FR2540928A1 - Element de menuiserie, notamment de bati dormant ou de chassis mobile, plus particulierement destine a une fenetre ou a une porte-fenetre - Google Patents

Abstract

A.FENETRE. B.FENETRE CARACTERISEE EN CE QUE LES PARTIES ADJACENTES DES MONTANTS DE BATTANT 11, 11 DE CHACUN DES CHASSIS, SONT CONSTITUEES CHACUNE PAR UNE SERIE DE RAINURES 14 ET DE NERVURES 13 CORRESPONDANTES, NOTAMMENT DEUX RAINURES ET DEUX NERVURES AYANT UNE CONFIGURATION TELLE QUE, EN VUE EN COUPE, LES SURFACES DE RECOUVREMENT SONT ALIGNEES. C.L'INVENTION S'APPLIQUE A LA FABRICATION DES FENETRES.

Description

" Fenêtre
La présente invention concerne une fenêtre d'un type nouveau. Elle se propose d'amélLorer les fend- tres existantes en ce qui concerne l'étanchéité, le prix de revient et la facilité de stockage et d'assemblage, dans le cas notamment des fenêtres à deux vantaux.

Habituellement, les fenêtres "à la française" à deux vantaux se composent, d'une part, d'un bâti dormant destiné à autre scellé à un mur, ce bâti étant constitué par une pièce d'appui horizontale inférieure, une traverse dormante horizontale supérieure et deux montants de dormants verticaux, ainsi que de deux vantaux constitués par des châssis mobiles autour de gonds métalliques, destinés à recevoir un vitrage en une seule pièce, ou en plusieurs parties séparées par des meneaux; chacun de ces châssis se compose d'une traverse de base, d'une traverse supérieure horizontale, d'un montant de ferrure vertical et d'un montant de battant vertical. le montant de battant de l'un des châssis est destiné à recevoir la crémone assurant la fermeture de la fenêtre.Par ailleurs, les parties adjacentes des montants de battant de chacun des châssis ont, dans un plan horizontal, une section leur permettant de s'imbriquer l'une dans l'autre de manière à garantir lté- étanchéité de la fermeture.

Or, d'une manière classique, aussi bien dans le cas des menuiseries ouvrant à la française que des menuiseries ouvrant à gueule de loup, la partie centrale des chassis est constituée, au niveau de la croisée, de trois éléments, e qui signifie que l'un des montants de battant est d'une seule pièce, tandis que le second est en fait composé de deux pièces.

Or, cette nécessité n'est pas sans présenter des inconvénients, d'une part du point de vue de la matière supplémentair#e qui doit obligatoirement être prévue et, d'autre part, en raison du temps nécessaire au montage des deux parties constitutives du montant de battant en deux partie s.

La présente invention se propose de simplifier cette configuration en proposant une croisée (c'est-àdire l'ensemble formé par les deux montants de battant) qui ne soit constituée que de deux parties.

A cet effet, la fenêtre qui fait l'objet de l'invention est caractérisée en ce que les parties adjacentes des montants de battant de chacun des châssis sont constituées chacune par une série de rainures et de nervures correspondantes, notamment deux rainures et deux nervures, ayant une configuration telle que, en vue en coupe, les surfaces de recouvrement sont alignées.

Cette disposition, qui- permet une économie de matière et de main-d'oeuvre non négligeable, par rapport aux croisées classiques, peut s'appliquer tout aussi bien à des menuiseries en bois de toutes essences, en métal (acier, aluminium) qu'en des matériaux de synthèse tels que le chlorure de polyvinyle ou le polynréthane.

Cette disposition s'applique bien entendu aux fenêtres les plus simples mais, elle est particulièrement avantageuse dans le cas des fenêtres isolantes destinées notamment à des pays froids, dans lesquels chacun des châs- sis reçoit un vitrage isolant constitué par deux vitres parallèles séparées par une couche d'air ainsi que par des organes d'espacement périphériques maintenant ces deux vitres à la distance prédéterminée.

Lors du montage de ces fenêtres isolantes, un autre problème délicat entrainant une augmentation con séquante du prix de revient se trouve lié à-la nécessité d'obtenir un équilibrage entre la pression de la chambre d'air délimitée par les deux vitres parallèles, et par leurs organes d'espacement et l'atmosphère extérieure.

En effet, les fenêtres isolantes sont souvent destinées à être mises en place dans des lieux situés à une altitude élevée, où la pression atmosphérique est nettement moins élevée que celle régnant dans les ateliers de fabrication des vitrages isolants, qui sont situés à plus basse altitude.

Cette différence d'altitude entraineraft, Si l'on n'y prenait garde, un effet de "bombement" des deux vitres constituant le vitrage isolant, d'où il résulterait des risques de rupture du verre, et dans tous les cas, une diminution de sa durabilité.

Pour remédier à cet inconvénient, il était jusqu'à présent nécessaire de relier à l'extérieur, sur le lieu d'utilisation, ltespace interne des vitrages isolants préalablement à leur montage dans les châssis. Pour ce, on réalisait une perforation sur le chant du vitrage, dans les matériaux constituant les organes d'espacement périphériques. Cette perforation, qui permettait l'évacuation -de l'air contenu en excédent dans la chambre interne du vitrage, devait obligatoirement être suivie d'une opération de rebouchage. Ces opérations pouvaient par exemple être réalisées par une valve à ouvrir et à refermer.

Cette nécessité présentait dans la pratique de graves inconvénients en empêchant la mise en oeuvre des vitrages préalablement dans les menuiseries.

La présente invention se propose de remédier à ces inconvénients, en prévoyant, dans chacun des châssis, un "orifice d'équilibrage" traversant correspondant à un orifice similaire prévu dans les organes d'espacement du vitrage isolant pour permettre de faire communiquer avec l'extérieur la bouche d'air se trouvant entre les vitres de manière à permettre une égalisation des pressions.

Cet orifice d'équilibrage peut etre prévu en tous points peu apparents du châssis, notamment dans le montant de ferrure, ou même, le cas échéant, sur les meneaux, pour les parties fixes.

Bien entendu, après montage définitif, cet "orifice d'équiliorage" peut être obturé par un moyen de rebouchage quelconque.

Il s'agit là encore d'une disposition pouvant s'appliquer aux menuiseries de toutes natures.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la pièce d'appui Ru bâti dormant est constituée par une pièce inclinée dont l'extrémité supérieure est munie d'un orifice de calage destiné à coopérer avee un tourillon de calage amovible corrQspondant de manière à permettre la manutention et le stockage vertical des battis Jusqu'à sa mise en oeuvre.

Cette caractéristique contribue, elle aussi, à simplifier l'ensemble des opérations inhérentes à la fa brièation et-aF montage des fenêtres, en éliminant l'obliga -tion antérieure de prévoir des profilés de stockage complé- mentaires des bâtis, d#e au fait que les pièces d'appui sont obligatoirement inclinées extérieurement vers le bas, pour permettre l'écoulement des eaux.

Selon l'invention, les tourillons de calage sont simplement emmanchés dans les orifices de calage, sans être collés et tout en étant légèrement serrés. Ils sont simplement retirés au moment du montage, ce qui évite une gêne.

Cette obligation d'incliner les pièces d'appui du bâti dormant pour faciliter l'écoulement des eaux se retrouve dans le cas des portes-fenêtres, qui doivent en plus servir d'issue d'entrée ou de sortie.

Dans ce cas, et-selon une autre caractéristique de l'invention, la pièce d'appui du bâti dormant est constituée par un seuil métallique notamment en aluninium comportant une plaque métallique inclinée extérieurement vers le bas, portant, sur sa face supérieure, deux ailes arallèles destinées à permettre sa liaison étanche avec les montants de dormants, notamment au moyen de vis, et sur sa face inférieure des organes destinés à recevoir les pattes de scellement et à garantir l'étanchéité de l'ensemble.

Eien entendu, cette caractéristique qui est surtout destinée aux porte-fenêtres, peut également être utilisée dans le cas des fenêtres de type classique.

En plus des caractéristiques énumérées cifessus, la présente invention se propose de simplifier la mise en place des vitrages et, notamment, des vitrages isolants dans les feuillures qui sont prévues à cet effet sur le chant intérieur du châssis.

En effet, la méthode classique de mise en place du vitrage dans le châssis préalablement monté, au moyen de parcloses et de solins de mastic, qui est couramment utilisée dans le cas de fenêtres en bois, est loin de donner toute satisfaction.

Pour améliorer ce procédé, l'invention propose non pas de placer le vitrage sur le châssis monté préalablement, mais de monter le châssis autour du vitrage, avec un jeu périphérique très faible, ce qui est réalisable compte tenu des faibles variations longitudinales du bois.

Cette disposition, conformément à laquelle le vitrage est directement mis en place dans les feuillures prévues à cet effet, sur la partie interne du chant des traverses et des montants formant le châssis, permet la suppression des cales périphériques; le jeu au centre des montants et des traverses sert à l'évacuation d'éventuelles infiltrations d1eau dans l'ouvrage.

Conformément à cette disposition, les éléments d'étanchéité sont disposés de tiart et d'autre du vitrage le mastic d'étanchéité, qui contribue à la résistance mécanique des vantaux, est choisi en fonction de ses caractéristiques mécaniques, notamment la résistance à l'allongement, l'élasticité et l'adhérence. On peut, par exemple, noter la possibilité d'utiliser des mastics à base de silicone, polyuréthane, polysulfure, etc.. Par ailleurs, ce montage particulier permet de maintenir pour les montants et les traverses, un mode d'assemblage angulaire classique, notamment au moyen de tenons ou de tourillons.L'utilisation à cet effet, de tourillons collés facilité la réparation lors d'un bris de vitre, étant donné que, pour ce, il suffit de percer les tourillons ayant servi à l'assemblage (ce qui permet un démontage facile) puis d'utiliser de nouveaux tourillons pour le remontage.

Selon une autre caractéristique de l'invention, il est prévu une vis de réglage du châssis, susceptible de se déplacer dans un orifice fileté prévu à cet effet sur le châssis
Dans le cas de châssis en bois, pour effectuer ce filetage, il est possible d'utiliser une douille ou un filet rapporté, ou bien d'exécuter directement le filetage dans le bois. Dans ce dernier cas, la vis est d'un diamètre plus important et peut être fabriquée en matière plastique : elle peut être sans tête, fendue ou à six pans creux.

Bien entendu, ce réglage par vis, s'il est nécessaire lorsque le vitrage est directement mis en place dans les feuillures, peut aussi être utilisé, conformément à l'invention, dans le cas d'un montage classique du vitrage sur le châssis au moyen de parcloses. Il a alors pour avantage de permettre le réglage du châssis après mise en place des parcloses et également de permettre ce réglage ultérieurement sans démontage de ces derniers, contrairement au procédé classique dans lequel les vitrages sont calés dans les châssis au moyen de cales disposées à leur périphérie.

Une autre possibilité conforme à l'invention consiste à maintenir les cales d'assises et à utiliser le dispositif de réglage par vis en partie supérieure.

Selon une autre caractéristique de l'invention, chacun des châssis comporte, dans sa partie interne, des feuillures destinées à recevoir le vitrage dont les joues comportent un épaulement qui peut recevoir les mastics d'étanchéité.

On peut, par exenple, des des feuillures étagées, ce qui permet de conserver la résistance mécanique des joues de feuillure et/ou des parcloses
Dans ce cas, l'évidement obtenu sert de logement au mastic d'étanchéité, ce qui permet de loger des vitrages plus épais.

De manière préférentielle, les joues de feuillures destinées à recevoir les vitrages ont une épaisseur qui est fonction de leur hauteur.

Cette disposition permet, par exemple, de répondre à des exigences où une épaisseur de la joue de feuillure plus importante est demandée pour certains types de vitrages et du fait, dans ce C2S, d'une hauteur de feuil- lure plus importante, ceci sans augmenter les dimensions de la pièce de bois nécessaire à cette réalisation.

Le logement du mastic dans l'étage de la feuillure permet de conserver la même épaisseur totale de la pièce de bois que dans le cas où la hauteur de feuillure aurait été plus faible.

Bien entendu, les fenêtres qui font l'objet de l'invention sont similaires aux fenêtres classiques, c'est-à-dire que les éléments constitutifs du bâti dormant et/ou des châssis de vantaux comportent des épaulements leur permettant de s'imbriquer les uns dans les autres.

Cependant, dans les fenêtres classiques, pour garantir l'étanchéité de l'ensemble, il est nécessaire de prévoir, en plus des épaulements sus-mentionnés, des rainures et nervures de fixation à queue de sapin qui occasionnent une dépense supplémentaire aussi bien en matière pre misère qu'en main-d'oeuvre, et de plus, sont à l'origine d'un point faible dans la menuiserie.

L'invention se propose également de remédier à cet inconvénient en supprimant l'obligation de prévoir ces nervures et rainures de fixation à queue de sapin.

A cet effet, selon une autre caractéristique de l'invention, il est prévu, entre les éléments constituant le bâti dormant et les éléments constituant les châssis de vantaux, au droit des épaulements et sur toute la longueur de leur surface se faisant face, un joint fixé par l'une de ses faces à un premier élément, notamment à l'élément portant l'épaulement, au moyen d'agrafes, et dont une extrémité est recourbée en forme de C pour venir en contact avec le second élément lorsque le ou les (vantail) vantaux de la fenêtre (est3 ou sont fermés assurant ainsi l'étanchéité.

La prévision de ces joints d'étanchéité du type dit "auto-étancheur" dans lesquels les agrafes de fixa- tion ou les têtes de pointes sont de préférence dissimulées sous la lèvre r,ecourbée, permet de supprimer la présence du point faible lié automatiquement aux nervures et rainures en queue de sapin, comme indiqué précédemment ou, à résistance égale, permet une diminution de-section et donc une économie de matière égale à la profondeur de la rainure qu'il aurait fallu réaliser.

De plus, le système de fixation par agrafe est nettement préférable à tous les autres systèmes qui auraient également pu être utilisés, notamment l'autoadhésion.

En outre, étant donné que le profilé d'étanchéité est de faible largeur, il faut noter qu'il n'est pas nécessaire de faire des découpages dans les angles du châs- sis, et que la continuité de l'étanchéité est assurée par le profilé qui épouse le contour de l'angle.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la fenêtre comporte des tourillons permettant de maintenir les vantaux dans le bâti pendant le stockage et le transport.

Cette disposition permet d'améliorer dans une large mesure le système classique, com ormément auquel on utilise pour maintenir les vantaux de petites cales agrafées sur leur chant.

Ce système de calage est adaptable à toutes les fenêtres battantes.

Selon une autre caractéristique de l'inventien, la fenêtre comporte des profilés extérieurs, notam usent métalliques, recouvrant à la fois les éléments du dor liant ou les remplaçant et les éléments de l'ouvrant. L'ouvrant, dans ses éléments contigus à des éléments du dormant, est protégé par des éléments, ou vu de l'extérieur, est si- tué derrière ceux-ci.

A la jonction des deux vantaux, un seul habillage "protège" chacun des éléments contigus appartenant aux deux vantaux.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'axe d'articulation des vantaux sur le bâti dormant est constitué par deux éléments en forme de boucle coopérant entre eux.

Bien entendu, les caractéristiques de l'invention énoncées ci-dessus, s'appliquent à tous les types de fenêtres ou de portes-fenêtres.

L'articulation des vantaux présente un carac tère particulier de stabilité du fait que les axes de vissage des deux éléments de l'articulation sont concourants, ce qui évite l'existence d'efforts parasites de-mise en rotation.

Les caractéristiques de cette fenêtre seront décrites plus en détail en se référant aux dessins annexés, dans lesquels
- la figure 1 représente une vue générale de face d'une fenêtre selon l'invention,
- la figure 2 est une coupe horizontale Il-Il au niveau de la croisée d'une fenêtre de l'art antérieur,
- la figure 3 est une vue analogue à la figure 2 dans le cas de la fenêtre conforme à l'invention,
- la figure 4 est une coupe selon IV-IV de la fenêtre représentée sur la figure 1,
- la figure 5 est une coupe Il-Il de la figure 1, plus générale que la figure 3,
- la figure 6 représente la partie inférieure d'une coupe analogue à la figure 4 dans le cas d'une portefenêtre,
- la figure 7 est une vue en détail de la mise en place d'un vitrage isolant dans les châssis,
- les figures 8 et 8a à 8d représentent une configuration facilitant le calage des éléments constitutifs de la fenêtre entre eux Jusqu'à la mise en service,
- les figures 9a et 9b sont une vue détaillée des éléments d'articulation des vantaux sur le bâti dormant.

Selon la figure 1, l'invention se propose d'améliorer les caractéristiques des fenêtres à deux châs- sis de vantaux 1 et 2, montés dans un bâti dormant 3 destiné à être scellé à un mur.

Selon la figure 1, le bâti 3 est constitué par une pièce d'appui horizontale inférieure 4, une traverse dormante horizontale supérieure 5 et deux montants de dormants verticaux 6 et 6', les deux châssis de vantaux 1 et 2 qui sont mobiles en rotation autour de gonds 7 et qui sont destinés à recevoir un vitrage 15, d'une manière qui sera décrite plus en détail dans la suite de cet exposé, se composent chacun d'une traverse de base 8 et d'une traverse supérieure 9, ainsi que d'un montant de ferrure vertical 10 et d'un montant de battant vertical 11, 11'. Le montant de battant 11' de l'un des vantaux 2 est destiné à recevoir une crémone 12.Les parties adjacentes de chacun de ces montants 11, 11', ont, dans un plan horizontal, une section leur permettant de s'imbriquer l'une dans L'autre de manière à garantir l'étanchéité de la fermeture.

Conformément à la figure 2 et à l'art antérieur, le montant de battant 11 correspondant à l'un des châssis 1 est en une seule pièce, tandis que le montant 11' correspondant au cassis 2 portant la crémonte 12 est, en fait, constitué de deux éléments 110 et 111.

Selon la figure 3 et l'invention, chacune des pièces 11 et 11, est constituée d'une seule pièce. les parties adjacentes des montants 11 et 11' sont constituées chacune par deux' nervures 13 et par deux rainures 14 qui se correspondent de manière à stimbriquer l'une dans l'autre.

Cette configuration avantageuse qui se caractérise principalement par l'alignement en vue en coupe des surfaces de recouvrement des rainures 14 et des nervures 13 (axes X-X', et Y-Y') permet une économie non négligeable de matière visà-vis de l'art antérieur.

Selon les figures 3 et 4, les châssis 1 et 2 comportent, sur leur chant interne, des feuillures destiné nées à la mise en place de vitrages 15 qui seront décrits plus en détail dans la suite de cet exposé.

Ces vitrages 15 peuvent être constitués, soit par de simples vitres de type classique, soit, comme indiqué sur la figure 4, par un vitrage isolant constitué par deux vitres parallèles 16 et 16' séparées par une couche d'air 17 et maintenues à une distance prédéterminée au moyen d'organes d'espacement périphériques 18.

Dans ce dernier cas, et comme représenté sur la figure 5, il est prévu dans chacun des châssis 1 et 2, un orifice d'équilibrage 19 traversant correspondant à un orifice similaire prévu dans les organes d'espacement 18 du vitrage 15 pour permettre de faire communiquervec l'extérieur la couche d'air 17 se trouvant entre les vitres de manière à permettre une égalisation des pressions.

Sur la figure 5, cet orifice est placé sur le chant du montant de ferrure 10. Bien entendu, il pourrait être placé en un autre endroit sans pour cela sortir du cadre de l'invention.

Selon la figure 4, il est nécessaire, pour favoriser l'écoulement des eaux, que la pièce d'appui 4 du bâti dormant 3 soit inclinée. Pour permettre un stockage vertical des bâtis-3, cette pièce 4 est munie à son- extré- mité supérieure d'un orifice de calage 20 destiné à coopérer avec un tourillon de calage amovible 21.

Selon la-figure 6, la fenêtre objet de l'invention peut être constituée, soit par une fenêtre classique, soit par une porte-fenêtre# Dans ce dernier cas, la pièce d'appui 4 du bâti dormant 3 est remplacée par un seuil métallique notamment en aluminium; dont la partie centrale est constituée. par- une Rlaque métallique 22 inclinée extérieurement vers le bas. Cette plaque 22 porte, sur sa face supérieure, deux ailes parallèles métalliques 23 et 23' destinées à permettre une liaison simple et facile à.étan- cher avec les montants 6 et 6'-du bâti dormant 3. L'usinage de ces montants 6, 6' est obtenu par un tenonage simple et vient remplir la forme du seuil 4. Ta fixation de ce seuil 4 aux montants de dormants 6, 6' peut être réalisée au moyen de vis 24 situées en-dessous ou transversalement par rapport à ce seuil.

En outre, la plaque 22 comporte, sur sa face inférieure, des pattes 25 qui sont recourbées et présentent des logements 26 destinés à recevoir les pattes de scellement. Il est par ailleurs nécessaire de prévoir en-dessous de ces pattes, un logement 27 pour recevoir le mastic d'étanchéité.

Les caractéristiques géomètriques du seuil 4 sont choisies de manière à satisfaire à un certain nombre de critères purement esthétiques, notamment pour assurer un effleurage avec la face externe du bâti dormant 3 sans rupture de l'étancnéité.

Selon la figure 7, le vitrage 15 est directement mis en place dans des feuillures 27 prévues à cet effet sur la partie interne du chant des traverses 8 et 9 et des montants 10 forant les châssis 1 et 2. Ces feuillures 27 ont des joues 28 qui ont une épaisseur qui croit en fonction de leur hauteur.

Ce mode de mise en place du vitrage 15 dans les feuillures 27 des châssis 1 et 2 permet de monter directement les châssis autour du vitrage, par simple cadrage des montants -10 et des traverses 8 et 9, avec un jeu périphérique très faible sur le chant du vitrage 15 > ce qui est réalisable compte tenu des faibles variations longitudinales du bois. Ceci permet la suppression des cales périphé- riques. Un mastic obturateur 29 est spécialement mis-en place dans les feuillures 28 de part et d'autre du vitrage 15, pour permettre de sceller celui-ci aux châssis 1, 2.

Ce mastic 29 contribue à la résistance mécanique des vantaux 1 et 2.

Par ailleurs, aux angles 30, les traverses 8, 9 et les montants 10 sont reliés au moyen de tourillons 31 mis en place dans des trous 32 prévus à cet effet. Bien entendu, l'assemblage des angles peut être réalisé de tout autre manière, sans pour cela sortir du cadre de l'invention.

Selon la figure 4, il est prévu une vis 33 susceptible de se déplacer dans un orifice 34 prévu à cet effet dans la traverse supérieure 9 du châssis pour permettre d'effectuer son réglage après mise en place du vitrage 15.

Selon les figures 4 à 6, les éléments constitutifs 8, 9, 10, Il et Ils des châssis de vantaux 1 et 2 comportent des épaulements 34 qui leur permettent de s'im- briquer dans les éléments constitutifs 4, 5, 6 et 6' du bati dormant 3.Pour garantir l'étanchéité de ltensemble, il est prévu, entre ces éléments du bâti dormant 3 et les éléments correspondants, des châssis de vantaux 1 et 2, au droit des épaulements 34 et sur toute la longueur de leurs surfaces se faisant face, des joints 35 notamment des joints du type auto-étancheur qui sont fixés par l'une de leurs faces à un élément des châssis de vantaux 1 et 2, et dont une extrémité 36 est recourbée en forme de C pour venir en contact avec l'élément correspondant du bâti de dormant 3 lorsque la fenêtre est fermée, de manière à garantir l'étanchéité.

Selon les figures 3 et 5, un joint de même type est prévu, au niveau de la croisée entre les montants de battants 11 et 11' pour garantir l'étanchéité entre les rainures et les nervures 13, 14.

Dans tous les cas, les joints 35 sont fixés au moyen d'agrafes 37 qui sont dissimulées sous la lèvre recourbée #36.

Selon les figures 8 et 8a à 8d, il est prévu pour maintenir les éléments des châssis 1 et 2 en place dans le bâti 3, avant montage, au cours du stockage et du transport, des petits tourillons 38 qui permettent de monter la fenêtre- en étant sûrs de la bonne répartition des jeux.

La figure 8a est une vue de face et de profil représentant plus précisément les tourillons 39 qui sont utilisés pour maintenir en place les montants de ferrures 10 par rapport aux montants de dormants 6, 6' à leur partie -centrale.

La figure 8b représente les tourillons 40 qui sont utilisés entre les montants de battants il et 11' des vantaux 1 et 2.

La figure 8c représente les tourillons 41 utilisés au niveau des angles des châssis 1 et 2 et du bâti 3, tandis que la figure Bd représente les tourillons 42 mis en place sur les châssis 1 et 2, au niveau de leurs extrémité tés.

Tous ces tourillons possèdent des pattes de fixation 43 destinées à être mises en place dans des orifices prévus à cet effet dans les châssis d et 2. Bien entendu, dans le cas des tourillons 40 et 42 placés entre les montants de battants il et 11t, il est nécessaire de prévoir une patte de fixation supplémentaire 43' coopérant avec un orifice correspondant, et ayant pour fonction supplémentaire d'assurer l'alignement permanent des vantaux 1 et 2.

Selon les figures 4 à 6, il est prévu, pour assurer la protection des éléments en bois du bâti 3 et des châssis 1 et 2 des profilés extérieurs 45, mis en place au droit des liaisons entre le bâti dormant 3 et les châssis 1 et 2.

Selon les figures 4 et 5, les éléments 45 mis en place sur les éléments du bâti 3 ou mis à la place des éléments de ce bâti, ont une forme qui vivent recouvrir les éléments du châssis 1 ou 2. Ces éléments 45 constituent en quelque sorte les habillages de protection des différents éléments en bois du dormant 3 seuil y a lieu et du châssis 1, 2.

De plus, une chambre intermédiaire 46 est créée entre ces éléments de protection 45 et les éléments en bois du bâti 3 ou du châssis 1, 20 La présence de cette chambre améliore l'isolation thermique et acoustique ainsi que l'étanchéité notamment aux infiltrations d'eau. Comme indiqué sur les figures, les éléments 45 présentent des prolongements 47 susceptibles de former des tableaux, appuis, linteaux extérieurs ... et recevoir différents types de fermetures.

Donc la caractéristique principale des élénents 45 est outils recouvrent à la fois toutes les parties non vitrées de la menuiserie : un seul élément est suscep tible de protéger à la fois la partie ouvrante 1, 2 et la partie dormante 3 qu'il peut même éventuellement remplacer.

Bien entendu, les éléments 45 pourraient avoir une forme différente sans pour cela sortir du cadre de l'invention.

Par ailleurs, et comme indiqué sur les figa- res 4 et 6, il~peut être prévu un dispositif complémentaire 48 pour maintenir l'étanchéité entre la traverse basse 8 du châssis 1 et 2 et lthabillage du bas de la fenêtre,
Selon la figure 5, au-battement central des vantaux 1 et 2, le profi-lé de protection 45 est solidaire du battant de l'un ou de l'autre châssis 1 2.

Ces éléments peuvent être en aciers en aluminium, en PVC, en polyuréthane, etc.. Ils ont un rôle très important étant donné qu'ils permettent de supprimer ou de réduire l'entretien des bois en contact avec l'extérieur0
Par ailleurs, selon 17invention, on peut imaginer des éléments de même type, susceptibles de protéger les éléments de menuiserie dans le cas de fenêtres avec volets ou persiennes ou de fenêtres coulissantes
Selon les figures 9a et 9b, les articulations des vantaux 1 fflt 2 sur le châssis dormant 3 sont obtenues au moyen de deux pièces 54 et 55 dont une extrémité 550 ou 540 est recourbée pour former une pince, et dont ltextré- mité opposée à cette pince, comportant une partie filetée, est mise en place dans des orifices 56 spécialement prévus à cet effet dans le bâti 3 ou les châssis 1 et 2.

Les axes de vissage des éléments de l'articulation, sont concourants.

Pour assurer la rigidité de cette articulation, l'une des pinces 540 est plus refermée que l'autre pince 550.

De plus, une surface plate, non représentée, peut être ménagée par mat#riçage ou formage au contact des deux pinces 550 et 540 pour faciliter leur coopération. Cette surface peut-être durcie par traitement thermique localise.

Claims (6)

R T#J r i C A T I O i

1.- Fenêtre et notamment fenêtre à deti: vantaux, se composant d'un bâti dormant destiné à être scelle' à un mur, constitué par une pièce d'appui horizontale inférieure (4), une traverse dormante horizontale supérieure (5) et deux montants de dormants verticaux (6, 6'), ainsi que de deux châssis de vantaux (1, 2) mobiles autour de gonds (7), destinés à recevoir un vitrage (15) et se con- posant chacun d'une traverse de base (8), d'une traverse supérieure horizontale (9), d'un montant de ferrure vertical (10) et d'un montant de battant vertical (11, il'), le montant de battant de l'un des châssis étant destiné à recevoir une crémone (12), et les parties adjacentes des montants de battants (11, il') de chacun des châssis ayant dans un plan horizontal une section leur permettant de s'imbriquer l'une dans l'autre, de manière à garantir l'étanchéité de la fermeture, fenêtre caractérisée en ce que les parties adjacentes des montants de battant (11, il') de chacun des châssis, sont constituées chacune par une série de rainures (14) et de nervures (13) correspondantes, notamment deux rainures et deux nervures ayant une configuration telle que, en vue en coupe, les surfaces de rec9u- vrement sont alignées.

2.1 Fenêtre selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'il est prévu dans chacun des châssis (1, 2) un orifice d'équilibrage (19) traversant correspondant à un orifice similaire prévu dans les organes d'espacement (18) du vitrage isolant (15) pour permettre de faire communiquer avec l'extérieur la couche d'air (17) se trouvant entre les vitres pour permettre une égalisation des pressions.

3.- Fenêtre selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que la pièce d'appui (4) du bâti dormant (3) est constituée par une pièce inclinée dont l'extrémité supérieure est munie d'un orifice de calage (20) destiné à coopérer avec un tourillon de calage amovfole (21) correspondanb de façon à permettre un stockage vertical des battis.

4.- Fenêtre selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérise en ce aue la pièce d'appui du bâti dormant (3) est constituée par un seuil métallique notamment en aluminium, comportant une plante métallique (22) incline éxtérieurement- vers le bas, portant sur sa face supérieure deux ailes parallèles (23, 23') destinées à permettre sa liaison étanche avec les montants (6, 6') de dormants notamment au moyen de vis (24) et, sur sa face inférieure, des organes destinés à recevoir les pattes de scellement et à garantir l'étanchéité de l'ensemble.

5.- Fenêtre selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ces que chacun des châssis comporte dans sa partie interne des feuillures destinées à recevoir le vitrage dont les joues comportent un épaulement qui peut recevoir-les mastics d'étanchéité.

6.- Fenêtre selon l'une quelconque des revendications 1 a' 5, caractérisée en ce que le vitrage (15) est directement mis en place dans des feuillures (27) prévues à cet effet sur la partie interne du chant des traverses (8, 9) et des montants (10) formant le châssis.

7.-- Fenêtre selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce qu'il est prévu une vis de réglage (33) du châssis susceptible de se déplacer dans un orifice (34) prévu à cet effet sur le châssis.

B.- Fenêtre selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans laquelle les éléments constitutifs (8, 9, 10, 11, 11') du bâti dormant et/ou des châssis de vantaux comportent dès épaulements (34) leur permettant de s'imbriquer les uns dans les autres, fenêtre caractérisée en ce outil est prévu entre les éléments constituant le bâti dormant (3) et les éléments constituant les chassis de vantaux (1, 2), au droit des épaulements (94) et sur toute la longueur de leur surface se faisant face, un joint (35) fixé par l'une de ses laces a un premier élément notamment à l'élément portant ltépaulement au moyen d'agrafes (37), et dont une extrémité (~6) est recourbée en forme de C pour venir en contact avec le second élément lorsque le (les) vantail (vantaux) de la fenêtre est/ou sont fermés, assurant par suite l'étanchéité.

9.- Fenêtre selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle comporte-des tourillons (38) permettant de maintenir les vantaux dans le châssis pendant le stockage et le transport.

10.- Fenêtre selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce qu'elle comporte des profilés extérieurs (45) notamment méta11izues, recouvrant à la fois les éléments du dormant ou les remplaçant, et les éléments de l'ouvrant.

11. Fenêtre selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que l'axe d'articulaZ tion des vantaux sur le bâti dormant est constitué par deux déments en forme de boucle coopérant entre eux, les axes de vissage des éléments de l'articulation étant concourants.