FR2472375A2 - Attelle articulee pour articulation du genou - Google Patents

Abstract

CETTE ATTELLE EST DU TYPE DECRIT ET REVENDIQUE DANS LE BREVET PRINCIPAL. LA BIELLETTE 7 DE CHAQUE ELEMENT A LAQUELLE SONT ARTICULES LES DEUX MONTANTS 5 ET 6 DE L'ELEMENT CONSIDERE PORTE DES MOYENS LIMITANT LA ROTATION DES DEUX MONTANTS, DANS UN SENS, A LEUR POSITION D'OUVERTURE MAXIMALE ET, DANS L'AUTRE, A L'ANGLE LIMITE INFERIEUR DESIRE DE FLEXION.

Description

La présente addition concerne un perfectionnement à l'attelle articulée pour articulation du genou selon le Brevet Principal.

Cette attelle est du type comprenant deux éléments symétriques dont chacun est constitué de deux montants articulés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'une biellette, chacun de ces montants, l'un supérieur fémoral et l'autre inférieur tibial, étant destiné à être fixé avec son homologue de l'autre élément, contre l'une des faces latérales de la partie correspondante de la jambe notam ment au moyen d'un plâtre unique recouvrant les deux e'élé- ments de l'attelle et dont la partie centrale recouvrant le genou est ensuite tronçonnée ou supprimée.

Selon le Brevet Principal , l'axe dtarticulation de l'un des montants à la biellette traverse cette dernière suivant une lumière dont l'axe longitudinal est orienté en direction de l'axe d'articulation de l'autre montant sur cette biellette.

D'une manière générale, cette attelle donne toute satisfaction. Cependant, dans certains cas, au cours de la première phase d'une période de rééducation, il est nécessaire de limiter l'angle de la rotation antéro-postérieure.

Cette limitation peut s'imposer, par exemple, après une opération des ligaments croisés du genou.

L'attelle selon le Brevet Principal ne permet pas cette limitation à un angle inférieur à 1800.

La présente addition a pour but de pallier cette lacune.

A cet eXet, suivant le perfectionnement qu'elle concerne biellette de chaque élément à laquelle sont articules les deux montants de 1'élément considéré porte des moyens limitant la rotation des deux montants, dans un sens à leur position d'ouverture maximale et, dans l'autre, à 1'angle limite inférieur désiré de flexion
Suivant un#remie're forme d'exécution de l'invention, dans le cas où la position d'ouserture maximale des montants correspond à leur position en alignement l'un de l'autre, les moyens limitant dans un sens, la rotation des deux montants de chaque élément à cette position, et dans l'autre sens à la position angulaire inférieure limite désirée, comprennent, d'une part, une première ailette longitudinale solidaire d'un bord rectiligne de la biellette et, d'autre part, une seconde ailette en forme d'équerre solidaire du bord opposé de la biellette, ce bord, comme la seconde ailette, formant un angle à la valeur limite inférieure désirée d'angulation des deux montants.

Suivant une seconde forme d'exécution de l'invention, les moyens limitant la rotation des deux montants, dans un sens, à leur position d'ouverture maximale et, dans l'autre, à l'angle limite inférieur désiré de flexion, sont constitués par des pions fixés à la biellette, par tout moyen approprié, du môme côté que les éléments fémoral et tibial.

De préférence, chaque pion est fixé par vissage dans un trou taraudé prévu pour le recevoir dans la biellette.

Suivant une réalisation avantageuse de la seconde forme d'exécution de cette attelle, la biellette comporte au moins un trou taraudé supptémentaire correspondant à une autre valeur d'au moins l'un des angles limite désiré.

Cette disposition permet non seulement le choix angle limite en fonction du patient à traiter, mais aussi de modifier cet angle et, notamment, de l'augmenter, au cours de la rééducation, au fur et à mesure de l'évo- lution de la récupération du patient.

Suivant une forme d'exécution préférée de l'invention, les moyens limitant la rotation des deux montants, dans un sens à leur position d'ouverture maximale et, dans l'autre à l'angle limite inférieur désiré de flexion, sont agencés de manière à immobiliser en rotation l'un des montants, de préférence le montant supérieur fémoral.

Dans ce cas, avantageusement, l'axe d'articulation qui traverse la biellette par une lumière est celui sur lequel est articulé le montant supérieur fémoral.

De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé, représentantS à titre d'exemples non limitatifs, deux formes d'exécution de cette attelle
Figure 1 en est une vue de côté en élévation suivant une première forme d'exécution de l'invention;
Figures 2 et 3 sont des vues similaires à figure 1 montrant une seconde forme d'exécution de cette attelle.

Cette attelle, comme celle décrite et revendiquée dans le Brevet Principal, est constituée de deux éléments symétriques dont un seul est représenté sur le dessin.

Comme le montre le dessin, et comme c'était le cas dans l'exemple du Brevet Principal, chaque élément est luimême constitué de deux montants : un montant supérieur ou fémoral 5 et un montant inférieur ou tibial 6 articulés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'une biellette centrale 7.

Lé montant supérieur 5 est articulé à la biellette 7 par l'intermédiaire d'un axe Il tandis que le montant inférieur 6 lui est articulé par l'intermédiaire d'un axe 12 ; les axes Il et 12 sont fixés rigidement aux montants respectivement 5 et 6.

Comme cela est décrit et revendiqué dans lé Brevet
Principal, l'un des deux axes Il ou 12 traverse la biellette 7 par une lumière longitudinale 13, c'est-à-dire une lu mière dont l'axe longitudinal est orienté en direction de l'axe d'articulation 12 du montant inférieur 6 à la biellette 7.

Comme dans l'exemple du Brevet Principale, grâce à cette disposition, l'écartement entre les axes Il et 12 est variable, de telle sorte que, lors du mouvement du pivotement du montant inférieur 6, la biellette 7 peut se déplacer longitudinalement par rapport à l'axe d'articulation Il de l'élémentsupérieur6au cours de la flexion de la jambe du patient ce qui évite d'imposer a ce mouvement une loi qui ne lui conviendrait pas.

Comme dans l'exemple du Brevet Principal, pour limiter la rotation du montant inférieur 6 dans le sens du déploiement de la jambe a la position angulaire selon laquelle cet élément 6 est en alignement avec l'élément supérieur 5, l'un des bords de la biellette 7 porte ime ailette 7a qui, comme le bord précité, est rectiligne.

Comme montré en traits pleins sur la fi;iire li cette ailette 7a limite le mouvement de rotation du montant inférieur 6 dans le sens de la flèche 15 à la position précitée dans laquelle cet élément est en alignement avec l'élément supérieur 5.

L'objet de la présente addition est de permettre une limitation de la rotation du montant inférieur 6 dans le sens correspondant à la flexion de la jejambe c'est-à- dire dans le sens de la flèche 14, de permettre à n'au- toriser cette flexion qu'à une valeur inférieur à un angle limite a entre les montants 5 et 6. Cet angle limite a est illustré sur la figure 1 entre la position unique du mon- tant supérieur 5 et la position représentée en traits mixtes du montant inférieur 6.

Dans l'exemple illustré sur la figure b, ce résul- tat est obtenu par le fait que le bord de la biellette 7 opposé à celui qui porte 1 'ailette 7a porte une seconde ailette 7b en-forme d'équerre, ce bord et cette seconde ailette 7b présentant deux tronçons respectivement 7'b et 7wb correspondant à l'angle limite a désiré.

Dans l'exemple illustré sur la figure 1, le tronçon 7'b de 1' ailette 7b est parallèle à l'ailette 7a de manière à immobiliser le montant supérieur 5 en rotation s'oppposer évidemment audeplacement longitudinal de la biellette 2 par rapport à lui. Il en résulte que les deux mouvement s de chaque élément de cette attelle se trausent maintenant séparés à savoir : que la rotation d'un montant par rapport à l'autre est exclusivement réservé à l'arti- culation du montant inférieur 6 sur l'axe 12, tandis que le mouvement longitudinal d'un montant par rapport A' l'autre dans un sens correspondant au rapprochement nu à l'éloignement des axes Il et 12 est réservé exclusivement à l'articulation du montant supérieur 5 sur l'axe li.

Dans une variante d'exécution de l'invention illustrée par la figure 2, les moyens assurant l'immobilisation en rotation du montant supérieur 5 et limitant danx les deux sens la rotation du montant inférieur 6,sont constitués par des pions respectivement 16 et 17 fixés à la biellette 7, perpendiculairement à sa face contre laquelle sont appliqués les montants 5 et 6 de cet élément.

Dans cet exemple, suivant une forme d'exécution simple de l'invention, chaque pion 16 ou 17 est fixé à la biellette 7 par vissage dans un trou taraudé prévu pour le recevoir dans la biellette.

Comme le montre non seulement la figure 2 mais aussi la figure 3, suivant une disposition avantageuse de cette forme d'exécution, il est prévu, pour chaque pion 17 limite tant le débattement angulaire du montant inférieur 6, au moins un deuxième trou taraudé 17a de telle sorte que l'on peut, avant la mise en place de l'attelle sur un patient choisir l'angle de flexion maximale ai ou a2, convenant le mieux au patient ainsi que l'angle d'ouverture maximale puisque si, dans l'exemple illustré sur la figure 2, ltou- verture maximale entre les montants 5 et 6 correspond à leur alignement, dans l'exemple illustré sur la figure 3, l'angle d'ouverture maximale B est inférieur à 180~,
Cette disposition présente en outre l'avantage de modifier l'angle limite inférieur a, par exemple en diminuant sa valeur,c'est-a'-dire en déplaçant l'un des pions 17 (celui de droit sur les figures 2 et 3),de la position illustrée sur la figure 3 correspondant à la plus grande valeur ai de l'angle limite inférieur,# sa position illustrée sur la figure 2 correspondant à la plus petite valeur a2 de l'angle limite inférieur du débattement angulaire des montants 5 et 6.

De la même maniere, on peut déplacer le second pion 17 (celui de gauche sur les figures 2 et 3), de sa position illustrée sur la figure 3 à celle illustrée sur la figure 2 et permettre ainsi au patient l'ouverture maximale de sa jambe.

Naturellement, les déplacements des pions 17 peuvent être effectués au cours de la période de rééducation du patient en fonction de l'évolution de cette rééducation.

Comme on le conçoit aisément, la forme d'exécution des figures 2 et 3 présente, par rapport à celle de la figure i, l'avantage du choix des angles maximum d'ouverture et minimum de flexion, tant au moment de la pose de l'attelle qu'au cours de la rééducation du patient, sans qu'il soit nécessaire de changer d'attelle, comme ce serait le cas avec une attelle conforme à celle illustrée par la figure i.

On conçoit d'ailleurs aisément que ces modifications d'angles, par déplacements des pions 17,peuvent être réalisées sans qu'il soit nécessaire de retirer l'attelle du patient, c'est-à-dire de détruire les plâtres qui en assurent la fixation à sa jambe.

Comme il va de soi, et comme il ressort de ce qui précede, l'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution de cette attelle qui ont été décrites cidessus à titre d'exemples ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation.

Claims (7)

- REVENDICATIONS

1. - Attelle articulée pour articulation du genou, selon l'une quelconque des revendications du Brevet Principal, caractérisée en ce que la biellette de chaque élément à laquelle sont articulés les deux montants de l'élément considéré porte des moyens limitant la rotation des deux montants, dans un sens, à leur position d'ouverture maximale et, dans l'autre, à l'angle limite inférieur désiré de flexion.

2. - Attelle selon la revendication 1, caractérisée en ce que, dans le cas où la position d'ouverture maximale des montants correspond à leur position en alignement l'un de l'autre, les moyens limitant dans un sens la rotation des deux montants de chaque élément à cette position et, dans l'autre sens, à la position angulaire inférieure limite désirée, comprennent, d'une part, une première ailette longitudinale solidaire d'un bord rectiligne dela biellette et, d'autre part, une seconde ailette en forme d'équerre solidaire du bord opposé de la biellette, ce bord, comme la seconde ailette, formant un angle à la valeur limite inférieure désirée d'angulation des deux montants.

3. - Attelle selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens limitant la rotation des deux montants, dans un sens1 à leur position d'ouverture maximale et, dans l'autre, à l'angle limite inférieur désiré de flexion, sont constitués par des pions fixés, à la biellette, par tout moyen approprié, du même côté que les éléments fémoral et tibial.

4. - Attelle selon la revendication 3, caractérisée en ce que, chaque pion est fixé par vissage dans un trou taraudé prévu pour le recevoir dans la biellette.

5. - Attelle selon la revendication 3 ou la revendication 4, caractérisée en ce que la biellette comporte au moins un trou taraudé supplémentaire correspondant å une autre saleur d'au moins l'un des angles limite désiré.

6. - Attelle selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens limitant la rotation des deux montants, dans un sens, à leur position d'ouverture maximale et, dans l'autre, à l'angle limite inférieure désiré de flexion, sont agencés de manière à immobiliser en rotation l'un des montants, de préférence le montant supérieur fémoral.

7. - Attelle selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'axe d'articulation qui traverse la biellette par une lumière est celui sur lequel est articulé le montant supérieur fémoral.