FR2478949A1 - Appareil automatique de derniere cuisson pour baguettes - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN APPAREIL AUTOMATIQUE DE DERNIERE CUISSON POUR DES PRODUITS DE BOULANGERIE TELS QUE DES BAGUETTES. L'APPAREIL COMPREND UN TRANSPORTEUR A NACELLES 50 PLACE DANS UNE CHAMBRE DE CUISSON 41, UN TRANSPORTEUR D'AMENEE 47 CONSTITUE PAR UNE GOULOTTE, UN DISPOSITIF D'ECHELONNEMENT 48 DES ARTICLES DE BOULANGERIE ASSURANT LE REMPLISSAGE PROGRESSIF DES NACELLES 99 DU TRANSPORTEUR 50, UN EJECTEUR 160 DESTINE A EJECTER LES PRODUITS DE BOULANGERIE DES NACELLES, UNE TRAPPE 172, PLACEE EN AVAL D'UNE GOULOTTE COLLECTRICE 175 ET UN VENTILATEUR D'AIR CHAUD 81, DONT LE COTE D'ASPIRATION ET LE COTE DE REFOULEMENT SONT RELIES A LA CHAMBRE DE CUISSON 41. APPLICATION AU DOMAINE DE LA BOULANGERIE.

Description

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La présente invention concerne un appareil automatique de

dernière cuisson pour des pains blancs français allongés - appe-

lés des baguettes - ou des produits de boulangerie semblables qui

ont été pré-cuits.

Il est souhaitable de tenir à la disposition des clients, en

cas de besoin, des pains blancs fraîchement cuits. Pour des rai-

sons concernant les techniques de fabrication, ces pains sont cuits de façon centralisée dans des boulangeries industrielles et ils sont transportés jusqu'aux points de vente. Sur le trajet entre le poste central et le lieu de vente, il se passe du temps et les pains perdent leur fraîcheur. En outre, lors du transport et de l'empilage de pains terminés de cuisson, la croûte fragile

est facilement endommagée. Il est par conséquent souhaitable d'ef-

fectuer seulement une pré-cuisson centralisée des pains et de leur faire subir en cas de besoin une dernière cuisson sur le lieu de vente. De cette manière, la plupart des opérations sont réalisées de façon économique dans le poste central et seule l'opération de dernière cuisson, appelée également post-cuisson, qui est relativement simple, est décentralisée. Pour l'exécution d'une telle opération de dernière cuisson, on utilise un appareil automatique et l'invention a pour but d'agencer un tel appareil automatique de dernière cuisson de façon qu'il fonctionne d'une

manière sûre tout en étant d'une construction simple; en particu-

lier, les pains doivent pouvoir subir uniformément une dernière

cuisson, séparément les uns à la suite des autres, dans les condi-

tions nécessaires pour leur vente séparée.

L'appareil automatique de dernière cuisson selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend;

- un transporteur à nacellesdisposé dans une chambre de cuis-

son et comportant des nacelles dimensionnées de manière à rece-

voir chacune un article de boulangerie, ouvertesvers le haut et suspendues parallèlement et à intervalles équidistants à une paire de chaînes transporteuses sans fin en mouvement de façon à pouvoir pivoter autour de leurs axes longitudinaux horizontaux, - un transporteur d'amenée agencé sous la forme d'une goulotte inclinée,

- un dispositif d'échelonnement placé sur la paroi de recouvre-

ment délimitant supérieurement la chambre de cuisson, monté en

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aval du transporteur d'amenée et qui, sous l'effet d'un choc exercé par un organe rotatif de déclenchement associé à chaque nacelle, fait tomber un article de boulangerie disponible sur le transporteur d'amenée,dans la nacelle vide placée en regard, - un éjecteur qui est placé en aval du transporteur d'amenée à une distance supérieure aux deux-tiers du parcours de transport et qui assure, par accrochage arrière de parties des nacelles

lors de leur passage,le pivotement des différentes nacelles jus-

qu'à l'éjection des articles de boulangerie qu'elles transportent,

tout en permettant leur pivotement de retour après leur libéra-

tion,

- une trappe placée dans le parcours des articles de boulan-

gerie descendants, pouvant être ouverte par le poids d'un arti-

cle de boulangerie en opposition à une force de rappel et qui est placée en-aval d'une goulotte collectrice, et - un ventilateur d'air chaud dont le côté d'aspiration et le

côté de refoulement sont reliés à la chambre de cuisson.

L'expression "article de boulangerie" peut aussi bien se rapporter à un seul pain allongé et pré-cuit - de préférence un pain blanc - qu'à plusieurs pains de ce genre qui ont eté rangés

l'un à côté de l'autre.

Suivant une variante de l'invention, le dispositif d'éche-

lonnement des articles de boulangerie comporte un rail fixe de butée qui est placé sur le trajet du transporteur d'amenée et

en avant duquel il est prévu un plateau de levage pouvant exé-

cuter verticalement un mouvement de montée et de descente entre une position de repos, o il prolonge la goulotte inclinée du transporteur d'amenée, et une position de décharge dépassant du rail de butée, ledit plateau dépassant légèrement du contour dalun article de boulangerie et étant déplacé vers le haut et vers le bas par l'intermédiaire d'une paire de leviers basculants qui sont disposés de chaque côté du plateau et qui sont actionnés

par l'organe de déclenchement.

Grâce à ce plateau de levage, l'article de boulangerie à

chaque fois disponible est soulevé, en synchronisme avec le mou-

vement des nacelles, par l'intermédiaire du rail de butée et il

peut ainsi tomber dans la nacelle correspondante. Lors du mouve-

ment de descente du plateau de levage, les articles de boulange-

rie se trouvant sur le transporteur d'amenée doivent pouvoir

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glisser. Pour favoriser ce mouvement, il est prévu, suivant une autre caractéristique de l'invention, que la montée du plateau de levage soit réalisée de façon synchrone des deux côtés, alors que la descente est par contre réalisée de façon asynchrone des deux côtés. Du fait du mouvement de descente asynchrone, il se produit deux-fois une vibration qui favorise le mouvement de glissement

des articles de boulangerie.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, il est prévu en aval du rail de butée, dans la paroi de recouvrement de chambre de cuisson, une ouverture en forme de fente, dimensionnée

en correspondance aux articles de boulangerie, pouvant être obtu-

rée par une trappe, ladite trappe étant ouverte par une seconde paire de leviers placés des deux côtés et actionnés par ledit organe de déclenchement,et pouvant être à nouveau refermée par

une troisième paire de leviers disposés des deux côtés et pou-

vant être actionnés, à la suite de la seconde paire, par le

même organe de déclenchement.

Il est ainsi possible d'assurer d'une manière simple que l'ouverture d'introduction ne soit ouverte que juste pendant

le temps nécessaire, ce qui évite les pertes de chaleur inutiles.

La trappe est actionnée efficacement pour éviter des fausses mranoeuvres, comme il faudrait s'y attendre si cette trappe était actionnée simplement par la force de gravité exercée par les

articles de boulangerie tombant sur elle, car ces articles seu-

lement pré-cuits sont en partie collants et n'ont pas la même forme. Conformément à une autre caractéristique de l'invention, la paire de chaînes transporteuses passe sur des rouleaux de renvoi de manière à se diriger vers le bas en direction de l'éjecteur, puis elle est guidée verticalement vers le haut

jusqu'au dispositif d'échelonnement.

On obtient ainsi un temps de séjour de durée suffisante des

articles de boulangerie à cuire dans la chambre de cuisson.

Selon une autre caractéristique de l'invention, il est

prévu, pour former l'éjecteur, un étrier stationnaire compor-

tant deux branches verticales qui sont placées sur le trajet

de barres transversales des nacelles servant d'organes d'éjec-

tion de manière qu'initialement la barre transversale avant

soit accrochée en arrière par la première branche, placée à l'op-

posé du sens de transport, jusqu'à ce que la nacelle correspon-

dante ait pivoté à peu près de la moitié de l'angle d'éjection, pour être ensuite libérée, la barre transversale venant à la suite étant alors accrochée en arrière par la seconde branche jusqu'à ce que la nacelle ait pivoté de l'angle d'éjection compris entre 100 et 140 , de préférence d'environ 130 , pour être ensuite libérée, la nacelle revenant alors par pivotement

dans sa position normale sous l'effet de son poids propre.

On obtient ainsi une possibilité simple et efficace d'éjecter

les articles de boulangerie terminés de cuisson au moment correct.

L'appareil automatique de dernière cuisson selon l'invention est en outre caractérisé en ce que le ventilateur d'air chaud comporte une roue radiale qui est disposée coaxialement aux axes

des nacelles à peu près au milieu d'une paroi délimitant la cham-

bre de cuisson, en ce que cette paroi comporte un orifice d'aspi-

ration coïncidant avec l'ouverture d'aspiration de la roue ra-

diale, en ce qu'il est prévu dans cette paroi, le long des bords verticaux, des fentes longitudinales débouchant dans la chambre de cuisson et en ce que la roue radiale du ventilateur est logée dans un caisson de chauffage, par ailleurs fermé, dans lequel

sont disposés des registres de chauffage dans là zone de l'écou-

lement sortant.

Du fait de ce guidage d'écoulement particulièrement favora-

ble dans la direction longitudinale des articles de boulangerie,

on est assuré que ceux-ci soient balayés par l'air chaud unifor-

mément sur toute leur longueur et soient également cuits unifor-

mément. Suivant une autre caractéristique de l'invention, il est prévu sur le fond du caisson de chauffage, à l'intérieur de celui-ci, un bac à liquide ouvert vers le haut et qui peut être

alimenté en eau par l'intermédiaire d'un conduit extérieur d'en-

trée. Il est ainsi possible, d'une manière simple, d'obtenir

une surface brillante sur l'article terminé de cuisson et d'évi-

ter un séchage excessif à l'intérieur dudit article de boulange-

rie. L'appareil automatique de dernière cuisson selon l'invention est en outre caractérisé en ce qu'il comporte un carter contenant la chambre de cuisson et qui est fermé, indépendamment de la fente

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obturable d'entrée du dispositif d'échelonnement, de la fente ob-

turable de sortie de l'éjecteur, des ouvertures d'entrée et de

sortie d'air chaud, des orifices de décharge de vapeurs débou-

chant à l'air libre et d'une ouverture d'intervention,prévue dans la paroi avant du carter, sur laquelle est également dis- posée la goulotte collectrice, et qui peut être obturée par un

clapet,manoeuvrable manuellement et pourvu d'une fenêtre d'ob-

servation, des isolations thermiques étant en outre prévues pour

les parois extérieures.

Ainsi, l'appareil automatique présente un agencement exté-

rieur bien disposé et il est possible d'observer en permanence

le déroulement de la cuisson et, également, d'intervenir manuel-

lement. Selon une autre caractéristique de l'invention, il est prévu des régulateurs commandés par programme et/ou en fonction de la température pour régler la vitesse de transport, la température

de service et/ou l'humidification. Il est ainsi possible d'obte-

nir une marche complètement automatisée dans des conditions opti-

males de service.

D'autres avantages et caractéristiques de la présente inven-

tion seront mis en évidence, dans la suite de la description,

donnée à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels: la Fig. 1 est une vue schématique montrant le passage des pains blancs dans un premier exemple de réalisation de l'appareil

de dernière cuisson, qui comporte sept paires de rouleaux de ren-

voi pour la paire de chaînes transporteuses; la Fig. 2 est une vue en perspective arrachée montrant un second exemple de réalisation de l'appareil, qui comporte cinq

paires de rouleaux de renvoi pour la paire de chaînes transpor-

teuses; la Fig. 3 est une coupe faite sur la ligne III-III de la Fig. 2; la Fig. 4 est une vue en coupe, faite sur la ligne IV-IV de

la Fig. 2, de façon à montrer des parties du transporteur d'ame-

née; la Fig. 5 est une coupe, faite sur la ligne V-V de la Fig. 2, de façon à montrer des parties de l'éjecteur;

la Fig. 6 représente des parties d'une variante de l'appa-

reil selon l'invention.

6 2478949

Sur la Fig. 1, on a désigné par 1 la chambre de cuisson qui

est entourée par un carter 2 de forme essentiellement parallélé-

pipèdique. La paroi de recouvrement 3, la paroi arrière 4, le

fond 5 et la paroi latérale 6 du carter sont remplis d'une ma-

tière thermiquement isolante. Le côté du carter tourné vers l'observateur, et non représenté sur le dessin, est obturé par un

caisson rapporté dans lequel est logé le ventilateur de chauf-

fage. Dans la zone supérieure de la paroi de recouvrement 3 du carter, il est prévu un transporter d'amenée, désigné dans son

ensemble par 7 et auquel est associé un dispositif d'échelonne-

ment 8 agencé sous la forme d'une roue cellulaire et qui permet aux pains blancs glissant vers le bas le long d'une goulotte 9 d'être transférés individuellement, par l'intermédiaire d'une

ouverture d'entrée 9 en forme de fente, dans la chambre de cuis-

son, la synchronisation étant faite de manière que les pains tom-

bent chacun dans une nacelle vide, toujours placée en regard et

faisant partie du transporteur à nacelles désigné dans son en-

semble par 10. La paroi avant 32 du carter est agencée sous la

forme d'un volet, muni de préférence d'une fenêtre d'observation.

Le transporteur à nacelles 10 comporte deux chaînes trans-

porteuses dont une seulement, désignée par 11, est visible sur le dessin. La chaîne transporteuse tournée vers l'observateur est agencée exactement de la même manière et elle est guidée au total sur sept rouleaux de renvoi qui sont disposés coaxialement aux rouleaux de renvoi 18 à 24 visibles sur le dessin. La chaîne transporteuse 11 est guidée, de même que la chaîne transporteuse non-visible, de façon à obtenir au total six brins horizontaux et un brin vertical. A intervalles équidistants, il est prévu des nacelles de profil allongé, ouvertes vers le haut, par exemple les nacelles 25 à 28, qui sont suspendues aux deux chaînes. Ces nacelles s'étendent dans la direction longitudinale des pains blancs, perpendiculairement au plan de la Fig. 1, leurs axes sont parallèles entre eux et elles sont suspendues aux chaînes librement avec leurs côtés ouverts dirigés vers le haut

et avec possibilité de pivotement.

On a désigné par 29 un éjecteur qui fait pivoter -les na-

celles passant devant lui, par exemple la nacelle 27, de telle sorte que le pain blanc qu'elle contient tombe en passant par une fente allongée 30 de l'éjecteur pour arriver sur une goulotte

collectrice 31.

7 2478949

En fonctionnement, le transporteur à nacelles 10 se déplace dans le sens de la flèche 28, les nacelles vides arrivent en dessous du dispositif d'échelonnement 8, elles reçoivent dans cette zone chacune un pain blanc qui est ensuite soumis à une dernière cuisson sur le trajet passant par la chambre de cuisson chauffée 1 en direction de l'éjecteur 29 et qui est ensuite

éjecté par ledit éjecteur 29 lorsque sa cuisson est terminée.

Sur la Figure 2, on a mis en évidence la chambre de cuisson 41, le carter 42, la paroi de recouvrement 43 du carter, sa paroi arrière 44, son fond 45, sa paroi latérale de droite 46, sa paroi avant 72, le transporteur d'amenée 47, le dispositif d'échelonnement 48, l'ouverture d'entrée 49, le transporteur à nacelles 50, la chaîne transporteuse de gauche 41, la chaîne transporteuse de droite 52, les rouleaux de renvoi 56 à 64, l'éjecteur 70 associé à la goulotte collectrice 71 ainsi qu'un caisson de chauffage 80 relié au côté gauche de la chambre de

cuisson et dans lequel est disposé un ventilateur de chauffage.

La paroi de recouvrement 43 du carter, sa paroi arrière 44, son fond 45 et sa paroi latérale 46 sont remplis d'une matière d'isolation thermique 180. Dans la paroi latérale 46 du carter,

il est prévu en haut des fehtes de ventilation 90 servant à as-

surer l'aération de l'isolation.

A l'intérieur du caisson de chauffage 80, il est prévu une roue radiale 81 de ventilateur dont l'ouverture d'aspiration 82 coïncide avec un évidement 108 ménagé dans la paroi intermédiaire 84 séparant le caisson de chauffage 80 de la chambre de-cuisson

41. Dans la zone de refoulement de la roue radiale 81 du venti-

lateur, il est prévu à l'intérieur du caisson de chauffage 80

des registres électriques de chauffage 85. Dans la paroi inter-

médiaire 84, il est prévu le long de la paroi arrière 44 du car-

ter et le long de sa paroi avant 72 des fentes 86, 87 de profil allongé. La roue radiale de ventilateur 81 est entraînée par un

moteur électrique 88.

Lorsque l'appareil est en fonctionnement, il se produit,

comme montré par les flèches indiquées sur la Fig. 3, une circu-

lation d'air qui traverse d'abord les registres de chauffage 85 o l'air est chauffé; l'air passe ensuite par les fentes allongées

86, 87 pour pénétrer dans la chambre de cuisson 41, puis il re-

vient à la roue radiale de ventilateur 81. A l'intérieur d'une chambre de transmission 91 existant dans le carter 42, il est prévu un dispositif d'alimentation en eau 92, qui fait arriver de l'eau, de façon dosée, par l'intermédiaire d'un tuyau 93, et sous la commande d'une électrovanne 100, dans un bac 89 qui est placé en dessous de la roue radiale de ventilateur 81.. L'eau est entraînée sous la forme de vapeur par le courant

d'air chaud. L'électrovanne est commandée par un micro-contac-

teur 79, qui est lui-même actionné par des cames montées sur le disque 185. Le disque 185 est emmanché sur l'arbre 97. En prévoyant un nombre correspondant de cames de commande, il est

possible de doser l'eau fournie.

Le transporteur à nacelles 50 disposé à l'intérieur de la chambre de cuisson 41 est entraîné par un moteur 182 monté dans la chambre de transmission 91. Le moteur d'entraînement 182 actionne, par l'intermédiaire d'une chaîne 94, des pignons 95, 96 qui sont fixés coaxialement sur les axes 97, 98 des rouleaux de renvoi 56, 61 et 57, 62. Du fait qu'il n'est prévu au total que deux fois cinq rouleaux de renvoi, les chaînes transporteuses 51, 52 comportent seulement, en plus du brin vertical et à la

différence de la Fig. 1, quatre brins horizontaux.

Les nacelles n'ont pas été indiquées sur les Fig. 2 et 3, à l'exception de la nacelle 99. Toutes les autres nacelles, qui sont suspendues aux chaînes transporteuses 51, 52 à intervalles équidistants et de manière que leurs axes longitudinaux soient

orientés parallèlement à l'axe longitudinal 101 et soient dis-

posés horizontalement, sont agencées exactement de la même ma-

nière que la nacelle 99 représentée. La nacelle 99 est ouverte vers le haut, elle comporte sur son bord supérieur un encadrement en fil métallique 102 de forme rectangulaire allongée, qui reçoit cinq étriers recourbés 103 répartis sur sa longueur et le long

desquels sont fixées deux barres transversales 104, 105.

Sur l'encadrement en fil métallique 102, il est prévu deux tourillons 106, 107, qui sont disposés coaxialement de chaque côté et à l'aide desquels la nacelle 99 est suspendue aux deux chaînes transporteuses 51, 52 de façon à pouvoir pivoter autour

de son axe 101.

Le transporteur d'amenée 47 comporte, à la place d'une roue cellulaire, un plateau de levage 114, comme cela va être précisé en référence à la Fig. 4. Dans le prolongement de la goulotte inclinée 110, il est prévu dans un évidement 111 un plateau de levage 114 pouvant se déplacer verticalement dans la direction de la double flèche 112 dans deux glissières 113, ce plateau s'étendant sur toute la largeur des pains blancs 115, 116, 117, représentés en traits interrompus et assurant le prolongement de

la goulotte 110 par sa plate-forme 118, représentée dans sa posi-

tion inférieure de repos. On a désigné par 120 un rail de butée

par lequel le pain blanc 116 situé le plus en avant est arrêté.

Le plateau de levage 114 est actionné par l'intermédiaire d'une tringlerie disposée des deux côtés et se composant de la barre 121 et du levier coudé 124 monté sur le pivot 122 de façon à

pouvoir pivoter dans la direction de la double flèche 123.

L'extrémité libre 125 du levier coudé 124 est placée sur le tra-

jet des tourillons 126, 127, 128 d'autres nacelles, correspon-

dant au tourillon 106, et elle est actionnée par ceux-ci de ma-

nière que, à chaque passage d'un tourillon correspondant, c'est-

à-dire d'une nacelle, le plateau de levage 114 soit relevé pen-

dant une courte période et que le pain blanc 116 placé sur celui-

ci soit soulevé jusque dans la position indiquée en 117, de façon qu'il puisse descendre ensuite sous l'effet de la gravité en passant par-dessus les rails de butée, comme indiqué par la flèche 129. Dans la position de repos, le plateau de levage est appliqué contre la butée 190, qui est maintenue contre la goulotte 110 par l'intermédiaire du rail de guidage et d'un

manchon de fixation 191. De l'autre côté, il est prévu une trin-

glerie semblable dans laquelle simplement les écrous de butée correspondant aux écrous 130 sont placés à un niveau légèrement supérieur de manière que le plateau de levage puisse descendre, de l'autre côté, un peu plus tard que sur le côté représenté sur la Fig. 4, ce qui permet de produire, lors du mouvement de descente du plateau de levage, non seulement une vibration mais en outre deux vibrations successives qui favorisent le mouvement

de glissement vers le bas des pains blancs sur la goulotte 110.

Le pain blanc descendant dans la direction de la flèche 129 passe par la fente d'entrée 140 pour arriver dans une nacelle

ouverte qui se trouve précisément dans la position de réception.

La fente d'entrée 140 est normalement fermée par une trappe 141 car celleci s'appuie contre un levier coudé 143 sollicité par

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ressort, monté à pivotement dans le palier 142, mais qui a cepen-

dant été écarté, un peu auparavant, par pivotement sous l'action du tourillon correspondant de nacelle de telle sorte que la

trappe 141 pivote vers le bas, sous l'effet de la gravité, au-

tour de son palier 145. Elle est ensuite ramenée par pivotement, sous l'action d'un troisième levier coudé 146, qui est monté à pivotement dans le palier 147, et également par les tourillons de nacelles, dans la position de fermeture représentée, de façon à s'accrocher en arrière du levier coudé 143 qui a été ramené entre temps également dans la position représentée. Pour les leviers coudés 124, 143, 146, il est prévu des guides, des butées et des organes semblables qui n'ont pas tous été représentés sur

les dessins.

Sur le côté opposé, la structure est agencée symétriquement,

indépendamment des différences de dimensions permettant le mouve-

ment de descente asynchrone du plateau de levage 114.

La commande est réglée en agissant sur la forme des leviers

coudés, de telle sorte que la trame 141 maintienne la fente d'en-

trée 140 dans une condition d'ouverture seulement pendant une pé-

riode aussi courte que possible afin qu'il s'échappe aussi peu

de chaleur que possible de la chambre de cuisson.

Pour l'éjecteur, il est prévu, comme le montre notamment la Fig. 5, un étrier fixe 160 en forme de U, dont les deux branches 161, 162 sont placées dans le trajet suivi par des parties des nacelles 163, 168, comme cela va être précisé en détail dans la

suite en référence à la Fig. 5.

La nacelle 163 qui se dirige vers l'étrier 160 dans la di-

rection de la flèche 183, entre en contact, par sa barre trans-

versale 164, correspondant à la barre transversale 105 de la Fig. 3, avec la branche 161, et elle est ainsi tournée d'environ 850 jusqu'à ce que la barre transversale 164 échappe la branche 161. Cependant, la barre transversale 167, correspondant à la barre transversale 166 de la Fig. 3, entre alors en contact avec

la branche 182 et la nacelle 163 continue à être tournée jus-

qu'à un angle d'environ 130 , en correspondance à la condition indiquée pour la nacette 168, o le pain blanc 169 contenu dans celle-ci tombe par la fente d'éjection 170; la trappe 172, fermée par un contrepoids 171 et pouvant pivoter autour de l'axe 184 est alors poussée vers le bas, de sorte que le pain blanc peut il 2478949 parvenir sur la goulotte collectrice 175 et être transféré dans

un caisson de stockage 163 o les pains blancs terminés de cuis-

son peuvent être saisis à la main après ouverture d'un couvercle 174. La température régnant à l'intérieur de la chambre de chauf-

fage est contrôlée et réglée à l'aide d'un thermostat de régula-

tion, non-visible. Un dispositif de commande spécial, incorporé au thermostat assure l'enclenchement du transporteur à nacelles lorsqu'une température minimale prédéterminée est atteinte dans

la chambre de chauffage. Le moteur d'entraînement 93 est cons-

titué par un groupe moteur-réducteur dont la vitesse de rotation est commandée à l'aide d'une génératrice tachymétrique qui

contrôle et règle avec précision la vitesse d'avance du trans-

porteur à nacelles. Pour la récusation, il est prévu un régula-

teur 181, qui est commandé en fonction de la température et/ou

d'un programme et qui assure la régulation de la vitesse d'a-

vance, de la température de fonctionnement et/ou de l'humidifi-

cation. Dans la paroi avant du carter, il est prévu un volet 176 pouvant être rabattu manuellement vers le bas et qui obture normalement une ouverture d'intervention 177. Lorsque celle-ci est ouverte, on peut accéder à la chambre de cuisson. Dans le

volet, il est prévu une fenêtre de vision 170 permettant l'ob-

servation de l'intérieur de la chambre. Latéralement, il est prévu des lampes, non-représentées, qui sont insensibles à la chaleur et qui servent à éclairer l'intérieur de la chambre

de cuisson.

On a représenté sur la Fig. 6 un autre exemple de réalisa-

tion de l'appareil de dernière cuisson selon l'invention, quise différencie de l'exemple de réalisation des Fig. 2 à 5 seulement par quelques détails concernant le dispositif d'échelonnement

des pains. Des parties qui se correspondent dans les deux exem-

ples de réalisation, et qui ont également les mêmes fonctions,

ont été désignées sur la Fig. 6 par les mêmes références numé-

riques que sur la Fig. 4, en étant cependant pourvues de l'in-

dice "prime". Le rail de butée 120, le plateau de levage 114

et des parties correspondantes du guide 113 n'ont pas été repré-

sentés sur la Fig. 6. Sur la barre 201, correspondant à'la barre 121 et qui est reliée à pivotement au levier coudé 124,

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est articulée une barré coudée 202 qui est montée à pivotement, par son extrémité arrière, dans un palier 203 afin de pouvoir tourner dans la direction de la flèche 204 autour d'un axe perpendiculaire au plan du dessin. La barre 202 s'étend sur un des côtés d'un étrier du dispositif d'échelonnement, et il est

prévu, de l'autre côté, une barre montée et actionnée en cor-

respondance. Entre ces deux barres, il est prévu deux barres transversales 205 et 206. Les barres transversales sont orientées transversalement à la trajectoire suivie par les pains blancs 206, 207, tandis que la barre 202, et la barre non-représentée de l'autre côté, sont placées à côté du trajet suivi par lesdits pains blancs. Dans la condition de repos représentée surle dessin, la barre transversale 206 retient le pain blanc 207 placé en avant, et par conséquent tous les pains situés en arrière. Lorsque le levier basculant 124' est actionné, les deux barres 202, et les barres placées de l'autre côté, sont déplacées par pivotement vers le haut dans la direction de la flèche 204, la barre transversale 206 libère le pain blanc 207 placé complètement en avant, tandis que la barre transversale 205 retient temporairement le pain blanc 206 placé en arrière

et tous les-pains suivants. Le pain blanc 207 situé complète-

ment en avant peut maintenant passer dans la position 208 par l'intermédiaire de la fente d'entrée 140' et il tombe, comme décrit cidessus pour la Fig. 3, lors de l'actionnement de la trappe 141', dans la nacelle située en dessous. Ensuite, le levier basculant 124', et par conséquent les barres 201, 202

et les éléments correspondants placés de l'autre côté, revien-

nent dans la position représentée o le pain blanc 209 peut

alors être transféré dans la position 207, tous les pains sui-

vants pouvant exécuter le même mouvement de transfert.

On peut se passer de la barre transversale 205 lorsque le pains pré-cuits ont des formes rondes et des profils uniformes, de sorte qu'il est possible de les contrôler individuellement d'une

façon simple uniquement à l'aide de la barre transversale 206.

Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée

aux modes de réalisation décrits et représentés; elle est sus-

ceptible de nombreuses variantes, accessibles à l'homme de l'art, suivant les applications envisagées et sans que l'on ne s'écarte

de l'esprit de l'invention.

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Claims (10)

REVENDICATIONS

1.- Appareil automatique de dernière cuisson pour des pains blancs français allongés - appelés des baguettes - ou des produits de boulangerie semblables qui ont été pré-cuits, caractérisé en ce qu'il comprend: -un transporteur à nacelles (50) disposé dans une chambre de cuisson (41) et comportant des nacelles (99) dimensionnées de manière à recevoir chacune un article de boulangerie (115, 116), ouvertes vers le haut et suspendues parallèlement et à intervalles équidistants à une paire de chaînes transporteuses sans fin (51, 52) en mouvement de façon à pouvoir pivoter autour de leurs axes longitudinaux horizontaux (101), - un transporteur d'amenée (47) agencé sous la forme d'une goulotte inclinée, - un dispositif d'échelonnement (48) placé sur la paroi de

recouvrement (43) délimitant supérieurement la chambre de cuis-

son (41), monté en aval du transporteur d'amenée (47) et qui,

sous l'effet d'un choc exercé par un organe rotatif de déclen-

chement (127), associé à chaque nacelle (99), fait tomber un article de boulangerie (116), disponible sur le transporteur d'amenée (47), dans la nacelle vide (99) placée en regard, - un éjecteur (160) qui est placé en aval du transporteur

d'amenée (47) a une distance supérieure aux deux-tiers du par-

cours de transport et qui assure, par accrochage arrière de

parties (164, 167) des nacelles lors de leur passage, le pivo-

tement des différentes nacelles jusqu'à l'éjection des articles de boulangerie (169) qu'elles transportent, tout en permettant leur pivotement de retour après leur libération, - une trappe (172) placée dans le parcours des articles de boulangerie descendants, pouvant être ouverte par le poids d'un article de boulangerie à une force de rappel et qui est placée en aval d'une goulotte collectrice (175), et - un ventilateur d'air chaud (81) dont le côté d'aspiration et le côté de refoulement sont reliés à la chambre de cuisson

(41).

2.- Appareil automatique de dernière cuisson selon la re-

vendication 1, caractérisé en ce que le dispositif d'échelonne-

ment (48) des articles de boulangerie comporte un rail fixe de butée (120) qui est placé sur le trajet du transporteur d'amenée

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(47) et en aval duquel il est prévu un plateau de levage (114)

pouvant exécuter verticalement un mouvement de montée et de des-

cente entre une position de repos, o il prolonge la goulotte

inclinée du transporteur d'amenée (47), et une position de dé-

charge dépassant du rail de butée (120), ledit plateau (114) dépassant légèrement du contour d'un article de boulangerie

(116) et étant déplacé vers lehaut et vers le bas par l'inter-

médiaire d'une paire de leviers basculants (124) qui sont dis-

posés de chaque côté du plateau et qui sont actionnés par l'or-

gane de déclenchement (127).

3.- Appareil automatique de dernière cuisson selon la re-

vendication 2, caractérisé en ce que la montée du plateau de levage (114) est réalisée de façon synchrone des deux côtés

alors que, par contre, la descente est réalisée de façon asyn-

chrone des deux côtés.

4.- Appareil automatique de dernière cuisson selon la re-

vendication 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il est prévu en aval du rail de butée (120), dans la paroi de recouvrement (43) de la chambre de cuisson, une ouverture (140) en forme de fente, dimensionnée en correspondance aux articles de boulangerie (117) et pouvant être obturée par une trappe (141) et.en ce que ladite trappe (141) est ouverte par une seconde paire de leviers (143)

placés des deux côtés et actionnés par ledit organe de déclen-

chement (127), et est à nouveau refermée par une troisième paire

de leviers (146) disposés des deux côtés, et pouvant être action-

nés, à la suite de la seconde paire de leviers, par le même or-

gane de déclenchement.

5.- Appareil automatique de dernière cuisson selon l'une

quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la

paire de chaînes transporteuses (51, 52) passe alternativement

sur plusieurs rouleaux de renvoi (56 à 64) de manière à se diri-

ger vers le bas vers l'éjecteur (160), puis elle est guidée ver-

ticalement vers le haut pour revenir au dispositif d'échelonne-

ment (48).

6.- Appareil automatique de dernière cuisson selon l'une

quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est

prévu, pour former l'éjecteur, un étrier stationnaire (160)

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comportant deux branches verticales (161, 162) qui sont placées

sur le trajet de barres transversales (164, 167), servant d'or-

ganes d'éjection, des nacelles (163) de manière qu'initialement la barre transversale avant (164) soit accrochée en arrière par la première branche (161), placée à l'opposé du sens de trans- port, jusqu'à ce que la nacelle correspondante (163) ait pivoté à peu près de la moitié de l'angle d'éjection, pour être ensuite libérée, la barre transversale (167) venant à la suite étant alors accrochée en arrière par la seconde branche (162) jusqu'à ce que la nacelle ait pivoté de l'angle d'éjection compris entre 100 et 1400, de préférence d'environ 1300, pour être ensuite libérée,

la nacelle revenant alors par pivotement sans sa position nor-

male sous l'effet de son poids propre.

7.- Appareil automatique de dernière cuisson selon l'une

quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le

ventilateur d'air chaud comporte une roue radiale (81) qui est disposée coaxialement aux axes de nacelles (101) à peu près au milieu d'une paroi (84) délimitant la chambre de cuisson (41), en ce que cette paroi (84) comporte un orifice d'aspiration coïncidant avec l'ouverture d'aspiration (82) de la roue radiale (81) du ventilateur, en ce qu'il est prévu dans cette paroi, le long des bords verticaux, des fentes longitudinales (86, 87) débouchant dans la chambre de cuisson, et en ce que la roue

radiale de ventilateur (81) est logée dans un caisson de chauf-

fage (80), par ailleurs fermée et dans lequel sont disposés des

registres de chauffage (85) dans la zone de l'écoulement sortant.

8.- Appareil automatique de dernière cuisson selon la reven-

dication 7, caractérisé en ce qu'il est prévu sur le fond du caisson de chauffage (80), à l'intérieur de celui-ci, un bac à liquide (89) ouvert vers le haut et qui peut être alimenté en

eau par l'intermédiaire d'un conduit extérieur d'entrée (108, 93).

9.- Appareil automatique de dernière cuisson selon l'une

quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il

comporte un carter (42) contenant la chambre de cuisson (41) et qui est fermé, indépendamment de la fente obturable d'entrée (140) du dispositif d'échelonnement (48), de la fente obturable de sortie (170) de l'éjecteur (70), des ouvertures d'entrée et

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de sortie d'air chaud (82, 86, 87), des orifices de décharge de

vapeurs (90) débouchant à l'air libre et d'une ouverture d'in-

terventLon (177), prévue dans la paroi avant (72) du carter, sur laquelle est également disposée la goulotte collectrice (175) et qui peut être obturée par un clapet (176),manoeuvrable manuellement et pourvu d'une fenêtre d'observation (178), des isolations thermiques (180) étant en outre prévues pour les

parois extérieures.

10.- Appareil automatique de dernière cuisson selon l'une

quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il

est prévu des régulateurs (181) commandés par programme et/ou

en fonction de la température pour régler la vitesse de trans-

port, la température de service et/ou l'humidification.