FR2856724A1 - Assemblage de profiles pour portes, fenetres et facades de batiments - Google Patents
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Abstract
Selon l'invention, un cadre dormant est formé par un premier profilé (7) à section transversale en L, tandis qu'un cadre ouvrant (1) est formé par un second profilé (10) à section transversale en L associé à un troisième profilé (13) à section transversale en T. L'ouvrant (1) pivote autour d'un axe (3). Grâce à la forme des profilés, l'ouvrant (1) peut pivoter librement tout en portant un vitrage (18) en alignement avec des parements (19) fixes de part et d'autre, constituant un vitrage continu.
Description
La présente invention concerne les structures de cadres permettant de porter les panneaux tels que les vitrages pour constituer des portes, des fenêtres, ou des parements de façades de bâtiments.
Les structures de cadres pour panneaux de bâtiments sont généralement réalisées à partir de profilés en divers matériaux.
C'est ainsi que l'on utilise des profilés en bois, des profilés en métal tel que l'aluminium, des profilés en matière plastique telle que le PVC, et les profilés sont assemblés en cadres rectangulaires qui retiennent un panneau tel qu'un vitrage.
Traditionnellement, le panneau tel que le vitrage a été retenu dans une structure de cadre à section transversale en U, la gorge du U venant recouvrir le bord du panneau pour le retenir efficacement. L'inconvénient est que le cadre est nécessairement en un matériau opaque, visible de l'extérieur, et constituant une rupture de continuité d'aspect entre deux vitrages consécutifs.
Un besoin de plus en plus fréquent dans les bâtiments collectifs est d'installer les vitrages par collage sur une structure support. Cette technique récente est généralement dénommée "vitrage extérieur collé (VEC)", ou "structural glazing". Cela permet a priori de former des façades en apparence totalement vitrées. L'effet esthétique ainsi obtenu est avantageux.
Mais un premier problème réside dans le manque de fiabilité à long terme du collage, de sorte que des panneaux risquent de se détacher au fil du temps. S'agissant d'une structure extérieure et en hauteur sur un bâtiment, la chute des panneaux est particulièrement dangereuse.
Une seconde difficulté est que les structures connues de cadres nécessitent l'utilisation de profilés métalliques pour tenir des panneaux adjacents tout en permettant leur pivotement pour une ouverture. Il en résulte alors des propriétés insuffisantes d'isolation thermique.
Et les structures connues de cadres ne permettent pas une ouverture à la française vers l'intérieur dans le cas de vitrages extérieurs collés.
Le problème proposé par la présente invention est de concevoir une nouvelle structure de cadre pour fenêtres, portes ou parements de façades, constituée à partir d'un nombre minimal de profilés distincts pour réaliser toutes les fonctions permettant notamment l'ouverture, tout en évitant de recourir à des structures métalliques afin de garantir une bonne isolation thermique et phonique, une bonne sécurité incendie, et une bonne stabilité aux changements de température, tout en permettant tout type d'ouverture à la française, à l'anglaise, en coulissement, par oscillation ou à l'italienne, et en permettant de constituer une face extérieure sur laquelle seul le panneau est visible.
L'invention permet ainsi d'augmenter les performances thermiques et phoniques, de faciliter l'entretien, et de créer des murs rideaux du type "verre extérieur collé" en gardant la possibilité d'interchanger les produits verriers et les panneaux sans détruire les supports.
On cherche ainsi à réaliser des éléments châssis avec ouverture de tout type, utilisant des ferrures traditionnelles du commerce, ou des châssis fixes.
Pour atteindre ces buts ainsi que d'autres, l'invention propose un assemblage de profilés pour encadrer et retenir une porte, une fenêtre ou un parement de façade, l'assemblage comprenant : - un premier profilé, à section transversale en L avec une première branche longitudinale généralement perpendiculaire à la façade et une première branche transversale généralement parallèle à la façade, - un second profilé, à section transversale en L, avec une seconde branche longitudinale généralement perpendiculaire à la façade et une seconde branche transversale généralement parallèle à la façade, - un troisième profilé, à section transversale en T avec une branche centrale généralement perpendiculaire à la façade et deux bras latéraux généralement parallèles à la façade, - les premier et second profilés étant en opposition l'un de l'autre,avec leurs branches transversales respectives en alignement l'une de l'autre et se développant l'une vers l'autre en laissant un espace entre leurs extrémités libres, et avec leurs branches longitudinales respectives se développant vers l'intérieur de la façade, - le troisième profilé ayant sa branche centrale engagée entre les branches longitudinales des premier et second profilés, et ayant ses bras latéraux venant à recouvrement au moins partiel des extrémités libres desdites branches longitudinales, - le troisième profilé étant solidarisé à l'un au moins des premier et second profilés.Grâce à la forme particulière des profilés, on peut les combiner pour former des cadres d'ouvrant et de dormant qui constituent des structures relativement épaisses, assurant une bonne isolation thermique, et permettant le débattement nécessairement d'ouverture vers l'intérieur tout en ne nécessitant qu'un espace relativement faible entre les extrémités libres des branches transversales des premier et second profilés. Cela permet notamment d'envisager la réalisation de murs rideaux avec des ouvertures ouvrant vers l'intérieur.
Le troisième profilé constitue une battue intérieure comblant l'espace élargi entre les branches longitudinales des premier et second profilés, tandis que l'espace entre les extrémités libres des branches transversales des premier et second profilés constitue un joint creux extérieur qui peut être de taille réduite, la combinaison permettant de garantir la présence d'un débattement suffisant pour la rotation de l'ouvrant.
Selon une première application, l'assemblage de profilés est tel que : - un premier profilé est fixé à la structure d'une construction, et forme les quatre côtés d'un cadre dormant, - un second profilé porte un panneau et forme les quatre côtés d'un cadre ouvrant, - un troisième profilé est solidaire du second profilé, et complète le cadre ouvrant selon les quatre côtés du cadre.
Les structures de cadres pour panneaux de bâtiments sont généralement réalisées à partir de profilés en divers matériaux.
C'est ainsi que l'on utilise des profilés en bois, des profilés en métal tel que l'aluminium, des profilés en matière plastique telle que le PVC, et les profilés sont assemblés en cadres rectangulaires qui retiennent un panneau tel qu'un vitrage.
Traditionnellement, le panneau tel que le vitrage a été retenu dans une structure de cadre à section transversale en U, la gorge du U venant recouvrir le bord du panneau pour le retenir efficacement. L'inconvénient est que le cadre est nécessairement en un matériau opaque, visible de l'extérieur, et constituant une rupture de continuité d'aspect entre deux vitrages consécutifs.
Un besoin de plus en plus fréquent dans les bâtiments collectifs est d'installer les vitrages par collage sur une structure support. Cette technique récente est généralement dénommée "vitrage extérieur collé (VEC)", ou "structural glazing". Cela permet a priori de former des façades en apparence totalement vitrées. L'effet esthétique ainsi obtenu est avantageux.
Mais un premier problème réside dans le manque de fiabilité à long terme du collage, de sorte que des panneaux risquent de se détacher au fil du temps. S'agissant d'une structure extérieure et en hauteur sur un bâtiment, la chute des panneaux est particulièrement dangereuse.
Une seconde difficulté est que les structures connues de cadres nécessitent l'utilisation de profilés métalliques pour tenir des panneaux adjacents tout en permettant leur pivotement pour une ouverture. Il en résulte alors des propriétés insuffisantes d'isolation thermique.
Et les structures connues de cadres ne permettent pas une ouverture à la française vers l'intérieur dans le cas de vitrages extérieurs collés.
Le problème proposé par la présente invention est de concevoir une nouvelle structure de cadre pour fenêtres, portes ou parements de façades, constituée à partir d'un nombre minimal de profilés distincts pour réaliser toutes les fonctions permettant notamment l'ouverture, tout en évitant de recourir à des structures métalliques afin de garantir une bonne isolation thermique et phonique, une bonne sécurité incendie, et une bonne stabilité aux changements de température, tout en permettant tout type d'ouverture à la française, à l'anglaise, en coulissement, par oscillation ou à l'italienne, et en permettant de constituer une face extérieure sur laquelle seul le panneau est visible.
L'invention permet ainsi d'augmenter les performances thermiques et phoniques, de faciliter l'entretien, et de créer des murs rideaux du type "verre extérieur collé" en gardant la possibilité d'interchanger les produits verriers et les panneaux sans détruire les supports.
On cherche ainsi à réaliser des éléments châssis avec ouverture de tout type, utilisant des ferrures traditionnelles du commerce, ou des châssis fixes.
Pour atteindre ces buts ainsi que d'autres, l'invention propose un assemblage de profilés pour encadrer et retenir une porte, une fenêtre ou un parement de façade, l'assemblage comprenant : - un premier profilé, à section transversale en L avec une première branche longitudinale généralement perpendiculaire à la façade et une première branche transversale généralement parallèle à la façade, - un second profilé, à section transversale en L, avec une seconde branche longitudinale généralement perpendiculaire à la façade et une seconde branche transversale généralement parallèle à la façade, - un troisième profilé, à section transversale en T avec une branche centrale généralement perpendiculaire à la façade et deux bras latéraux généralement parallèles à la façade, - les premier et second profilés étant en opposition l'un de l'autre,avec leurs branches transversales respectives en alignement l'une de l'autre et se développant l'une vers l'autre en laissant un espace entre leurs extrémités libres, et avec leurs branches longitudinales respectives se développant vers l'intérieur de la façade, - le troisième profilé ayant sa branche centrale engagée entre les branches longitudinales des premier et second profilés, et ayant ses bras latéraux venant à recouvrement au moins partiel des extrémités libres desdites branches longitudinales, - le troisième profilé étant solidarisé à l'un au moins des premier et second profilés.Grâce à la forme particulière des profilés, on peut les combiner pour former des cadres d'ouvrant et de dormant qui constituent des structures relativement épaisses, assurant une bonne isolation thermique, et permettant le débattement nécessairement d'ouverture vers l'intérieur tout en ne nécessitant qu'un espace relativement faible entre les extrémités libres des branches transversales des premier et second profilés. Cela permet notamment d'envisager la réalisation de murs rideaux avec des ouvertures ouvrant vers l'intérieur.
Le troisième profilé constitue une battue intérieure comblant l'espace élargi entre les branches longitudinales des premier et second profilés, tandis que l'espace entre les extrémités libres des branches transversales des premier et second profilés constitue un joint creux extérieur qui peut être de taille réduite, la combinaison permettant de garantir la présence d'un débattement suffisant pour la rotation de l'ouvrant.
Selon une première application, l'assemblage de profilés est tel que : - un premier profilé est fixé à la structure d'une construction, et forme les quatre côtés d'un cadre dormant, - un second profilé porte un panneau et forme les quatre côtés d'un cadre ouvrant, - un troisième profilé est solidaire du second profilé, et complète le cadre ouvrant selon les quatre côtés du cadre.
Selon une autre application, l'assemblage de profilés est tel que :
- un premier profilé est fixé à la structure d'une construction, et forme les quatre côtés d'un cadre dormant, - un second profilé forme les quatre côtés d'un premier cadre ouvrant qui porte un premier panneau, - un second profilé forme également les quatre côtés d'un second cadre ouvrant qui porte un second panneau, - un troisième profilé est solidaire du second profilé et complète le premier cadre ouvrant selon les quatre côtés du premier cadre, - un troisième profilé est solidaire du second profilé et complète le second cadre ouvrant selon trois côtés du second cadre.
L'invention trouve une application intéressante dans l'utilisation des trois profilés réalisés en bois.
En alternative, on peut prévoir que : - les branches transversales des premier et second profilés sont en bois ou en polyamide armé, - la branche centrale du troisième profilé est en bois ou en polyamide armé, - les branches longitudinales des premier et second profilés, et les bras latéraux du troisième profilé, sont en aluminium.
Dans tous les cas, il est avantageux de prévoir des moyens d'étanchéité disposés dans le joint creux extérieur. A cet effet, un premier joint à lèvre peut être prévu dans l'espace intermédiaire sur chaque face d'extrémité de branches transversales des premier et second profilés et adapté pour porter contre la face d'extrémité opposée du profilé correspondant.
De préférence, un second joint à lèvre est adapté sur chaque face d'extrémité de branche transversale de premier profilé et de second profilé, et est adapté pour porter contre l'extrémité libre de la branche centrale du troisième profilé.
Pour améliorer l'efficacité du second joint à lèvre, on peut prévoir que la face d'extrémité de branche transversale du premier profilé et du second profilé comporte une facette oblique orientée vers le troisième profilé et portant le second joint à lèvre.
On peut trouver avantage à prévoir que la face d'extrémité libre de la branche centrale du troisième profilé est constituée d'un matériau étanche à l'eau.
La tenue des panneaux peut avantageusement être mécanique, pour éviter les difficultés dues à un manque de fiabilité à long terme d'un collage. Pour cela, les premier ou second profilés forment un cadre recevant un panneau qui est retenu par quatre équerres de coin formées chacune d'un dièdre à deux parois perpendiculaires fixées aux deux faces d'extrémité consécutives des branches transversales de profilés de part et d'autre d'un sommet de cadre, une extrémité du dièdre étant fermée par une facette perpendiculaire qui vient coiffer le coin de la face externe du panneau. Les panneaux sont ainsi amovibles et interchangeables.
D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles: - la figure 1 est une coupe transversale d'un assemblage de profilés selon un premier mode de réalisation de l'invention, pour constituer un cadre d'ouvrant et un cadre de dormant retenant chacun un panneau ; - la figure 2 est une coupe transversale montrant un assemblage de profilés selon l'invention pour constituer deux cadres d'ouvrant adjacents d'une ouverture à deux battants ; - la figure 3 est une coupe transversale illustrant l'application d'un assemblage de profilés selon l'invention pour réaliser un mur rideau avec deux ouvertures de part et d'autre d'une partie fixe ;- la figure 4 est une vue de détail montrant l'assemblage de coin d'un panneau sur un cadre selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 5 est une vue éclatée de l'assemblage de coin de la figure 4 ; - la figure 6 est une coupe horizontale d'un ensemble constitué à partir d'assemblages de profilés selon l'invention, formant des panneaux fixes et une ouverture à deux vantaux ouvrant à la française ; - la figure 7 est une coupe horizontale d'un assemblage de profilés selon l'invention pour constituer une fenêtre standard ouvrant à la française ; - la figure 8 est une coupe verticale de la fenêtre standard de la figure 7 ; - la figure 9 est une vue similaire de la figure 1, illustrant une structure de profilés selon l'invention à noyaux en bois et parties en aluminium ; - la figure 10 est une vue éclatée des profilés de la figure 9 ;et - la figure 11 est une coupe transversale d'une structure à base de profilés selon l'invention dans un mode de réalisation dans lequel les profilés de base sont constitués de l'assemblage d'une partie profilée en matière plastique et d'une partie profilée en aluminium.
On considère tout d'abord l'assemblage illustré sur la figure 1. Cet assemblage est destiné à constituer une porte ou fenêtre, avec un ouvrant 1 ou partie mobile et un dormant 2 ou partie fixe. L'ouvrant 1 est destiné à se déplacer par pivotement autour d'un axe d'articulation 3 matérialisé par des charnières 4 traditionnelles à pivot.
La structure constitue une paroi de façade, par exemple mais de façon non limitative une façade d'un bâtiment, et l'on distingue la face extérieure de paroi ou façade 5, et la face intérieure 6.
On distingue sur la figure un premier profilé 7, à section transversale en L avec une première branche longitudinale 8 généralement perpendiculaire à la façade 5 et une première branche transversale 9 généralement parallèle à la façade 5.
On distingue un second profilé 10, à section transversale en L avec une seconde branche longitudinale 11 généralement perpendiculaire à la façade 5 et une seconde branche transversale 12 généralement parallèle à la façade 5.
Enfin, on distingue un troisième profilé 13, à section transversale en T avec une branche centrale 14 généralement perpendiculaire à la façade 5 et deux bras latéraux 15 et 16 généralement parallèles à la façade 5.
Les premier et second profilés 7 et 10 sont en opposition l'un de l'autre, avec leurs branches transversales respectives 9 et 12 en alignement l'une de l'autre et se développant l'une vers l'autre en laissant un espace E entre leurs extrémités libres, et avec leurs branches longitudinales respectives 8 et 11 qui se développent vers l'intérieur 6. Un espace E de l'ordre de 17 mm procure des résultats satisfaisants dans les bâtiments habituels.
Le troisième profilé 13 est conformé et disposé de façon que sa branche centrale 14 soit engagée entre les branches longitudinales 8 et 11 des premier et second profilés 7 et 10, et ses bras latéraux 15 et 16 viennent à recouvrement au moins partiel des extrémités libres des branches longitudinales 8 et 11.
Dans la disposition illustrée sur la figure 1, le troisième profilé 13 est solidarisé au second profilé 10, et fait ainsi partie du cadre ouvrant.
Le premier profilé 7 est fixé à la structure ou mur 17 du bâtiment, et il forme les quatre côtés d'un cadre dormant. Ainsi, le premier profilé 7 est un profilé périphérique, et le cadre dormant est constitué par un seul type de profilé.
Le second profilé 10 forme les quatre côtés d'un cadre ouvrant, et il est associé et solidarisé au troisième profilé 13, sur tout le tour du cadre. Le second profilé 10 porte un panneau 18 tel qu'un vitrage. Sur la figure, on a illustré un double vitrage isolant, constitué d'une feuille de verre extérieure 18a, d'une feuille de verre intérieure 18b, et de cales et moyens d'assemblage périphériques 18c, de façon connue.
De même, le premier profilé 7 porte un panneau fixe 19, par exemple une feuille de verre, qui se trouve coplanaire avec la feuille de verre extérieur 18a du panneau 18 qui peut être mobile.
Chaque panneau tel que le panneau mobile 18 est retenu sur le cadre correspondant tel que le cadre ouvrant constitué par le second profilé 10, par quatre équerres de coin telles que l'équerre 20. On se reportera momentanément aux figures 4 et 5, qui illustrent le détail de structure de l'équerre 20 et son association avec les éléments à assembler.
Sur les figures 4 et 5, on retrouve l'équerre de coin 20, formée d'un dièdre à deux parois perpendiculaires 20a et 20b, le dièdre ayant une extrémité fermée par une facette perpendiculaire 20c triangulaire, perpendiculaire aux deux parois 20a et 20b.
L'équerre de coin 20 peut avantageusement être associée à des plaques périphériques telles que la plaque 21, qui forment avec les trois autres équerres de coin un cadre périphérique encerclant le vitrage ou panneau 18.
Sur les figures 4 et 5, on distingue l'équerre de coin 20, associée à des plaques 21 et 21 a, pour retenir un vitrage isolant formé de la feuille de verre intérieure 18b et de la feuille de verre extérieure 18a.
Sur la figure 5, on remarque que le coin de la feuille de verre extérieure 18a comporte un amincissement triangulaire 18c sur lequel peut s'engager la facette 20c de l'équerre de coin 20. On s'arrange ainsi pour que la feuille de verre extérieure 18a du vitrage dépasse légèrement, d'au moins un millimètre, au-delà de la face externe de la facette 20c. L'amincissement 18c peut être effectué par sablage ou attaque acide, par exemple, en prenant soin d'éviter les amorces de rupture qui pourraient fragiliser le coin du vitrage.
Les équerres de coin 20 et les plaques 21 et 21a sont fixées sur le premier profilé 7 ou le second profilé 10 par des vis 22 transversales accessibles dans le joint creux extérieur ou espace E de la figure 1.
La structure illustrée sur la figure 1 présente de nombreux avantages. Parmi ceux-ci, la forme particulière des profilés, et notamment des premier et second profilés 7 et 10, permet l'ouverture vers l'intérieur d'un ouvrant 1, comme illustré par le cercle D.
Dans la réalisation illustrée sur la figure 1, la structure est globalement symétrique par rapport au plan antéro-postérieur A-A situé dans l'axe du joint creux ou espace E. Le premier profilé 7 est toutefois plus épais que le second profilé 10, notamment pour recevoir la charnière 4. Egalement, la branche centrale 14 du troisième profilé 13 comporte, sur un côté, une rainure longitudinale 13c conformée pour recevoir une ferrure ou quincaillerie permettant les man u̇vres d'ouverture et de verrouillage.
Les extrémités libres des deux branches transversales 9 et 12 comportent une face d'extrémité généralement plane et perpendiculaire à la façade 5, de façon a être parallèles l'une à l'autre et espacée par l'espace E, et de façon à recevoir et retenir les parois telles que la paroi 20a des équerres de coin 20 et les plaques 21 et 21 a. On distingue ainsi la face d'extrémité 24 de la branche transversale 9 et la face d'extrémité 25 de la branche transversale 12.
Dans la réalisation illustrée, chaque face d'extrémité 24 ou 25 comporte une facette oblique, respectivement 26 ou 27, orientée vers le troisième profilé 13, par exemple avec une inclinaison de trente degrés environ. La facette oblique 26 ou 27 forme le bord intérieur de la face 24 ou 25 respective.
A la jonction entre la face 24 ou 25 et la facette 26 ou 27 respective, on prévoit une rainure 29 ou 30 dans laquelle est engagé un premier joint d'étanchéité à lèvre 31 ou 32. Ainsi, les premiers joints à lèvre 31 et 32 sont prévus dans l'espace intermédiaire E sur chaque face d'extrémité 24 ou 25 de branche transversale 9 ou 12 des premier et second profilés 7 et 10, et sont adaptés pour porter l'un contre l'autre.
Un second joint à lèvre respectif 33 et 34 est adapté sur chaque face d'extrémité 24 ou 25, de préférence sur chaque facette oblique 26 et 27, et est adapté pour porter contre l'extrémité libre de la branche centrale 14 du troisième profilé 13.
Dans la réalisation illustrée, la face d'extrémité libre 35 de la branche centrale 14 du troisième profilé 13 est constituée d'un matériau étanche à l'eau. En pratique, on peut appliquer sur la face d'extrémité 35 un profilé en T en matériau plastique, avec la branche centrale du T engagée dans une rainure appropriée de la branche centrale 14.
L'espace compris entre les premiers joints 31 et 32 et les seconds joints 33 et 34 définit une première chambre de décompression 36.
A la jonction entre les branches transversales 9 et 12 et les branches longitudinales respectives 8 et 11, on prévoit des rainures pour recevoir et retenir des troisièmes joints d'étanchéité respectifs 37 et 38, constituant une troisième barrière d'étanchéité.
En fonctionnement, une pression extérieure rencontre une première barrière constituée par les premiers joints 31 et 32, et se trouve diminuée par détente dans la première chambre 36. La forme des seconds joints 33 et 34, en arc de cercle comme représenté sur les figures, permet à la pression intermédiaire dans la première chambre 36 de s'exercer sur les lèvres des joints et de les plaquer sur l'extrémité 35 du troisième profilé 13. L'étanchéité assurée par les seconds joints 33 et 34 se trouve ainsi déterminée par la pression exercée, et plus la pression dans la première chambre 36 est importante, plus l'étanchéité est augmentée. La pression résiduelle passe alors dans une seconde chambre de décompression délimitée entre les seconds joints 33 et 34 et les troisièmes joints 37 et 38. La pression se trouve encore diminuée.Si nécessaire, on prévoit en outre des quatrièmes joints 39 et 40, qui délimitent une chambre de détente supplémentaire, entre les bras latéraux 15 et 16 du troisième profilé 13 et les extrémités intérieures des branches longitudinales 8 et 11.
Le second joint tel que le joint 33 est formé d'un talon engagé dans une rainure du profilé correspondant et de deux lèvres asymétriques. La première de ces lèvres est perpendiculaire à l'axe du talon et recouvre au moins la moitié de la facette 26 correspondante du profilé. La seconde lèvre forme un angle d'au moins soixante degrés par rapport à la facette 26. Cette seconde lèvre est plus épaisse en sa base pour lui conférer une élasticité à raideur accrue lors de sa compression, et elle vient en appui sur la face d'extrémité 35 de la branche centrale 14 du troisième profilé 13.
Les joints d'étanchéité peuvent avantageusement être réalisés en néoprène.
En solidarisant le troisième profilé 13 avec le second profilé 10, on peut réaliser un ouvrant 1 qui peut avoir différents sens d'ouverture, à savoir une ouverture à la française vers l'intérieur, une ouverture oscillo-battante à un vantail, une ouverture oscillo-coulissante.
En solidarisant le troisième profilé 13 avec le premier profilé 7, on peut réaliser un ouvrant 1 qui ouvre à l'italienne, ou qui ouvre à l'anglaise, ou qui ouvre à l'australienne ; la rainure 13c doit alors de préférence être orientée par retournement à 180[deg] sur la face opposée de la branche centrale 14 du troisième profilé 13.
Sur la figure 2, on a illustré les seconds profilés 10 et 110 de deux cadres successifs, associés avec un troisième profilé 13, constituant la zone d'ouverture centrale d'un châssis à deux vantaux. Le troisième profilé 13 est solidaire de l'un des seconds profilés 10 ou 110. On voit que les deux vitrages 18 et 118 sont en alignement l'un de l'autre, et séparés seulement par l'espace E. On retrouve les mêmes structures de premier joint 31, second joint 33, troisième joint 37, quatrième joint 39. La structure est symétrique par rapport au plan antéropostérieur B-B situé dans l'axe du joint creux ou espace E.
Sur la figure 3, on a illustré un assemblage réalisé sur une structure fixe en grille formée de montants ou traverses tels que le montant 41. Le montant 41 reçoit deux premiers profilés 7 et 107, qui eux-mêmes retiennent un parement 42. Des seconds profilés 10 et 110 fixés sont associés avec des troisièmes profilés 13 et 113 pour constituer deux ouvrants pivotant respectivement autour des axes 3 et 103, et portant des vitrages respectifs 18 et 118 en alignement du parement 42. On retrouve des symétries par rapport aux plans antéro-postérieurs C-C et A-A.
Sur la figure 6, on retrouve la structure de la figure 5, avec le montant 41, les premiers profilés 7 et 107 qui portent le parement 42, avec les seconds profilés 10 et 110 qui portent les vitrages ouvrant 18 et 118. Le vitrage ouvrant 18 est porté par un vantail de service qui est associé à un vantail semi fixe pivotant autour d'un axe 203 et constitué d'un second profilé 210 périphérique portant un vitrage 218.
La figure 7 illustre l'application de l'invention à la réalisation d'une fenêtre standard dont le vitrage est en retrait vers l'intérieur du mur 142. Il s'agit d'une fenêtre à deux vantaux, et l'on retrouve un premier profilé périphérique 7, des seconds profilés périphériques 10 et 110 tenant respectivement des vitrages 18 et 118, les battants étant pivotants autour des axes de rotation respectifs 3 et 103. Un volet roulant 43 est adapté au voisinage extérieur. des vitrages 18 et 118, de manière connue.
Sur la figure 8, on retrouve le tablier du volet roulant 43, et l'on retrouve les traverses inférieures et supérieures des cadres formées par les mêmes premier profilé 7 et second profilé 10.
Sur les figures 1 à 8, les premier profilé 7, second profilé 10 et troisième profilé 13 sont des profilés pleins, par exemple avantageusement réalisés en bois. On profite ainsi des qualités avantageuses du bois en matière d'étanchéité, de résistance incendie, de stabilité.
Les figures 9 et 10 illustrent une variante des profilés selon l'invention. Dans ce cas, le premier profilé 7 est constitué d'une partie extérieure 7a en bois associée à une partie intérieure 7b en profilé aluminium. La partie intérieure 7b constitue la partie intérieure de branche longitudinale.
De même, le second profilé 10 est formé d'une partie extérieure 10a en bois associée à une partie intérieure 10b en profilé aluminium formant la partie intérieure de la branche longitudinale.
Le troisième profilé 13 est formé d'une partie extérieure 13a en bois constituant la branche centrale, associée à une partie intérieure 13b en profilé aluminium formant les deux branches latérales.
Les parties en bois sont pourvues de rainures de ventilation sur leurs faces en contact avec les parties en aluminium. Les parties en aluminium sont pourvues de tenons de centrage qui s'insèrent dans des rainures correspondantes des parties en bois. Des vis assurent l'assemblage.
Sur la figure 11, on a illustré une seconde variante des profilés selon l'invention, variante dans laquelle le premier profilé 7 est composé d'une partie extérieure 7a en profilé de matière plastique telle qu'un polyamide armé, associée à une partie intérieure 7b en profilé aluminium ; le second profilé 10 est composé d'une partie extérieure 10a en profilé de matière plastique telle qu'un polyamide armé, associée à une partie intérieure 10b en profilé aluminium. Le troisième profilé 13 est formé d'une branche centrale 13a en profilé de matière plastique telle que le polyamide armé, associée à une partie intérieure 13b en profilé aluminium formant les bras latéraux. Les assemblages sont assurés, de façon similaire, par des tenons et rainures de centrage, et par des vis.
En se référant à nouveau à la figure 1, on voit que la structure d'assemblage selon l'invention est compatible avec la présence d'un châssis complémentaire 44 ouvrant et pivotant autour d'un axe 45, et pouvant constituer une barrière thermique complémentaire.
La mise en place d'un vitrage isolant 18 peut être réalisée de la façon suivante : les équerres d'angle 20 et les plaques 21 et 21 a sont assemblées en cadres ; on met en place le vitrage isolant 18 sur les faces extérieures d'appui des seconds profilés 10 pour un ouvrant, après pose d'un fond de joint en mousse à cellules fermées comportant au moins une face autocollante ; on met en place le cadre formé par les équerres 20 et les plaques 21 et 21 a, en ayant posé à l'intérieur de la facette 20c un joint de mousse et en adaptant des cales si nécessaire ; on comprime les joints de mousse, et on fixe le cadre constitué par les équerres 20 et les plaques 21 et 21 b par les vis 22. Du mastic peut être appliqué dans les interstices autour des équerres 20.
L'invention, dans sa structure générale avec les premier profilé 7, second profilé 10 et troisième profilé 13, est également compatible avec des structures différentes de maintien des panneaux tels que les vitrages 18. On peut par exemple prévoir un maintien de vitrages comme illustré dans le document WO 98 16711, mais avec des verres symétriques.
Dans tous les modes de réalisation illustrés, l'invention permet de supporter des vitrages extérieurs sensiblement jointifs par des cadres thermiquement isolants et ouvrants. Cela réduit considérablement les risques de condensation d'humidité dans l'assemblage des profilés, condensation qui, dans les dispositifs connus, est une source de corrosion et de dégradation plus ou moins rapide des propriétés mécaniques.
L'invention met ainsi à profit le fait qu'un vitrage isolant à basse émissivité présente un coefficient d'isolation K qui est actuellement supérieur à celui de tous les autres matériaux de structure et de maintien. En plaçant les vitrages à l'extérieur, on réalise selon l'invention une première barrière isolante la plus performante.
La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après.
- un premier profilé est fixé à la structure d'une construction, et forme les quatre côtés d'un cadre dormant, - un second profilé forme les quatre côtés d'un premier cadre ouvrant qui porte un premier panneau, - un second profilé forme également les quatre côtés d'un second cadre ouvrant qui porte un second panneau, - un troisième profilé est solidaire du second profilé et complète le premier cadre ouvrant selon les quatre côtés du premier cadre, - un troisième profilé est solidaire du second profilé et complète le second cadre ouvrant selon trois côtés du second cadre.
L'invention trouve une application intéressante dans l'utilisation des trois profilés réalisés en bois.
En alternative, on peut prévoir que : - les branches transversales des premier et second profilés sont en bois ou en polyamide armé, - la branche centrale du troisième profilé est en bois ou en polyamide armé, - les branches longitudinales des premier et second profilés, et les bras latéraux du troisième profilé, sont en aluminium.
Dans tous les cas, il est avantageux de prévoir des moyens d'étanchéité disposés dans le joint creux extérieur. A cet effet, un premier joint à lèvre peut être prévu dans l'espace intermédiaire sur chaque face d'extrémité de branches transversales des premier et second profilés et adapté pour porter contre la face d'extrémité opposée du profilé correspondant.
De préférence, un second joint à lèvre est adapté sur chaque face d'extrémité de branche transversale de premier profilé et de second profilé, et est adapté pour porter contre l'extrémité libre de la branche centrale du troisième profilé.
Pour améliorer l'efficacité du second joint à lèvre, on peut prévoir que la face d'extrémité de branche transversale du premier profilé et du second profilé comporte une facette oblique orientée vers le troisième profilé et portant le second joint à lèvre.
On peut trouver avantage à prévoir que la face d'extrémité libre de la branche centrale du troisième profilé est constituée d'un matériau étanche à l'eau.
La tenue des panneaux peut avantageusement être mécanique, pour éviter les difficultés dues à un manque de fiabilité à long terme d'un collage. Pour cela, les premier ou second profilés forment un cadre recevant un panneau qui est retenu par quatre équerres de coin formées chacune d'un dièdre à deux parois perpendiculaires fixées aux deux faces d'extrémité consécutives des branches transversales de profilés de part et d'autre d'un sommet de cadre, une extrémité du dièdre étant fermée par une facette perpendiculaire qui vient coiffer le coin de la face externe du panneau. Les panneaux sont ainsi amovibles et interchangeables.
D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles: - la figure 1 est une coupe transversale d'un assemblage de profilés selon un premier mode de réalisation de l'invention, pour constituer un cadre d'ouvrant et un cadre de dormant retenant chacun un panneau ; - la figure 2 est une coupe transversale montrant un assemblage de profilés selon l'invention pour constituer deux cadres d'ouvrant adjacents d'une ouverture à deux battants ; - la figure 3 est une coupe transversale illustrant l'application d'un assemblage de profilés selon l'invention pour réaliser un mur rideau avec deux ouvertures de part et d'autre d'une partie fixe ;- la figure 4 est une vue de détail montrant l'assemblage de coin d'un panneau sur un cadre selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 5 est une vue éclatée de l'assemblage de coin de la figure 4 ; - la figure 6 est une coupe horizontale d'un ensemble constitué à partir d'assemblages de profilés selon l'invention, formant des panneaux fixes et une ouverture à deux vantaux ouvrant à la française ; - la figure 7 est une coupe horizontale d'un assemblage de profilés selon l'invention pour constituer une fenêtre standard ouvrant à la française ; - la figure 8 est une coupe verticale de la fenêtre standard de la figure 7 ; - la figure 9 est une vue similaire de la figure 1, illustrant une structure de profilés selon l'invention à noyaux en bois et parties en aluminium ; - la figure 10 est une vue éclatée des profilés de la figure 9 ;et - la figure 11 est une coupe transversale d'une structure à base de profilés selon l'invention dans un mode de réalisation dans lequel les profilés de base sont constitués de l'assemblage d'une partie profilée en matière plastique et d'une partie profilée en aluminium.
On considère tout d'abord l'assemblage illustré sur la figure 1. Cet assemblage est destiné à constituer une porte ou fenêtre, avec un ouvrant 1 ou partie mobile et un dormant 2 ou partie fixe. L'ouvrant 1 est destiné à se déplacer par pivotement autour d'un axe d'articulation 3 matérialisé par des charnières 4 traditionnelles à pivot.
La structure constitue une paroi de façade, par exemple mais de façon non limitative une façade d'un bâtiment, et l'on distingue la face extérieure de paroi ou façade 5, et la face intérieure 6.
On distingue sur la figure un premier profilé 7, à section transversale en L avec une première branche longitudinale 8 généralement perpendiculaire à la façade 5 et une première branche transversale 9 généralement parallèle à la façade 5.
On distingue un second profilé 10, à section transversale en L avec une seconde branche longitudinale 11 généralement perpendiculaire à la façade 5 et une seconde branche transversale 12 généralement parallèle à la façade 5.
Enfin, on distingue un troisième profilé 13, à section transversale en T avec une branche centrale 14 généralement perpendiculaire à la façade 5 et deux bras latéraux 15 et 16 généralement parallèles à la façade 5.
Les premier et second profilés 7 et 10 sont en opposition l'un de l'autre, avec leurs branches transversales respectives 9 et 12 en alignement l'une de l'autre et se développant l'une vers l'autre en laissant un espace E entre leurs extrémités libres, et avec leurs branches longitudinales respectives 8 et 11 qui se développent vers l'intérieur 6. Un espace E de l'ordre de 17 mm procure des résultats satisfaisants dans les bâtiments habituels.
Le troisième profilé 13 est conformé et disposé de façon que sa branche centrale 14 soit engagée entre les branches longitudinales 8 et 11 des premier et second profilés 7 et 10, et ses bras latéraux 15 et 16 viennent à recouvrement au moins partiel des extrémités libres des branches longitudinales 8 et 11.
Dans la disposition illustrée sur la figure 1, le troisième profilé 13 est solidarisé au second profilé 10, et fait ainsi partie du cadre ouvrant.
Le premier profilé 7 est fixé à la structure ou mur 17 du bâtiment, et il forme les quatre côtés d'un cadre dormant. Ainsi, le premier profilé 7 est un profilé périphérique, et le cadre dormant est constitué par un seul type de profilé.
Le second profilé 10 forme les quatre côtés d'un cadre ouvrant, et il est associé et solidarisé au troisième profilé 13, sur tout le tour du cadre. Le second profilé 10 porte un panneau 18 tel qu'un vitrage. Sur la figure, on a illustré un double vitrage isolant, constitué d'une feuille de verre extérieure 18a, d'une feuille de verre intérieure 18b, et de cales et moyens d'assemblage périphériques 18c, de façon connue.
De même, le premier profilé 7 porte un panneau fixe 19, par exemple une feuille de verre, qui se trouve coplanaire avec la feuille de verre extérieur 18a du panneau 18 qui peut être mobile.
Chaque panneau tel que le panneau mobile 18 est retenu sur le cadre correspondant tel que le cadre ouvrant constitué par le second profilé 10, par quatre équerres de coin telles que l'équerre 20. On se reportera momentanément aux figures 4 et 5, qui illustrent le détail de structure de l'équerre 20 et son association avec les éléments à assembler.
Sur les figures 4 et 5, on retrouve l'équerre de coin 20, formée d'un dièdre à deux parois perpendiculaires 20a et 20b, le dièdre ayant une extrémité fermée par une facette perpendiculaire 20c triangulaire, perpendiculaire aux deux parois 20a et 20b.
L'équerre de coin 20 peut avantageusement être associée à des plaques périphériques telles que la plaque 21, qui forment avec les trois autres équerres de coin un cadre périphérique encerclant le vitrage ou panneau 18.
Sur les figures 4 et 5, on distingue l'équerre de coin 20, associée à des plaques 21 et 21 a, pour retenir un vitrage isolant formé de la feuille de verre intérieure 18b et de la feuille de verre extérieure 18a.
Sur la figure 5, on remarque que le coin de la feuille de verre extérieure 18a comporte un amincissement triangulaire 18c sur lequel peut s'engager la facette 20c de l'équerre de coin 20. On s'arrange ainsi pour que la feuille de verre extérieure 18a du vitrage dépasse légèrement, d'au moins un millimètre, au-delà de la face externe de la facette 20c. L'amincissement 18c peut être effectué par sablage ou attaque acide, par exemple, en prenant soin d'éviter les amorces de rupture qui pourraient fragiliser le coin du vitrage.
Les équerres de coin 20 et les plaques 21 et 21a sont fixées sur le premier profilé 7 ou le second profilé 10 par des vis 22 transversales accessibles dans le joint creux extérieur ou espace E de la figure 1.
La structure illustrée sur la figure 1 présente de nombreux avantages. Parmi ceux-ci, la forme particulière des profilés, et notamment des premier et second profilés 7 et 10, permet l'ouverture vers l'intérieur d'un ouvrant 1, comme illustré par le cercle D.
Dans la réalisation illustrée sur la figure 1, la structure est globalement symétrique par rapport au plan antéro-postérieur A-A situé dans l'axe du joint creux ou espace E. Le premier profilé 7 est toutefois plus épais que le second profilé 10, notamment pour recevoir la charnière 4. Egalement, la branche centrale 14 du troisième profilé 13 comporte, sur un côté, une rainure longitudinale 13c conformée pour recevoir une ferrure ou quincaillerie permettant les man u̇vres d'ouverture et de verrouillage.
Les extrémités libres des deux branches transversales 9 et 12 comportent une face d'extrémité généralement plane et perpendiculaire à la façade 5, de façon a être parallèles l'une à l'autre et espacée par l'espace E, et de façon à recevoir et retenir les parois telles que la paroi 20a des équerres de coin 20 et les plaques 21 et 21 a. On distingue ainsi la face d'extrémité 24 de la branche transversale 9 et la face d'extrémité 25 de la branche transversale 12.
Dans la réalisation illustrée, chaque face d'extrémité 24 ou 25 comporte une facette oblique, respectivement 26 ou 27, orientée vers le troisième profilé 13, par exemple avec une inclinaison de trente degrés environ. La facette oblique 26 ou 27 forme le bord intérieur de la face 24 ou 25 respective.
A la jonction entre la face 24 ou 25 et la facette 26 ou 27 respective, on prévoit une rainure 29 ou 30 dans laquelle est engagé un premier joint d'étanchéité à lèvre 31 ou 32. Ainsi, les premiers joints à lèvre 31 et 32 sont prévus dans l'espace intermédiaire E sur chaque face d'extrémité 24 ou 25 de branche transversale 9 ou 12 des premier et second profilés 7 et 10, et sont adaptés pour porter l'un contre l'autre.
Un second joint à lèvre respectif 33 et 34 est adapté sur chaque face d'extrémité 24 ou 25, de préférence sur chaque facette oblique 26 et 27, et est adapté pour porter contre l'extrémité libre de la branche centrale 14 du troisième profilé 13.
Dans la réalisation illustrée, la face d'extrémité libre 35 de la branche centrale 14 du troisième profilé 13 est constituée d'un matériau étanche à l'eau. En pratique, on peut appliquer sur la face d'extrémité 35 un profilé en T en matériau plastique, avec la branche centrale du T engagée dans une rainure appropriée de la branche centrale 14.
L'espace compris entre les premiers joints 31 et 32 et les seconds joints 33 et 34 définit une première chambre de décompression 36.
A la jonction entre les branches transversales 9 et 12 et les branches longitudinales respectives 8 et 11, on prévoit des rainures pour recevoir et retenir des troisièmes joints d'étanchéité respectifs 37 et 38, constituant une troisième barrière d'étanchéité.
En fonctionnement, une pression extérieure rencontre une première barrière constituée par les premiers joints 31 et 32, et se trouve diminuée par détente dans la première chambre 36. La forme des seconds joints 33 et 34, en arc de cercle comme représenté sur les figures, permet à la pression intermédiaire dans la première chambre 36 de s'exercer sur les lèvres des joints et de les plaquer sur l'extrémité 35 du troisième profilé 13. L'étanchéité assurée par les seconds joints 33 et 34 se trouve ainsi déterminée par la pression exercée, et plus la pression dans la première chambre 36 est importante, plus l'étanchéité est augmentée. La pression résiduelle passe alors dans une seconde chambre de décompression délimitée entre les seconds joints 33 et 34 et les troisièmes joints 37 et 38. La pression se trouve encore diminuée.Si nécessaire, on prévoit en outre des quatrièmes joints 39 et 40, qui délimitent une chambre de détente supplémentaire, entre les bras latéraux 15 et 16 du troisième profilé 13 et les extrémités intérieures des branches longitudinales 8 et 11.
Le second joint tel que le joint 33 est formé d'un talon engagé dans une rainure du profilé correspondant et de deux lèvres asymétriques. La première de ces lèvres est perpendiculaire à l'axe du talon et recouvre au moins la moitié de la facette 26 correspondante du profilé. La seconde lèvre forme un angle d'au moins soixante degrés par rapport à la facette 26. Cette seconde lèvre est plus épaisse en sa base pour lui conférer une élasticité à raideur accrue lors de sa compression, et elle vient en appui sur la face d'extrémité 35 de la branche centrale 14 du troisième profilé 13.
Les joints d'étanchéité peuvent avantageusement être réalisés en néoprène.
En solidarisant le troisième profilé 13 avec le second profilé 10, on peut réaliser un ouvrant 1 qui peut avoir différents sens d'ouverture, à savoir une ouverture à la française vers l'intérieur, une ouverture oscillo-battante à un vantail, une ouverture oscillo-coulissante.
En solidarisant le troisième profilé 13 avec le premier profilé 7, on peut réaliser un ouvrant 1 qui ouvre à l'italienne, ou qui ouvre à l'anglaise, ou qui ouvre à l'australienne ; la rainure 13c doit alors de préférence être orientée par retournement à 180[deg] sur la face opposée de la branche centrale 14 du troisième profilé 13.
Sur la figure 2, on a illustré les seconds profilés 10 et 110 de deux cadres successifs, associés avec un troisième profilé 13, constituant la zone d'ouverture centrale d'un châssis à deux vantaux. Le troisième profilé 13 est solidaire de l'un des seconds profilés 10 ou 110. On voit que les deux vitrages 18 et 118 sont en alignement l'un de l'autre, et séparés seulement par l'espace E. On retrouve les mêmes structures de premier joint 31, second joint 33, troisième joint 37, quatrième joint 39. La structure est symétrique par rapport au plan antéropostérieur B-B situé dans l'axe du joint creux ou espace E.
Sur la figure 3, on a illustré un assemblage réalisé sur une structure fixe en grille formée de montants ou traverses tels que le montant 41. Le montant 41 reçoit deux premiers profilés 7 et 107, qui eux-mêmes retiennent un parement 42. Des seconds profilés 10 et 110 fixés sont associés avec des troisièmes profilés 13 et 113 pour constituer deux ouvrants pivotant respectivement autour des axes 3 et 103, et portant des vitrages respectifs 18 et 118 en alignement du parement 42. On retrouve des symétries par rapport aux plans antéro-postérieurs C-C et A-A.
Sur la figure 6, on retrouve la structure de la figure 5, avec le montant 41, les premiers profilés 7 et 107 qui portent le parement 42, avec les seconds profilés 10 et 110 qui portent les vitrages ouvrant 18 et 118. Le vitrage ouvrant 18 est porté par un vantail de service qui est associé à un vantail semi fixe pivotant autour d'un axe 203 et constitué d'un second profilé 210 périphérique portant un vitrage 218.
La figure 7 illustre l'application de l'invention à la réalisation d'une fenêtre standard dont le vitrage est en retrait vers l'intérieur du mur 142. Il s'agit d'une fenêtre à deux vantaux, et l'on retrouve un premier profilé périphérique 7, des seconds profilés périphériques 10 et 110 tenant respectivement des vitrages 18 et 118, les battants étant pivotants autour des axes de rotation respectifs 3 et 103. Un volet roulant 43 est adapté au voisinage extérieur. des vitrages 18 et 118, de manière connue.
Sur la figure 8, on retrouve le tablier du volet roulant 43, et l'on retrouve les traverses inférieures et supérieures des cadres formées par les mêmes premier profilé 7 et second profilé 10.
Sur les figures 1 à 8, les premier profilé 7, second profilé 10 et troisième profilé 13 sont des profilés pleins, par exemple avantageusement réalisés en bois. On profite ainsi des qualités avantageuses du bois en matière d'étanchéité, de résistance incendie, de stabilité.
Les figures 9 et 10 illustrent une variante des profilés selon l'invention. Dans ce cas, le premier profilé 7 est constitué d'une partie extérieure 7a en bois associée à une partie intérieure 7b en profilé aluminium. La partie intérieure 7b constitue la partie intérieure de branche longitudinale.
De même, le second profilé 10 est formé d'une partie extérieure 10a en bois associée à une partie intérieure 10b en profilé aluminium formant la partie intérieure de la branche longitudinale.
Le troisième profilé 13 est formé d'une partie extérieure 13a en bois constituant la branche centrale, associée à une partie intérieure 13b en profilé aluminium formant les deux branches latérales.
Les parties en bois sont pourvues de rainures de ventilation sur leurs faces en contact avec les parties en aluminium. Les parties en aluminium sont pourvues de tenons de centrage qui s'insèrent dans des rainures correspondantes des parties en bois. Des vis assurent l'assemblage.
Sur la figure 11, on a illustré une seconde variante des profilés selon l'invention, variante dans laquelle le premier profilé 7 est composé d'une partie extérieure 7a en profilé de matière plastique telle qu'un polyamide armé, associée à une partie intérieure 7b en profilé aluminium ; le second profilé 10 est composé d'une partie extérieure 10a en profilé de matière plastique telle qu'un polyamide armé, associée à une partie intérieure 10b en profilé aluminium. Le troisième profilé 13 est formé d'une branche centrale 13a en profilé de matière plastique telle que le polyamide armé, associée à une partie intérieure 13b en profilé aluminium formant les bras latéraux. Les assemblages sont assurés, de façon similaire, par des tenons et rainures de centrage, et par des vis.
En se référant à nouveau à la figure 1, on voit que la structure d'assemblage selon l'invention est compatible avec la présence d'un châssis complémentaire 44 ouvrant et pivotant autour d'un axe 45, et pouvant constituer une barrière thermique complémentaire.
La mise en place d'un vitrage isolant 18 peut être réalisée de la façon suivante : les équerres d'angle 20 et les plaques 21 et 21 a sont assemblées en cadres ; on met en place le vitrage isolant 18 sur les faces extérieures d'appui des seconds profilés 10 pour un ouvrant, après pose d'un fond de joint en mousse à cellules fermées comportant au moins une face autocollante ; on met en place le cadre formé par les équerres 20 et les plaques 21 et 21 a, en ayant posé à l'intérieur de la facette 20c un joint de mousse et en adaptant des cales si nécessaire ; on comprime les joints de mousse, et on fixe le cadre constitué par les équerres 20 et les plaques 21 et 21 b par les vis 22. Du mastic peut être appliqué dans les interstices autour des équerres 20.
L'invention, dans sa structure générale avec les premier profilé 7, second profilé 10 et troisième profilé 13, est également compatible avec des structures différentes de maintien des panneaux tels que les vitrages 18. On peut par exemple prévoir un maintien de vitrages comme illustré dans le document WO 98 16711, mais avec des verres symétriques.
Dans tous les modes de réalisation illustrés, l'invention permet de supporter des vitrages extérieurs sensiblement jointifs par des cadres thermiquement isolants et ouvrants. Cela réduit considérablement les risques de condensation d'humidité dans l'assemblage des profilés, condensation qui, dans les dispositifs connus, est une source de corrosion et de dégradation plus ou moins rapide des propriétés mécaniques.
L'invention met ainsi à profit le fait qu'un vitrage isolant à basse émissivité présente un coefficient d'isolation K qui est actuellement supérieur à celui de tous les autres matériaux de structure et de maintien. En plaçant les vitrages à l'extérieur, on réalise selon l'invention une première barrière isolante la plus performante.
La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après.
REVENDICATIONS
1 - Assemblage de profilés pour encadrer et retenir une porte, une fenêtre ou un parement de façade (5), caractérisé en ce qu'il comprend :- un premier profilé (7), à section transversale en L avec une première branche longitudinale (8) généralement perpendiculaire à la façade (5) et une première branche transversale (9) généralement parallèle à la façade (5), - un second profilé (10), à section transversale en L, avec une seconde branche longitudinale (11) généralement perpendiculaire à la façade (5) et une seconde branche transversale (12) généralement parallèle à la façade (5), - un troisième profilé (13), à section transversale en T avec une branche centrale (14) généralement perpendiculaire à la façade (5) et deux bras latéraux (15, 16) généralement parallèles à la façade, - les premier et second profilés (7, 10) étant en opposition l'un de l'autre, avec leurs branches transversales respectives (9, 12)en alignement l'une de l'autre et se développant l'une vers l'autre en laissant un espace (E) entre leurs extrémités libres, et avec leurs branches longitudinales respectives (8, 11) se développant vers l'intérieur (6) de la façade (5), - le troisième profilé (13) ayant sa branche centrale (14) engagée entre les branches longitudinales (8, 11) des premier et second profilés (7, 10), et ayant ses bras latéraux (15, 16) venant à recouvrement au moins partiel des extrémités libres desdites branches longitudinales (8, 11), - le troisième profilé (13) étant solidarisé à l'un au moins des premier et second profilés (7, 10).
1 - Assemblage de profilés pour encadrer et retenir une porte, une fenêtre ou un parement de façade (5), caractérisé en ce qu'il comprend :- un premier profilé (7), à section transversale en L avec une première branche longitudinale (8) généralement perpendiculaire à la façade (5) et une première branche transversale (9) généralement parallèle à la façade (5), - un second profilé (10), à section transversale en L, avec une seconde branche longitudinale (11) généralement perpendiculaire à la façade (5) et une seconde branche transversale (12) généralement parallèle à la façade (5), - un troisième profilé (13), à section transversale en T avec une branche centrale (14) généralement perpendiculaire à la façade (5) et deux bras latéraux (15, 16) généralement parallèles à la façade, - les premier et second profilés (7, 10) étant en opposition l'un de l'autre, avec leurs branches transversales respectives (9, 12)en alignement l'une de l'autre et se développant l'une vers l'autre en laissant un espace (E) entre leurs extrémités libres, et avec leurs branches longitudinales respectives (8, 11) se développant vers l'intérieur (6) de la façade (5), - le troisième profilé (13) ayant sa branche centrale (14) engagée entre les branches longitudinales (8, 11) des premier et second profilés (7, 10), et ayant ses bras latéraux (15, 16) venant à recouvrement au moins partiel des extrémités libres desdites branches longitudinales (8, 11), - le troisième profilé (13) étant solidarisé à l'un au moins des premier et second profilés (7, 10).
Claims (3)
- 2 - Assemblage de profilés selon la revendication 1, caractérisé en ce que :- un premier profilé (7) est fixé à la structure (17) d'une construction, et forme les quatre côtés d'un cadre dormant,- un second profilé (10) porte un panneau (18) et forme les quatre côtés d'un cadre ouvrant,- un troisième profilé (13) est solidaire du second profilé (10), et complète le cadre ouvrant selon les quatre côtés du cadre. 3 - Assemblage de profilés selon la revendication 1, caractérisé en ce que :- un premier profilé (7) est fixé à la structure (17) d'une construction, et forme les quatre côtés d'un cadre dormant,- un second profilé (10) forme les quatre côtés d'un premier cadre ouvrant qui porte un premier panneau,- un second profilé (110) forme également les quatre côtés d'un second cadre ouvrant qui porte un second panneau,- un troisième profilé (13) est solidaire du second profilé (10) et complète le premier cadre ouvrant selon les quatre côtés du premier cadre,- un troisième profilé (113) est solidaire du second profilé (110) et complète le second cadre ouvrant selon trois côtés du second cadre. 4 - Assemblage de profilés selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les trois profilés (7, 10, 13) sont en bois. 5 - Assemblage de profilés selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que :- les branches transversales des premier (7) et second profilés (10) sont en bois ou en polyamide armé,- la branche centrale (14) du troisième profilé (13) est en bois ou en polyamide armé,- les branches longitudinales des premier (7) et second profilés (10), et les bras latéraux du troisième profilé (13), sont en aluminium. 6 - Assemblage de profilés selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'un premier joint à lèvre (31, 32) est prévu dans l'espace intermédiaire sur chaque face d'extrémité (24, 25) de branches transversales (9,12) des premier et second profilés (7, 10) et adapté pour porter contre la face d'extrémité opposée du profilé correspondant. 7 - Assemblage de profilés selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'un second joint à lèvre (33, 34) est adapté sur chaque face d'extrémité (24, 25) de branche transversale de premier profilé (7) et de second profilé (10), et est adapté pour porter contre l'extrémité libre (35) de la branche centrale (14) du troisième profilé (13). 8 - Assemblage de profilés selon la revendication 7, caractérisé en ce que la face d'extrémité (24, 25) de branche transversale du premier profilé (7) et du second profilé (10) comporte une facette oblique (26, 27) orientée vers le troisième profilé (13) et portant le second joint à lèvre (33, 34).
- 9 - Assemblage de profilés selon l'une des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que la face d'extrémité libre (35) de la branche centrale (14) du troisième profilé (13) est constituée d'un matériau étanche à l'eau.
- 10 - Assemblage de profilés selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que les premier profilé (7) ou second profilé (10) forment un cadre recevant un panneau (18) qui est retenu par quatre équerres de coin (20) formées chacune d'un dièdre à deux parois (20a, 20b) perpendiculaires fixées aux deux faces d'extrémité consécutives des branches transversales de profilés de part et d'autre d'un sommet de cadre, une extrémité du dièdre étant fermée par une facette (20c) perpendiculaire qui vient coiffer le coin de la face externe du panneau(18).
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2003
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| FR2856724B1 (fr) | 2013-12-20 |
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