FR2493110A1 - Dispositif pour l'elargissement de feuilles de tabac - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF DESTINE A L'ELARGISSEMENT DE FEUILLES DE TABAC, EN PARTICULIER DES FEUILLES DE TABAC SERVANT DE FEUILLES DE COUVERTURE OU D'ENROULEMENT. LE DISPOSITIF EST CARACTERISE PAR UNE SURFACE D'APPUI 10 PERFOREE, SOUMISE A UNE DEPRESSION, MOBILE DANS UNE DIRECTION DU TRANSPORT (FLECHE 45) ET RECOUVERTE, LORS DE LA POSE D'UNE FEUILLE 31, DE DEUX COUCHES INTERMEDIAIRES 18 EGALEMENT PERFOREES, COUSUES L'UNE A L'AUTRE PAR LEUR BORD 46 ET DEPLACABLES AVEC LA SURFACE D'APPUI, AINSI QUE PAR DES DISPOSITIFS DE COMMANDE 29 A L'AIDE DESQUELS LES COUCHES INTERMEDIAIRES SONT DEPLACABLES L'UNE A PARTIR DE L'AUTRE TRANSVERSALEMENT AU SENS DU TRANSPORT, LORS DU DEPLACEMENT DE LA SURFACE D'APPUI, JUSQU'A CE QUE LA FEUILLE S'APPLIQUE DIRECTEMENT SUR CETTE SURFACE D'APPUI. L'INVENTION CONCERNE LA FABRICATION DE CIGARES.

Description

L'invention concerne un dispositif destiné à ltelargissement de feuilles de tabac, en particulier des feuilles de tabac servant de feuilles de couverture ou d'enroulement, et comportant une surface de transport sur laquelle chaque feuille peut être soumise, par un dispositif à élargir, à partir d'une ligne médiane imaginaire, transversalement au sens du transport et vers les deux côtés, à des forces de friction dirigées vers l'extérieur.

Dans un dispositif connu de ce type (fabricant : firme "Brockfeld und Naier"), la surface de transport est formée d'un grand nombre de bandes transporteuses disposées en forme de V et les unes derrière les autres dans le sens du transport. Le sens du déplacement de chaque brin des bandes transporteuses entrant en contact avec la feuille est oblique vers l'extérieur en partant approximativement de la ligne médiane de la feuille, de sorte qu'il en résulte tant une force de friction d'élargissement qu'une force de friction de transport pour la feuille. Suivant le cas, un groupe de plusieurs paires de bandes transporteuses disposées en forme de V et les unes derrière les autres est situé sur la face supérieure et sur la face inférieure de la feuille à élargir.Les bandes transporteuses se composent d'une matière élastique et présentent des noeuds ou des saillies à la surface.

La construction de ce dispositif connu est coûteuse. Il travaille d'une manière très sensible aux perturbations.

La manoeuvre et la commande des différentes bandes transporteuses sont compliquées Un inconvénient particulier du dispositif connu réside toutefois dans le fait que de fréquentes détériorations des feuilles à élargir ne peuvent pas être évitées par suite des forces de friction qui ne sont réglables que grossièrement et surtout en raison des noeuds des bandes car il se forme, dans les feuilles de tabac séchées, des bosses, des trous ou des criques inévitables, de sorte que les bandes transporteuses déchirent ou déchiquettent les feuilles. I1 faut constamment établir un compromis entre un refus élevé de feuilles détériorées et de feuilles non détériorées, mais élargies d'une manière non satisfaisante.

Le but de l'invention consiste à réaliser un dispositif du type mentionné ci-dessus, dans lequel l'élargissement des feuilles de tabac séchées est réalisable rapidement et d'une manière ménagée avec de simples organes de construction, les feuilles devant être élargies parfaitement en dépit du traitement ménagé, évitant la détérioration des feuilles.

Ce but est atteint, conformément à l'invention, grâce à l'utilisation d'une surface d'appui perforée, soumise à une dépression, déplaçable dans une direction du transport et recouverte, lors de la pose d'une feuille, de deux couches intermédiaires également perforées, cousues l'une à l'autre par leur bord et mobiles avec la surface d'appui, ainsi que par l'emploi de dispositifs de commande à l'aide desquels les couches intermédiaires sont déplaçables l'une à partir de l'autre transversalement au sens du transport, lors du déplacement de la surface d'appui, jusqu'à ce que la feuille s'applique directement sur cette surface d'appui.

La feuille à élargir est attirée par la dépression sur les couches intermédiaires rapprochées qui recouvrent tout d'abord la surface d'appui. Aussitôt que la feuille se situe entièrement sur les couches intermédiaires lorsque le mouvement de la surface d'appui se poursuit, ces couches intermédiaires sont écartées progressivement l'une de l'autre par les dispositifs de commande jusqu'à ce que la feuille s'applique entièrement sur la surface d'appui. Lors de la séparation l'une de l'autre des couches intermédiaires, des forces de friction sont exercées sur la feuille et l'élargissent proprement. Ces forces de friction n'agissent que sur la surface inférieure de la feuille et étirent régulièrement la feuille - en partant de sa nervure médiane - jusqu'à ce qu'elles s'appliquent sur la surface d'appui à l'état finane- ment élargi entièrement.La dépression agit constamment au cours de cette opération. Comme la grandeur des forces de friction dépend de la rugosité des couches intermédiaires et de la surface d'appui, ainsi que de la grandeur de la dépression, on peut très simplement, par le réglage de la dépression, produire des forces de friction d'une grandeur telle qu'aucune détérioration de la feuille ne se manifeste. Le risque de voir la feuille se déchirer est très faible car la surface d'appui et les couches intermédiaires sont réalisées d'une manière relativement lisse, c'est-à-dire sans saillies. La dépense à consentir pour la construction est petite. La productivité du dispositif est plus grande que celle des appareils connus à ce jour.

Pour la pratique, on peut utiliser de préférence une forme de réalisation de l'invention telle qu'elle est citée à la revendication 2. Dans le cas d'un tambour et de couches intermédiaires réalisées en conséquence, on peut créer une commande particulièrement simple tant pour le tambour que pour les couches intermédiaires. Le dispositif exige peu de place. La courbe, à laquelle la feuille est soumise, est négligeable en utilisant un tambour d'un diamètre d'une grandeur correspondante. La production dela dépression est particulièrement bien efficace lorsque la surface d'appui est formée par l'enveloppe dtun tambour.

Il est préférable dans ce cas que les caractéristiques de la revendication 3 soient également appliquées car, grâce à cette structure de la surface d'appui et des couches intermédiaires, on peut obtenir une surface de contact optimalement petite entre la feuille et ces surfaces, tandis que la dépression devient active sur la surface presque entière de la feuille. Au surplus, dans cet exemple de réalisation, tant le tambour que les couches intermédiaires sont relativement légers, ce qui a pour conséquence de pouvoir uriliser des commandes relativement faibles.

Comme il est important de pouvoir régler exac tement la production de la dépression et d'ajuster pré aisément son action, une autre idée importante de l'invention est donnée dans la revendication 4. L'étanchéité entre le tambour tournant et l'arbre creux fixe ne pose techniquement aucun problème.

Un autre exemple de réalisation particulièrement préféré de l'invention est indiqué à la revendication 5. Dans cet exemple, deux feuilles sont élargies lors de chaque rotation du tambour, c'est-à-dire que la périphérie du tambour est presque entièrement utilisée.

Il en résulte une augmentation correspondante de la capacité du dispositif. Pour des exigences déterminées, il peut être préférable d'adjoindre, à la périphérie du tambour, à la place de deux paires de couches intermédiaires, plusieurs paires de couches intermédiaires, de sorte que le rendement en feuilles élargies est encore augmenté. Ainsi, au cours d'une rotation complète du tambour, on peut élargir autant de feuilles que sont prévues de paires de couches intermédiaires.

Lorsqu'il est réalisé selon la revendication 6, le dispositif se compose de pièces individuelles simples, à fabriquer à un prix favorable et coopérant pour un fonctionnement sur. Dans cet exemple de réalisation, aucune commande rotative séparée n'est nécessaire pour les semi-coquilles formant les couches intermédiaires. Ces semi-coquilles tournent constamment en synchronisme avec le tambour et se déplacent d'une manière rythmée dans la position d'amenée ou dans la position de décharge.

Il est préférable, dans ce cas, que soit choisie une variante d'exécution comme l'indique la revendication 7. Les cylindres de travail, qui sont commandés pneumatiquement ou hydrauliquement, peuvent être réglés exactement en ce qui concerne leur course, travaillent largement sans bruit et d'une manière exempte de chocs.

Ces cylindres de travail sont de préférence doublement actifs car chacun d'eux doit alimenter une semi-coquille dans les deux directions.

Comme les semi-coquilles ne doivent être déplacées que parallèlement à l'axe du tambour lorsqu'elles doivent se mouvoir de l'une des positions I à l'autre position II ou inversement, en même temps qu'elles n'exécutent intermédiairement qu'un mouvement de rotation avec le tambour, la solution qu'apporte la revendication 8, est particulièrement préférée.

Un dispositif travaillant d'une manière largement automatique est réalisé lorsqu'est choisie la forme d'exécution que donne la revendication 9 en liaison avec la revendication 10. Selon la revendication 9, on prend soin effectivement de déjà influencer les feuilles entrantes, avant leur pose sur les couches intermédiaires, dans une mesure telle que leurs zones marginales enroulées vers le haut ne puissent plus se révéler perturbatrices. Le système est plus particulièrement important pour la fonction parfaite du dispositif entier lorsque des feuilles présentant des zones marginales enroulées doivent fréquemment être élargies. La dépression formée dans le tambour ne peut effectivement entrer en action d'une manière prédéterminée que si la feuille à élargir se pose, au moins par sa ligne périphérique, sur les cou ches intermédiaires.La solution conforme à la revendication 10 est particulièrement simple, efficace et ménagée pour la feuille.

Préférable est en outre un exemple de réalisation comme l'indique la revendication 11. Le dispositif de réception est aussi avantageusement un tambour ou une surface travaillant sous pression, si bien qu'il peut etre évité que la feuille se contracte de nouveau à partir de l'état élargi par suite de son élasticité.

Une autre caractéristique importante de l'invention se dégage de la revendication 12. Cette conception de la coulisse sur chaque semi-coquille est fondée sur le fait connu selon lequel un raccordement mécanique et solidaire entre la semi-coquille et son cylindre de travail n'est nécessaire que sur la zone de rotation du tambour, dans laquelle la semi-coquille doit être déplacée parallèlement à l'axe du tambour. Comme ceci n'est le cas que si la feuille est élargie et si les semi-coquilles écartées l'une de l'autre doivent être rapprochées dans la position de réception, aucun raccordement ne doit nécessairement exister entre le cylindre de travail et la semi-coquille sur la zone de rotation restante du tambour. Simultanément, on offre ainsi la possibilité aux cylindres de travail de faire entrer ou sortir librement l'organe de guidage.Ceci est dès lors important, parce que les deux cylindres de travail disposés d'un côté du tambour fonctionnent dans le sens contraire l'un par rapport à l'autre et déplacent également dans des sens contraires les deux semi-coquilles. La revendication 13 donne un autre exemple de réalisation avantageux de l'invention. Comme les feuilles de tabac ne présentent aucune surface symétrique par rapport à leur nervure médiane longitudinale et comme il importe que la feuille soit élargie régulièrement des deux côtés et se maintienne par sa nervure médiane longitudinale relativement à la surfa- ce du tambour, il est recommandé d'utiliser le dispositif de pression.Autrement, le risque existe de voir la feuille adhérer fermement à la couche intermédiaire par sa face présentant la surface plus grande et etre attirée par l'autre couche intermédiaire. Dans ce cas, l'effet d'élargissement ne serait pas satisfaisant. Le dispositif de pression empeche ceci, en ce sens qu'il procure surement à la feuille une position médiane stable sur le -tambour.

Simultanément, l'exemple de réalisation qu'indi- que la revendication 14, s'est révélé particulièrement préférable car une courroie sans fin produit, d'une part, la pression désirée pour la feuille, mais est efficace d'une manière ménagée, d'autre part, de sorte qu'elle ne peut pas provoquer de détériorations.

Un guidage yarAiculièrement net de la feuille pendant l'opération d'élargissement entière est établi lorsque la caractéristique de la revendication 15 est aussi appliquée.

Afin que chaque feuille occupe sa position prédéterminée dans le dispositif et que la zone entière de l'angle de rotation, sur laquelle l'élargissement est exécuté, puisse etre utilisée, il est préférable de choisir l'exemple de réalisation de la revendication 16.

Le tambour est mis en marche au moyen de la cellule photo-électrique, de sorte que la pointe de la feuille de tabac entrante s'applique exactement au début des couches intermédiaires rapprochées l'une de l'autre. Si la feuille de tabac n'est effectivement appliquée qu'après que le début des couches intermédiaires a déjà continué à se déplacer considérablement, le risque existe de voir la réception de la feuille de tabac élargie être éventuellement perturbée par le rapprochement des couches intermédiaires.

Pour pouvoir éviter tout glissement lors de la commande du tambour, un type de commande comme l'indique la revendication 17, est finalement préférable. En liaison avec ce type de commande, il faut aussi faire ressortir que la commande du mouvement des semi-coquilles peut etre effectué également d'une autre façon, c'est-àdire sans les cylindres de travail, y compris leurs organes de guidage et les coulisses des semi-coquilles.

Par exemple, on peut fixer, de part et d'autre du tambour, à une distance correspondante, dans le châssis du dispositif, un glissoir circulaire qui, dans une direction de visée perpendiculaire à la surface du tambour, a une allure en forme de ligne sinueuse. Les organes de guidage disposés sur les semi-coquilles peuvent donc s'engager dans ce glissoir. De cette façon, on peut imposer, à la semicoquille, lors de sa rotation sur l'arbre creux, un mouvement de glissement qui correspond à celui qu'il effectue également avec le cylindre de travail.

Un exemple de réalisation de l'objet de l'invention est décrit en détail ci-après à l'aide des des sins ci-annexés, dans lesquels
la figure 1 est une vue en plan et en coupe axiale partielle d'un dispositif pour l'élargisssement de feuilles de tabac; et
la figure 2 est une coupe transversale du dispositif de la figure 1, établie le long du plan II-II.

Le dispositif 1 pour l'élargissement de feuilles de tabac 31, qui doivent être transformées ultérieurement en particulier pour la fabrication de flans en forme de feuilles de couverture ou de flans en forme de feuilles dtenroulement, se compose d'un châssis 2 étan çoné par une tige de liaison 3. Dans le châssis 2, on a fixé fermement à l'état fixe, un arbre creux 4 qui est raccordé, d'une manière non représentée en détail, de préférence par chacune de ses deux extrémités, à une sorce de dépression 5. Dans une zone médiane et de préférence uniquement au-dessus de la moitié de la périphérie de l'arbre creux, on a formé, d'une manière répartie, les voies de passage 6 par lesquelles l'air est aspiré dans l'arbre creux 4.Sur l'arbre creux, on a monté, par des paliers à roulements 7 et 12, un tube 11 qui soutient un tambour 8. Le tambour 8 se compose de parois frontales 9 en anneau de cercle, ainsi que d'une enveloppe cylindrique 10 qui est perforée (figure 2, référence numérique 24) ou qui est formée d'un tamis ou d'une grille. A l'ex- trémité libre du tube 17, on a soudé fermement une poulie 13 sur laquelle tourne une courroie dentée 14 qui conduit à un moteur de commande non représenté en détail.

Du côté de la poulie 13 de courroie dentée éloigné du tambour 8, on a fixé des manchons de guidage 15 par lesquels font saillie, à l'état coulissant, des tiges de guidage 16 qui sont fixées sur les parois frontales 17 des semi-coquilles 19A et 19B. Par leurs surfaces périphériques 18 qui sont également perforées ou conçues comme un tamis ou une grille, les semi-coquilles forment des couches intermédiaIres qui sont déplaçables extérieurement sur l'enveloppe 10 du tambour 8 dans la direction de la double flèche 44. Dans l'exemple de réalisation représenté, on a adjoint, au tambour, au total, deux paires de semi-coquilles 19A, 19B et 19C, 19D, dont la longueur considérée dans le sens longitudinal du tambour correspond approximativement à la moitié de la longueur du tambour.Les semi-coquilles recouvrent approximativement 180 de la périphérie du tambour. Les semi-coquilles 19B et 19C sont couplées au tambour 8 par l'intermédiaire de barres de guidage 20 et de manchons de guidage 21, ainsi que d'une plaque de jonction 22, de sorte qu'elles suivent en synchronisme le mouvement de rotation du tambour 8. Les semi-coquilles de chaque paire peuvent être déplacées dans la direction de la double flèche 44 à partir d'une position d'amenée I (figure 1, moitié inférieure) et d'une position de réception II (figure 1, moitié supérieure). Dans la position d'amenée I, les bords 46 des semi-coquilles d'une paire s'opposent en laissant subsister une petite distance intermédiaire.En revanche, dans la position de réception II, les bords 46 sont éloignés l'un de l'autre dans une mesure telle que la largeur presque entière de l'enveloppe 10 du tambour est libérée. Sur l'arbre creux 4, on a fixé fermement une paroi de séparation horizontale 23 qui s'applique, par des lèvres d'étanchéité lisses 24, sur la périphérie interne de l'enveloppe 10 du tambour. De cette façon, l'espace interne du tambour est divisé en deux chambres et la production de la dépression n'est active que dans les chambres supérieures des figures 1 et 2.

Sur la paroi frontale 17 de chaque semi-coquille (19A, 19D), on a fixé fermement une coulisse 25 qui définit un glissoir 26 sous la forme de sections en arc de cercle. Le rayon du glissoir 26 est choisi de façon qu'un organe de guidage 27 situé à l'extrémité libre d'une tige de piston 28 d'un cylindre de travail 29 entre en prise avec le glissoir lorsque le tambour tourne. Un cylindre de travail 29A-29D est adjoint à chaque semicoquille 19A-19D, les cylindres de travail s'opposant diamétralement de chaque côté du tambour - rapporté à l'axe longitudinal de ce tambour. La mesure B de l'arc de chaque coulisse 25 correspond approximativement à un angle de rotation de 400. En particulier, un raccordement solidaire entre chaque cylindre de travail 29 et une semi-coquille 19 est nécessaire au-dessus de cette zone d'angle de rotation.Les cylindres de travail 29 sont conçus de façon à être doublement actifs. La sortie ou la rentrée des tiges de piston 28 est commandée en fonction de la position de rotation du tambour 8 ou des semi-coquilles 19A-19D.

A l'état opposé diamétralement par rapport à l'enveloppe 10 du tambour, on a prévu un dispositif d'amenée 30 pour les feuilles de tabac 31 et un dispositif de réception 42 pour les feuilles de tabac élargies. Le dispositif d'amenée se compose d'une rampe oblique convergeant vers le sens de transport (flèche 45) du tambour et à laquelle est adjoint un dispositif 32 au moyen duquel les zones marginales enroulées vers le haut des feuilles de tabac peuvent être aplanies de telle sorte que chaque feuille de tabac doive avancer bien à plat sur le tambour 18. Le dispositif 32 se compose de préférence d'un ajutage à large fente pour air comprimé, qui est raccordé à une conduite d'amenée 33 d'air comprimé.

La zone du tambour présente entre le dispositif d'amenée 30 et le dispositif de réception 43 et dans laquelle la production de la dépression est active, est recouverte en outre d'un dispositif de pression 34 où sont montés à l'état rotatif des rouleaux de guidage 35, ainsi qu'un rouleau de pression 36. Une bande sans fin 37 entoure les rouleaux 35 et 36 et peut tourner avec le tambour 8. Le rouleau de pression 36 pivote en outre sur le tourillon 38 d'un bras de soutien 39 et est précontraint par un ressort accumulateur ou un cylindre à pression de gaz, de sorte que, d'une part, la tension de la bande 37 est réglee et que, d'autre part, une force de pression appropriée est produite à l'extrémité du dispositif d'amenée 30 pour la bande à appliquer.Le dispositif de pression 34 est monté sur la tige de renforcement 3, de sorte que la courroie 37 est disposée en quelque sorte le long de la ligne périphérique du tambour qui est définie par la fente (figure 1, moitié inférieure) entre les bords 46 des semi-coquilles opposées 19.

En outre, dans la zone du dispositif d'amenée 30, on a prévu une cellule photo-électrique 41 qui fournit une impulsion à la commande du tambour lors de chaque arrivée d'une nouvelle feuille de tabac 31.

Le dispositif de réception se compose également de préférence d'un tambour soumis à une dépression et sur la surface duquel les feuilles de tabac élargies 31 sont maintenues fermement et sûrement et évacuées.

Comme le montre la figure 1, la bande 37 a un profil 43 à l'aide duquel la nervure médiane longitudinale, qui, dans chaque feuille de tabac, est sensiblement plus épaisse que la surface même de la feuille, est pour ainsi dire déjà saisie en arrivant sur le tambour. On empêche ainsi simplement et sûrement un déplacement latéral de la feuille à élargir.

Le dispositif travaille comme suit
Dans la phase de travail du dispositif représentée aux figures 1 et 2, la feuille de tabac 31 se trouvant sur l'enveloppe 10 du tambour est déjà élargie entièrement et sur le point d'être cédée au dispositif de réception 42. Simultanément, une nouvelle feuille de tabac 31 à élargir est déjà présente sur le dispositif d'amenée 30. Les semi-coquilles 19A et 19B sont dans leur position de réception II (voir figure 1) où elles n'ont plus aucun contact avec la feuille de tabac 31 se trouvant sur l'en- veloppe 10 du tambour. Les tiges de piston 28 des cylindres de travail 29A et 29B sont entièrement rentrées. Les organes de guidage 27 sont encore en prise avec les voies de guidage 26.Les semi-coquilles 19C et 19D se trouvent dans la position d'amenée I, c'est-à-dire que leur bord libre 46 s'oppose en laissant subsister une faible distance. Les tiges de piston 28 des cylindres de travail 9C et 29D sont entièrement sorties. Les organes de guidage de ces tiges de piston sont encore en prise avec les glissoirs 26.Lorsque, dans cette position, la feuille de tabac 31 se trouvant sur le dispositif d'amenée continue à être déplacée dans la direction du tambour 8, ses zones marginales enroulées vers le haut sont lissées par l'air comprimé sortant de l'ajutage à large fente 32
Simultanément, le tambour tourne dans la direction de la flèche 45, de sorte que les semi-coquilles 19C et 19D tournent également et parviennent au début du dispositif d'amenée 30 lorsque la pointe de la feuille de tabac 31 s'y trouve. Par suite de la dépression régnant dans la chambre supérieure du tambour, la feuille de tabac 31 est attirée sur les surfaces d'enveloppe 18 des couches intermédiaires 19C et 19D. Entre-temps, les glissoirs 26 ont cessé d'être en prise avec les organes de guidage 27. Les tiges de piston 28 sont par conséquent libres.Lors de l'arrivée de la nouvelle feuille de tabac 31, celle-ci est pressée supplémentairement par la bande 27 et le rouleau 36 et ce, spécialement dans la zone de la fente intermédiaire entre lesbords46 des semi-coquilles 19C et 19D rapprochées intérieurement. Au cours de la poursuite du mouvement de rotation du tambour, les semi-coquilles et les tiges de piston se maintiennent encore tout d'abord dans les positions représentées. Par suite de la rotation du tambour, la nouvelle feuille de tabac s'applique finalement entièrement sur les semi-coquilles 19C et 19D.Simultanément, le dispositif de réception 42 reçoit la feuille de tabac légèrement élargie à partir de l'en- veloppe 10 du tambour. Lorsque la nouvelle feuille de tabac est entièrement appliquée et que la feuille déjà élargie a été éliminée, les tiges de piston 28 des cylindres de travail 29A et 29B sont entièrement sorties, tandis que les tiges de piston 28 des cylindres de travail 29C et 29D sont entièrement rentres. Dans ce but, on a pré vu, dans les parois frontales 17 des semi-coquilles, des évidements correspondants (non représentés), de sorte que le mouvement de sortie des tiges de piston 28 n'est pas empêché.Durant la rotation ultérieure du tambour, les glissoirs 26 des semi-coquilles 19C et 19D rapprochées intérieurement entrent finalement en prise avec les organes de guidage 27 des cylindres de travail 29A et 29B, tandis que, simultanément, les voies de guidage 26 des semi-coquilles 19A et 19B entrent en prise avec les organes de guidage 27 des cylindres de travail 29C et 29D. Lorsque le tambour poursuit sa rotation, les tiges de piston 28 des cylindres de travail 29A et 29B sont à présent rentrées, tandis qu'en même temps, les tiges de piston 28 des cylindres de travail 29C et 29D sont sorties. Comme la feuille de tabac adhère, par suite de la dépression active, aux surfaces d'enveloppe des semi-coquilles 19C et 19D, la feuille de tabac est élargie et ce, par le mouvement des semi-coquilles 19C et 19D provoqué par les cylindres de travail 29A, 29B.La fente intermédiaire tout d'abord encore étroite entre lesbords46 s'élargit progressivement, l'enveloppe 10 du tambour servant d'appui à la feuille de tabac élargie. A la fin de l'opération d'élargissement qui s'effectue sur la zone de rotation déterminée par la longueur de i'arc des coulisses 25, la feuille de tabac 31 ocellpe de nouveau la position représentée à la figure 2 et repose directement sur l'enveloppe 10 du tambour. Les semicoquilles 19B et 19A sont pendant ce temps dans la position d'amenée I et sont prêtes à recevoir une nouvelle feuille de tabac à élargir. L'opération décrite ci-avant est ensuite répétée.

A la place de deux paires de semi-coquilles, il est possible de n'utiliser également qu'une paire de semi-coquilles sur l'enveloppe du tambour. Toutefois, dans ce cas, la distance entre les feuilles de tabac amenées successivement est plus grande. En plus de ce qui précède, on peut aussi utiliser un tambour dont la péri phérie est agrandie et auquel plus de deux paires de semi-coquilles sont adjointes. Dès lors, plusieurs feuilles de tabac peuvent par conséquent être élargies au cours d'une rotation complète du tambour.

il est concevable en outre d'utiliser une bande transporteuse ou un corps déplacé linéairement à la place d'un tambour comme surface d'appui, des structures perméables à l'air et par conséquent plates devant être employées comme couches intermédiaires en lieu et place des semi-coquilles. Au lieu de la commande de mouvement des semi-coquilles, on peut aussi utiliser une commande à cames ou à courbes qui provoque le mouvement forcé des couches intermédiaires à déplacer relativement à la surface d'appui déplacée dans le sens du transport. La surface d'appui pour les feuilles de tabac et également la surface des couches intermédiaires peuvent être fabriquées soit à partir d'un treillis métallique d'une tôle perforée, d'une feuille de matière sf-flthéti- que, dune grille de matière synthétique, d'une grille textile ou analogues. Il importe seulement que ces surfaces permettent à la production de la dépression de devenir bien efficace et garantissent une action de friction permanente et prédéterminable avec les feuilles de tabac.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Dispositif destiné à élargir des feuilles de tabac, en particulier des feuilles de tabac servant de feuilles de couverture ou d'enroulement, et- comportant une surface de transport sur laquelle chaque feuille peut être soumise, par un dispositif à élargir, à partir d'une ligne médiane imaginaire, transversalement au sens du transport et vers les deux côtés, à des forces de friction orientées vers l'extérieur, caractérisé par une surface d'appui (10) perforée, soumise à une dépression, mobile dans une direction du transport (flèche 45) et recouverte, lors de la pose d'une feuille (31), de deux couches intermédiaires (18) également perforées, cousues l'une à l'autre par leur bord (46) et déplaçables avec la surface d'appui, ainsi que par des dispositifs de commande (29) à l'aide desquels les couches intermédiaires sont déplaçables l'une à partir de l'autre transversalement au sens du transport, lors du déplacement de la surface d'appui, jusqu'à ce que la feuille s'applique directement sur cette surface d'appui.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par un tambour (8) à entrainer pour une rotation et par une paire de couches intermédiaires (19A, 19B) mobile en synchronisme avec le tambour, adaptée à la courbe de l'enveloppe du tambour et à même d'être séparée et contractée (flèche 44) dans la direction de l'axe du tambour entre une position d'amenée (1) dans laquelle les bords (46) des couches intermédiaires sont contigus ou sont proches l'un de l'autre en quelque sorte dans un plan se situant verticalement à l'axe du tambour, et une position de décharge (II) dans laquelle l'enveloppe du tambour est libérée entre les bords (46) au moins sur la largeur de la plus large feuille de tabac (31) qui se présente.

3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l'enveloppe (10) du tambour et les couches intermédiaires (18) sont réali sées comme un tamis ou une grille.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le tambour (8) est monté à l'état rotatif, par ses parois frontales (9), sur un arbre creux (4) qui peut être raccordé à une source de dépression (5) et qui présente des ouvertures d'aspiration orientées vers l'espace interne du tambour.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'on a adjoint, au tambour (8), deux paires de couches intermédiaires (19A,

B; 19C,D) dont chaque paire recouvre approximativement une mesure d'arc correspondante de 1800 sur la périphérie du tambour, chaque couche intermédiaire (19) ayant la forme d'une semi-coquille cylindrique.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le tambour (8) est monté sur l'arbre creux (4) dans un châssis (2); en ce qu'un organe d'entraînement (23) relié fixement au tambour (8) est monté sur l'arbre creux (4) et est raccordé à une commande; en ce que chaque semi-coquille (19A, 19B) d'une paire est reliée, du coté commande du tambour (8), à l'organe de commande (13) par l'intermédiaire d'un accouplement glissant et tournant (15, 16) et chacune des autres semi-coquilles est raccordée, de l'autre côté du tambour, au tambour (8), par l'intermédiaire d'accouplements glissants et tournants (20, 21); et en ce qu'on a disposé, dans le châssis (2), des servomoteurs (29) dont chacun peut coopérer activement avec une semi-coquille (19) en vue de faire glisser cette semi-coquille selon un mouvement de va-et-vient entre la position d'amenée (I) et la position de décharge (II).

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que chaque servo-moteur (29A, 29D) est un cylindre de travail muni d'une tige de piston (28) à même d'entrer et de sortir parallèlement à l'axe du tambour et munie,à l'extrémité libre, d'un élément de guidage (27) qui peut entrer en prise alternativement avec une coulisse (25) disposée sur la paroi frontale (17) de chaque semi-coquille (19).

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que chaque coulisse (25) forme un glissoir (26) en forme d'arc de cercle et - considéré en coupe axiale - contredépouillé et destiné aux éléments de guidage (27).

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'on a adjoint, au tambour (8), un dispositif d'amenée de feuilles(30) à partir duquel les feuilles entrantes (31) sont transmises individuellement aux semi-coquilles rapprochées (19A-D) d'une paire; et en ce qu'on a incorporé, au dispositif d'amenée (30), un dispositif au moyen duquel, le cas échéant, les zones marginales d'une feuille (31) enroulées vers le haut à partir de la face inférieure de la face orientée vers l'enveloppe du tambour, peuvent être élargies.

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que le dispositif (30) est un ajutage d'air comprimé (32) dirigé vers la face supérieure de la feuille (31).

11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'on a adjoint, au tambour (8), un dispositif de réception (42) qui se situe, à l'état décalé de 1800, dans le sens de la rotation du tambour (flèche 45) vers le dispositif d'amenée (30).

12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que la longueur (B) de l'arc de la coulisse (25) correspond à un angle de rotation du tambour (8) compris entre 30 et 900, de préférence d'environ 400.

13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le tambour (8) est recouvert, entre le dispositif d'amenée (30) et le dispositif de réception (42), d'un dispositif de pression (34) dans lequel un élément de pression (37) élastique et tournant est pressé, en quelque sorte au-dessus du joint de séparation entre les semi-coquilles (19) de chaque paire, sur la feuille (31), de préférence sur sa nervure médiane longitudinale

14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que l'élément de pression est formé d'une courroie sans fin (37).

15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 13 et 14, caractérisé en ce qu'on a monté, dans le dispositif de pression (34), un rouleau de pression précontraint (36) qui peut entrer en prise avec la feuille (31) immédiatement dans la zone où cette feuille aborde le tambour (8) ou les semi-coquilles rapprochées (19).

16. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce qu'on a adjoint, au dispositif d'amenée (30), une cellule photo-electrique (41) par laquelle la commande du tambour peut être mise en service lors du passage d'une feuille (31).

17. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisé par une commande à courroie dentée (13, 14) pour le tambour.