FR2484807A1 - Dispositif de reglage de la position de l'assise d'un siege par rapport a son support - Google Patents

Abstract

CE DISPOSITIF COMPORTE DE CHAQUE COTE DE L'ASSISE DU SIEGE, A L'AVANT DE CELUI-CI, DEUX PIGNONS 14 INDEPENDANTS MAIS COAXIAUX, EN PRISE L'UN AVEC UNE CREMAILLERE HORIZONTALE MOBILE 24. LA CREMAILLERE MOBILE 24 EST SOLIDAIRE D'UNE BARRE DE LIAISON 26 PORTANT UN GALET 28 DE GUIDAGE DU DEPLACEMENT VERTICAL DE L'ASSISE DU SIEGE. CHACUN DES PIGNONS EST IMMOBILISE PAR UN SECTEUR DENTE, LES DEUX SECTEURS PIVOTANT SUR UN MEME AXE ET ETANT COMMANDES PAR UN MEME LEVIER DE DEVERROUILLAGE 52.

Description

La présente invention concerne un dispositif de réglage de la position de l'assise d'un siège par rapport à son support, qui est tout particulièrement adapté aux sièges d'automobile.

I1 est courant actuellement de monter de tels sièges sur un support coulissant d'avant en arrière et d'arrière en avant, de façon à permettre de régler la distance entre le siège et le volant,ou les pédales, en fonction de la taille du conducteur. De même il est de plus en plus fréquent d'articuler le dossier du siège sur son assise et de rendre ainsi réglable l'inclinaison relative des deux parties du siège. On constate toutefois que très souvent ces deux réglages ne sont pas suffisants pour assurer au conducteur une position confortable, ou même simplement une position correcte.

I1 a donc été proposé divers dispositifs destinés à permettre de faire varier la position du siège par rapport à son support, soit en déplaçant verticalement la totalité de ce siège, soit en déplaçant indépendamment l'avant et l'arrière de l'assise du siège, ce qui permet à la fois le réglage en hauteur de l'assise et le réglage de son inclinaison. Malheureusement, la multiplication des mouvements à effectuer a amené à réaliser des dispositifs compliqués et coûteux qui, le plus souvent, occupent une grande partie de l'espace entre le siège et son support, de sorte que ces dispositifs sont difficilement adaptables aux voitures courantes et notamment aux voitures de petites dimensions dans lesquelles il est important que l'espace entre l'assise du siège et son support reste disponible.

La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en réalisant un dispositif de réglage permettant de déplacer à volonté l'avant et/ou l'arrière de l'assise du siège par rapport à son support, qui soit simple et relativement peu couteux et qui laisse libre la quasi totalité de l'espace entre le siège et le plancher.

Cette invention a en effet pour objet un dispositif de réglage de la position de 11 assise d'un singe par port à son support, qui comporte deux longerons latéraux de support de l'assise, portant chacun à- sa partie avant deux pignons indépendants mais coaxiaux, coopérant l'un avec une crémaillère verticale solidaire du support en vue du déplacement de l'avant de l'assise, et l'autre avèc une crémaillère horizontale mobile, solidaire de l'extrémité d'une barre de liaison portant à son antre extrémité un galet de commande du déplacement vertical de l'arrière de l'assise;; et des moyens de verrouillage dans la position désirée, des pignons par rapport â la crémaillère correspondante
Les pignons portés par les deux longerons peuvent facilement etre réunis deux à deux au moyen d'un axe transversal passant sous l'assise du siège, a l'avant de celui-ci, et il en est de mme des systèmes de ver- rouillage de ces pignons. Par contre il n'est nullement nécessaire de relier entre eux les galets de commande du déplacement vertical de l'arrière de l'assise, de sorte que l'espace entre l'assise et le support reste pratique- ment libre.

De préférence les galets de commande du. dtplacament de l'arrière de l'assise traversent chacun, successivement deux lumières dirigées en sens inverse et ménagées zeEpec- tivement dans le longeron correspondant et dans ie support
Le déplacement de l'arrière de l'assise est ainsi provo- que par un déplacement en translation de l'avant de cette assise, c'est-à-dire de la crémaillère horizontale mobile, ce qui peut etre obtenu facilement dès que les pignons correspondants sont déverrouillés.De la même manière, le déplacement de l'avant de l'assise s'effectue presque automatiquement sous l'effet du poids de l'utilisateur lorsque les pignons correspondants sont déverrouillés, sans exiger de dispositif particulier pour la commande.

Un levier-unique de déverrouillage est suffisant.

La description ci-dessous d'un mode de réalisation donné titre d'exemple non limitatif, et représenté aux dessins annexés, fera mieux ressortir les avantages et caractéristiques de l'invention. Sur ces dessins
- la fig.l est une vue en élévation du dispositif de réglage verrouillé et maintenant l'assise du siège en position horizontale à mi-hauteur;
- la fig. 2 est une vue en coupe suivant la ligne 2-2 de la figure 1;
- la fig. 3 est une vue en coupe suivant la ligne.

3-3 de la figure 1;
- la fig. 4 est une vue analogue à la figure 1, à plus grande échelle, montrant le dispositif de réglage, en position déverrouillée, de déplacement de l'avant de l'assise;
- la fig. 5 est une vue analogue à la figure 4, montrant le dispositif de réglage déverrouillé, en vue du déplacement de l'arrière de l'assise.

Le siège représenté sur la figure 1, qui comporte, de la manière habituelle, une assise 1 sur laquelle est fixé, ou de préférence articulé, un dossier 2 est porté par un support 4 qui, dans le cas d'un siège d'automobile, est de préférence constitué par une glissière mobile sur des rails 6 fixés sur le plancher du véhicule. Le châssis de l'assise 1 comporte à sa partie inférieure deux longerons latéraux 8 qui, à leur extrémité avant, portent ensemble un axe transversal 10 sur lequel est enfilé un tube transversal 12. L'axe 10 est libre en rotation, d'une part par rapport aux deux longerons 8, et d'autre part par rapport au tube 12 qui lui-même peut tourner librement. Sur chacune des extrémités de l'axe 10 est fixé un pignon 14 en prise avec une crémaillère verticale 16 portée par une ferrure 18 fixée, par exemple, Far des vis 20 sur le support 4.

Le tube 12 porte également, au voisinage de chacune de ses extrémités, un pignon 22 qui est en prise avec une crémaillère horizontale 24. La crémaillère 24 est portée par l'extrémité d'une barre de liaison 26 disposée longitudinalement par rapport à l'assise 1 du siège et se prolongeant jusqu'à l'arrière de cette assise. L'extrémité de la barre 26 opposée à la crémaillère 24 porte un galet de guidage 28 qui fait saillie de part et d'autre de la barre. D'un côte due la barre de liaison 26 le galet 28 traverse une lumière 30 ménagée dans une ferrure verticale 32 fixée, par exemple par des vis 33, sur le support 4. De l'autre côté de la barre de liaison 26 le galet 28 traverse une autre lumière 34 ménagée dans l'ex trémité du longeron 8.

Comme le montrent les figures 1 et 2, la lumière 30 de la ferrure 32 est inclinée vers le bas et vers l'arrière du siège, tandis que la lumière 34 du longeron 8 est inclinée en sens inverse c'est-à-dire dirigée vers le haut et vers l'arrière. En conséquence un déplacement du galet 28 poussé par la barre de liaison 26, en direction de l'arrière du support 4, oblige la lumière 34 et par suite le longeron 8 à se déplacer vers le bas, tandis qu'un mouvement de la barre de liaison 26 et du galet 28 vers l'avant du siège entraîne un glissement de la lumière 34 et du longeron 8 vers le haut (fig. 5). Dans le premier cas l'arrière de l'assise 1 est rabaissé, tandis que dans le second cas il est soulevé. Ces deux mouvements sont toutefois provoqués par un déplacement sensiblement horizontal de la crémaillère 24 par rapport au pignon 22.

Le déplacement vertical de l'avant de l'assise est, lui, réglé directement par la position du pignon 14 sur la crémaillère verticale 16.

Tout déplacement accidentel des pignons 14 et 22 est toutefois empêché car, sur l'un au moins des côtés de l'assise ces pignons sont en prise chacun avec un secteur denté de verrouillage, respectivement 36 et 38. Les secteurs 36 et 38 pivotent tous les deux librement autour d'un même axe 40, porté par un palier 42, traversant le longeron 8.

Les pignons 14 et 22, de même que les crémaillères correspondantes 16 et 24, étant de préférence montés de part et d'autre du longeron 8, les secteurs 36 et 38 sont également disposés de part et d'autre de ce longeron. Chacun des secteurs dentés 36 et 38 est prolongé au-delà de l'axe de pivotement 40 par un bras, respectivement 44 et 46. Chacun des bras 44 et 46 porte un ergot 48 contre lequel est appuyée l'extrémité d'un ressort 49 ou 50 enroulé autour de l'axe 40. Le ressort 49 a son extrémité opposée à l'ergot 48 appuyée contre l'axe 10 et rappelle le secteur denté 36 en prise avec le pignon 14, tandis que le ressort 50 vient buter contre le tube 12 et maintient le secteur denté 38 en prise avec le pignon 22. L'assise du siège est ainsi maintenue solidement dans sa position, quel que soit le réglage effectué.

L'axe 40 est solidaire,d'une part d'un levier de déverrouillage 52 et, d'autre part, de deux pattes respectivement 54 et 56, qui sont parallèles entre elles et recourbées à leur extrémité en direction l'une de l'autre.

La patte 54 est toutefois recourbée à sa partie supérieure tandis que la patte 56 est recourbée à sa partie inférieure. Par suite, lorsque le levier de déverrouillage 52 ainsi que l'axe 40 sont déplacés dans une direction, l'ex extrémité recourbée de la patte 54 vient appuyer contre le bras 44 du secteur denté 36, tandis que lorsque le levier 52 est déplacé en directeur opposée, c'est la patte 56 qui vient buter contre le bras 46 du secteur denté 38.

En position médiane du levier 52, c'est-à-dire dans sa position représentée sur la figure 1, les pattes 54 et 56 sont écartées des bras 44 et 46 et les deux secteurs dentés 36 et 38 sont en prise respectivement avec les pignons 14 et 22. I1 est alors impossible à ces pignons de tourner et, par suite, à l'assise 1 de se déplacer.

Lorsqu'on veut modifier la hauteur de l'avant de l'assise 1 il suffit de déplacer le levier 52 vers l'arrière, dans la direction de la flèche représentée sur la figure 4, pour faire pivoter les pattes 54 et 56. La patte 54 vient alors appuyer sur le bras 44 et contre l'action du ressort 49 le secteur denté 36 est écarté du pignon 14.

Si à ce moment là un utilisateur assis sur le siège soulage l'avant de l'assise en s'appuyant plus profondément sur l'arrière de celle-ci, le pignon 14 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre et s'élève le long de la crémaillère 16, ce qui élève le niveau de l'avant de l'assise. Au contraire si l'utilisateur accroît l'effort exercé sur l'avant de l'assise, le pignon 14 descendra le long de la crémaillère 16 et le niveau de l'avant de l'assise sera abaissé. Pendant tout ce mouvement, le secteur denté 38 maintient le pignon 22 rigoureusement immobile et le galet 28 sert uniquement de pivot à l'assise.

De la même manière, le réglage du niveau de l'arrière de l'assise 1 est commandé par un déplacement du levier de déverrouillage 52, ce déplacement étant toutefois effectué vers l'avant de l'assise, selon la flèche de la figure 5. C'est alors la patte 56 qui déplace le bras 46 et fait pivoter le secteur denté 38, le secteur denté 36 étant au contraire maintenu rigoureusement verrouillé. En soulageant l'arrière de l'assise l'utilisateur assis sur le siège permet à la barre de liaison 26 et par suite à la crémaillère 24 de se déplacer par rapport au pignon 22. Selon le sens de ce déplacement, legalet 28 provoque le soulèvement ou l'abaissement de l'arrière de l'assise. Le mouvement d'arrière en avant, c'est-à-dire le relevage de l'arrière de l'assise, est d'ailleurs assisté par l'action de deux ressorts 60 fixés chacun entre une barre de liaison 26 et le longeron 8 correspondant.

I1 est clair qu'un tel dispositif de réglage permet de donner à l'assise toute inclinaison désirée ou de lui conserver une position horizontale tout en faisant varier sa hauteur par rapport au plancher du véhicule. Par contre aucune liaison transversale n'étant nécessaire entre les galets 28 ou les barres de liaison 26 des deux'côtés du siège, l'espace entre l'assise 1 et le plancher du véhicule est entièrement disponible. On obtient toutefois un déplacement régulier des deux côtés du siège grâce à la liaison des pignons par les axes transversaux 10 et 12.

Bien entendu l'axe 40 pourrait également être prolongé transversalement pour commander une seconde paire de secteurs dentés de verrouillage montée sur le second longeron 8,par l'intermédiaire de pattes 54 et 56.

Diverses autres modifications pourraient également être apportées; par exemple le levier de déverrouillage 52, au lieu d'être dirigé vers le haut, pourrait être dirigé vers le bas et fonctionner de la même manière. De même les pattes 54 et 56 pourraient être inversées, le levier 52 étant tiré vers l'arrière pour permettre le réglage de l'arrière de l'assise et poussé vers l'avant pour permettre le déplacement de l'avant de l'assise, contrairement à ce qui a été décrit précédemment.

Dans tous les cas le verrouillage est assuré de manière extrêmement sure, par des moyens simples, pratiquement groupés à l'avant de l'assise.

Le dispositif réalisé est ainsi peu encombrant et de fabrication peu coûteuse.

Claims (10)

- REVENDICATIONS

1 - Dispositif de réglage de la position de l'assise d'un siège, et notamment d'un siège de véhicule automobile, par rapport à son support, caractérisé en ce qu'il comporte à la partie inférieure de l'assise deux longerons latéraux (8) portant chacun à sa partie avant deux pignons (14, 22),indépendants mais coaxiaux, coopérant l'un (14) avec une crémaillère verticale (16) solidaire du support (4) en vue du déplacement de l'avant de l'assise (1), et l'autre (22) avec une crémaillère horizontale, mobile (24), solidaire de l'extrémité d'une barre de liaison (26) portant à son extrémité opposée un galet (28) de commande du déplacement vertical de l'arrière de l'assise; et des moyens (36, 38) de verrouillage dans la position désirée des pignons (14, 22) par rapport à la crémaillère correspondante (16, 24).

2 - Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le galet (28) de déplacement de llasrriere de l'assise traverse deux lumières (30, 34) inclinée en sens inverse, qui sont ménagées respectivement dans le longeron (8) et dans le support (4).

3 - Dispositif suivant l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les pignons coaxiaux (14, 22) sont portes par deux axes (10, 12) monts l'un à l'inte- rieur de l'autre et libres en rotation l'un par rapport à l'autre, qui sont supportés par les longerons (8).

4 - Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte sur l'un au moins des longerons (8) deux secteurs dentés de verrouillage (36, 38), qui sont pivotants et rappelés élastiquement en prise chacun avec l'un des pignons (14, 22).

5 - Dispositif suivant la revendication 4, caractérisé en ce que les deux secteurs dentés (36, 38) sont montés pivotants sur un même axe (40) mais sont tournés en sens inverse.

6 - Dispositif suivant la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comporte un levier de déverrouillage (52) solidaire de deux pattes (54, 56) de basculement des secteurs dentés, agissant en directions opposées.

7 - Dispositif suivant l'une des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que chaque secteur denté est prolongé au-delà de son axe d'articulation par un bras (44,46) de coopération avec la patte du levier de déverrouillage (52).

8 - Dispositif suivant l'une des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que le levier de déverrouillage est solidaire de l'axe de pivotement des secteurs dentés (40).

9 - Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les pignons (14, 22) sont disposés de part et d'autre du longeron (8).

10 - Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'un ressort d'équilibrage (60) est monté entre la barre de liaison et un point du longeron (8) proche du dispositif de verrouillage.