CH640115A5

CH640115A5 - Ensemble chaussure et fixation de ski.

Info

Publication number: CH640115A5
Application number: CH308978A
Authority: CH
Inventors: Jean Joseph Alfred Beyl
Original assignee: Jean Joseph Alfred Beyl
Priority date: 1977-03-28
Filing date: 1978-03-21
Publication date: 1983-12-30
Also published as: CA1105511A; JPS53123237A; IT7821601A0; SE7803397L; IT1093749B; JPS61110B2; ATA215478A; FR2385346A1; FR2385346B1; DE2809018A1; US4177584A

Description

60 L'invention a pour objet un ensemble chaussure et fixation de ski, dans lequel la chaussure comporte des éléments latéraux d'accrochage aptes à coopérer avec des organes de retenue faisant partie de la fixation qui sont montés sur les côtés d'un boîtier plat destiné à être monté sur le ski et à servir de support à la chaussure. Suivant «s l'invention, cet ensemble est caractérisé en ce que chacun des éléments d'accrochage est situé, en direction longitudinale, à une distance du milieu de la chaussure qui est invariable et prédéterminée indépendamment de la pointure de celle-ci, cependant que chacun

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des organes de retenue de la fixation est lui-même situé à une distance invariable par rapport à un repère porté par le boîtier, repère qui est destiné à être placé en correspondance d'un repère de montage prévu sur le ski pour indiquer l'emplacement assigné au milieu de la chaussure.

Les organes de retenue du dispositif de fixation peuvent ainsi être fixés sur le ski sans devoir prendre en considération la longueur exacte de la chaussure du skieur correspondant. En effet, il suffit de tenir compte du repère prévu sur le ski pour indiquer la position assignée au milieu d'une chaussure quelle que soit la longueur exacte de celle-ci.

Les chaussures selon l'invention, qui seront ensuite mises en place sur le ski, se trouveront obligatoirement placées dans la position voulue dès que les éléments latéraux d'accrochage prévus sur celles-ci auront été accrochés aux organes de retenue portés par le ski.

Le boîtier plat peut être fixé sur le ski et pourvu d'un repère destiné à être placé en correspondance du repère prévu sur le ski, pour indiquer la position assignée au milieu d'une chaussure quelle que soit la longueur exacte de celle-ci.

Ainsi, il suffit de fixer ce boîtier sur le ski en faisant coïncider ces deux repères pour que les organes de retenue portés par le boîtier soient situés aux emplacements voulus par rapport à la position prévue pour le milieu de la chaussure.

Dans une forme de réalisation particulière du présent ensemble, le dispositif de fixation comprend deux paires d'organes de retenue situées de part et d'autre de la position du milieu de la chaussure, les organes de retenue de chacune de ces deux paires étant situés à des distances déterminées par rapport à la ligne médiane correspondante. Bien entendu, dans ce cas, les chaussures correspondantes comportent elles-mêmes deux paires d'éléments d'accrochage destinés à coopérer avec ces organes de retenue et qui sont situés, par rapport au milieu de la chaussure, à des distances correspondant à celles prévues entre les organes de retenue de la fixation et l'emplacement prévu pour le milieu de la chaussure.

Cependant, dans une forme de réalisation simplifiée, le dispositif de fixation peut éventuellement ne comporter qu'une seule paire d'organes de retenue, les chaussures correspondantes étant alors pourvues d'une seule paire d'éléments latéraux d'accrochage. Mais bien entendu, dans un tel cas, ces éléments sont toujours disposés à une distance invariable par rapport au milieu de la chaussure, quelle que soit la longueur des diverses chaussures selon l'invention.

Cependant, d'autres particularités et avantages de l'objet de l'invention, apparaîtront au cours de la description suivante. Celle-ci est donnée en référence au dessin annexé à simple titre indicatif et sur lequel:

la fig. 1 est une vue en élévation de côté d'une chaussure faisant partie d'un ensemble selon l'invention;

la fig. 2 en est une vue en coupe horizontale selon la ligne II-II de la fig. 1 ;

la fig. 3 est une vue similaire à la fig. 2, mais qui représente une variante de réalisation;

la fig. 4 est une vue en élévation de côté représentant cette même chaussure après mise en place sur le dispositif de fixation spécialement conçu pour la recevoir et qui fait également partie de l'ensemble selon l'invention;

la fig. 5 est une vue partielle en coupe selon un plan similaire à celui de la ligne II-II, mais qui illustre une variante de réalisation;

la fig. 6 est une vue en élévation de côté d'une autre forme de réalisation d'une chaussure selon l'invention, et la fig. 7 en est une vue en plan de dessus selon la ligne VII-VII de la fig. 6.

Les fig. 1 à 4 représentent une première forme de réalisation de l'ensemble selon l'invention.

Dans celles-ci, la chaussure correspondante 1 comporte, sur les côtés de sa semelle 2, deux paires d'éléments saillants d'accrochage 3 et 4. Ces deux paires d'éléments sont disposées de part et d'autre du plan transversal médian M de cette chaussure, mais à des distances invariables de ce plan sur toutes les pointures de ce même type de chaussures.

Ainsi, quelle que soit la longueur de chacune des chaussures prévues dans cette forme de réalisation, les deux éléments latéraux d'accrochage 4 d'une même paire sont situés à une distance invariable L2 par rapport au plan transversal médian M. Quant aux deux éléments latéraux saillants 3 de l'autre paire, ils sont eux-mêmes situés à une distance invariable Ll par rapport à ce plan. Ces deux distances LI et L2 peuvent être égales entre elles, mais elles peuvent également être différentes. Bien entendu, l'écart E entre les deux paires d'éléments d'accrochage 3 et 4 est également invariable puisqu'il correspond au total de LI et L2.

Les deux éléments latéraux d'accrochage 3 ou 4 d'une même paire peuvent être avantageusement constitués par deux tiges transversales 5 et 6 emprisonnées à l'intérieur même de la masse de la semelle 2 et dont la longueur est telle que les extrémités de ces tiges fassent saillie, par rapport aux côtés latéraux de cette semelle, pour constituer les éléments saillants 3 et 4. Lorsque la semelle 2 est fabriquée par moulage en matière plastique, comme cela est généralement le cas, les deux tiges 5 et 6 sont placées à l'avance dans le moule correspondant de fabrication. Bien entendu, ces tiges peuvent être éventuellement remplacées par des lames métalliques plates également disposées dans le sens transversal.

Comme représenté à la fig. 3, il est aussi possible de prévoir une plaque métallique 7 noyée à l'intérieur de la semelle correspondante et dont les bords extrêmes portent des tiges 5a et 6a faisant saillie à l'extérieur de cette semelle, pour constituer des éléments latéraux saillants 3a et 4a similaires aux éléments 3 et 4 prévus dans la forme de réalisation selon les fig. 1 et 2.

Mais, dans tous les cas, les éléments saillants des deux paires présentent des distances invariables par rapport au plan transversal médian M de la chaussure.

Quant au dispositif de fixation prévu pour coopérer avec de telles chaussures, il comprend lui-même deux paires d'organes de retenue adaptés à recevoir respectivement les éléments latéraux d'accrochage 3 et 4. Comme représenté à la fig. 4, ce dispositif comporte un boîtier 8 de forme très plate destiné à être fixé sur le ski S au-dessous de l'emplacement prévu pour la chaussure 1, ce boîtier étant susceptible de supporter la semelle de celle-ci. Sur chaque côté, ce boîtier porte des crochets escamotables 9 et 10 constituant les organes de retenue destinés à coopérer avec les éléments latéraux d'accrochage 3 et 4 de la chaussure.

Dans l'exemple représenté, ces crochets sont montés pivotants autour d'axes horizontaux 11 et 12, de manière à pouvoir basculer respectivement vers l'avant et vers l'arrière. Cette possibilité de basculement est destinée à permettre la mise en place de la chaussure par engagement des éléments latéraux d'accrochage 3 et 4 de celle-ci sous les crochets 9 et 10. Cependant, ce basculement permet également de libérer la chaussure en cas d'efforts anormaux s'exerçant sur le pied et la jambe du skieur et qui risqueraient d'entraîner des accidents. A cet effet, ces crochets sont maintenus dans leur position normale, qui est représentée à la fig. 4, par des mécanismes élastiques de verrouillage (non représentés). Ceux-ci sont alors conçus pour permettre, ou éventuellement commander, le basculement des crochets 9 et 10 en position d'escamotage, en cas d'efforts anormaux s'exerçant sur le pied ou la jambe, afin de libérer dans un tel cas la chaussure pour éviter tout risque d'accident.

L'écart prévu entre les deux paires de crochets pivotants 9 et 10 est tel que ceux-ci puissent effectivement s'accrocher sur les deux paires d'éléments latéraux d'accrochage 3 et 4 de la chaussure. En pratique, cet écart est supérieur à l'écart E existant entre les deux paires d'éléments d'accrochage 3 et 4, et ce d'une valeur correspondant à la somme des différences d'entraxes a et b existant entre le centre des éléments d'accrochage 3 et 4 et le centre des axes de pivotement 11 et 12, lorsque les crochets sont dans la position de travail représentée à la fig. 4.

Mais, en réalité, l'emplacement des crochets 9 et 10 est déterminé par rapport à un repère N prévu sur le boîtier 8 du dispositif de fixa-

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tion et qui doit être placé en concordance du repère 0 habituellement marqué que les skis comportent pour indiquer l'emplacement assigné à la ligne médiane M des chaussures de ski devant être placées sur ceux-ci. En effet, les deux crochets 9 prévus à l'avant sont situés sur le boîtier 8 à un emplacement tel que leur axe de pivotement 11 soit situé par rapport au repère N à une distance égale à LI + a (a correspondant à l'intervalle existant entre le centre des éléments d'accrochage 3 et le centre de l'axe de pivotement 11, lorsque les crochets 9 sont en position de travail). Quant aux crochets arrière 10, ils sont situés sur le boîtier 8 à un emplacement tel que leur axe 12 soit à une distance L2+b par rapport à ce même repère N. Là encore, b correspond à l'intervalle existant entre le centre des éléments d'accrochage 4 et le centre des axes 12 lorsque les crochets 10 sont en position de travail. Si l'on fait abstraction des entraxes a et b qui dépendent des conditions pratiques de réalisation des crochets 9 et 10, on peut considérer que ces crochets sont situés par rapport au repère N, à des distances qui sont essentiellement déterminées par les distances LI et L2 précédemment définies.

Lors de la fixation du boîtier 8 sur le ski, il suffit donc de placer le repère N de ce boîtier à l'aplomb du repère 0 prévu sur le ski pour indiquer la position assignée à la ligne médiane M de la chaussure. Ainsi, quelle que soit la longueur de la chaussure qui sera ensuite placée sur le ski, son milieu se trouve automatiquement placé à l'emplacement voulu et ce, sans qu'il soit nécessaire de modifier la position des organes de fixation. Du reste, le dispositif de fixation peut être fixé à l'avance sur les skis, avant mise en vente de ceux-ci, et quelle que soit la pointure des chaussures des utilisateurs, les chaussures de ceux-ci seront toujours fixées exactement à l'emplacement voulu.

Par ailleurs, lorsqu'un skieur sera amené à changer de chaussures de ski, il n'aura pas à déplacer les organes de retenue fixés sur le ski puisque le dispositif de fixation selon l'invention peut recevoir n'importe quelle chaussure, pourvu qu'il s'agisse d'une chaussure telle que la chaussure 1 définie précédemment.

Bien entendu, cela est tout particulièrement avantageux dans le cas de skis destinés à la location. En effet, en cas de changement d'utilisateur, il est désormais inutile de procéder à une modification de l'emplacement des organes de retenue prévus sur le ski.

Au lieu de faire saillie à l'extérieur des côtés latéraux de la semelle 2, les éléments d'accrochage 3 et 4 de la chaussure peuvent être disposés dans des cavités 13 prévues sur les côtés de la chaussure

(voir fig. 5). Dans ce cas, les éléments saillants peuvent, comme précédemment, être constitués par les extrémités saillantes 3b d'une tige transversale 5 noyée dans l'épaisseur de la semelle de la chaussure, ces extrémités faisant saillie à l'intérieur des cavités latérales 13. 5 Cette solution a l'avantage d'éviter la présence d'éléments saillants sur les côtés de la semelle de la chaussure. Elle a également pour avantage que, en position de travail, les crochets de retenue se trouvent placés à l'intérieur des cavités 13, donc à l'abri des risques de chocs ou d'accrochage avec d'autres éléments.

io Au lieu de posséder deux groupes d'éléments latéraux d'accrochage, les chaussures selon l'invention pourraient éventuellement en comporter un seul, comme représenté aux fig. 6 et 7. Dans ce cas, ces éléments doivent précédemment être situés à une distance invariable par rapport au plan transversal médian de la chaussure. 15 En l'occurrence, dans l'exemple représenté, les deux éléments d'accrochage ainsi prévus sont situés au milieu de la chaussure. Ces éléments sont constitués par les extrémités 3c d'une pièce métallique 5c ayant une section de forme allongée et qui est disposée à l'intérieur de la semelle 2 de la chaussure, le milieu de cette pièce coïncidant avec la ligne médiane M de la chaussure.

Quant au dispositif de fixation, il comporte sur chaque côté deux crochets basculants 9c et 10c aptes à agripper l'une et l'autre extrémités de chaque élément d'accrochage 3c de la chaussure. La position de ces crochets est déterminée en conséquence.

25 Bien entendu, l'ensemble — chaussure et fixation de ski — selon l'invention peut faire l'objet de nombreuses autres variantes. Ainsi, au lieu d'être montés pivotants autour d'axes horizontaux pour basculer vers l'avant et vers l'arrière, les organes de retenue de la fixation peuvent être montés basculants vers l'extérieur du ski. Ils 30 peuvent ainsi être montés coulissants dans le sens longitudinal. Cependant, il est également possible de prévoir tout autre type de mouvement, ou une combinaison de plusieurs mouvements différents pour obtenir l'escamotage des organes de retenue de la fixation.

Comme il a déjà été indiqué, le principal avantage de l'ensemble 35 selon l'invention réside dans le fait que celui-ci permet de s'affranchir des contraintes inhérentes aux fixations classiques, comportant un dispositif de retenue saisissant l'avant de la chaussure et un autre agrippant le talon. Cependant, un autre avantage, découlant du reste du précédent, consiste en ce qu'il est ainsi possible de prévoir 4o une forme arrondie pour le bord avant 14 de la semelle de la chaussure ainsi que pour son bord arrière 15. Or, une telle forme facilite la marche.

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REVENDICATIONS

1. Ensemble chaussure et fixation de ski, dans lequel la chaussure comporte des éléments latéraux d'accrochage aptes à coopérer avec des organes de retenue faisant partie de la fixation qui sont montés sur les côtés d'un boîtier plat destiné à être monté sur le ski et à servir de support à la chaussure, caractérisé en ce chacun des éléments d'accrochage est situé, en direction longitudinale, à une distance du milieu de la chaussure qui est invariable et prédéterminée indépendamment de la pointure de celle-ci, cependant que chacun des organes de retenue de la fixation est lui-même situé à une distance invariable par rapport à un repère porté par le boîtier, repère qui est destiné à être placé en correspondance d'un repère de montage prévu sur le ski pour indiquer l'emplacement assigné au milieu de la chaussure.
2. Ensemble chaussure et fixation selon la revendication 1, caractérisé en ce que la fixation comporte deux paires d'organes de retenue disposés de part et d'autre du repère porté par le boîtier, et la chaussure comporte elle-même deux paires d'éléments latéraux d'accrochage disposés de part et d'autre de son milieu, les organes de retenue des deux paires étant aptes à s'accrocher sur les éléments d'accrochage de l'une et l'autre paires prévues sur la chaussure.
3. Ensemble chaussure et fixation de ski selon la revendication 1, caractérisé en ce que la chaussure comporte une seule paire d'éléments d'accrochage situés à une distance invariable par rapport à son milieu et éventuellement à l'endroit de celui-ci, cependant que le dispositif de fixation comprend une paire d'organes de retenue ou deux aptes à coopérer avec ces éléments, ces organes de retenue étant situés à une distance déterminée du repère porté par le boîtier.
4. Ensemble chaussure et fixation de ski selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les éléments latéraux d'accrochage d'une même paire prévue sur la chaussure, sont constitués par les extrémités saillantes d'une tige métallique disposée transversalement et noyée dans la masse même de la semelle de la chaussure, ces extrémités faisant saillie par rapport aux côtés latéraux de cette semelle.
5. Ensemble chaussure et fixation de ski selon la revendication 4, caractérisé en ce que, dans le cas où il est prévu deux paires d'éléments latéraux d'accrochage sur la chaussure, les deux pièces métalliques constituant les éléments d'accrochage des deux paires sont réunies entre elles par une partie de liaison formant entretoise.
6. Ensemble chaussure et fixation de ski selon l'une des revendications 1,2, 3 et 5, caractérisé en ce que les éléments latéraux d'accrochage, prévus sur chaque côté de la chaussure, sont disposés dans des cavités ménagées sur les côtés de la semelle de façon à ne pas faire saillie par rapport à la face externe desdits côtés.
7. Ensemble chaussure et fixation de ski selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les organes de retenue de la fixation consistent en des crochets montés pivotants autour d'axes transversaux au ski, de façon à pouvoir s'escamoter pour libérer la chaussure en cas d'efforts anormaux s'exerçant sur la jambe du skieur, par basculement vers l'avant ou vers l'arrière.

Actuellement, la majorité des fixations de ski comprennent, d'une part, un dispositif avant susceptible de saisir l'extrémité avant de la chaussure et, d'autre part, une talonnière destinée à retenir le talon. En conséquence, l'écart prévu entre ces deux dispositifs et leurs positions respectives sur le ski dépendent de la longueur de la chaussure.

Dans ces conditions, avant de procéder à la pose des dispositifs de fixation destinés à équiper une paire de skis, il faut que l'installateur chargé de ce travail dispose les chaussures du skieur sur les skis en les plaçant dans la position voulue. En effet, cela est indispensable pour connaître l'emplacement exact des extrémités avant et arrière de chaque chaussure et, par suite, les emplacements à l'endroit desquels devront être montés les dispositifs de fixation correspondants.

Pour faciliter cette opération, les skis comportent généralement 5 un repère indiquant la position prévue pour le milieu de la chaussure, une marque correspondante étant prévue sur les chaussures elles-mêmes. Mais il n'en reste pas moins que la position des dispositifs avant et arrière est différente suivant la longueur des chaussures.

Du reste, cela soulève des difficultés en cas de changement de io chaussures par l'usager. En effet, dans un tel cas, il faut déplacer les dispositifs de fixation avant et arrière, ce qui entraîne dans certains cas le percement de nouveaux trous dans les skis et provoque en conséquence, un affaiblissement de la résistance mécanique de ceux-ci.

15 Pour éviter cet inconvénient, les skis de location sont en général équipés de fixations comportant un système de réglage dans le sens de la longueur. Habituellement, ce système est prévu sur la talonnière arrière, le dispositif de fixation à l'avant restant fixe. Mais, une telle solution est imparfaite puisque la position de l'extrémité avant 20 de la chaussure restant fixe, certains skieurs auront leurs chaussures fixées trop en avant et d'autres trop en arrière.

Contrairement aux fixations de type classique rappelées ci-dessus, certaines fixations comportent des moyens de retenue aptes à coopérer avec un point intermédiaire de la longueur de la chaussure, 25 ainsi qu'avec son extrémité arrière. Mais là encore, cette solution ne permet pas d'éliminer les difficultés dues aux différences de longueur des chaussures en fonction de leur pointure.

On connaît également, par le brevet français N° 7416349, un dispositif comportant des éléments latéraux d'accrochage de chaque 30 côté de la chaussure, constitués par des mors montés à pivotement sur le boîtier fixé au ski. Ces mors coopèrent avec des mentonnets poussés élastiquement en saillie à l'extérieur de la semelle de la chaussure, les cotes de ces pièces pouvant être normalisées pour toutes les pointures de chaussure. De ce fait, aucun réglage de la 35 fixation n'est nécessaire en fonction de la grandeur de la chaussure.

Cependant, les éléments d'accrochage de ce système sont placés à une distance invariable de part et d'autre de l'axe du tibia du skieur, de même que les mors de retenue des éléments d'accrochage.

Si l'on veut positionner correctement une chaussure de pointure 40 inférieure à une chaussure donnée supposée placée convenablement au moyen de ce dispositif, c'est-à-dire en faisant coïncider le milieu de la semelle avec le repère prévu sur le ski, il faut déplacer le boîtier par rapport au ski et, plus précisément, vers l'avant de la chaussure. Si on ne déplace pas le boîtier, le milieu de la semelle se retrouve en 45 arrière du repère du ski, pour pouvoir placer correctement les éléments d'accrochage de la chaussure par rapport aux mors de retenue, de sorte que le skieur est en position incorrecte trop reculée sur son ski. Inversement, pour une pointure plus grande que celle de la chaussure supposée positionnée correctement, le skieur se retrou-50 verait trop avancé sur son ski.

Ainsi, ce dispositif connu nécessite un réglage par rapport au ski lors d'un changement de pointure, tout en supprimant la nécessité du réglage dans la fixation.

C'est pourquoi la présente invention a pour but de supprimer ces 55 inconvénients en réalisant un ensemble formé par une chaussure de ski particulière et une fixation spécialement conçue pour recevoir cette chaussure, les éléments constitutifs de cet ensemble étant agencés pour s'affranchir de la difficulté résultant de la différence de longueur des chaussures.