la pièce passe à travers la bouche de ventilation inférieure 42, de l'intérieur vers le vide d'air puis s'échauffe et revient, une fois échauffé, dans la pièce, en passant à travers le jeu supérieur 41.L'ouverture automatique de la bouche de ventilation 42 évite également une élévation trop élevée de la température entre la fenêtre 3 et le vantail 2 dans le cas d'une fen@tre exposée au midi et par conséquent les dommages pouvant en résulter.

Pour ne pas récupérer la chaleur en été, il suffit de fermer manuellement la grille intérieure 43 qui communique avec la bouche de ventilation 42. Dans ce cas il faut évacuer à l'extérieur l'air chaud par un autre système de trappe si l'on ne veut pas détériorer la entre et les volets par une trop grande chaleur accumulée entre le volet et la fenêtre.

La variante d'exécution illustrée sur les figures 4, 5 et6 permet ainsi de récupérer au maximum la chaleur solaire provenant des vitrages, et ce de façon automatique, sans aucune dépensa d'énergie de fonctionnement. Au fur et à masure que le soleil tourne, les fenitres qui reçoivent du soleil récupèrent de la chaleur et ce indifféremment que les volets soient ouverts ou fermés, avec un résultat identique.

On décrira maintenant, en se référant aux figures 12 à 15 diverses variantes d'exécution du dispositif de moto- risation d'un vantail isolant.

La figure 12 illustre la fermeture ou l'ouverture d'un vantail sous l'action d'un ressort 51 travaillant soit à l'extension soit à la compression suivant que l'on veut fermer ou ouvrir automatiquement le volet.

Dans le cas illustré sur la figure 13 le vantail 2 porte, à sa -partie supérieure et du caté intérieur, une poulie 46 sur laquelle passe une courroie 47 accrochée à l'une de ses extrémités 48, l'extrémité mobile de la courroie étant liée à un poids 49. Lorsque le vantail 2 est libéré, le poids 49 provoque, par suite de la traction exercé sur la courroie 47, un mouvement du vantail 2 vers la position de fermeture.

La figure 14 illustre une variante d'exécution semblable à la précédente et dans laquelle la courroie 47,la poulie 46 et le poids sont disposés de manière à assurer l'ouverture automatique.

La figure 15 illustre un dispositif de motorisation comprenant un motoréducteur 52 dont l'arbre fileté 53 est vissé dans un écrou 54 solidaire du vantail 2. Le moteur 52 permetd'assurer automatiquement l'ouverture et la fermeture du volet.

Pour diminuer l'encombrement en largeur du logement latéral 7 pour le volet coulissant,ce dernier peut être réalisé en plusieurs parties ainsi qu'il est illustre sur les figures 16, 17 et 18.

Le vantail 2, de même que l'autre vantail 1, comporte des demi-vantaux à savoir un demi-vantail intérieur 2s et deux demi-vantaux extérieurs 2bet 2c à l'intérieur des quels le précédent peut coulisser Les demi-vantaux 2e, 2bet 2z forment ainsi un ensemble télescopique pouvant s'allon gar horizontalement Le dispositif de motorisation, repré- senté par la tige 27, agit sur le chant vertical interne du demi-valet intérieur 2a pour le pousser ou le tirer suivant le cas Le demi-volet interne 2a perte par ailleurs, le long de son chant vertical externe, le profilé an t L 22.

Le demi-volet interne 2a a l'Spaiseur normale tandis que les deux demi-vantaux externes 2b et 2c sont d'dupais saur réduite de manière que l'épaisseur totale des deux demi-vantaux 2b et 2c soit au moins égale à l'épaisseur du demi-vantail interne 2a.Le deminvantail 2a coulisse entre les deux demi-vantaux externes 2b et 2c.

On voit d'après la descr-iption précédente que le volet illustré sur les figures 16 b 18 permet de dissimuler totalement le dispositif commandant le coulissement horizontal du volet, ce dispositif pouvant entre l'un quelconque de ceux précédemment décrit.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1.- Volet mobile destiné à venir se placer derrière une fenêtre d'un bâtiment caractérisé en ce qu'il comprend au moins un vantail (1, 2) constitué par un panneau monté à coulissement horizontal dans un plan parallèle à la entre (3) et en arrière de celle-ci, et des moyens (27, 29, 31) pour assurer automatiquement le coulissement du vantail de la position d'ouverture à la position de fermeture et/ou vice versa, le vantail étant situé, en position de fermeture, derrière la fenêtre (3) et obturant toute la section de passage de celle-ci tandis qu'en position d'ouverture il est escamoté dans un logement latéral prévu dans la paroi du bâtiment.

2.- Volet mobile suivant la revendication 1 caractérisé en ce que chacun des vantaux (1, 2) est constitué par un panneau sandwich comprenant une couche intérieure (4) de matière isolante prise entre deux parements interne (5) et externe (6).

3.- Volet mobile suivant l'une quelconque dea revendications précédantes caractérisé an ce que les nontante externes ( des deux vantaux comportent9 la long de leurs chants an regardXdes profilés en L (22) symétrique# par rapport à un plan perpendiculaire au plan de coulissement du volet et qui délimitant entre eux, lorsque les deux vantaux sont fermés, un logement à section droite en U dans lequel s'engage la poignée (23) de manoeuvre de la fenêtre (3).

4.- Volet mobile suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le montant interne (12) de chaque vantail porte, sur sa face tournée vers l'extérieur, un renfort d'étanchéité (24) qui vient en contact avec un joint brosse fixe (25) lorsque le volet est fermé.

5.- Volet mobile suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que chaque vantail (1, 2) est maintenu en position de blocage par une gâche électrique ou électromagnétique (26).

6.- Volet mobile suivant l'une quelconque des revendications précédent-es caractérisé en ce qu'en position de fermeture les deux vantaux (1, 2) sont appliqués l'un contre l'autre et maintenus fermés par un verrou (32) porté par l'un des vantaux (2) et engagé dans une gâche (33) portée par l'autre vantail (1), ce verrou (32) étant fermé automatiquement.

7.- Volet mobile suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'une butée de fin de course (35) est prévue pour limiter la course de chacun des vantaux.

8.- Volet mobile suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce eo que des con- tacts électriques de fin de course (36) sont prévus pour contrôler à distance la-fermeture des vantaux (1, 2), cas contacts étant reliés à un circuit électrique (37) alimen- tant une lampe témoin (38) indiquant la fermeture du volet.

9.- Volet mobile suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les moyens assurant automatiquement l'ouverture ou la fermeture du volet comprennent un bras (27) logé dans l'espace con pris entre le montant interne (12) du vantail (1, 2) et un montant fixe (28) faisant partie de l'ossature, ce bras (27) portant, à une extrémité mobile, une roulette (29) associée à un poids et qui prend appui contre le montant fixe (28), et étant articulé, à son autre extrémité ~ sur le montant interne (12) du vantail (1,2), autour d'un axe horizontal (31).

10.- Volet mobile suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que chaque vantail est percé de part en part, dans sa partie inférieu- re, d'au moins une ouverture (42) formant bouche de ventilation et en travers de laquelle s'étend un clapet obtura teur (43) constitué par une bilame qui est encastrée à l'une de ses extrémités et qui prend appui, à son autre extrémité, sur un joint (44) bordant la bouche de ventilation, et le vide d'air compris entre la fenêtre (3) et le vantail (2) est fermé sur trois côtés à savoir du côté inférieur par un joint (39) et le long des deux côtés verticaux du vantail (2), par des joints (24, 25), ainsi qu'au centre par un joint (40) entre les deux vantaux, un jeu suffisant (41) étant ménagé au-dessus de la partie supérieure (13) du vantail pour le passage de l'air chaud de manière que, lorsque le soleil apparat, le volet (1, 2) étant en position de fermeture, une circulation de l'air puisse s'établir à travers la bouche de ventilation inférieure (42), à l'intérieur du vide d'air compris entre la fenêtra (3) et le volet (1, 2), puis à travers le jeu supérieur (41) pour assurer le chauffage de la pièce.

11.- Volet mobile- suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il est constitué de deux parties coulissant l'une dans l'autre à savoir un demi-vantail intérieur (2a) coulissant à l'intérieur de deux demi-vantaux extérieurs (2b,2c), et les moyens (27) assurant automatiquement le coulissement du vantail agissent sur le demi-vantail intérieur (2a) et sont totalement dissimulés à l'intérieur du vantail aussi bien en position d'ouverture que de fermeture.