FR2537491A1

FR2537491A1 - Procede pour couper des pieces de bois courbes et dispositif pour la mise en oeuvre de ce procede

Info

Publication number: FR2537491A1
Application number: FR8319574A
Authority: FR
Inventors: Urban Eklund
Original assignee: Kockums Industri AB
Current assignee: Kockums Industri AB
Priority date: 1982-12-09
Filing date: 1983-12-07
Publication date: 1984-06-15
Also published as: FI834495A; NO834491L; SE8306403L; SE8306403D0; SE8306402L; NO834492L; FR2537492A1; US4548247A; NZ206524A; SE8207023D0; SE8306402D0; DE3343953A1; FI834496A; AU2187583A; FI834495A0; DE3343954A1; AU2187683A; FI834496A0

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN PROCEDE POUR COUPER DES PIECES DE BOIS COURBES ET UN DISPOSITIF POUR LA MISE EN OEUVRE DE CE PROCEDE. DANS LEDIT DISPOSITIF, DES PIECES DE BOIS COURBES 10 DEVANT ETRE DEBITEES DANS UNE MACHINE DE SCIAGE 200 SONT INTRODUITES DANS CETTE MACHINE A L'AIDE D'UN MOYEN D'ALIMENTATION CONSISTANT EN UNE PAIRE DE LONGERONS 51 MUNIS DE GALETS DE GUIDAGE 511, 521. UN ORDINATEUR 100 CALCULE, SUR LA BASE DU RAYON DE COURBURE DETERMINE DE LA PIECE ET D'UNE DISTANCE PROGRAMMEE I ENTRE LA PAIRE POSTERIEURE DE GALETS DE GUIDAGE ET UN PLAN P, UNE DISTANCE DE DEPLACEMENT LATERAL DONT DES MOYENS DE SCIAGE 14, 15 DOIVENT ETRE DEPLACES LATERALEMENT PAR RAPPORT AU MOYEN D'ALIMENTATION, OU INVERSEMENT. APPLICATION AU TRAVAIL MECANIQUE DU BOIS.

Description

2537491;

La présente invention se rapporte à un procédé pour couper des pièces de bois courbes dans une machine de sciage, procédé dans lequel la courbure maximale de

chaque pièce de bois a été préalablement mesurée et intro-

duite dans un ordinateur, et dans lequel la machine de sciage est munie de moyens de sciage qui sont mobiles latéralement en fonction de signaux de commande appliqués à un moyen d'ajustement Des procédés et des dispositifs pour scier, plus précisément pour effectuer un façonnage ou un travail le long de trajes curvilignes, ce qu'on

appelle le sciage en courbe (incluant également l'équar-

rissage par fraisage le long de trajets courbes), sont connus et décrits par exemple dans le mémoire descriptif du brevet SE-420 479 (dans lequel le sciage en courbe a lieu lors d'un second cycle de travail succédant à un premier cycle de travail au cours duquel la pièce de bois considérée a été façonnée le long de trajets rectilignes), ou bien dans la demande de brevet correspondante déposée par la Demanderesse (selon laquelle le sciage en courbe

a lieu dès le premier cycle de travail).

La présente invention peut être appliquée aussi bien au sciage curviligned'une pièce de bois courbe qui

n'a pas été travaillée antérieurement, qu'au sciage cur-

viligne répété d'une pièce de bois ayant déjà été sciée au moins une fois en courbe, c'est-à-dire un bloc ou bille qui a été obtenu soit après le second cycle de travail conformément au procédé classique, soit après le premier ou le second cycle de travail conformément au

procédé selon la demande de brevet précitée.

Conformément à l'invention, le travail de la pièce

de bois curviligne, éventuellement la poursuite du façon-

nage d'un bloc ayant déjà été scié en courbe, a lieu dans une machine de sciage dotée de moyens de sciage consistant

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en une ou plusieurs lames de scie dont les dents se trou-

vent dans un plan perpendiculaire à la direction de l'avance de la pièce de bois, ou bien dans deux ou plus de deux plans de ce type (dans le cas de machines de sciage comprenant par exemple deux lames de scie anté-

rieures et deux lames de scie postérieures) D'une mani-

ère bien connue, les moyens de sciage peuvent être dépla-

cés latéralement par un moyen d'ajustement actionné par

des signaux de commande que lui applique un ordinateur.

Des machines de ce type sont connues et décrites, par exemple, dans la demande de brevet DE-A-3 151 188 déposée

par la Demanderesse.

Un objet de la présente invention consiste à augmen-

ter la précision du premier façonnage ou du façonnage répété d'une pièce de bois par un sciage en courbe, de façon à atteindre une plus grande précision concernant l'épaisseur des produits obtenus,, ce qui permet entre autres de réduire le surdimensionnement et de réaliser des économies considérables O

Selon les caractéristiques essentielles du procé-

dé de l'invention, la pièce de bois est introduite dans la machine de sciage à l'aide d'une table de centrage

comportant deux longerons sur lesquels une paire postéri-

eure de galets de guidage est montée à une première dis-

tance déterminée en amont du plan des dents de scie et au moins une autre paire de galets de guidage est montée stationnaire en amont de ladite paire postérieure, ladite pièce de bois étant introduite à travers la table de centrage et dans la machine de sciage en occupant une position dans laquelle le plan dans lequel elle accuse sa courbure maximale s'étend horizontalement; par ailleurs, dans l'ordinateur, sur la base de la valeur de courbure mesurée r et de la première distance i, est calculée une distance e de déplacement latéral de la

ou des lames de scie selon l'équation e = k-L dans laquel-

2 r le k est un coefficient de l'ordre de 1 à 8 qui dépend de 2537491 i

la réalisation et du mode de fonctionnement desdits lon-

gerons, ledit ordinateur produisant des signaux de comman-

de qui correspondent à la distance calculée e de déplace-

ment latéral et qui sont appliqués au moyen d'ajustement, la courbure de la pièce de bois étant mesurée continûment au fur et à mesure que cette pièce de bois parcourt la

machine de sciage, lesdits signaux de commande étant ap-

pliqués audit moyen d'ajustement avec une temporisation correspondant à la durée nécessaire à la pièce de bois pour être convoyée du poste de mesure jusqu'au plan des

lames de scie.

Selon d'autres caractéristiques de ce procédé, la pièce de bois peut être introduite dans la machine de sciage à l'aide d'une table de centrage dont les longerons comportent seulement deux paires de galets de guidage montés stationnaires, ces paires étant espacées d'une seconde distance déterminée s, ledit coefficient k étant

calculé en fonction de l'équation k = l + s En outre, la-

i dite pièce de bois peut être introduite dans la machine de sciage à l'aide d'une table de centrage dont les longerons comportent au moins trois paires de galets de guidage montés stationnaires et mutuellement alignés, ladite pièce étant comprimée par lesdits galets de manière

qu'elle soit rendue complètement rectiligne sur une par-

tie de sa longueur, ledit coefficient k-prenant alors la valeur un (k = 1) Enfin, lorsqu'on travaille une pièce de bois qui a déjà été sciée en courbe lors d'un cycle de travail précédent, le nouveau façonnage peut être exécuté peu de temps après l'intervention précédente, de façon que la courbure de ladite pièce de bois n'ait pas

eu suffisamment de temps pour accuser une variation nota-

ble résultant du séchage, la distance du déplacement latéral étant déterminée, dans i'ordinateur,sur la base de signaux de mesure obtenus lors du cycle de façonnage

précédent.

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Selon les caractéristiques essentielles du dispo-

sitif de l'invention, une paire postérieure de galets

de guidage, située sur le moyen d'introduction, se trou-

ve à une première distance déterminée en amont du plan des dents de scie et l'ordinateur est conçu pour détermi- ner la distance du déplacement latéral relatif,sur la base de la valeur programmée de ladite première distance

i et de la valeur introduite r de la courbure de la pi-

èce de bois, conformément à l'équation e = k 12, dans 2 r laquelle k est un coefficient dont l'ordre de grandeur est de 1 à 8 et qui dépend de la réalisation et du mode

de fonctionnement des longerons.

Selon d'autres caractéristiques de ce dispositif, au moins une paire de galets de guidage différente de la

paire postérieure peut être montée sur les longerons en ef-

fectuant un déplacement latéral et il peut être prévu au moins une autre paire de galets de guidage qui est montée

stationnaire et est alignée avec la paire postérieure.

Les longerons peuvent être montés à mouvement symétrique par rapport à un axe fixe du moyen d'alimentation Ces longerons peuvent être équipés d'au moins trois paires

de galets de guidage montées stationnaires et mutuelle-

ment alignées De plus, ces longerons peuvent être

conçus pour rendre parfaitement rectiligne, par la pres-

sion qu'ils exercent, une partie de la pièce de bois qu'ils emprisonnent, le coefficient k prenant la valeur un (k = 1) Enfin, ledit moyen d'alimentation peut être conçu pour être mû dans le sens latéral, par le moyen

d'ajustement, de la distance e de déplacement latéral.

L'invention va à présent être décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels les figures 1 et 2 représentent schématiquement deux tables de centrage munies de ce qu'on appelle des longerons de guidage, qui sont ajustées et adaptées en vue d'une application de la présente invention;

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les figures 3 a et 3 b illustrent schématiquement

le procédé de l'invention appliqué à une table de centra-

ge du type représenté sur la figure 1; les figures 4 a et 4 b montrent schématiquement le procédé de l'invention appliqué à une table de centrage du type illustré sur la figure 2;

la figure 4 c représente schématiquement une varian-

te de réalisation du dispositif illustré sur la figure 4 a; et la figure 5 est une vue schématique en plan avec arrachement partiel illustrant en détail une variante de réalisation d'une installation de sciage pouvant être

utilisée dans les exemples des figures 1 à 4.

Sur toutes les différentes figures des dessins, les

mêmes références numériques désignent des éléments remplis-

sant des fonctions correspondantes.

Les figures 1 et 2 montrent deux formes de réalisa-

tion d'installations de sciage dotées de moyens d'intro-

duction ou d'alimentation consistant en des tables de

centrage Chaque table de centrage présente deux longe-

rons et elle est conçue pour être utilisée conformément à l'invention Une table de centrage 50 A de-la figure 1 comporte deux longerons de centrage 51 et 52 dont chacun est doté de deux galets stationnaires de guidage 511, 512 et 521, 522, respectivement (au moins l'un de ces galets étant entraîné), ainsi que d'un galet respectif de guidage 513 et 523 qui est monté à mouvement latéral à l'encontre de la force d'un ressort et occupe une

position située le plus en amont par rapport à la direc-

tion d'avance F d'une pièce de bois 10 (figure 3 a) en cours de façonnage Les galets de guidage 513 et 523 peuvent être déplacés dans le sens double de flèches H, c'est-à-dire transversalement à un axe CL de la table de centrage 50 A. Les galets de guidage 511 et 521 forment une paire de galets associés qui est située à l'arrière ou occupe

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la positionla plus reculée par rapport à la direction de l'avance, et la position la plus rapprochée d'une machine de sciage 200 Cette machine 200 présente des moyens de sciage consistant en deux lames de scie 14 et 15, ainsi qu'un moyen d'ajustement 201 assurant le déplacement laté- ral desdites lames Les dents des lames de scie, plus précisément les sommets de ces dents, se trouvent dans un plan commun 2 p Ce plan 2 s'étend transversalement à l'axe CL. Les galets de guidage 511 et 521, plus exactement leurs centres respectifs 51 la et 521 a, se trouvent à une première distance déterminée i en regard du plan 2 des dents de scie La paire voisine des galets de guidage

512 et 522, montés stationnaires et présentant des cen-

tres respectifs 512 a et 522 a, se trouve à une seconde distance déterminée S en amont de la paire postérieure de galets de guidage Une variante de réalisation d'une installation de sciage 200 ', dont les lames de scie sont disposées dans deux plans différents _ et 2 ' des dents de scie, fera l'objet d'un commentaire à l'appui de la figure 5 A l'aide d'un vérin 53 à double action mû par un fluide sous pression et d'une biellette 54 fixée à pivotement en 54 A à un endroit fixe sur l'axe CL, les

deux longerons 51 et 52 peuvent être, dans le sens dou-

ble de flèches R, rapprochés ou éloignés d'une même

distance dudit axe CL.

Le moyen d'ajustement 201 peut être d'un type connu et, comme le montre par exemple la figure 5, de

même réalisation que le vérin 53.

La machine de sciage 200 comporte un axe fixe CL' qui coïncide parfaitement avec l'axe CL, également fixe, de la table de centrage 50 A, les lames de scie 14 et 15 pouvant être déplacées dans le sens double de flèches Q. Un ordinateur 100 est prévu pour actionner le moyen d'ajustement 201, par l'intermédiaire de signaux de commande transmis à l'aide d'un conducteur 101, de façon

à ajuster les lames 14 et 15 dans les directions des flè-

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ches Q.

Une table de centrage 50 B selon la figure 2 diffè-

re principalement de la table de centrage 50 A par le fait qu'un longeron 52 ' est monté fixe et que, de plus, des galets de guidage 513 ' et 523 ' de la paire de ga- lets occupant la position située le plus en amont par

rapport à la direction d'avance F, sont montés station-

naires sur leurs longerons respectifs Là encore, au

moins l'une des paires de galets de guidage est entral-

née.

L'axe CL' de la machine 200 est fixemais l'axe CL de la table de centrage 50 B est mobile dans le sens double d'une flèche R' de la même manière ou, plus

précisément, de la moitié de la distance dont le longe-

ron 51 est rapproché ou éloigné du longeron 52 '.

Les figures 3 a et 3 b montrent la manière dont une

pièce de bois courbe 10, pouvant consister en une gru-

me courbe n'ayant pas encore été travaillée, ou bien en une bille qui a déjà subi un sciage courbe, est façonnée dans l'installation selon la figure 1 Cette pièce de bois 10, présentant un axe CS, repose sur un convoyeur longitudinal 13 de telle façon que le plan de sa courbure maximale s'étende horizontalement, c'est-à-dire parallèlement au plan du dessin La partie

de l'axe CS qui se trouve au-delà de la paire posté-

rieure de galets de guidage 511, 521 est désignée par

OS'"' Dans l'exemple des figures 3 a et 3 b, cette par-

tie ne diffère pas du reste de l'axe CS.

La pièce de bois a été acheminée sur le-convoyeur dans la direction de la flèche F et, par ce processus, elle a passé à travers un poste de mesure 90 qui est situé à proximité de la table de centrage 50 A et peut être de n'importe quel type connu, par exemple du type

décrit dans le mémoire descriptif du brevet US-3 806 253.

La courbure de la pièce de bois a été mesurée dans ce poste de mesure et le résultat de cette mesure a été, par l'intermédiaire d'un conducteur 91, introduit dans

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l'ordinateur 100 dans lequel la distance i a également

été programmée.

Dans un premier temps, les longerons 51 et 52 ont été suffisamment écartés, par le vérin 53, de manière à leur permettre de recevoir la pièce de bois 10, après quoi ils ont été de nouveau rapprochés l'un de l'autre de manière à emprisonner fermement la pièce de bois et à la guider rigidement lorsqu'elle est introduite et acheminée à travers la machine de sciage 200 Grâce à leur montage élastique, les galets de guidage 513 et 523 ont adapté leur position à la courbure de la pièce de bois, comme cela ressortira d'une comparaison des figures 1 et 3 Il est cependant évident que, dans le même but, les galets de guidage 513 et 523 peuvent aussi être montés stationnaires et les galets 512 et 522

peuvent être déplaçables.

On admettra que la pièce de bois 10 doit être

sectionnée de façon qu'on obtienne un bloc central allon-

gé lob (figure 4 a) possédant une épaisseur t ainsi que deux pans latéraux i Qa et l Oc présentant des épaisseurs u et v, respectivement Dans le cas d'une pièce de bois rectiligne, les lames de scie de la machine seraient positionnées à des emplacements 14 ' et 15 ' représentés par des pointillés sur la figure 3 a Toutefois, il ressortira aisément du dessin que, en présence d'une

pièce de bois courbe, on obtiendrait, à cause de la dis-

tance i non négligeable, des valeurs d'épaisseur complè-

tement erronées, par exemple une épaisseur de loin trop petite du pan latéral i Qa situé à gauche De ce fait, les lames de scie peuvent être déplacées latéralement, d'une distance e (figure 3 b), aux emplacements 14 et 15

illustrés en traits pleins.

Conformément à l'invention, cette distance de dé-

placement latéral est calculée, dans l'ordinateur 100, sur la base de la valeur programmée i et d'une valeur introduite r de la courbure, un signal de commande étant délivré par l'intermédiaire du conducteur 101 au moyen

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d'ajustement 201 en vue de réajuster les moyens de sciage

( c'est-à-dire toutes les lames de scie) dans la machi-

ne 200 Lorsque cette machine 200 est dotée de lames de scie dont les dents se trouvent dans plusieurs plans ( figure 5), il est alors évident qu'une autre valeur i et une autre distance e sont utilisées pour chacun de

ces plans En règle générale, la distance e du déplace-

ment doit être égale pour toutes les lames de scie dans

un plan des dents bien que, dans certains cas particu-

liers, elle puisse aussi varier pour différentes lames

de scie dans le même plan des dents.

Le réajustement est effectué au plus tard lorsqu'u-

ne extrémité antérieure 10 ' de la pièce de bois 10 a atteint le plan p des dents de scie, puis, en général, ce réajustement est modifié pendant toute la période

d'acheminement de la pièce de bois, en fonction des si-

gnaux de mesure provenant du poste 90.

L'ordinateur 100 calcule à tout instant une valeur de courbure r qui correspond à la partie de la pièce 10 qui passe précisément par le poste de mesure au moment considéré, des signaux de commande correspondants étant

appliqués au moyen d'ajustement 201 avec une temporisa-

tion déterminée sur la base d'une distance y (figure 3 a) entre le poste de mesure 90 et le plan p, ainsi que de la vitesse connue vers l'avant dans la direction de la

flèche F, mesurée par exemple par un générateur d'impul-

sions 13 ' relié au convoyeur 13 et raccordé électrique-

ment à l'ordinateur 100.

Conformément à la figure 4 a, les longerons 51 et 52 sont pressés l'un contre l'autre de la même façon que sur la figure 3 a lorsque l'extrémité antérieure 10 ' de la pièce 10 a atteint la paire postérieure de galets de guidage 511, 521, lesdits longerons étant maintenus dans cette position jusqu'à ce que l'acheminement de toute la pièce de bois ait eu lieu de part en part A cause du fait que les trois paires de galets de guidage

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sont toutes alignées mutuellement et sont montées fixes sur les longerons de façon qu'aucune paire ne puisse bouger en fonction de la courbure de la pièce de bois, et également à cause du fait que les longerons sont poussés en direction l'un de l'autre avec une force suffisantela partie de ladite pièce de bois intercalée

entre les deux longerons à cet instant est rendue recti-

ligne. Sur l'axe CS d'une telle pièce de bois, on peut observer trois parties différentes, parmi lesquelles une

partie centrale CS" est sensiblement rectiligne, la par-

tie antérieure CS''' et une partie postérieure CS' étant curvilignes étant donné que la pièce de bois 10 recouvre sa forme initiale dès qu'elle quitte les longerons 51 et 52 ' Par suite, la valeur de la courbure déterminée dans le poste de mesure 90 peut être également appliquée même lorsque la partie respective de la pièce de bois atteint la zone située au-delà de la paire postérieure

de galets de guidage, l'ensemble du dispositif fonction-

nant en principe de la même manière que celle décrite

à l'appui des figures 3 a et 3 b La partie CS"' est sen-

siblement tangente à la partie CS".

Les figures 3 b et 4 b montrent plus clairement les

conditions géométriques sur lesquelles se fonde la pré-

sente invention On admettra que la pièce de bois 10 de

la figure 3 b doit être débitée en deux blocs identiques.

Si les lames de scie étaient situées au niveau de la paire postérieure de galets de guidage 511, 521, la lame attaquerait la pièce en un point G situé au centre entre les galets de guidage respectifs Cependant, comme l'attaque a lieu dans le plan p des dents de scie à une distance i à l'écart de ce plan, ladite lame doit être déplacée de la distance précitée e de déplacement latéral au point G' Il ressort de la figure 3 b aue: e = el e 2 ( 1)

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et le th 6 orème des cordes donne:

( 2 re 2)e 2 = 52 ( 2).

On fera observer que dans la pratique, e 2 sera toujours considérablement plus petite que r ainsi que 2 r: e 2 " 2 r ( 3), de sorte qu'on peut écrire

e 2 = 52 ( 4).

8 r Le théorème des cordes donne également s 2 ( 2 rel)el = (s +i) ( 5) ( +) 2 o et, là encore s 2 ( + i)2 el = 2 r Il en résulte que s 2 (d + i) 22 2 r r ( 8) et cette équation conduit au résultat suivant i 2 s -e = -( i + l) ( 9) 2 r_ 1

Avec les conditions géométriques plus simples du dispo-

sitif selon les figures 4 a et 4 b, e 2 est remplacée par e et S est remplacée par i Les équations ( 2) et ( 4) s'appliquent analogiquement et, à la place de l'équation ( 7), on obtient

e =- (lo).

et e 1 1l2 r ( 6)

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Une comparaison entre les équations ( 7) et ( 10) donne la formule de valeur générale suivante e = kr ( 11), ou k est un coefficient qui, pour la forme de réalisation des figures 4 a et 4 b, est égal à un (k = 1), en admettant que la pièce de bois 10 est comprimée par les longerons 51 et 52 ' avec une force suffisante pour que la partie CS" de son axe CS puisse être considérée comme rectiligne

pour tous les objectifs pratiques.

Pour la forme de réalisation des figures 3 a et 3 b, l'équation qui s'applique est s

k ( 12).

Si la pièce de bois 10 de l'exemple de la figure 4 a n'est pas pressée parfaitement à plat, c'est-à-dire

si la partie CS" de son axe CS n'est pas rendue complète-

ment rectiligne mais présente néanmoins une courbure moindre que celles des parties CS' et CS"', le coefficient

k prend alors une valeur qui doit être déterminée empiri-

quement et qui est comprise entre la valeur un et la

valeur selon l'équation ( 12) Dans la pratique, la frac-

tion de l'équation ( 12) revêt une valeur de l'ordre de 6 (environ de 5 à 7), si bien que ledit coefficient k peut être compris entre 1 et 8 par exemple, en fonction de la réalisation des longerons (c'est-à-dire s'ils sont équipés d'une seule, ou bien d'au moins trois paires de galets de guidage montés stationnaires) ainsi que de leur mode de fonctionnement (c'est-à-dire du degré jusqu'auquel ils rendent rectiligne la pièce de bois

dans le cas mentionné en dernier lieu).

Il ressortira que, dans toutes les équations, seules apparaissent des grandeurs qui sont programmées

dans l'ordinateur 100 en tant que constantes structurel-

les de l'installation vis-à-vis des grandeurs i et s, ou bien qui sont calculées dans ledit ordinateur pendant le cycle de travail vis-à-vis de la courbure exprimée par une valeur r de rayon Le mode de fonctionnement conformément aux figures 4 a et 4 b est en particulier approprié pour des pièces

de bois plus minces, c'est-à-dire des pièces qui peu-

vent être comprimées aisément en vue de leur dressage.

Il est évident aue, dans le type de réalisation de la figure 4 a, le déplacement des longerons peut aussi avoir lieu de la manière illustrée sur les figures 1,

3 a et 3 b et inversement.

On fera également observer aue le résultat souhai-

té peut être obtenu tout aussi bien lorscue, à la place

des moyens de sciage, le moven d'ajustement (c'est-

à-dire l'intégralité de la table de centrage 50 A ou B) est déplacé latéralement de la distance es les deux longerons accomplissant un mouvement dans la même

direction et avec la distance que cette distance e.

La figure 4 c illustre un exemple de dispositif fonction-

nant de cette façon Cette réalisation se différencie de celle de la figure 4 a en ce que l'intégralité d'une table de centrage 50 B', ainsi qu'un poste de mesure 901, se trouvent sur une plate-forme 80 au'un moyen d'ajustement 201 ' peut déplacer sur des rails 81 et 82 dans le double sens d'une flèche Q' Ledit moyen d'ajustement 201 ' peut consister en un vérin 530. Les lames de scie 14 et 15 de la machine 200 ne subissent plus l'action du moyen d'ajustement 201 ', mais elles continuent d'être mobiles latéralement

pour le réglage initial.

Au lieu de réaliser le poste de mesure 90 ' de façon qu'il suive les mouvements latéraux de la table

de centrage 50 B', ce poste peut aussi demeurer station-

naire et une compensation adéquate de ses mouvements latéraux a lieu électroniquement dans l'ordinateur 100, dans lequel les mouvements latéraux de la plate-forme 80 sont introduits dans ce cas à l'aide d'un détecteur

de mouvements.

Lorsque la pièce de bois consiste en un bloc qui

a déjà été préalablement scié en courbe, il est possi-

ble de procéder d'une façon identique à celle décrite ci-dessus ( c'est-àdire avec un nouveau mesurage dans le poste 90 ') ou bien, lorsque le nouveau façonnage a lieu peu de temps après le premier sciage en courbe (c'est-à-dire avant que la courbure ait le temps de varier par suite du séchage) et que le bloc occupe également la même position par rapport à l'axe CL de la table de centrage 50 A ou 50 B, le mesurage répété peut être superflu et les signaux de mesure résultant du premier mesurage sont introduits dans l'ordinateur

Dans un exemple pratique de ce mode de fonctionne-

ment, une grume curviligne est tout d'abord sciée en courbe conformément à la demande de brevet mentionnée dans le préambule du présent mémoire, puis la bille ainsi obtenue est immédiatement acheminée, dans le meilleur des cas sur le même convoyeur sur lequel sa position ne varie pas, vers une installation selon la

figure 3 a ou 4 a de la présente description.

Sur la figure 5, une installation de sciage 200 ' comprend quatre scies à rubans dont, dans un but de clarté, seuls sont représentés des rubans de sciage 14, 15, 18 et 19 passant sur des poulies respectives 14 a, 15 a, 18 a et 19 a Ces poulies sont calées sur des

axes respectifs 14 b, 15 b, 18 b et 19 b montés à rota-

tion dans des bâtis (non représentés) installés sur

des semelles 14 c, 15 c, 18 c et 19 c, respectivement.

Lesdites semelles sont mobiles latéralement dans le

double sens de flèches D et elles peuvent être comman-

dées par des vérins respectifs 34, 35, 36 et 37 à double action qui, pouvant être mus par un fluide sous

pression, sont assujettis par une extrémité à une par-

tie stationnaire de l'installation et sont raccordés électriquement àl'ordinateur 100 pour recevoir des signaux de commande Lesdits vérins 34 à 37 forment conjointement le moyen d'ajustement 201 des figures 1 à 4. On peut admettre que les bords des poulies 14 a à 19 a situés en amont se trouvent dans le plan des dents

du ruban de sciage considéré Par conséquent, l'instal-

lation 200 ' comporte deux plans p et p_ situés à des

distances respectives i et i' en aval de la paire pos-

térieure de galets de guidage 511, 521 sur les longe-

rons 51 et 52 ou 52 '.

La pièce de bois 10 est débitée par sciage en un bloc central l Ob et en deux pans latéraux de part et d'autre de ce bloc, tous ces produits du façonnage dans l'installation 200 ' étant transférés à un convoyeur de

sortie 13 A dont seulement le premier rouleau est repré-

senté sur le dessin.

Dans la forme de réalisation des figures 3 a et 3 b,

la paire de galets de guidage 512 et 522 peut être mon-

tée mobile à la place de la paire de galets 513, 523, La seconde distance déterminée S est alors mesurée entre la paire postérieure de galets 511, 521 et la paire 513, 523, c'est-à-dire toujours entre la paire postérieure et la paire de galets la plus rapprochée qui est montée stationnaire.

Il va de soi que de nombreuses modifications peu- vent être apportées au procédé et au dispositif décrits

et représentés,sans sortir du cadre de l'invention.

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Claims

REVENDICATIONS

1 Procédé pour couper des pièces de bois courbes ( 10) dans une machine de sciage ( 200), la courbure maximale de chaque pièce de bois ayant été au préalable mesurée et introduite dans un ordinateur ( 100), procédé dans lequel ladite machine de sciage est munie de moyens de sciage consistant en au moins une lame de scie ( 14; ) dont les dents sont situées dans un plan (p), un moyen d'ajustement ( 201) étant destiné à modifier les positions latérales relatives de ladite pièce de bois et

desdits moyens de sciage en fonction de signaux de com-

mande reçus, procédé caractérisé par le fait que ladite pièce de bois est introduite dans ladite machine de sciage à l'aide d'une table-de centrage ( 50 A; 50 B)

comportant deux longerons ( 51, 52) sur lesquels une pai-

re postérieure de galets de guidage ( 513, 523) est mon-

tée à une première distance déterminée (i) en amont du-

dit plan des dents de scie et au moins une autre paire de galets de guidage ( 512, 522) est montée stationnaire en amont de ladite paire postérieure, ladite pièce de bois étant introduite dans ladite machine de sciage, en franchissant ladite table de centrage, en occupant une position dans laquelle le plan correspondant à sa courbure maximale s'étend horizontalement; et par le fait que, dans ledit ordinateur, sur la base de la valeur mesurée r de la courbure et de ladite première distance i, est calculée une distance e du déplacement latéral de ladite ou desdites lames de scie selon i 2 l'équation e = k 2 r, dans laquelle k est un coefficient de l'ordre de 1 à 8 qui dépend de la réalisation et du mode de fonctionnement des longerons, ledit ordinateur produisant des signaux de commande qui correspondent à la distance calculée e du déplacement latéral et qui sont appliqués audit moyen d'ajustement, la courbure de la pièce de bois étant mesurée continûment au fur et à

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mesure que cette pièce parcourt la machine de sciage, lesdits signaux de commande étant appliqués audit moyen d'ajustement avec une temporisation correspondant à la durée nécessitée par ladite pièce de bois pour être convoyée du poste de mesure audit plan des dents de scie. 2 Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la pièce de bois est introduite dans la machine de sciage à l'aide d'une table de centrage dont les longerons comportent seulement deux paires de galets de guidage montés stationnaires, ces paires étant espacées d'une seconde distance déterminée S; et

par le fait que le coefficient k est calculé selon l'équa-

tion k = 1 + s 3 Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la pièce de bois est introduite dans la machine de sciage à l'aide d'une table de centrage dont les longerons comportent au moins trois paires de

galets de guidage montées stationnaires et alignées mu-

tuellement, ladite pièce de bois étant comprimée, par

lesdits galets, de manière qu'elle soit rendue complète-

ment rectiligne sur une partie de sa longueur; et par

le fait que le coefficient k prend la valeur un (k = 1).

4 Procédé selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 3, utilisé pour travailler une pièce de bois

qui a déjà été sciée en courbe pendant un cycle de tra-

vail précédent, procédé caractérisé par le fait que le

nouveau façonnage a lieu peu de temps après le façon-

nage précédent, de façon que la courbure de la pièce de bois n'ait pas le temps de varier notablement par suite du séchage, la distance du déplacement latéral étant déterminée, dans l'ordinateur, sur la base de signaux

de mesure obtenus au cours du cycle de travail précédent.

Dispositif pour scier des pièces de bois cour-

bes dont le plan de courbure maximale occupe une posi-

tion horizontale, selon le procédé conformément à l'une

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quelconque des revendications 1 à 4, dispositif compre-

nant une machine de sciage ( 200) munie de moyens de sciage consistant en au moins une lame de scie ( 14; 15) dont les dents se trouvent dans un plan (p), ainsi qu'un moyen d'ajustement ( 201) pour faire varier les positions latérales relatives desdits moyens de sciage et d'un moyen d'introduction ou d'alimentation ( 50 A; 50 B) situé en regard de la machine de sciage avec une distance e de

déplacement latéral déterminée par des signaux de comman-

de reçus, ledit moyen d'alimentation comportant deux longerons ( 51, 52) mobiles en direction et à l'écart l'un de l'autre et équipés de galets de guidage ( 511, 521), ainsi qu'un ordinateur ( 100) destiné à recevoir et à traiter des informations relatives à la courbure de la pièce de bois, puis à émettre des signaux de commande correspondants, dispositif caractérisé par le fait qu'une paire postérieure de galets de guidage ( 511, 521), placée sur ledit moyen d'alimentationest située à une première distance déterminée (i) en amont du plan des dents de

scie et ledit ordinateur est conçu pour déterminer ladi-

te distance de déplacement latéral relatif, sur la base de la valeur programmée de ladite première distance (i) et de la valeur introduite (r) de la courbure de la i 2 pièce de bois, conformément à l'équation e = k 2, dans laquelle k est un coefficient dont la grandeur est de l'ordre de 1 à 8 et qui dépend de la réalisation et du

mode de fonctionnement desdits longerons.

6 Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait qu'au moins une paire de galets de guidage ( 513, 523) autre que la paire postérieure ( 511, 521) est montée à déplacement latéral sur les longerons; et par le fait qu'il est prévu au moins une autre paire de galets de guidage ( 511, 521) qui est montée fixe et

est alignée avec ladite paire postérieure.

7 Dispositif selon l'une des revendications 5 et

6, caractérisé par le fait que les longerons sont montés à mouvement symétrique par rapport à un axe fixe (CL) du moyen d'alimentation

8- Dispositif selon l'une des revendications 5 et

7, caractérisé par le fait que les longerons sont équi-

pés d'au moins trois paires de galets de guidage ( 511,

521; 512, 522; 513, 523) qui sont montées stationnai-

res et sont alignées mutuellement.

9 Dispositif selon la revendication 8, caracté-

risé par le fait que les longerons ( 51, 52 ') sont

conçus pour rendre parfaitement rectiligne, par la pres-

sion qu'ils exercent, une partie de la pièce de bois

emprisonnée entre eux; et par le fait que le coeffi-

cient k a la valeur un (k = 1).

Dispositif selon l'une quelconque des revendi-

cations 5 à 9, caractérisé par le fait que le moyen d'alimentation est destiné à être déplacé latéralement,

par le moyen d'ajustement, de la distance e du dépla-

cement latéral.