FR2531117A1 - Centrale mobile pour le recyclage sur place de revetements routiers en conglomerat bitumineux - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UNE CENTRALE DE RECYCLAGE SUR PLACE DE REVETEMENTS ROUTIERS EN CONGLOMERAT BITUMINEUX COMPRENANT UN CYLINDRE SECHEUR-MELANGEUR 41 DANS LEQUEL SE PRODUIT LE TRAITEMENT DU MATERIAU QUI AVANCE A L'INTERIEUR DU CYLINDRE PAR GRAVITE, EST MONTE SUR LE CHASSIS 10 D'UN CHARIOT COMPRENANT A L'AVANT UN TIMON ORIENTABLE 11 ET A L'ARRIERE UN CONTRE-CHASSIS 14 PORTANT LES ROUES ARRIERE. UN DETECTEUR D'INCLINAISON A GRAVITE 21 EST SENSIBLE AUX VARIATIONS DE POSITION DU CHASSIS 10 PAR RAPPORT AU PLAN HORIZONTAL ET COMMANDE DES OSCILLATIONS DU CONTRE-CHASSIS 14 CORRESPONDANT A LA VARIATION DE LA PENTE DE LA ROUTE DE FACON A MAINTENIR LE CHASSIS 10 SUR LEQUEL LE CYLINDRE 41 EST MONTE AVEC UNE INCLINAISON FIXE ET DE FACON CONSTANTE DANS UNE POSITION DETERMINEE D'INCLINAISON PREDETERMINEE PAR RAPPORT AU PLAN HORIZONTAL.

Description

CENTRALE MOBILE POUR LE RECYCLAGE SUR PLACE DE
REVETEMENTS ROUTIERS EN CONGLOMERAT BITUMINEUX
La présente invention concerne une centrale mobile pour le recyclage sur place des revêtements routiers en conglomérat bitumineux.

Au cours des travaux de réfection totale des revêtements routiers, on sait que,comme première opération, on effectue l'enlèvement de la chape bitumineuse précédente, en utilisant à cet effet une fraiseuse appropriée. On sait également que ce matériau enlevé, grâce à un traitement préalable convenable, peut être réutilisé pour l'execution des nouveaux revêtements routiers.Ledit traitement du matériau bitumineux enlevé consiste principalement en un réchauffement à air chaud du matériau lui-meme avec l'addition d'une quantité déterminée de bitume, en une certaine humidification du matériau et enfin en un séchage dudit matériau, et ces opérations sont effectuées à l'inte- rieur dgun cylindre dessicateur-mélangeur tournant dans lequel on introduit à une extrémité le matériau traité et un flux d'air chaud, tandis qu'à l'extrémité opposée on prélève le matériau traité et on fait sortir les gaz d'échappement.

On connait des centrales mobiles capables d'effectuer ces traitements pour le recyclage sur place des revêtements routiers en conglomérat bitumineux.

Dans un type connu de ces centrales, ot l'avance du matériau dans le cylindre dessicateur-mélangeur est obtenu par gravité grâce à une inclinaison du cylindre d'un certain angle par rapport au plan horizontal, la centrale fonctionne tout en étant arrêtée, en réglant d'une fois à l'autre1 à l'aide de moyens convenables, l'inclinaison du cylindre par rapport au plan horizontal. En d'autres termes, ce type de centrale ne peut être utilisé en mouvement, étant donné que les variations de la pente de la route entraînent des modifications de l'inclinaison exacte du cyclindre dessicateur-mélangeur et'en gêne donc le fonctionnement correct.

On a également déjà proposé récemment des centrales de ce type pour le fonctionnement en mouvement dans lesquelles on a cherché à rendre indépendant, à l'intérieur de certaines limites, le fonctionnement du cylindre dessicateurmélangeur par rapport à une inclinaison déterminée de son axe sur le plan horizontal, en confiant aux aubages intérieurs du cylindre non seulement la tâche de garantir le mélange et le réchauffement du matériau, mais également celle de faire avancer ledit matériau. Il est clair que dans ce cas, il s'agit de solutions de compromis qui'une part,se font au détriment d'un bon mélange du matériau, et d'autre part, ne garantissent pas un rendement uniforme indépendant de l'inclinaison de la route.

Le but de la présente invention est donc- de fournir une centrale pour le recyclage sur place de revêtements routiers en conglomérat bitumineux, et capable de fonctionnement en se déplaçant, particulièrement en aval d'une fraiseuse qui alimente le matériau enlevé de la chape de la route et en amont d'un vibro-finisseur routier qui assure l'épandage du matériau traité, avec un fonctionnement correct en ce qui concerne le réchauffement et le malaxage du matériau, avec un rendement uniforme indépendant de l'inclinaison de la route.

Pour atteindre ce but, selon l'invention, on prévoit de monter tous les éléments de la centrale de recyclage sur un châssis spécial muni à l'avant d'un timon avec un axe d'orientation, et à l'arrière d'un contre-chassis à axe double et oscillant autour d'un axe horizontal, en prévoyant par ailleurs un détecteur d'inclinaison à gravité, capable de relever à chaque instant l'inclinaison du châssis par rapport au plan horizontal et de commander les oscillations de correction du contre-ch ssis de façon telle que l'on maintienne constante une valeur pré-établie d'inclinaison dudit châssis.

Il apparaît évident que, de cette façon, la centrale montée sur le châssis, qui est tout à fait assimilable à une remorque routière, en parcourant une route à pente variable, maintient constante son inclin'aison par rapport au plan horizontal, et par conséquent, égalèment l'inclinaison du cylindre dessicateur-mélangeur est maintenue constante, garantissant ainsi le fonctionnement correct et un rendement uniforme de la centrale, sans avoir à recourir à une modification de l'aubage intérieur.

Le domaine de variations admis dans la pente de la route peut être compris par exemple entre plus ou moins 10 par rapport au plan horizontal.

La position angulaire entre le châssis et le contrechâssis arrière peut être commandée et déterminé par un actuateur constitué par un groupe cylindre-piston olEo- dynamique contrôlé par ledit détecteur d'inclinaison a gravité.

Une forme de réalisation de la centrale selon l'invention est illustrée de façon schématique à l'aide des dessins annexés, dans lesquels
la figure 1 est une vue laterale de la centrale et
la figure 2 représente à titre d'exemple un détecteur d'inclinaison à gravité.

Comme on peut le voir sur la figure 1, tous les éléments de la centrale de recyclage sont montés sur un chariot mobile à la manière d'une remorque, ledit chariot comprenant un châssis 10 muni à l'avant d'un timon de direction 11 à un essieu avec des roues jumelées 12, ledit timon pouvant tourner autour d'un axe vertical et étant relié au châssis au moyen d'un palier de direction 13. A l'arrière, le châssis 10 est muni d'un contre-chassis 14 monté sur un pivot 15 solidaire dudit châssis, leditcontre-châssis portant les dispositifs de suspension pour deux essieux de roues 16.

Sur le châssis 10 est montée sur le pivot 17 une extrémité du cylindre oléodynamique 18, la tige 19 dudit piston sortant de l'autre extrémité du cylindre et étant reliée à une partie en saillie 20 du contre-châssis 14.

Il apparaît clairement que la position du cylindre oléodynamique a double effet détermine la position angulaire, autour du pivot 15, du contre-châssis 14 par rapport au châssis 10.

Sur la figure 1, on indique par des lignes pleines la position réciproque entre le châssis et le contrechâssis lorsque le chariot parcourt un trajet de route horizontal, tandis que, par les traits d'axe, on indique deux positions réciproques extrêmes,à savoir lorsque le chariot se trouve sur un trajet de route en montée et en descente, respectivement.. La pente de la route, correspondant à ces trois positions, est indiquée respectivement par 0, I et II.

Sur le châssis 10 du chariot est monté un détecteur d'inclinaison à gravité mentionné dans son ensemble par le repère 21. Sur la figure 2, on aà titre illustratif et de façon schématique, une représentation de ce détecteur ou senseur d'inclinaison. Le détecteur est contenu dans une boite étanche (non représentée) montée sur le châssis et comprenant principalement deux contacts robustes à mercure (ampoules toroldales) 22, 23 fonctionnant en opposition.

Chacune de ces ampoules à mercure peut être positionnée exactement à l'horizontale au moyen d'une vis micrométrique de réglage 24, 25, appropriée. Dans chaque ampoule pénètrent deux contacts 26 et 27 et respectivement 28 et 29, qui, dans une position parfaitement horizontale des ampoules,ne sont pas reliés entre eux par les masses de mercure correspondantes30 et 31. Il faut noter qu'un des contacts de chaque couple es plus long que l'autre, et précisément pour l'ampoule 22, le contact le plus long est celui de droite 27 (comme représenté sur la figure 2), alors que pour l'ampoule 23, le contact le plus long est celui de gauche 28.Lorsque la boîte contenant le détecteur, et par conséquent lorsque le châssis 10 sur lequel elle est montée, s'incline dans un sens,c'est l'un des contacts à mercure qui intervient et, lorsque l'inclinaison est dans le sens contraire, on a l'intervention de l'autre contact à mercure.

Si l'on se reporte à la figure 2, une inclinaison avec un abaissement de la partie gauche provoque l'intervention du contact à mercure 22 tandis qu'une inclinaison avec abaissement de la partie droite provoque l'intervention du contact 23.

Les couples de contact 26, 27 et respectivement 28, 29, sortant des deux ampoules sont reliés à des amplificateurs respectifs 32, 33, capables d'actionner des relais respectifs 34, 35 pour commander des électrovannes (non-repré- sentées) du circuit oléodynamique dans lequel est inséré le cylindre 18.

L'intervention de l'un ou de l'autre des contacts à mercure comporte donc la commande du cylindre oléodynamique 18 pour faire varier l'inclinaison du contre-châssis 14 par rapport au châssis 10 dans le sens nécessaire pour reprendre la position d'origine dudit châssis 10 par rapport au plan horizontal, en particulier de façon à ramener en position horizontale ledit châssis l0.

Comme il a été indiqué précédemment, sur le châssis 10 sont montés tous les éléments qui composent la centrale de recyclage du matériau du conglomérat bitumineux enlevé de la chappe de la route. Cette centrale de recyclage est connue en soi et comprend principalement : une bande transporteuse 40 avec une trémie de chargement et une bas-cule continue qui reçoit le matériau à traiter enlevé par une fraiseuse, au dessus de la chape de la route, et alimente ce matériau à l'extrémité de chargement d'un cylindre dessicateur-mélangeur 41. Ce cyclindre 41 est supporté par le châssis 10 de façon à pouvoir tourner, autour de son propre axe sous l'action d'un moteur 42, également monté sur la châssis 10, par l'intermédiaire d'une transmission 43.Le cylindre 41 est complété d'un groupe bradeur à gas oil et de ventitateurs, indiqués en général par le repère 44, ainsi que d'un four préliminaire 45, et à l'intérieur du cylindre 41, on a prévu un aubage convenable (non représenté) pour assurer le mélange et le réchauffement convenables du matériau à traiter. La centrale montée sur le châssis 10 comprend également un système d'humidification du matériau en alimentation avec un réservoir d'eau correspondant, un groupe de stockage et. de dosage du bitume à ajouter au matériau à traiter, un réservoir de gas oil, etc. tous ces éléments n'étant pas représentés pour la simplicité de la figure schématique 1.

Les vapeurs qui sortent du cylindre 41 passent par une cheminée 46, tandis que le matériau traité est déchargé par le cyclindre 41 et tombe sur une bande transporteuse à râclettes d'évacuation indiquée en 47.

Sur le châssis 10 sont également situés un groupe électrogène 48 pour la fourniture d'énergie électrique aux moteurs et les appareillages électriques et électroniques de commande.

La centrale mobile est donc entièrement autonome et peut être traRnee comme une remorque normale.

On doit noter que le cylindre dessicateur-mélangeur 41 est supporté de telle façon que son axe longitudinal présente une inclinaison fixe par rapport au plan du châssis 10, inclinaison qui est choisie de façon telle que le plan du châssis horizontal permette l'avance désirée par gravité du matériau â l'intérieur du cylindre depuis l'extrémité de chargement Jusqu'à l'extrémité de décharge, sans intervention des aubages intérieurs du cylindre.

Comme, selon l'invention,le plan du châssis est maintenu en position constante, et particulièrement en position horizontale, indépendante de la pente de la route sur laquelle se déplace le chariot porteur de la centrale, l'inclinaison de l'axe du cylindre par rapport au plan horizontal reste également toujours égale à celle qui est fixée d'avance, et ainsi l'on peut garantir en tout état de cause un fonctionnement correct de la centrale avec un rendement uniforme.

Naturellement, tout ce qui a eté dit ci-dessus est valable pour un domaine de variations déterminées de la pente de la route, domaine que l'on peut admettre comme étant compris entre plus ou moins 10 %.

Claims (2)

1. REVENDICATIONS

   1.- Centrale mobile pour le recyclage sur place de revêtements routiers en conglomérat biturnineux comprenant un cylindre dessicateur-melangeur (41) tournant dans lequel le matériau traité avance par gravité, caractérisé par le fait qu'il est monté dans son ensemble sur un châssis(10) muni à lavant d'un timon de direction (11), à essieu unique et à l'arrière d'un contre-châssis (14) à double essieu monté oscillant autour d'un axe horizontal, ledit cylindre (41) étant monté à inclinaison fixe par rapport au châssis (10) et par le fait qu'est prévu un détecteur d'inclinaison à gravité (21) solidaire du châssis et capable de relever à chaque instant l'inclinaison du châssis (10) par rapport au plan horizontal et de commander les oscillations de correction du contre-châssis (14) telles qu'elles maintiennent constante la valeur préétablie dtinclinaison dudit châssis.
2. 2.- Centrale selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le détecteur d'inclinaison (21) comprend un dispositif (22, 25) monté sur le châssis et capable d'engendrer des signaux dtindication du sens d'inclinaison dudit châssis, lesdits signaux étant transmis à un actuateur (18) qui contzele la position réciproque du châssis et du contre-châssis.