FR2657386A2 - Verrou de surete notamment pour portes de conteneurs. - Google Patents

Abstract

Verrou de sûreté pour rendre solidaires deux parties à verrouiller, selon la revendication 1 du brevet principal. Il comporte un axe (1) dont la section présente la forme d'un cylindre aplati destiné à assembler deux pièces (2) et (3) solidaires chacune d'une des parties à verrouiller, et comportant chacune au moins deux bagues qui présentent, vues de dessus ou de dessous, une forme trapézoïdale, les bagues (31, 32, 33) de la pièce (3) présentant chacune un évidement (31', 32', 33') dont la forme est identique à celle de l'axe (1) et dont les dimensions sont adaptées à recevoir ledit axe (1), tandis que les bagues (22, 23) présentent chacune un évidement (22', 23') de même forme que l'axe (1) mais de dimensions sensiblement supérieures, une serrure (11) disposée à l'extrémité de l'axe (1) permettant d'en faire sortir latéralement, à travers des lumières (13, 13'), deux linguets (12, 12') qui viennent se loger dans deux logements (36, 36') ménagés dans les bagues (32, 33) de la pièce (3).

Description

La présente invention a pour objet un perfectionnement au verrou de sûreté qui fait l'objet de la demande de brevet principal.

La demande de brevet principal porte sur un verrou de sû reté.destiné à rendre solidaires deux éléments à verrouiller, ledit verrou comportant un axe cylindrique passant dans deux séries de bagues solidaires chacune d'une des parties à verrouiller, et se carac térisant essentiellement en ce que les deux séries de bagues sont alternativement fixées à l'une et à l'autre desdites parties, en ce que des bagues sont juxtaposées axialement avec un jeu minimum et en ce que l'axe cylindrique est muni en bout d'une fermeture de sécurité manoeuvrable à l'aide d'une clé et permettant de faire sortir latéralement de l'axe un linguet venant se placer dans un évidement ménagé dans l'une des bagues à un endroit incaccessible de l'exte- rieur lorsque le verrouillage est effectué.

Lorsque le dispositif est mis en oeuvre pour verrouiller un conteneur, les bagues peuvent être soudées directement sur chacune de ses portes mais elles peuvent aussi être soudées sur deux pièces destinées à être ensuite solidarisées aux portes du conteneur.

Le dispositif décrit au brevet principal présente toutefois un inconvénient lié à la forme des bagues et de l'axe mis en oeuvre.

En effet, l'axe cylindrique peut tourner dans son logement constitué par les ouvertures superposées des bagues, en sorte que son bon positionnement nécessite une mise au point assez délicate pour permettre le verrouillage au moyen du linguet.

D'autre part, les bagues, de forme également cylindrique, doivent se positionner de façon ajustée les unes par rapport aux autres lors de la fermeture du conteneur, ce qui implique nécessairement qu'aucun jeu n'existe dans l'ensemble des éléments mis en oeuvre pour réaliser la fermeture.

Or on sait que le chargement d'un conteneur donne fréquemment lieu à des difficultés de fermeture de ses portes, cause de lé- gères déformations de son cadre arrière qui résultent en un décalage plus ou moins accentué des bagues desdites portes, qu'il devient très difficile d'assembler de manière convenable afin de pouvoir y introduire l'axe cylindrique.

La présente invention a pour but de remédier à cet incon vénient en proposant un verrou de sûreté amélioré qui peut être facilement mis en oeuvre, même en cas de déformations des portes du conteneur entraînant un jeu dans l'ajustement des éléments du verrou.

La présente invention a ainsi pour objet un verrou de sûreté amélioré qui se distingue de celui décrit au brevet principal en ce que ses bagues ne sont plus cylindriques mais présentent, vues de dessus et de dessous, une forme trapézoïdale, délimitant un espace creux dont la section présente la forme d'un cylindre aplati, et en ce qu'il se compose de deux pièces dont l'une comporte trois bagues de ce type et l'autre comporte deux bagues aptes à s'insérer exactement dans les deux espaces délimités par les trois bagues, l'axe destiné à réaliser l'assemblage des deux pièces présentant une forme telle qu'il puisse être introduit sans jeu dans l'espace creux délimité par les trois bagues, les deux bagues de l'autre pièce délimitant chacune un espace légèrement plus grand.

Ainsi, du fait de ses caractéristiques ci-dessus exposées, le verrou selon l'invention présente l'avantage de pouvoir donner lieu à une mise en oeuvre aisée même dans le cas où un jeu existe entre les deux pièces destinées à être assemblées au moyen de l'axe.

En effet, la forme trapézoïdale des bagues autorise leur emboîtement même si les deux pièces en regard sont légèrement déca lées l'une par rapport à l'autre, l'espace plus grand délimité par les deux bagues autorisant l'introduction de l'axe assemblant les deux pièces.

Selon une variante de ce dispositif, le verrou de sûreté comporte une troisième pièce constituée d'une plaque de tôle portant approximativement au milieu d'une de ses faces une bague de la forme décrite ci-dessus,la pièce porteuse de deux bagues demeurant inchangée tandis que la pièce en regard présente une découpe en forme de trapèze apte à accueillir d'une part les deux bagues de l'autre pièce et d'autre part la bague solidarisée à la plaque de tôle.

Dans ce cas, la plaque de tôle sert en outre à bloquer les leviers de commande des barres verticales actionnant les loquets disposés en haut et en bas du cadre du conteneur.

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et qui se réfère au dessin annexé, étant bien entendu que cette description ne présente aucun caractère limitatif vis-à-vis de l'invention.

Dans le dessin annexé
- la figure 1 représente une vue en perspective d'un pre mier mode de réalisation d'un verrou de sûreté selon I'invention 1 invention
- la figure 2 représente une vue de dessus du verrou de sûreté de la figure 1 ;
- la figure 3 représente une vue en perspective d'un second mode de realisation d'un verrou de sûreté selon l'invention.

Si on se réfère d'abord à la figure 1, on voit que le verrou de sûreté selon 1 invention se compose de trois pièces, à savoir un axe 1 et deux pièces 2 et 3 destinées à etre assemblées.

La pièce 2 comprend un socle 21 prolongé sur l'un de ses côtés par deux bagues 22 et 23 de forme trapézoïdale, séparées par un espace qui permet l'insertion d'une bague de même forme, en l'occurence la bague centrale 31 de la pièce 3, ladite bague centrale 31 de ladite pièce 3 étant encadrée par deux bagues 32 et 33, les deux espaces ainsi délimités permettant l'insertion des bagues 22 et 23 de la pièce 1.

Les bagues 31, 32 et 33 délimitent chacune un évidement 31', 32', 33' dont la forme et les dimensions sont adaptées à recevoir l'axe 1, dont la section présente la forme d'un rectangle prolongé à ses deux extrémités par deux demi-cercles, et qui comporte à l'une de ses extrémités une serrure 11 destinée à actionner deux linguets 12 et 12' de manière à les faire sortir latéralement de l'axe 1 par des lumières 13 et 13' ménagées dans ledit axe 1 et à ce qu'ils viennent se loger dans deux évidements (non représentés) ménagés dans les bagues 32 et 33.

Les bagues 22 et 23, de leur coté, délimitent chacune un évidement 22', 23' dont la forme est la même que celle de l'axe 1 mais dont les dimensions sont sensiblement supérieures.

Les trois pièces 1, 2, 3 du verrou comportent en outre chacune, à leur extrémité inférieure, une patte 14, 24 et 34 munie d'un perçage permettant de les réunir au moyen d'un câble qui peut faire partie d'un scellé de douane.

On comprend clairement à l'examen de la figure 1, les avantages qu'offre le verrou qui s'y trouve représenté. En effet, une fois le conteneur chargé, la fermeture de ses portes amène les pièces 1 et 2 à s'interpénétrer, les bagues 22 et 23 de la pièce 2 venant se positionner dans les espaces délimités par les bagues 31, 32, 33 de la pièce 3.

Du fait des dimensions légèrement supérieures des évidements des bagues 22 et 23, l'axe 1 pourra être introduit dans l'espace formé par la juxtaposition des cinq bagues, même si une quelconque déformation des portes du conteneur empêche les bagues 22 et 23 de se positionner exactement dans les espaces qui leur sont des tinés.

Par ailleurs, la forme particulière de l'axe 1 empêche sa rotation dans les bagues une fois qu'il est mis en place, facilitant de ce fait son positionnement et l'actionnement des linguets 12 et 12' à l'aide de la serrure 11.

Un chanfrein 15 ménagé à l'extrémité de l'axe 1 opposé à la serrure 11 facilite d'autre part son introduction dans l'espace délimité par l'ensemble des bagues 22, 23, 31, 32, 33.

Par ailleurs, une rainure 35 ménagée au milieu de la bague médiane 31 de la pièce 3 en regard d'une rainure 25 ménagée dans le socle 21 de la pièce 2 permet, si besoin est, de resserrer, à l'aide de vis non représentées, la bague 31 et/ou de rapprocher légèrement les bagues 22 et 23, ce qui peut être nécessité par une déformation plus importante du cadre du conteneur.

Si on se réfère maintenant à la figure 2, on retrouve sur cette figure les éléments de la figure 1, à savoir les pièces 2 et 3 avec leurs bagues 22, 23 respectivement 31, 32, 33, ainsi que les deux logements 36, 36' ménagés dans les bagues 32, respectivement 33, pour recevoir les linguets 12 et 12' de l'axe 1.

Les vues en coupe selon les lignes AA' et BB' mettent en évidence la différence de dimensions existant entre l'évidement 23' des bagues 22 et 23 et celui 33' des bagues 31, 32 et 33, ce dernier étant par ailleurs agrandi par le logement 36' destiné à recevoir le linguet 12.

Si on se réfère enfin à la figure 3, on voit sur cette figure une autre variante du verrou de sûreté selon l'invention. Dans cette variante, la pièce 2 reste identique à celle de la figure 1, mais la pièce 3 ne comporte plus que deux bagues 32 et 33 délimitant un espace trapézoïdal destiné à accueillir d'une part les deux bagues 22 et 23 et d'autre part une bague 41, de même forme et de mêmes dimensions que la bague 31 de la figure 1, solidaire d'une plaque de tôle 4, qui déborde largement, bilatéralement, les pièces 2 et 3.

Ce mode de réalisation présente l'avantage, déjà exposé, de permettre le blocage des leviers de commande des barres verticales du conteneur, lesdits leviers de commande étant positionnés de part et d'autre et à proximité des pièces 2 et 3.

Claims (3)

REVENDICATIONS

1) Verrou de sûreté pour rendre solidaires deux parties à verrouiller, selon la revendication 1 du brevet principal, caractérisé en ce qu'il comporte un axe (1) dont la section présente approximativement la forme d'un rectangle prolongé à ses deux extrémités par deux demi-cercles, ledit axe (1) étant destiné à assembler deux pièces (2) et (3) solidaires chacune d'une des parties à verrouiller, et comportant chacune au moins deux bagues qui présentent, vues de dessus ou de dessous, une forme trapézoïdale, la pièce (2) comportant deux bagues (22, 23) séparées par un espace dans lequel peut s'insérer la bague médiane (31) de la pièce (3), laquelle comporte trois bagues (31, 32, 33) délimitant deux espaces dans lesquels peuvent s'insérer les bagues (22, 23) de la pièce (2), les bagues (31, 32, 33) de la pièce (3) presentant chacune un évidement (31', 32', 33') dont la forme est identique à celle de l'axe (1) et dont les dimensions sont adaptées à recevoir ledit axe (1), tandis que les bagues (22, 23) présentent chacune un évidement (22', 23') de même forme que l'axe (1) mais de dimensions sensiblement supérieures, une serrure (11) disposée à l'extrémité de l'axe (1) permettant d'en faire sortir latéralement, à travers des lumières (13, 13'), deux linguets (12, 12') qui viennent se loger dans deux logements (36, 36') ménagés dans les bagues (32, 33) de la pièce (3).

2) Verrou de sûreté selon la revendication 1, caractérisé en ce que la bague médiane (31) de la pièce (3) présente une rainure (35) destinée à permettre le resserrement de la bague (31) au moyen de vis et positionnée en regard d'une rainure (25) ménagée dans le socle (21) de la pièce (2) et destinée à permettre le rapprochement des bagues (22 et 23) au moyen de vis.

3) Verrou de sûreté selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une plaque de tôle (4) sur laquelle est soudée une bague (41) identique par sa forme et ses dimensions à la bague (31), la pièce (3) ne comportant plus en ce cas de bague (31), et l'axe (1) étant alors mis en place après que les bagues des pièces (2), (3) et (4) aient été juxtaposées axialement, la plaque (4) débordant largement, bilatéralement, les pièces (2) et (3).