FR2521846A1 - Machine a confectionner des plats sautes de la cuisine asiatique - Google Patents

Abstract

L'INVENTION PERMET UNE MECANISATION DU TRAVAIL MANUEL FOURNI PAR UNE PERSONNE EN VUE DE CONFECTIONNER LES PLATS SAUTES. ELLE COMPREND UN BATI SUPPORTANT UNE PARTIE CENTRALE SUSCEPTIBLE DE TOURNER AUTOUR DE SON AXE HORIZONTAL; CETTE PARTIE CENTRALE SE TERMINE EN HAUT PAR UNE POELE RECEVANT LA COMPOSITION D'UN PLAT OU DE L'EAU POUR LE LAVAGE. AU REPOS, ET A UNE DISTANCE D'ENVIRON 4CM DU FOND DE LA POELE SE TROUVE UN MELANGEUR QUI EST RELIE AU BATI A L'AIDE D'UN BRAS. LA POELE PEUT PRENDRE DEUX POSITIONS, SOIT HORIZONTALE, SOIT INCLINEE A 60 PAR RAPPORT A UNE VERTICALE ASCENDANTE; CETTE DERNIERE POSITION DE LA POELE EST UTILISEE POUR DEVERSER LA COMPOSITION D'UN PLAT PREPARE DANS UNE ASSIETTE POSEE SUR LE PLATEAU OU POUR VIDER L'EAU DE LAVAGE.

Description

La machine est utilisée pour la confection des plats sautés, c'est-à-dire dont la composition (légumes, viandes, crustacés, etc...) est coupée en petits morceaux. Elle permet de mélanger la composition dans son volume même et sans l'écraser.

Parmi les asiatiques, les chinois sont, en général, les meilleurs spécialistes des plats sautés. Un cuisinier chinois (s'il est droitier) est celui qui, après avoir mis la composition d'un plat dans une poêle sur une source de chaleur, prend une louche avec la main droite pour mélanger tandis que la main gauche tient le manche d'une poêle pour balancer de temps en temps la composition en l'air puis la recevoir ensuite dans la poêle après sa chute, de manière à l'étaler sans ltécraser.

Ce geste acrobatique, fatigant et fastidieux est néanmoins nécessaire pour faire un bon plat sauté c2est-à-dire pour éviter de transformer un plat sauté en un plat de purée. Pour faire un seul plat, cette série d'opérations manuelles se répète plusieurs fois jusqu'à ce que le plat soit cuit : dtou l'intérêt de la mécanisation du travail manuel, car une seule personne peut utiliser plusieurs unîtes semblables à celle qu'on va proposer et en même temps.

La machine (fig. I) comprend un bâti supportant une partie centrale susceptible de tourner autour de son axe horizontal ; cette partie centrale se termine en haut par une poêle (de forme calotte sphérique) pouvant recevoir la composition d'un plat ou de l'eau pour le lavage. Au repos et à une distance d'environ 4 cm du fond de la poêle se trouve un mélangeur qui est relié au bâti à l'aide d'un bras. La poêle peut prendre deux positions, soit horizontale, soit inclinée à 600 par rapport à une verticale ascendante : cette dernière position de la poêle est utilisée pour déverser la composition d'un plat préparé dans une assiette posée sur le plateau ou pour vider l'eau de lavage. Le plateau se compose d'une plaquette perchée de trous en vue d'évacuer les liquides, sous cette plaquette se trouve un bac muni d'un tuyau d'évacuation (non représenté).Sur la partie centrale, une manette permet la remise de la poêle dans sa position horizontale. Nous voyons aussi quatre boutons pour le réglage (vitesse, chauffage, position horizontale ou inclinée, minuterie) et un bouton poussoir pour commencer le travail.

Nous allons passer en revue deux variantes
PREMIERE VARIANTE : Le mélangeur reste immobile lorsque la poêle tourne.

Les figures 2,3,4 et 5 nous donnent un exemple de fonctionnement.

Au commencement (fig. 2), la poêle tourne en montant lentement pour atteindre la position la plus haute (fig. 3), ensuite elle continue à tourner mais ne monte plus, jusqu'au moment où elle descend brusquement pour reprendre la position horizontale la plus basse, le temps écoulé est égal à T/2, en désignant par T le temps correspondant à un tour complet de la poêle (fig. 4). Et le cycle recommence... Jusqu'à ce que le plat soit prêt. En ce moment, la partie centrale tourne d'un angle de 60O autour de son axe (fig. 5), le mélangeur devient presque horizontal (le réglage du mélangeur est à peu près celui des freins d'une bicyclette).

La figure 6 représente l'armature de la partie centrale et les deux rails.

La figure 7 nous donne une idée sur l'emplacement des différents éléments.

La figure 8 représente une coupe de l'élèment caractéristique de l'invention (suivant l'axe du tube central).

Pour la clarté de l'exposé, nous empruntons (si c'est permis), les élèments standards de la bicyclette
- un Jeu pédalier
- un Jeu de direction
- une roue libre I6 dents enfant
De haut en bas (fig. 8), nous avons
- le tube central coulissant
- une partie du geu pédalier
- un jeu de direction autour duquel est fixé une roue
libre
- un tube enveloppant le tube central
- un ressort
- un élèment coulissant sur le tube extérieur et se terminant sur ses deux bras par deux amortisseurs en caoutchouc
- un plateau supportant les chutes des amortisseurs et sur lequel on voit les anneaux métalliques et isolants permettant une liaison électrique, à l'aide des balais (non réprésentés), entre la résistance électrique de chauffage et un point fixe du bâti
- un Jeu de direction
- un Jeu pédalier.

Exemple de fonctionnement
Un moteur (non représenté) solidaire de l'armature centrale communique un mouvement de rotation à la roue libre, le tube central monte (la poêle aussi) en tournant, le ressort est compressé. Les deux amortisseurs montent également, au moment où le tube central descend brusquement, le ressort se détend, entrain la chute des amortisseurs sur le plateau en bas et ainsi de suite. Finalement, ce sont les amortisseurs qui limitent la course de la poêle dans son déplacement vertical ; c'est la raison pour laquelle nous avons mis quelques rondelles au-dessus des amortisseurs pour le réglage.

Les figures 9 et IO représentent les vues de dessus des pièces marquées par les flèches sur la fig 8.

La fig. II est une vue de face de la pièce permettant à la partie centrale de tourner d'un angle de 600 par rapport au bâti : le même moteur, solidaire de l'armature centrale, mais tourne dans le sens inverse permet (à l'aide des liaisons non représentées) à la partie centrale de prendre la position inclinée ; cela Justifie l'utilité de la roue-libre au lieu d'unesimple roue dentée. La roue-libre est aussi nécessaire pour que la poêle revienne à la position la plus basse.

INSTALLATION ELECTRIQUE
La figure I2 est le schèma du circuit de commande : on voit qu'il existe une minuterie, un bouton poussoir P, un contact qui sera déclenché par une came au moment où la partie centrale a tourné d'un angle de 600, trois relais électromagnétiques et leurs contacts.

La figure I2 est le schéma du circuit de puissance : on peut régler la résistance de chauffage R, le moteur entratnant la poêle (dans le sens direct : Md), la position horizontale ou inclinée de la poêle (le même moteur tournant dans le sens inverse :.Mi).

Exemple de fonctionnement : Réglage : -. Vitesse : I tour toutes les 4 secondes (T =
4 sec.)
- Chauffage X I000 watts
- Position finale : inclinée 60
- Minuterie : 5 minutes
- Bouton poussoir : enclenché puis relâché.

A la fin' de l'opération, une came appuye sur un contact qui coupe le circuit Z. Le mélangeur est tourné d'un angle sensiblement égal à 90 (fig. 5). Une manette (fig. I) nous permet la remise de la partie centrale à sa position initiale (poêle horizontale). Le mélangeur revient alors à sa position verticale à l'aide d'un ressort de rappel.

DEUXIEME VARIANTE : On ajoute un moteur et un réducteur de vitesse au niveau du mélangeur (fig. 15).

La figure'I4 est une coupe suivant l'axe du tube central de l'élément caractéristique de l'invention.

Le tube central ne tourne plus, mais il monte et descend suivant le diagramme fig. 4 tandis que le mélangeur tourne.

Pour lès deux variantes, si un observateur collé au mélangeur et regarde la poêle, il voit la poule effectuer un mouvement hélicoSdal vers le haut suivi d'un mouvement de rotation et d'un déplacement rapide vers le bas. Autrement dit les deux variantes représentent la même conception du point de vue du mouvement : la la première variante peut être considérée comme un cas particulier de la deuxième.

L'invention vise à remplacer un travail manuel par une solution mécanisée, donc plus rapide1moins fatigante ; et en particulier, à résoudre le problème d'attente, dans les restaurants asiatiques dans les pays industrialisés aux heures de pointe : on sait que les restaurants asiatiques sont connus par leur lenteur relative à sortir leurs plats (sautés en général) aux heures de pointe par rapport aux restaurants européens. Ce défaut est inévitable si l'on persiste à travailler avec les méthodes classiques : les plats sautés ne peuvent être préparés avant la commande puis réchauffés après, car les légumes amollis entraient la perte du bon gout de la fraîcheur.

Claims (2)

REVElrTDICATIONS

1. Machine à confectionner des plats sautés caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens pour laver la poele ,pour mélanger progressivement son contenu, pour régler la cuisson à volonté et pour verser le contenu dans une assiette posée à l'avance.

2. Machine selon la revendication 1 caractérisée en ce que le moyen de mélanger le contenu de la poêle est réalise à l'aide d'un mélangeur vertical fixe ou tournant et d'une poêle qui monte progressivement, puis descend brusquement suivant un diagramme donné ( figure 4 ) de manière à mélanger le contenu de la surface jusqu'au fond et à le ramener ensuite au centre de la potle.Le mouvement de la poêle est concrétisé par une came cylindrique fixe ( figure 6 ) ou tournante (figure 14 ).