FR2520718A1 - Portique mobile permettant le levage et la mise en place de tabliers auxiliaires et/ou provisoires pour ponts, en particulier pour ponts de chemins de fer - Google Patents

Abstract

PORTIQUE MOBILE PERMETTANT LE LEVAGE ET LA MISE EN PLACE DE TABLIERS PROVISOIRES POUR PONTS DE CHEMINS DE FER, QUI EST CONSTITUE PAR DEUX COLONNES 2 SUR LESQUELLES PEUVENT COULISSER DES BAGUES DE GUIDAGE ET DES COLLIERS 3, 4, 19 DE FACON A ASSURER LA MONTEE ET LA DESCENTE D'UNE TRAVERSE 9 REGLABLE EN ECARTEMENT ET SUR LAQUELLE EST FIXE LE TABLIER PROVISOIRE A DEPLACER VERTICALEMENT, CE DEPLACEMENT ETANT REALISE PAR DES VERINS HYDRAULIQUES 21 DONT LA TIGE 22 PORTE DES TETES 23 QUI, EN COOPERANT AVEC DES ECROUS 28, 27, PEUVENT SE DEPLACER SUR DES TIGES FILETEES 25 VERTICALES PLACEES PARALLELEMENT AUX COLONNES 2 EN ASSURANT LA SECURITE DE LA MANOEUVRE SOIT A LA MONTEE, SOIT A LA DESCENTE DU TABLIER PROVISOIRE.

Description

La réalisation de travaux sous voies de circulation nécessite la mise en place de ponts provisoires, dits tabliers auxiliaires de ponts, qui permettent la construction d'ouvrages définitifs sans interrompre le trafic.

La déplacement et la mise en place ou le retrait de ces tabliers auxiliaires ou provisoires de ponts constituent toujours un travail difficile et dangereux en raison de leur encombrement et de leur poids qui peut aller jusqu'à 65 tonnes. De plus ce travail doit autre exécuté dans de très courts délais afin que le trafic ne soit interrompu que pendant un minimum de temps.

Pour réaliser ces opérations on emploie des engins, le plus souvent un combiné de camion ou wagon grue, dont la portée est limitée, et de crics qui nécessitent une place très importante pour évoluer dans de bonnes conditions,
FrEquemment, l'espace nécessaire aux évolutions de tels engins fait défaut et complique le travail en le ralentissant, ou mimez en l'interdisant. Ainsi, dans le cas d'opérations réalisées sur voies de chemin de fer éle- trifiées, la présence de caténaires électriques {fi3Ene l'e volution normale des grues et réduit leur capacltd de levage, lorsqu'elles ne sont pas rendues totalement inopérantes.Ainsi également l'accès au site des travaux in terdit parfois toute approche des engins de levage, en xai- son du relief accidenté ou de difficultés de terrain parti- culières.

Dans tous ces cas, on doit recourir à la méthode de manutention en usage avant l'apparition des grues, avec utilisation exclusive de crics et de calages, rendant la manoeuvre pénible, extrémement dangereuse, trop longue et par suite conteuse.

La présente invention remédie a ces inconvénients en créant un dispositif, constitué de deux portiques d'un encombrement réduit et de faible poids, qui se monte rapidement sur tout type de tablier auxiliaire pour en assurer la manutention. Le montage du dispositi peut être effec tué sur le lieu de travail ou même en gare puisqu'il peut circuler au gabarit de chargement et être ainsi amené di rectement sur le site d'utilisation.

Les deux portiques, qui travaillent conjointement et sont d'un emploi très str, permettent le déchargement du tablier de son wagon d'amenée sans gêner la circulation des voies adjacentes. Lorsque le tablier est ensuite amené au-dessus de son emplacement de service, ils permettent de le descendre dans les fouilles prévues pour le recevoir.

Après travaux, la remontée du tablier et son évacuation s'effectuent toujours très facilement grâce au mê- me dispositif.

Conformément à l'invention, le dispositif est for mé de pièces de guidage fixées sur le tablier et utilisant sa frigidité1 de colonnes permettant le coulissement de pièces due guidage et pouvant prendre appui sur le sol pour des mouvements verticaux ascendants ou descendants, et d'une traverse suspendue aux colonnes par l1întermédiaire de tiges filetées et de vérins, à laquelle le tablier est suspendu, de plus la traverse est réalisée par un assemblage d'un profilé creux et de coulisseaux qui permettent de s'adapter aux différentes largeurs de tabliers auxiliaires.

Suivant une autre particularité de l'invention, l'extrémité des coulisseaux est munie d'une tête pivotante fixée par un boulonnage, soit en position verticale pour les manoeuvres de tabliers, soit en position horizontale pour le transport au gabarit de chargement, la tête servant alors de maintien de guidages
Diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description détai e qui suit.

Une forme de réalisation de l'objet de l'invention est représentée, à titre d'exemple, aux dessins annexés.

La fig. 1 est une élévation de face, partie en coupe, d'un des portiques élévateurs mobiles conformes à l'invention.

La fig. 2 est une coupe suivant la fig. II-II de la fig. 1.

La fig. 3 est une vue en plan suivant la flèche 4 de la fig. 4.

La fig. 4 est une élévation latérale des deux portiques élévateurs mobiles en place au moment de soulever un tablier provisoire de pont.

La fig. 5 est une coupe suivant la ligne V-V de la fig. 1.

La fig. 6 est une coupe suivant la ligne VX-VI de la fig. 4.

La fig. 7 est une coupe suivant la ligne VII-VII de la fig, 4.

Les fig. 8 a b c d e sont des vues schématiques de la montée à l'aide du portique mobile d'un tablier de pont.

Les fig. 9 a b c d e sont des vues schématiques montrant la descente, à l'aide du portique de l'invention, d'un tablier de pont.

Les fig. 10, 11, 12, 13, 14, 15 et 16 sont des schémas montrant la mise en place d'un tablier provisoire d'un pont sur une excavation a l'aide de deux portiques de l'invention.

A la fig. 1, on a représenté en élévation de face l'un des deux portiques uttllsEs pour la manutention d'un tablier provisoire de pont. Ces deux portiques travaillent obligatoirement en même temps afin d'assurer le déplacement vertical correct du tablier provisoire de pont.

Chaque portique est fixé, transversalement sur le tablier 10 à manutentionner, par l'intermédiaire des montants lla et des pièces de blocage llb.

Les montants lla sont reliés aux bagues infé- rieures 3 par l'intermédiaire des traverses 37 et des pièces de calage 38. Les bagues inférieures 3 sont reliées aux bagues supérieures 19 par les éléments de liaison 36. Les bagues supérieures 19 sont maintenues transversalement par les bras 14 fixés a la traverse 9, elle m8me Immobilisée par rapport au tablier auxiliaire par la pièce d'écartement llc . La stabilité longitudinale est assurée par des triangulations 30 reliées aux bagues 19 et 3, et au tablier 10 par les attaches 31 et 39; elle est aussi assurée par les traverses 37 reliées aux bagues inférieures 3.

Les colonnes 2, constituées par un fer en I, guident le coulissement des bagues 3 et 19, en s'incluant dans les éléments de liaison 36. Elles comportent un pied 1 à leur extrémité inférieure lequel est placé, pendant les manoeuvre de tablier, sur des calages répartissant les pressions sur le sol d'appui.

Les colonnes 2 présentent chacune, à leur partie supérieure, un vérin 21 dont la tige 22 (fig. 4) est tanise d'une tête 23. De part et d'autre de la tête 23 de chaque vérin 21 sont montées des tiges filetées 25 qui traversent les points fixes 20 et auxquelles sont suspendus les colliers 4 par les écrous 26. Au-dessus des points fixes 20, on trouve des écrous 27 qui sont destinés à coopérer avec les écrous 28 montés sur les tiges 25 au-dessus de la tête 23 de chaque vérin 21.

Les colliers 4 portent une platine 5 présentant un axe 6 sur lequel est montée une platine oooante 7 solidaire d'un coulisseau 8 qui s'inclue dans le profilé ou traverse creuse 9. Les colliers 4 constituent ainsi des têtes qui peuvent pivoter autour des axes 6 et permettre le maintien, soit à l'horizontale (pour circulation au gabarit de chargement), soit à la verticale (pour les manoeuvres de tablier) des colonnes 2 au moyen d'écrous 6a se vissant sur les extrémités des axes 6.

Pour les manoeuvres, la suspension du tablier 10 à la traverse 9 est assurée par les attaches 11.

Lorsqu'un tablier doit être amené en position sur des piles temporaires ou sur des points d'ancrage, ce tablier, le plus généralement, est soit posé à terre, soit posé sur un wagon plaS-formew Les deux portiques P1, P2 étant placés, à distance convenable, de part et d'autre du tablier ainsi que cela a été décrit ci-dessus, on envoie, à partir d'une station de pression hydraulique et sous le contrôle d'appa reils de distribution du fluide, de la pression hydraulique qui actionne les vérins 21 de façon à ce que les tiges 22 sortent verticalement. Cette manoeuvre est faite après avoir serré suffisamment les écrous 28 sur les tiges 25.

De ce fait, les ecrous 27 se trouvent situés entre les têtes 23 et les points fixes 20 (voir fig. 8 a b c d e), le tablier 10 se trouve ainsi soulevé d'une certaine hauteur et, si on désire le soulever encore lorsque les écrous sont en place sur les points fixes 20, on ramène en arrie- re les têtes de vérins 23, puis on redescend les écrous 28 (fig. 8c). On peut alors, à ce moment, effectuer une nouvelle manoeuvre d'élévation en envoyant dans les verins 21 du fluide hydraulique sous pression.On procède ensuite ainsi de proche en proche, 15 désigne les échelles permettant d'accéder facilement aux têtes 23 de vérin 21
Comme les colliers 4 sont solidaires des tiges verticales 25 par l'intermédiaire des écrous 26, le tablier 10 a été élevé en étant parfaitement guidé par les bagues de guidage supérieures 19 et les bagues de guidage inférieures 3 le long des colonnes 2.

La descente du tablier 10 s'effectue avec la ma- noeuvre inverse, c'est-à-dire que l'on commence par dresser rer les écrous supérieurs 28, que l'on fait monter la tete de vérin 23 jusqu'au contact de ces écrous 28y qu l'on desserre les écrous 27 et qu'ensuite les vérins sont vidés doucement de façon a faire descendre les têtes 23 jusqu'au moment où les écrous 27 reprennent contact avec les points fixes 20, on resserre alors parfaitement les écrous 27 sur les points fixes 20, puis on desserre de nouveau les écrous 28, on emplit de nouveau de fluide sous pression les vérins 21 jusqu'au moment où les têtes 23 de ces vérins entrent en contact avec les écrous supérieurs 28 et l'on procède de la manière indiquée ci-dessus de façon que le tablier 10 vienne doucement reposer sur les supports qui lui sont destinés, On obtient ainsi une manoeuvre aisée, sûre et pratique du tablier en utilisant un espace extrême- ment réduit puisque les portiques enserrent de très près les tabliers à manipuler, et cela sans aucun risque pour le personnel employant ces ensembles de manoeuvre.

Comme le montrent les fig. 4, 6 et 7, il est prévu également sur les colonnes 2 des points d'arrêt 50 sur lesquels viennent buter les boulons 40 destinés à assurer une sécurité complémentaire aux deux portiques pendant la manoeuvre du tablier 10.

Aux fig. 10 a 16, il est représenté schématiquement (voir fig. 10), une opération sur un chantier complexe, une voie de chemin de fer 100 qui comporte le passage d'une excavation 101 et sur laquelle a été placé un pont provisoire 102 (voir fig. 11), Sur ce pont provisoire, sont montés des supports 103, 104 et, sur un terrassement 105, des supports 107, 108. 1O6 désigne un petit tablier auxi i?iae qui a été mis en place. Sur un wagon 110 (voir fig.

11) est arrivé le tablier 111 destiné à compléter le pont provisoire. Pour descendre du wagon 110 ce tablier, on met en place deux portiques P1 P2, comme expliqué ci-dessus, de façon que l'on puisse retirer le wagon 110 puis poser le tablier 111 sur des galets roulants 115 ou organes analogues afin d'amener l'ensemble au-dessus du terrassement 105 comte représenté à la fig. 13.Lorsque le tablier 111 est bien disposé sur l'excavation, les portiques mobiles
P1, P2 sont remis en action de façon à descendre le tablier 111 sur les supports 107, 103 (voir fig. 16). I1 est ensuite possible de faire tous travaux sous le pont ainsi créé et sur lequel peuvent rouler les trains puisque la voie est posée normalement, et de construire par exemple la culée S1 du futur ouvrage définitif. En intervertissant les tabliers provisoires 106 et 111 on pourra de même construire la cu lée 52. Dès lors, on peut enlever les tabliers provisoires 111, 106 à l'aide des portiques P1, P2, de façon à les remettre sur des wagons pour les renvoyer sur d'autres endroits d'utilisation, et mettre en place le tablier définitif sur les appuis 51 et 52.

Bten que cela ne soit pas limitatif, en général l'élévation des tabliers est au maximum de 1 m 50 et, évi- demment, la hauteur de descente est sensiblement la même.

Cependant, certaines dispositions peuvent permettre d'éle- ver plus haut, si besoin est, le tablier provisoire.

I1 est à noter que les portiques ont des dimensions qui permettent de respecter le gabarit de circulation des votes dans la disposition dite "obstacle proVisoire1,.

ainsi, la ou les voies adjacentes peuvent rester en ser- vice sans aucun risque,
L'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation représenté et décrit en détail car diverses modi fictions peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1 - Portique mobile permettant le levage et la mise en place de tabliers provisoires pour ponts de chemins de fer qui est formé de pièces de guidage (3, 4, 19) fixées sur le tablier (10) et utilisant sa rigidité, deux colonnes (2) permettant le coulissement des pièces de guidage (3, 4, 19) et pouvant prendre appui sur le sol pour des mouvements verticaux ascendants et descendants, d'une traverse (8, 9) suspendue aux colonnes (2) par l'intermédiaire de tiges fi- lettes (22) et de vérins (21) auxquels le tablier (10) est suspendu; de plus la traverse (9, 8) est réalisée par un assemblage d'un Profilé creux (9) et de coulisseaux (8) qui permettent de s'adapter aux différentes largeurs de tabliers auxiliaires.

2 - Portique mobile suivant la revendication 1, ca ractérisé en ce que la traverse centrale (9) est constituée par un élément creux engagé par ses extrémités sur des cou lisseaux (8) solidaires des colliers (4).

3 - Portique mobile suivant l'une des revendtcao tions 1 et 2, caractérisé en ce que les coulisseaux (8) sont montEs sur des axes horizontaux (6), solidaires des bagues coulissantes (4) afin de permettre le rabattement à l'hori- zontale des colonnes (2) pour le transport des portiques dans le gabarit prévu par les chemins de fer.

4 - Portique mobile suivant l'une des revendica- tions 1 à 3, caractérisé en ce que la traverse (9) comporte des montants d'attache (11) permettant la fixation correcte du tablier à manoeuvrer.

5 - Portique mobile suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le maintien transversal et la stabilité complète des colonnes (2) pendant la manoeuvre d'un tablier auxiliaire à déplacer sont réalisés par les bagues de guidage (3 et 19) maintenues respectivement par les braa (14) et les montants (lla). t

6 - Portique mobile suivant l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la stabilité longitudi nale des colonnes (2) est réalisée a l'aide de triangulations (30, 31) montées sur les bagues coulissantes (3 et 19 > .

7 - Portique mobile suivant l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les colliers (4) constituent des têtes pouvant pivoter autour des axes (6) permettant ainsi le maintien a l'horizontal des colonnes (2) pour le passage au gabarit de chargement ainsi que la mise à la vertical de ces mêmes colonnes (2) pour la position de travail.

8 - Portique mobile suivant l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les tiges filetées (25) et les écrous (26), (27), (28) permettent en plus de l'élé- vation des traverses (9) et donc du tablier provisoire (10) d'adapter l'ensemble aux différents niveaux des appuis au sol et de rattraper éventuellement des tassements du sol d'appui.