FR2492490A1

FR2492490A1 - Piece annulaire dite diaphragme, notamment pour embrayage de vehicule automobile

Info

Publication number: FR2492490A1
Application number: FR8022211A
Authority: FR
Inventors: Jean-Pierre Chatelin
Original assignee: Valeo SE
Current assignee: Valeo SE
Priority date: 1980-10-17
Filing date: 1980-10-17
Publication date: 1982-04-23
Also published as: IT8112649A0; US4465267A; FR2492490B1; ES269662U; DE3141177A1; IT1145969B; ES269662Y

Abstract

IL S'AGIT D'UNE PIECE ANNULAIRE COMPORTANT UNE PARTIE PERIPHERIQUE FORMANT RONDELLE BELLEVILLE 10 ET UNE PARTIE CENTRALE FRAGMENTEE EN DOIGTS RADIAUX 11, AVEC DES ORIFICES 14A, 14B AU VOISINAGE DE LA RACINE DE CEUX-CI. SUIVANT L'INVENTION, ET EN COMBINAISON, D'UNE PART, CERTAINS 14B DE CES ORIFICES ONT UN DEVELOPPEMENT EN SURFACE, OU AIRE MOINDRE QUE CELUI DES AUTRES, ET, D'AUTRE PART, TANT LES DOIGTS RADIAUX 11 QUE LA PARTIE PERIPHERIQUE FORMANT RONDELLE BELLEVILLE 10 SONT LISSES. APPLICATION NOTAMMENT AUX DIAPHRAGMES POUR EMBRAYAGES DE VEHICULES AUTOMOBILES.

Description

i La présente invention concerne d'une manière générale

les pièces annulaires, dites diaphragme du type de celles for-

mant l'un des constituants essentiels des embrayages à dia-

phragme, notamment pour véhicules automobiles, ou de celles participant à la constitution de poulies pour variateurs de

vitesse par exemple.

Une telle pièce annulaire comporte une partie périphé-

rique formant rondelle Belleville, et une partie centrale fragmentée en doigts radiaux, l'ensemble ayant globalement, au

repos, une allure tronconique.

La partie périphérique formant rondelle Belleville cons-

titue des moyens élastiques à action axiale qui, au sein d'un embrayage par exemple, prennent appui sur une pièce axialement

fixe, dite couvercle, et porte sur une pièce axialement mo-

bile, dite plateau de pression, en sorte que celle-ci se trouve constamment sollicitée en engagement: conjointement,

les doigts radiaux de la partie centrale constituent des le-

viers débrayeurs, qui, sous l'action d'une pièce, dite butée

de débrayage, sont aptes à commander une libération du pla-

teau de pression par la partie périphérique formant rondelle Belleville, et donc le passage en position de dégagement de

ce plateau de pression.

En pratique, au voisinage de la racine de ses doigts radiaux, en alternance avec ceux-ci, un diaphragme présente

des orifices qui, radialement, débouchent chacun respective-

ment sur les fentes séparant deux à deux ces doigts radiaux.

Certains de ces orifices, dits ci-après orifices prin-

cipaux, sont mis à profit pour le passage de pattes, colon-

nettes ou autres, participant à un assujettissement pivotant du diaphragme au couvercle; leur développement en surface ou section de passage, se trouve donc imposé par la section

transversale de ces parties, colonnettes ou autres.

Pour des raisons pratiques de fabrication et de montage,

tous les orifices d'un diaphragme scnt à ce jour le plus sou-

vent identiques, et ceux de ces orifices qui ne servent pas au passage de pattes, colonnettes ou autres ont donc en surface un développement égal à celui de ceux qui servent au contraire

à un tel passage.

Une difficulté dans la réalisation d'une telle pièce annulaire résulte de ce que, en service, lors d'une opération de débrayage les doigts radiaux de sa partie périphérique ne sont pas l'objet d'une inclinaison de flexion égale à celle de sa partie périphérique; en pratique, l'inclinaison de flexion des doigts radiaux est supérieure à celle de la partie périphérique. Il en résulte, d'une part, pour l'embrayage concerné, une libération moindre au dégagement, ou levée, du plateau de pression, pour une course donnée de la butée de débrayage, et, d'autre part, pour le diaphragme, et plus précisément pour la partie périphérique formant rondelle Belleville de celui-ci, la

possibilité, circulairement, d'ondulations intempestives de na-

ture à en provoquer la rupture.

Divers palliatifs ont été proposés pour surmonter cette

difficulté.

Suivant par exemple la demande de brevet allemand No.

2.757.692, des orifices supplémentaires sont prévus, qui, dis-

posés sur une même circonférence que les précédents, en alter-

nance avec ceux-ci, ne débouchent pas comme eux sur des fentes,

et ont un développement en surface, ou aire, sensiblement iden-

tique à celui de ces orifices.

Mais, une telle disposition, qui revient à modifier, les

conditions étant égales par ailleurs, le rapport matière-évi-

dement le long de la circonférence sur laquelle se trouvent

les orifices en cause, ne manque pas de modifier les caracté-

ristiques de charge du diaphragme.

Suivant le brevet français No 2.244.101, des nervures

sont prévues radialement sur les doigts radiaux, pour les ri-

gidifier, et ces nervures peuvent s'étendre sur la partie pé-

riphérique formant rondelle Belleville.

Mais, comme précédemment, une telle disposition, qui est

de surcrolt délicate à mettre en oeuvre, n'est pas sans pertur-

ber, les conditions étant égales par ailleurs, les caractéris-

tiques de charge du diaphragme.

Dans ce brevet français No 2.244.101, cette disposition s'accompagne par ailleurs d'une différenciation des orifices du diaphragme, certains de ces orifices y étant présentés comme plus grand que les autres, sans que les effets attendus de cette

différenciation soient précisés.

3. La présente invention est fondée sur l'observation que

cette différenciation est suffisante, à elle seule, pour obte-

nir une rigidification satisfaisante des doigts radiaux du diaphragme, sans qu'il soit nécessaire de prévoir dans ce but une quelconque nervuration de ces doigts radiaux. Ce résultat peut s'expliquer par le surcroît de matière dont bénéficient alors certains au moins de ces doigts radiaux

au voisinage de leur racine.

Mais il ne pouvait à ce jour être apparent à l'homme de l'art qui, ayant connaissance du brevet français No 2.244.101, ne pouvait normalement attribuer la rigidification observée des doigts radiaux du diaphragme qu'à la seule nervuration

explicitement prévue à cet effet pour ceux-ci.

Ainsi donc, la présente invention a pour objet une pièce

annulaire, dite diaphragme, notamment pour embrayage de véhi-

cule automobile, du genre comportant une partie périphérique formant rondelle Belleville et une partie centrale fragmentée en doigts radiaux, avec, au voisinage de la racine desdits doigts radiaux, en alternance avec ceux-ci, des orifices qui, radialement, débouchent chacun respectivement sur les fentes séparant deux à deux ses doigts radiaux, cette pièce annulaire

étant caractérisée en ce que, en combinaison, d'une part cer-

tains desdits orifices, dits ci-après orifices intermédiaires, ont un développement en surface, ouaire, moindre que celui des autres, dits ciaprès orifices principaux, et, d'autre part,

tant les doigts radiaux que la partie périphérique formant ron-

delle Belleville sont lisses.

L'objet de l'invention, ses caractéristiques et ses a-

vantages, ressortiront d'ailleurs de la description qui va sui-

vre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels z

la figure 1 est une vue en élévation d'une pièce annu-

laire suivant l'invention; la figure 2 enest une vue en coupe axiale suivant la ligne II-II de la figure 1;

la figure 3 en est une autre vue en coupe axiale par-

tielle, suivant la ligne III-III de la figure 1; la figure 4 reprend, à échelle supérieure, le détail de

la figure 1 repéré par un encart IV sur celle-ci.

4. Sur ces figures on reconnaît un diaphragme, du type de

ceux équipant les embrayages à diaphragme pour véhicules auto-

mobiles. Il s'agit d'une pièce globalement annulaire, réalisée de manière usuelle en acier à ressort classique-par exemple, et comportant une partie périphérique 10, formant rondelle Belleville, et une partie centrale fragmentée en doigts radiaux 11 par des fentes 12, l'ensemble ayant globalement, tel que

visible à la figure 2, une allure tronconique.

Au voisinage de la racine des doigts radiaux 11, et en alternance avec ceux-ci, des orifices 14A, 14B sont prévus, qui radialement, débouchent chacun respectivement sur les fentes 12 séparant deux à deux ces doigts radiaux 11, et qui circulairement, sont tous, par leur bord radial le plus externe, sensiblement tangents à une circonférence de l'ensemble; de préférence, et tel que représenté, il s'agit pour tous d'une même circonférence C dudit ensemble tel que schématisé en traits

interrompus à la figure 1 et à la figure 4.

En pratique, chacun de ces orifices 14A, 14B forme, en l'élargissant circonférentiellement, l'extrémité borgne de la

fente 12 correspondante.

Suivant l'invention, et en combinaison, d'une part, cer-

tains des orifices 14A. 14B, dits ci-après orifices intermé-

diaires, et il s'agit des orifices 14B dans l'exemple de.réa-

lisation représenté, ont un développement en surface, ou aire moindre que celui des autres orifices, dits ci-après orifices

principaux, à savoir les orifices 14A dans l'exemple de réali-

sation représenté, et, d'autre part, tant les doigts radiaux 11 que la partie périphérique formant rondelle Belleville 10

sont lisses.

Autrement dit, les orifices intermédiaires 14B offrent

une section de passage moindre que celle des orifices princi-

paux 14A, et conjointement, aucune nervuration n'est prévue, ni pour les doigts radiaux 11, ni pour la partie périphérique

formant rondelle Belleville 10.

En pratique, et ainsi qu'il est mieux visible à la fi-

gure 4, sur laquelle ont été superposés, en trait plein, un orifice intermédiaire 14B, et en traits interrompus, un orifice

principal 14A, le développement circonférentiel Cl d'un orifi-

ce intermédiaire 14B, pris entre ses bords radiaux, est égal

à celui'C2 d'un orifice principal 14A, cependant que son déve-

loppement radial Ri, pris entre ses bords circonférentiels,

est inférieur à celui R2 d'un tel orifice principal 14A.

De préférence, le développement radial Ri d'un orifice intermédiaire 14B est au moins égal à la moitié de celui R2 d'un orifice principal 14A, et, de préférence conjointement,

il est au moins égal à l'épaisseur e du diaphragme.

Une bonne rigidification des doigts radiaux 11 est ain-

si obtenue, en raison dusurcroit de matière dont bénéficient ceux-ci au droit des orifices intermédiaires 14B vis-à-vis de ce qui est au droit des'orifices principaux 14A, tel que

schématisé par des hachures à la figure 4, sans que la répar-

tition matière évidement le long de la circonférence C, et donc les caractéristiques du diaphragme, soient sensiblement

modifiés.

En outre, les contraintes le long de la circonférence

C restent alors relativement modérées.

En pratique, seuls les orifices principaux 14A sont

destinés au passage de pattes, colonnettes ou autres, de ma-

nière connue en soi.

Les bords latéraux des orifices principaux 14A sont de

ce fait en pratique rectilignes, tel que représenté.

Par contre, et tel que représenté, les bords latéraux

des orifices intermédiaires 14B sont de préférence en demi-

cercle, pour une meilleure répartition des contraintes.

Dans l'exemple de réalisation représenté, les orifices

intermédiaires 14B alternent par paires avec les orifices prin-

cipaux 14A, deux orifices principaux 14A successifs encadrant circonférentiellement deux orifices intermédiaires 14B, et les orifices intermédiaires 14B, comme les orifices principaux 14A,

sont identiques entre eux.

En variante, il peut y avoir une simple alternance en-

tre les orifices principaux 14A et les orifices intermédiaires 14B. Il va de soi d'ailleurs que la présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation représentée, mais engloble

toute variante d'exécution.

Claims

REVENDICATIONS

1) Pièce annulaire dite diaphragme, notamment pour em-

brayage de véhicule automobile, du genre comportant une partie

périphérique formant rondelle Belleville et une partie cen-

traIe fragmentée en doigts radiaux, avec, au voisinage de la racine desdits doigts radiaux, en alternance avec ceux-ci, des orifices qui, radialement, débouchent chacun respectivement

sur les fentes séparant deux à deux ces doigts radiaux, carac-

térisée en ce que, en combinaison, d'une part certains desdits

orifices, dits ci-après orifices intermédiaires, ont un déve-

loppement en surface, ou aire, moindre que celui des autres, dits ciaprès orifices principaux, et d'autre part tant les doigts radiaux que la partie périphérique formant rondelle

Belleville sont lisses.

2) Pièce annulaire suivant la revendication 1, caracté-

risée en ce que les orifices intermédiaires ont un développe-

ment circonférentiel sensiblement égal à celui des orifices

principaux, cependant que leur développement radial est infé-

rieur à celui de ceux-ci.

3) Pièce annulaire suivant la revendication 2, caracté-

risée en ce que le développement radial des orifices intermé-

diaires est au moins égal à la moitié de celui des orifices principaux.

4) Pièce annulaire suivant la revendication 3, caracté-

risée en ce que le développement radial des orifices intermé-

diaire est au moins égal à l'épaisseur de la pièce.

) Pièce annulaire suivant l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 4, caractérisée en ce que les orifices intermé-

diaires alternent par paires avec les orifices principaux.

6) Pièce annulaire suivant l'une quelconque des reven-

dications 1 à 4, caractérisée en ce que les orifices intermé-

diaires alternent avec les orifices principaux,

7) Pièce annulaire suivant l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 6, caractérisée en ce que les bords latéraux des

orifices intermédiaires sont en demi-cercle.