FR2538439A1 - Serrure a garnitures - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une serrure à garnitures mobiles. La présence des garnitures mobiles 12 dans leurs positions prédéterminées de déverrouillage est détectée par des moyens 18, 20 qui sont indépendants du pêne 14, celui-ci étant bloqué en position de verrouillage par des moyens 24, 28 qui sont indépendants des garnitures et qui sont reliés aux moyens de détection 18, 20 par un circuit 22. L'invention permet de rendre les serrures incrochetables. (CF DESSIN DANS BOPI)

Description

Serrure å garnitures
L'invention concerne une serrure comprenant des garnitures ou pièces mobiles qui doivent être amenées chacune dans une position prédéterminée pour permettre le retrait d'au moins un pêne et le déverrouillage de la-serrureO
Les serrures de stretd actuelles comprennent en général des pièces mobiles, telles que des goupilles des disques ou des garnitures, coopérant par butée avec une pièce telle qu'un mentonnet, qui est solidaire du ou des pênes de la serrure ou bien qui est entraîné ou déplacé par ces derniers.Les garnitures ou analogues sont elles-mEmes déplaçables par la clé de la serrure ou par un bouton dwaffichage de combinai son, pour Autre amenées chacune dans une position prédéter- minée permettant le déplacement du mentonnet dans le sens du retrait du ou des pênes. Quand les garnitures ne sont pas toutes dans leurs positions prédéterminées respectives, le mentonnet bute sur au moins certaines des garnitures et ne peut être déplacé suffisamment pour permettre le retrait du ou des pênes et le déverrouillage de la serrure.

On a constaté que cette butée ou ce contact mécanique du mentonnet sur les garnitures ou sur certaines d'entre elles permettait à une personne disposant de connaissances techniques et d'un savoir-faire suffisants, de crocheter la serru re, en déterminant l'une après l'autre les positions prEdé- terminées dans lesquelles les garnitures doivent être amenées.

On a déjà proposé de modifier ces serrures pour rendre leur crochetage plus difficile, voire même pratiquement impossible à réaliser, mais les solutions connues n'améliorent que dans une faible mesure la sécurité fournie par la serrure, ou bien conduisent à une serrure extrêmement complexe et très conteuse à fabriquer et à assembler.

t'invention a pour objet une serrure qui soit réellement incrochetable, sans pour autant tre d'une complexité et d'un cott très élevés.

Elle propose à cet effet une serrure , comprenant des pièces mobiles telles que des garnitures qui doivent dtre amenées chacune dans une position prédéterminée pour permettre le retrait d'au moins un -péne et le déverrouillage de la serrure, caractérisée en ce qu'elle comprend des premiers moyens, indépendants du ou des panes pour détecter la présence de toutes les garnitures dans lesdites positions prédéterminées, des seconds moyens indépendants des garnitures et mobiles entre une première position de blocage du pile et une second de position permettant le retrait du pêne, et des moyens de liaison entre les premiers et les seconds moyens pour dépla- cer les seconds moyens dans leur seconde position quand les premiers moyens ont détecté- la présence de chaque garniture dans sa position prédéterminée respective.

Ainsi, dans la serrure selon l'invention, le ou les panes sont associés d des moyens de blocage qui sont indépendants des garnitures, et les garnitures sont elles-mEmes associées à des moyens qui sont indépendants des pênes et qui servent à détecter la présence de toutes les garnitures dans leurs positions prédéterminées de déverrouillage de la serrure.

Le mouvement du ou des pênes, ou d'un mentonnet associé aux pênes, en direction des garnitures, n'est donc possible que si les garnitures se trouvent déjà dans leurs positions prédéterminées de déverrouillage et ne peut servir à détecter ces positions.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention, les premiers moyens précités sont fixes et sans contact avec les garnitures.

Ainsi, ces premiers moyens ne permettent que de constater la présence de toutes les garnitures dans leurs positions de déverrouillage et ne peuvent permettre de détecter ces positions au cours d'une tentative de crochetage.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les premiers moyens précités comprennent un émetteur et un récepteur, 11 émetteur produisant un signal qui n'est reçu par le récepteur que si toutes les garnitures sont dans leurs positions prédéterminées de déverrouillage. Le signal reçu par le récepteur est utilisé pour commander le déplacement des seconds moyens et permettre ainsi le déblocage du ou des pênes de la serrure qui peuvent alors être amenés dans leur position de retrait pour le déverrouillage de la serrure.

Dans la description qui suit, faite à titre d'exemple, on se réfère aux dessins annexés, dans lesquels les figures 1 et 2 illustrent schématiquement les caractéristiques essentielles d'une serrure selon l'invention.; la figure 3 est une vue schématique en coupe d'une serrure à garnitures selon l'invention ; la figure 4 représente schématiquement les garnitures de la serrure selon l'invention ; la figure 5 est une vue schématique en coupe selon la ligne
V-V de la figure 3 les figures 6 et 7 sont des vues correspondant aux figures 3 et 4, mais représentant une variante de réalisation de l'invention.

On se réfère d'abord aux figures 1 et 2 qui illustrent schématiquement les caractéristiques essentielles d'une serrure selon l'invention.

Dans ces figures, la référence 10 désigne un groupe ou un ensemble de garnitures 12 d'une forme quelconque, qui sont montées mobiles dans la serrure en rotation autour d'un axe commun et/ou en translation et qui sont destinées à être déplacées dans des positions prédéterminées permettant le retrait d'un pêne 14 dans le sens indiqué par la flèche 16 en figure 2, le déplacement des garnitures étant réalisé par introduction et positionnement correct de la clé de la serrure, ou par affichage d'une combinaison au moyen d'un ou de plusieurs boutons rotatifs.

Selon l'invention, les positions prédéterminées des garnitures 12 permettant le déverrouillage de la serrure sont détectées par exemple au moyen d'un ensemble émetteur 18-récepteur 20 associé par des moyens de liaison 22 à des moyens 24 de blocage du pêne 14 dans sa position de verrouillage de la serrure.

Quand les garnitures 12 ne sont pas toutes dans leurs positions de déverrouillage (figure 1), le signal produit par l'émetteur 18 ne peut être reçu par le récepteur 20 et le pêne 14 est bloqué par les moyens 24 et ne peut être déplacé dans une position de retrait.

Par contre, lorsque la bonne clé a été introduite et positionnée correctement dans la serrure, ou bien lorsque la combin naison correcte a été affichée (cette opération étant représentée en 26 en figure 2), le signal produit par l'émetteur 18 est reçu par le récepteur 20 et un signal correspondant est transmis par ce récepteur et par les-moyens de liaison 22 aux moyens 24 qui sont alors amenés dans une position permettant le retrait du pêne 14 dans le sens de la flèche 16.

Ces moyens 24 peuvent être par exemple un électro-aimant, dont le noyau plongeur 28 en position sortie (figure 1) interdit le retrait du pêne 14 et, en position rentrée < figu- re 2), permet ce retrait. Les moyens 24 peuvent également être constituEs par un moteur électrique à courant continu ou alternatif dont l'arbre de sortie est associé à un élément quelconque de blocage du pêne dans sa position de verrouillage et permet de déplacer cet élément dans une position permettant le retrait du pêne. Les moyens de liaison 22 peuvent être constitués par exemple par un circuit électrique dont une entrée est reliSe à la sortie du détecteur 20 et dont une sortie-est reliée aux moyens de blocage 24 pour les commander de la façon voulue.

L'émetteur 18 et le rdeepteur 20 peuvent être du type électrique, électromagnétique e photo-électrique, pneumatique, hydraulique, etc. Dans certaines réalisations de l'invention, l'émetteur 18 n'est pas nécessaire et le récepteur 20 est un détecteur produisant un signal de déblocage du pêne uniquement lorsque toutes les garnitures ont été amenées dans leurs positions prédéterminées de déverrouillage. Selon les cas, le détecteur 20 peut être formé par un seul élément, ou bien par un ensemble d'éléments associés chacun à une garniture 12.

On se réfère maintanant aux figures 3 a 5 qui représentent un exemple de réalisation d'une serrure selon l'invention.

Cette serrure comprend un bottier 30 dans lequel des garni tures 32 sont montées mobiles à rotation autour d'un axe commun 34 et sont associées à des moyens de rappel les sollicitant constamment vers une position de verrouillage interdisant le retrait du pênes
La serrure comprend au moins un pêne 36 déplaçable à travers une ouverture 38 dune paroi du bottier 30 et relié à une barre 40 s'étendant à l'intérieur du boîtier 30, par exemple parallèlement aux garnitures 32
Chaque garniture 32 est par exemple une plaque plane en forme de secteur angulaire et comporte un orifice traversant 42 qui est situé sur un arc de cercle centré sur l'axe 34, la position de l'orifice 42 sur cet arc de cercle variant d'une garniture à l'autre.

De part et d'autre de l'ensemble des garnitures 32 sont prévus un émetteur 44 et un récepteur 46 émetteur 44 étant par exemple une source de rayons lumineux (de lumière visi ble, infrarouge, etc.) et le récepteur étant constitué par une cellule photo-6lectrique dont la sortie est reliée a l'entrée d'un circuit de traitement a8, Le circuit 48 et l'émetteur 44 sont alimentés à partir d'une source d'énergie électrique 50 intérieure ou extérieure au bottier 30.La sor tie du circuit 48 est reliés à une borne d'un dlectro-ammant 52 dont le noyau plongeur 54 est sollicité constamment par un ressort 56 vers la barre de pêne 40 qui comprend un trou ou une cavité 58 dans lequel s'engage le noyau plongeur 54 quand le pêne 36 est en position de verrouillage.

Les trous traversants 42 des garnitures sont alignés les uns avec les autres ainsi qu'avec l'émetteur 44 et le récepteur 46 lorsque les garnitures ont été amenées dans leurs positions respectives de déverrouillage, par exemple par les pannetons ou les tailles 60 dXun clé 62. Dans cette condition, un faisceau de rayons 64 produit par l'émetteur 44 traverse les trous alignés 42 des garnitures 32 et parvient au récepteur 46. La réception de ce faisceau de rayons 64 par le récepteur 46 provoque, par l'intermédiaire du circuit 48, l'excitation de l'électro-aimant 52 et le retrait du noyau plongeur 54 hors du trou 58 de la barre de pêne. Le retrait du pêne est alors rendu possible, par exemple par une rotation de la clé dont un panneton entrain la barre 40 dans le sens voulu.

Lorsque le pêne est en position déverrouillée ou a quitté sa position de verrouillage, et que l'électro~aimant 52 n'est plus excité, le ressort 56 repousse le noyau plongeur 54 sur la barre 40. Dès que le pêne est ramené en position de verrouillage, le noyau plongeur s'introduit dans le trou 58 et bloque le pêne dans cette position.

Les garnitures doivent alors être ramenées par la clé dans leurs positions prédéterminées de déverrouillage, pour permettre une nouvelle fois l'excitation de l'électro-aimant et le déblocage du pêne.

On se réfère maintenant aux figures 6 et 7 qui représentent une variante de réalisation d'une serrure selon l'invention, selon laquelle la barre du pêne 40 est associée à un mentonnet 70 formé par une tige métallique rigide solidaire de la barre 40 et s'étendant perpendiculairement à celle-ci en regard d'un bord 72 de chaque garniture, qui comprend une encoche 74.

Pour plus de clarté, les mêmes références ont été utilisées dans ces deux modes de réalisation pour décrire les éléments communs ou identiques, la serrure des figures 6 et 7 ne différant de celle des figures 3 à saque par le mentonnet 70 et les encoches 74 des garnitures 32.

Lorsque les garnitures 32 ont été placées, par les tailles de la clé, dans leurs positions prédéterminées de déverrouillage, les trous 42 de ces garnitures sont alignés entre eux et avec l'émetteur 44 et le récepteur 46, et les encoches 74 sont également alignées et forment un passage dans lequel s'engage le mentonnet 70 lorsque le pêne 36 est rétracté à partir de sa position de verrouillage.

A la différence des serrures antérieures, le mentonnet 70 ne peut venir buter sur les bords 72 des garnitures 32 tant que la présence de toutes les garnitures dans leurs positions de déverrouillage n'a pas été préalablement détectée et que le pêne 36 n'a pas été libéré par le noyau plongeur 54 de l'électro-aimant 52, ce qui rend impossible d'obtenir, de l'extérieur de la serrure, des informations sur les positions de déverrouillage des garnitures.

Comme indiqué plus haut, l'électro-aimant 52 peut être remplacé par un moteur électrique dont l'arbre de sortie est relié à un élémént de blocage du pêne. Cet élément peut être un volet escamotable prévu entre les bords 72 des garnitures et le mentonnet 70.

Dans une autre variante, non représentée, les encoches 74 ne sont pas alignées entre elles lorsque les trous 42 des garnitures sont alignés entre eux et avec l'émetteur 44 et le récepteur 46. Dans ce cas, l'alignement des trous 42 des garnitures permet le déblocage du pêne, puis un nouveau déplacement des garnitures les unes par rapport aux autres permet l'alignement des encoches 74 et le retrait complet du pêne.

Ce nouveau déplacement des garnitures peut être réalisé par une rotation de la même clé 62, ou bien par introduction et rotation d'une autre clé, ou bien par affichage d'une seconde combinaison au moyen d'un bouton rotatif. Si nécessaire, le circuit de traitement 48 peut être associé à un circuit de maintien maintenant l'excitation de l'électro-aimant 52 pendant un laps de temps prédéterminé, même si les trous 42 des garnitures ne sont plus alignés.

Dans le cas où la source d'énergie électrique 50 est constituée par une pile montée à l'intérieur du boiter 30, on peut prévoir que l'émetteur 44 et le circuit de traitement 48 ne seront alimentés en énergie électrique qu'après introduction complète de la clé dans la serrure, ou affichage complet de la combinaison, pour prolonger la durée de vie de la pile.

Ainsi qu'il a été dit plus haut, l'émetteur 44-et le récepteur 46 peuvent être de tout type approprié (électrique, photo-électrique, magnétique, électromagnétique, pneumatique, hydraulique, etc). On peut prévoir également un seul détecteur qui lira les positions angulaires des garnitures autour de leur axe de rotation 34 et qui ne déclenchera 1iexcita- tion de llélectro aimant 52 par l'intermédiaire du circuit 48 que lorsque toutes les garnitures seront dans leurs positions prédéterminées de déverrouillage.

L'inventlon s'applique également aux serrures dont les pièces mobiles sont des goupilles, des disques etc. Elle est adaptable sans difficulté aux serrures existantes.

Claims (10)

Revendications

1.- Serrure, comprenant des pièces mobiles telles que des garnitures qui doivent être amenées chacune dans une position prédéterminée pour permettre le retrait d'au moins un pêne et le déverrouillage de la serrure, caractérisée en ce qu'elle comprend des-premiers moyens (18, 20) indépendants du pêne tel4), pour détecter la présence de toutes les garnitures (12) dans leurs positions prédéterminées respectives, des seconds moyens (24, 28) indépendants des garnitures (12-) et mobiles entre une première position de blocage du pêne (14)- et une seconde position permettant le retrait du pêne, et des moyens de liaison (22) entre les premiers et seconds moyens pour déplacer les seconds moyens (28) dans leurs seconde position quand les premiers moyens (18, 20) ont détecté la présence de chaque garniture dans sa position prédé- terminée respective.

2.- Serrure selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdits premiers moyens (18, 20) sont fixes 3. - Serrure selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que lesdits premiers moyens (18, 20) sont sans contact avec les garnitures (12).

4.- Serrure selon l'une des :revendications précédentes, ca- ractérisée en ce que lesdits premiers moyens comprennent un capteur ou détecteur (20) produisant un signal prédéterminée lorsque chaque garniture (12) est dans sa positions prédéterminée respective.

5.- Serrure selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que lesdits premiers moyens comprennent un émetteur (18, 44) et un récepteut (20, 46), l'émetteur produisant un signal qui n'est reçu par le récepteur que si toutes les garnitures (12, 32) sont dans leurs positions prédéterminées respectives.

6.- Serrure selon la revendication 5, caractérisée en ce que l'émetteur (44) et le récepteur (46) sont placés de part et d'autre de ensemble des garnitures (32), ces garnitures comprenant chacune un trou ou orifice (42) de petite taille, ces trous étant propres à être alignés les uns avec les autres ainsi qu'avec l'émetteur (44) et le récepteur (46) quand les garnitures (32) sont dans leurs positions prédéterminées respectives.

7.- Serrures selon la revendication 5 ou 6, caractérisée en ce que l'émetteur (44) est une source de rayons lumineux et le récepteur (46) est une cellule photo-électrique.

8.- Serrure selon l'une des revendications 3 à 7, caractérisée en ce que les moyens de liaison comprennent un circuit de traitement (48) dont une entrée est reliée à une sortie du détecteur ou récepteur (46) précité et dont une sortie est reliée à une borne d'alimentation ou d'excitation d'un organe moteur électrique (52) propre à déplacer, quand il est alimenté, lesdits seconds moyens (28, 54).

9.- Serrure selon la revendication 8, caractérisée en ce que ledit organe moteur (52) est un é-lectro-aimant dont le noyau plongeur (54) constitue lesdits seconds moyens.et est propre à être introduit dans une cavité ou un trou du pêne (36) quand celui-ci est en position de verrouillage.

10.- Serrure selon la revendication 8, caractérisée en ce que ledit organe moteur est un moteur électrique propre à déplacer une plaque ou un volet constituant lesdits seconds moyens.

11.- Serrure selon l'une des revendications précédentes, caractériséeen ce que les garnitures (32) comprennent chacune une encoche (74), ces encoches étant propres à recevoir un mentonnet (70) ou à permettre son passage pour le retrait du pêne (36) quand elles sont alignées les unes avec les autres, le mentonnet (70) étant maintenu à distance des garnitures (32) par lesdits seconds moyens (52, 54) tant que les garnitures (32) ne sont pas toutes dans leurs positions prédéterminées respectives.