FR2459090A1 - Machine de rivetage borgne - Google Patents
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- B21J15/10—Riveting machines
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- B21J15/32—Devices for inserting or holding rivets in position with or without feeding arrangements
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Abstract
INVENTION CONCERNANT UN DISPOSITIF D'ASSEMBLAGE MACHINE DE RIVETAGE BORGNE POUR POSER DES RIVETS TUBULAIRES EN UN POSTE DE POSE AU MOYEN D'UN MANDRIN 42 SAISI ET TIRE PAR DES MACHOIRES DE TRACTION RELACHABLES A VA-ET-VIENT 48, 50 POUR TIRER UNE TETE PLUS LARGE 46 DU MANDRIN AU TRAVERS DU PERCAGE D'UN RIVET 40 SUPPORTE PAR UNE BUTEE 38 ET QUI INCLUT DES MOYENS POUR AMENER D'AUTRES RIVETS AU POSTE DE POSE POUR ETRE POSES. LA MACHINE COMPREND DES MOYENS A VA-ET-VIENT 102 (POUR AMENER UN AUTRE RIVET LE LONG DU MANDRIN AU POSTE DE POSE) QUI SAISIT LE MANDRIN AVEC FRICTION ET REGLE SA POSITION PAR RAPPORT A LA BUTEE 38, DE FACON QUE LORSQUE LES MACHOIRES 48, 50 SAISISSENT A NOUVEAU LE MANDRIN, CE DERNIER SOIT PLACE CORRECTEMENT PAR RAPPORT A LA BUTEE ET AUX MACHOIRES DE TRACTION D'APRES LA TAILLE DU NOUVEAU RIVET A POSER. APPLICATION AU RIVETAGE AVEC DES MOYENS PERFECTIONNES.
Description
La présente invention, concernant un dispositif d'assemblage, est plus
spécifiquement relative à une machine de rivetage pour poser des rivets tubulaires borgnes. Plus particulièrement, elle est relative à une machine telle que des rivets tubulaires supportés en un poste de pose par un organe de butée sont posés en tirant au travers de rivets successifs la tête plus large d'un mandrin et telle qu'après
la pose de chaque rivet un autre rivet est présenté automati-
quement au poste de pose.
La machine de rivetage de l'invention est prévue pour poser des rivets tubulaires borgnes du genre comprenant une partie cylindrique et une tête plus large à une extrémité de ladite partie cylindrique et possédant un passage ou perçage traversant la tête et la partie cylindrique. De tels rivets
sont bien connus et on les trouve sur le marché sous les mar-
ques enregistrés "Chobert" et "Briv". Ces rivets sont posés au moyen d'un mandrin de forme allongée qu'on déplace dans son sens longitudinal par rapport à une butée supportant les rivets, le mandrin comportant une tige sur laquelle les rivets
s'adaptent avec coulissement et une tête plus large à une ex-
trémité de la tige, chaque rivet étant amené à s'enfiler sur
la tige du mandrin en ayant son extrémité de queue (c'est-à-
dire l'extrémité de la partie cylindrique du rivet éloignée
de sa tète) vers la tète du mandrin, et le mandrin et la bu-
tée supportant le rivet sont alors déplacés rapidement l'un par rapport à l'autre, par exemple en tirant le mandrin de
manière à faire passer la tête du mandrin au travers du pas-
sage du rivet, tandis que le rivet est soutenu par la butée,
en dilatant ainsi la partie cylindrique du rivet.
Dans les machines connues telles que celles auxquelles on se réfère ici, il est nécessaire de monter la machine de façon que lorsqu'elle est prête à poser un rivet au poste de
pose, le mandrin occupe une position prédéterminée par rap-
port à l'organe de butée. Cette position est déterminée tout
d'abord suivant la longueur nominale connue des rivets à po-
ser, mais naturellement il faut tenir compte aussi de toute limitation imposée par la profondeur des trous borgnes dans lesquels les rivets doivent être posés et par la longueur de -2 - la course sur laquelle le mandrin peut être tiré. Si l'on a
réglé la machine pour des rivets ayant une longueur particu-
V14.,.. hlière, son fonctionnement peut être alors non satisfaisant
si elle est alimentée par des rivets ayant des longueurs dif-
7" 5 férentes, ce qui peut arriver exprès ou inintentionnellement, par exemple si le stock de rivets est parsemé de rivets ayant une longueur différente, ou bien à cause de tolérances de
4ï fabrication introduisant des variations de la longueur nomi-
nale connue. En outre, il est important de régler à nouveau la machine chaque fois que la longueur nominale des rivets est changée. anglais Dans le brevet/précédent de la Demanderesse, NO 1 397 539, on décrit une telle machine dans laquelle deux mâchoires de tirage sont actionnées à force pour saisir le
41 15 mandrin et lui imprimer un mouvement de va-et-vient et égale-
ment pour s'ouvrir en relâchant le mandrin, tandis que d'au-
tres rivets sont débités le long du mandrin vers sa tête et
deux mâchoires d'extrémité sont actionnées à force pour fer-
mer et saisir le mandrin, de manière d'une part à le suppor-
ter tandis que les mâchoires dle tirage sont ouvertes et d'au-
tre part à fournir une butée pour supporter un rivet tandis que celui-ci est posé en tirant la tête de mandrin au travers de son perçage, les michoires d'extrémité étant actionnées à force pour s'ouvrir en reltchant le mandrin au moment o il
est maintenu par les m&choires de traction, de manière à per-
mettre qu'un autre rivet passe entre les mâchoires d'extrémi-
té vers la tête du mandrin. Ainsi, le mandrin est toujours
saisi, soit par les mâchoires de traction, soit par les mà-
choires d'extrémité, et une fois que la machine a été mise en place la relation de position du mandrin vis-à-vis des
mâchoires d'extrémité reste sans changement.
Dans une autre machine de rivetage antérieure du genre général auquel on se réfère ici, un long mandrin chargé d'une multiplicité de rivets est serré dans le corps de la
machine par un accouplement qui saisit l'extrémité du man-
drin éloignée de la tête de mandrin et le corps de la machine exécute un mouvement de va-et-vient par rapport à l'organe de butée, de sorte que le mandrin est alternativement tiré vers 4i"' - 3 - l'arrière et ramené vers l'avant par rapport à l'organe de butée. Un coulisseau ou "curseur" est prévu pour faire avancer progressivement la multiplicité de rivets le long du mandrin,
de sorte que, lorsqu'un rivet est posé, le rivet suivant ce-
lui le plus proche de la tête de mandrin est amené au poste
de pose.
Dans cette dernière machine, le mandrin doit 9tre enlevé afin de le charger d'autres rivets et, lorsqu'il est rechargé, il est à nouveau serré dans le corps de la machine, de sorte que sa position par rapport à l'organe de butée est fixée pour une charge particulière des rivets et il n'y a pas
moyen de régler la position du mandrin pour compenser les va-
riations de longueur entre les différents rivets.
Dans toutes les machines de rivetage antérieures
connues de la Demanderesse, la relation de position des m&-
choires de traction par rapport à l'organe de butée reste fixe et la relation de position du mandrin par rapport à l'organe de butée demeure constante dans toutes les opérations de pose
de rivet successives.En conséquence, toute variation de lon-
gueur pouvant exister entre un rivet et le suivant a nécessité habituellement le reréglage de la machine ou bien a entrainé soit un fonctionnement non satisfaisant de la machine, soit la
nécessité d'admettre de larges tolérances pouvant être désa-
vantageuses pour des opérations de rivetage correctes: La De-
manderesse a trouvé alors qu'on peut établir une machine de rivetage de façon qu'elle pose des rivets de longueurs diverses sans qu'il soit nécessaire de la rerégler pour chaque longueur
individuelle, en prévoyant des moyens pour régler automatique-
ment la position du mandrin par rapport à l'organe de butée suivant la longueur de chaque rivet individuel suivant qui doit
être posé.
Conformément à la présente invention, on prévoit une machine de rivetage borgne comprenant un organe de butée pour supporter un rivet au cours d'une opération de pose de
rivet, un mandrin comprenant une tige et une t9te plus large-
à une extrémité de la tige, des moyens de saisie et de trac-
tion pour saisir de manière relAchable la tige du mandrin et pour déplacer le mandrin vers l'arrière par rapport à l'organe de butée sur une course de longueur suffisante pour - 4 - tirer complètement la tête du mandrin au travers du perçage d'un rivet tubulaire supporté par l'organe de butée, et par
suite pour poser le rivet, puis relâcher le mandrin pour per-
mettre à un rivet suivant de se déplacer sur la tige du man-
drin vers la tête, et des moyens pour régler la position du mandrin après pose d'un rivet et relâchement du mandrin et avant que les moyens de saisie et de tirage ne saisissent à nouveau la tige du mandrin, de sorte que le mandrin est amené dans une position dans laquelle la tête est écartée vers l'avant de l'organe de butée, d'une distance qui est au moins suffisante pour loger un nouveau rivet devant être posé et qui ne dépasse pas la longueur de la course des moyens de
saisie et de tirage.
Les moyens pour régler la position du mandrin peuvent comprendre un organe susceptible de va-et-vient, qui est adapté à déplacer le mandrin vers l'avant après la pose d'un rivet et, si nécessaire, à déplacer alors le mandrin vers l'arrière, de façon que la tête du mandrin soit espacée vers
l'avant, par rapport à l'organe de but6e, de la distance ci-
dessus mentionnée.
L'organe. à mouvement de va-et-vient possible peut
inclure un moyen à détente pour engager le mandrin avec fric-
tion, de sorte que le mandrin peut être déplacé avec et par l'organe à vaet-vient, les moyens à détente étant capables d'être surmontés par la butée de la tête de mandrin contre un
rivet supporté par les moyens de butée.
Les moyens à détente peuvent comprendre une pièce élastiquement déformable qui est adaptée et disposée pour maintenir le mandrin avec friction lorsque le mandrin et les
moyens à détente sont forcés en engagement mutuel.
Ces moyens à détente peuvent comprendre un tube en matériau élastiquement déformable et comportant un axe courbe;
le tube peut être fait d'un fil métallique enroulé en hélice.
La machine peut inclure des pièces ou organes sou-
ples pour résister au mouvement du mandrin vers l'avant de manière à ce que le mandrin soit sollicité en engagement de
friction avec les moyens à détente.
Les pièces souples peuvent comprendre un du plu-
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- 5 - sieurs cliquets souples disposés pour résister au passage de
la tête du mandrin d'une position située à l'arrière de l'or-
gane de butée 4 une position située à l'avant de celui-ci.
L'organe de butée peut être constitué par des mà-
choires d'extrémité séparables qui logent les cliquets souples.
On décrira maintenant, à titre d'exemple non limi-
tatif, un mode de réalisation de l'invention avec référence aux dessins ci-annexés, parmi lesquels: - La figure 1 est une élévation, principalement en coupe, de l'avant d'une machine de rivetage borgne montrant
les positions des parties principales en état de poser un ri-
vet; - Les figures 2 et 3 sont des élévations-coupes, suivant la ligne IlII dans un plan à angle droit de celui de la figure 1, montrant les positions des parties principales dans deux stades successifs du fonctionnement après la pose d'un rivet; - La figure 4 est une coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 1; - La figure 5, une coupe suivant la ligne V-V de la figure 3;
- La figure 6, une coupe fragmentaire agrandie sui-
vant la ligne VI-VI de la figure 4; - La figure 7, un schéma-bloc montrant les moyens électriques et pneumatiques pour produire le fonctionnement contrÈlé de la machine; et - La figure 8, une coupe verticale à grande échelle
d'une partie d'un organe à va-et-vient de la machine, possé-
dant des moyens de détente à ressort.
La machine du mode de réalisation représenté est une machine montée sur banc qui est adaptée à débiter des rivets, à les faire passer automatiquement sur un mandrin pour qu'ils alimentent un poste de pose de rivets et à poser les rivets dans une pièce de travail perforée convenable au poste
de pose à partir du dessous de la pièce. Ainsi les rivets suc-
cessifs sont présentés isolément au poste de pose, avec leur tête vers le bas et la partie queue vers le haut, la tige étant dirigée vers le haut verticalement, la pièce de travail
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-6- à riveter étant placée de façon que la queue d'un rivet au
poste de pose passe par une ouverture dans la pièce et le ri-
vet est alors posé. Un autre rivet est ensuite présenté auto-
matiquement au poste de pose, prdt à être mis en place.
On décrira maintenant l'organisation générale et
le fonctionnement de la machine.
La machine de rivetage comprend une tête rivet-
se 10, en association avec des moyens d'alimentation de ri-
vets 12 fournissant des rivets à la t8te riveuse et des
moyens de commande pour commander le fonctionnement de la ma-
chine. Le moyen d'alimentation en rivets 12 comprend un
débiteur d'alimentation 14 à bol vibrant, actionné électri-
quement et de structure classique, une rampe 16 et un organe de transfert 18. Le débiteur à bol est employé pour contenir une certaine quantité de rivets tubulaires et pour orienter et alimenter de façon continue les rivets sur la rampe. Les
rivets, une fois orientés passent le long de la rampe à l'or-
gane de transfert. La sortie des rivets par l'extrémité de la
rampe éloignée-du débiteur à bol est commandée par un éohap-
pement 20 actionné par le mouvement de va-et-vient d'un sup-
port de rivets 22 qui fait partie de l'organe de transfert 18.
Le support de rivets 22 prend un mouvement de va-
et-vient dans le sens horizontal par le fonctionnement com-
mandé d'un vérin pneumatique 24 à double action. La rétrac-
tion du support de rivets 22 (c'est-à-dire le déplacement vers
la gauche à partir de la position représentée sur les figu-
res 1 et 4) amène le support de rivets à s'aligner sur la ram-
pe et actionne l'échappement pour permettre au rivet 25, se trouvant en avant, qui est représenté sur la figure 4, de quitter la rampe et d'entrer dans le support de rivets. Le fonctionnement ultérieur du vérin 24 fait que le support de
rivets 22 emmène le rivet en l'extrayant de la rampe et l'amè-
ne en une position d'attente à l'intérieur de la tête de ri-
vetage 10, comme on voit sur la figure 1, position dans la-
quelle il attend son introduction dans la t9te de rivetage.
La tête riveuse 10 comprend un carter 26 ayant la forme d'un cylindre creux monté de façon que son axe soit vertical, ce
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-7 - cylindre étant pratiquement fermé à ses extrémités supérieure et inférieure par des plaques d'extrémité respectives 28 et
30. La plaque d'extrémité supérieure 28 présente une ouvertu-
re centrale dans laquelle s'engage un embout ou nez de rive-
tage 32. L'embout de rivetage comprend un corps 33 de forme générale tubulaire, fileté à son extrémité inférieure pour être attaché à la plaque d'extrémité 28 et dans celui-ci se
loge une paire de mâchoires d'extrémité 34, 35 (voir figu-
re 2) et un ressort hélicoïdal comprimé 36 qui ferme les mg-
choires.
Ces mâchoires ont une forme globalement semi-cy-
lindrique et sont disposées en des c8tés diamétralement op-
posés de l'axe du carter cylindrique o elles peuvent coopé-
rer l'une avec l'autre pour former un tube présentant un pas-
sage axial vertical 37 qui s'évase vers son extrémité infé-
rieure et dont le diamètre, réduit au voisinage de son extré-
mité supérieure,va en s'effilant pour former une partie supé-
rieure rétrécie. Le ressort 36 sollicite les mâchoires à des-
cendre dans le corps 33, de sorte que celles-ci sont contrain-
tes à se fermer, leurs extrémités supérieures coopérant pour former une butée annulaire 38, ce qui fait qu'un rivet 40 qui doit être posé par la machine est supporté en un poste de pose immédiatement au-dessus desdites mâchoires, comme on voit
sur la figure 1.
La tête riveuse inclut un mandrin 42 qui comporte une longue tige 44, capable de passer avec un certain jeu au travers du perçage de chaque rivet tubulaire devant être posé, et une tête plus large 46 qui doit dilater la tige de chaque rivet lorsqu'elle est tirée pour passer dans son perçage. Le mandrin 42 est aligné sur l'axe du carter 26 et susceptible
d'un mouvement de va-et-vient suivant cet axe, dans l'état re-
présenté sur la figure 1 oh la machine est prête à poser le rivet 40, le mandrin étant supporté par sa tête reposant sur l'extrémité supérieure du rivet 40 au poste de pose, tandis que sa tige 44, descendant de la tête 46, est dirigée vers le bas, au travers du perçage du rivet 40 et du passage 37 formé par les mâchoires d'extrémité coopérantes et fermées, en une position se trouvant juste au-dessus du support de rivets 22 : !?,, 8-
:Y'H et du poste d'attente.
Le diamètre du passage 37, à part la partie supé-
rieure rétrécie, suffit juste à laisser passer un rivet par ledit passage. Le diamètre de la partie supérieure rétrécie du passage est légèrement supérieur à la dimension de la t9te -' du mandrin, de sorte que cette tête peut passer au travers de
la partie supérieure rétrécie et entrer dans le passage lors-
! ']Mque les mâchoires d'extrémité sont fermées.
Lesdites mâchoires peuvent être forcées à se dépla-
cer vers le haut par rapport au corps 33, en produisant une
déformation élastique du ressort 36 et leurs extrémités supé-
rieures peuvent alors àtre suffisamment écartées pour per-
mettre à un nouveau rivet de monter au' travers de la partie supérieure rétrécie du passage. Ceci est réalisé au cours de l'utilisation de la machine en forçant un nouveau rivet à se déplacer vers le haut par Ledit passage jusqu'à ce qu'il
!; atteigne la partie effilée menant à la partie supérieure ré-
-,: trécie du passage, à la suite de quoi les mâchoires d'extré-
mité sont soulevées par le nouveau rivet Jusqu'à ce que le
corps 33 ne force plus les extrémités supérieures des mAchoi-
res d'extrémité à rester fermées. Le nouveau rivet peut alors
solliciter les extrémités supérieures des mâchoires d'extré-
mité à se séparer et peut arriver à monter au poste de pose, au-dessus des mâchoires d'extrémité. Une fois que le rivet a v 25 dépassé les mâchoires, le ressort 36 peut les ramener vers le
bas dans le corps 33, de sorte qu'à nouveau elles sont con-
traintes à se placer en position de fermeture et leurs extré-
mités supérieures se ferment ainsi sous le nouveau rivet, en
r' formant à nouveau la butée annulaire 38 pour le supporter.
Chacune des mâchoires d'extrémité 34, 35 de l'em-
- bout de rivetage 32 est pourvue d'un cliquet respectif 84, 86, !,.:qui fait saillie à travers une ouverture dans la mAchoire et
jusque dans le passage 37, dans la région de la partie supé-
rieure rétrécie. Les cliquets 84, 86 sont disposés sur les cStés diamétralement opposés du passage, en étant opposés
< l'un à l'autre, et sont sollicités élastiquement vers l'inté-
-:L rieur du passage 37 et l'un vers l'autre et vers le mandrin se trouvant entre eux, en bandant les ressorts respectifs 85, !:
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-9 - 87. Dans ce mode de réalisation, chaque cliquet est formé solidairement avec son ressort de sollicitation respectif à partir d'une seule pièce de fil d'acier à ressort qui est
courbée de façon à présenter à une extrémité un oeillet cir-
culaire au travers duquel passe une vis se vissant dans la
mdchoire d'extrémité de façon à fixer le cliquet et son res-
sort de sollicitation sur la surface externe de la mâchoire.
Le ressort de sollicitation part de la vis et de l'oeillet vers le haut, le long d'une rainure ménagée dans la surface externe de la mAchoire jusqu'à l'ouverture de la mAchoire et
le cliquet, à l'autre extrémité du fil métallique, part sen-
siblement à angle droit par rapport au ressort de sollicita-
tion et au travers de l'ouverture, de manière à faire saillie dans la partie effilée menant à la partie supérieure rétrécie
du passage 57.
Dans ce mode de réalisation, les cliquets 84, 86 attaquent avec friction la tige de mandrin se trouvant entre
elles et offrent une certaine résistance au mouvement longitu-
dinal entre elles de ladite tige. Il est particulièrement im-
portant que lorsque les mâchoires d'extrémité sont fermées, les cliquets fassent suffisamment saillie vers l'intérieur pour présenter une résistance notable au mouvement axial de
la tète plus large du mandrin au-delà des cliquets, et parti-
culièrement à la direction de mouvement vers le haut du man-
drin. Les raisons de ces conditions apparaîtront quand on
exposera le fonctionnement de la machine.
A l'intérieur du carter 26 on a disposé un moyen de traction, grâce auquel le mandrin peut être tiré vers le
bas par rapport aux mâchoires d'extrémité à partir de la po-
sition représentée sur la figure 1, de sorte que la tête du mandrin est tirée au travers du perçage du rivet 40, ce qui dilate et pose le rivet. Le moyen de traction comprend une paire de mâchoires de traction 48, 50, dont on ne voit que la mAchoire 48 sur la vue de la figure 1, et comprend des moyens pour solliciter les mâchoires de traction à saisir étroitement la tige du mandrin et des moyens pour imprimer un mouvement de va-etvient dans le sens vertical aux m&choires de traction à l'intérieur du carter. Le moyen de traction est
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actionné par voie pneumatique et, à cet effet, il comprend
une chambre de traction pneumatique A et une chambre pneuma-
tique B de fermeture des mâchoires.
La chambre de traction A est définie dans l'extré-
mité inférieure du carter cylindrique 26, entre la plaque d'extrémité inférieure 30 et un joint annulaire 52 attaché de
manière fixe dans le carter, en un emplacement écarté au-
dessus de la plaque d'extrémité inférieure 30. Les extrémi-
tés supérieure et inférieure de la chambre A présentent des orifices (non représentés) pour l'admission d'air comprimé et,
à l'intérieur de la chambre A, on a disposé un piston pneuma-
tique annulaire 54. Au piston 54 on a fixé une tige de pis-
ton annulaire 56, qui porte un ensemble de pièces se dépla-
çant toutes avec le piston 54 lorsque ce dernier effectue un
mouvement de va-et-vient dans la chambre A. La tige de pis-
ton 56 peut coulisser avec étanchéité pneumatique au travers
du joint annulaire 52 et s'élargit radialement à son extré-
mité supérieure sous la forme d'une bride 58 qui, non seule-
ment constitue un fond d'extrémité inférieure pour la cham-
bre B de fermeture des mâchoires, mais supporte également une pièce de tête 60, de forme générale cylindrique, dirigée
vers le haut à partir de la bride 58 et s'adaptant avec cou-
lissement dans la surface interne du carter cylindrique 26.
La pièce de t8te 60 a une forme générale tubulaire et définit, en association avec la bride 58 et un joint annulaire 62, la chambre B dans laquelle un piston annulaire 64 se déplace
verticalement en-va-et-vient. La bride 58 et le joint 62 pré-
sentent chacun un orifice pour admettre l'air comprimé dans
la chambre B au-dessus et au-dessous du piston 64.
Une tige de piston 65, solidaire du piston 64, est dirigée vers le haut à partir du piston, traverse le joint annulaire 62. L'extrémité supérieure de la tige de piston 65
porte deux pivots parallèles et espacés 66 et 67, sur les-
quels sont montés respectivement, avec pivotement, les m&choi-
res de traction 48 et 50. Ces mâchoires de traction 48 et 50 sont des pièces allongées incluant respectivement des bras 68 et 69 orientés pratiquement verticalement vers le haut et écartés l'un de l'autre depuis leurs pivots respectifs 66, 67, et, à leurs extrémités supérieures, des parties 70, 72 de saisie du mandrin, qui sont dirigées vers l'intérieur et l'une vers l'autre, de manière à former ensemble une arche de
couverture, ayant une certaine épaisseur dans le sens verti-
cal. Les parties de saisie du mandrin sont pourvues de dents 74 et 76 saisissant le mandrin, formées respectivement par
des pièces d'insertion en acier trempé. Les mâchoires de trac-
tion sont sollicitées par ressort pour pivoter de manière que
leurs parties de saisie du mandrin soient sollicitées élasti-
quement vers une position fermée dans laquelle les dents sai-
sissent la tige du mandrin 42.
Un étrier 88 en forme de U. qui comprend une plaque transversale et deux branches espacées aux extrémités de la plaque, est fixé au corps de la machine, de façon que ses branches espacées passent dans le passage arqué entre les bras des mâchoires de traction. Les branches espacées de l'étrier servent à centrer les mâchoires de traction autour de l'axe du
mandrin dans la machine, chaque branche empochant la mâchoi-
re de traction voisine de pivoter au-delà de l'axe du mandrin
sous l'effet de la sollicitation de ressort qui lui est appli-
qué. En outre, lorsque le support de rivets 22 vient en posi-
tion d'attente, il passe entre les branches de l'étrier qui le
guident positivement pour venir dans une position dans laquel-
le un rivet, amené dans le support, est aligné avec précision
*sur l'axe du mandrin.
La sollicitation par ressort appliquée aux mâchoires de traction ne suffit pas pour amener les mâchoires à saisir la tige du mandrin, mais seulement à s'appliquer contre elle avec une légère pression. Afin que les mâchoires de traction
puissent saisir le mandrin avec une force suffisante pour per-
mettre de tirer le mandrin de façon à poser un rivet, les par-
ties d'extrémité supérieure des deux mâchoires de traction sont conformées de manière à coopérer ensemble, quand elles sont fermées, pour former les moitiés diamétralement opposées d'un cône tronqué 78, qui va en s'effilant vers le haut et qui peut
entrer en engagement de coincement dans une-ouverture coni-
que 80, s'effilant vers le haut, que présente un-organe annu-
laire 82, en acier trempé, lequel est fixé à l'extrémité supé-
- 12 -
v 35 rieure de la pièce de t9te cylindrique 60. L'agencement est
tel que lorsque le piston se déplace vers l'extrémité su.pé-
rieure de la chambre B fermant les m&choires, le cÈne 78 for-
mé par les mâchoires de traction coopérantes est forcé à en-
trer dans l'ouverture effilée 80 et les mâchoires sont con-
traintes de ce fait à se fermer en se serrant l'une vers l'au-
tre et en saisissant le mandrin entre elles. Inversement, lorsque le piston 65 se déplace vers l'extrémité inférieure de l[. chambre B de fermeture des mâchoires, ces dernières sont retirées de l'ouverture effilée 80, de sorte qu'elles ne sont
plus maintenues étroitement fermées, mais sont néanmoins en-
core sollicitées élastiquement par ressort vers la position fermée, de sorte que le cÈne 78 des mâchoires de traction sera a nouveau capable d'entrer dans l'ouverture effilée- 80 lorsque le piston 64 s'élèvera dans la chambre B. On comprendra par conséquent que les dents 74, 76 des mâchoires de-tractïon soient maintenues en léger contact de friction avec la tige de mandrin 44. Si l'on enlève le mandrin de la machine pour une raison quelconque, les branches espacées de l'étrier 88 maintiennent les mâchoires de trac.tion en position centrale, de sorte qu'un mandrin peut Otre facilement inséré à nouveau
entre elles.
Ainsi qu'il a été indiqué auparavant, les pistons 54 et 64 et leurs.tiges de piston associées 56 et 65 sont annulaires. Ils définissent ensemble un tube coaxial au carter
cylindrique 26 et à l'intérieur de ce tube est disposé un vé-
rin de levage pneumatique 90 à double action. Le vérin 90 com-
prend un cylindre 92 et un piston 94 qui peut se mouvoir verti-
calement en va-et-vient dans uine chambre ç à l'intérieur du cylindre 92. L'extrémité inférieure du cylindre 92 est fixée à la plaque d'extrémité inférieure 30 et est pratiquement fer-
mée par un bouchon 96 présentant un orifice axial 98 pour ad-
mettre 1l'air comurimÉé dans la chambre C en-dessous du piston 94. L'extrémité supérieure du cylindre 92 comporte un joint annulaire 100 au travers duquel passe une tige de piston 102 dont l'extrémité inférieure est attachée au piston 94. le joint 100 est pourvu d'un orifice 104, positionné de manière excentrée pour admettre de l'air comprimé dans la chambre C
- 13 -
au-dessus du piston 94.
La tige de piston 102 peut coulisser avec étanch6i-
té pneumatique au travers du joint.annulaire 100 et comporte
un perçage axial bouché 106, débouchant à l'extrémité supé-
rieure de la tige de piston. Une pièce tubulaire d'extrémité 108 est retenue dans l'extrémité supérieure du perçage bouché 106 et procure un prolongement tubulaire de la tige de piston
102 sons la forme d'un déflecteur 112, de forme générale tron-
conique, cui va en s'effilant vers le haut et qui repose sur
l'extrémité supérieure de la tige de piston 102 faisant sail-
lie verticalement vers le haut à partir du déflecteur et d'un
tube curseur 110. Le tube curseur 110 comporte un perçage in-
terne de diamètre adéquat pour recevoir la tige 44 du mandrin 42 avec un léger jeu et les longueurs combinées du perçage
bouché 106 et du prolongement constitué par la pièce d'extr6-
mité tubulaire 108 suffisent pour recevoir presque toute la
longueur de la tige du mandrin, de sorte que lorsque cette ti-
ge entre pleinement dans le perçage 106, la tête du mandrin
reste au-dessus de l'extrémité supérieure de la pièce d'ex-
trémité à une distance suffisante pour permettre aux cliquets 84 et 86 de se fermer sur la tige de mandrin an-dessous de
sa tête et au-dessus de l'extrémité supérieure du tube cur-
seur 110. Le diamètre externe du tube curseur 110 est légè-
rement supérieur au diamètre du perçage traversant les ri-
vets tubulaires à poser par la machine et le déflecteur 112 atteint un diamètre maximal à son extrémité inférieure, qui est pratiquement le même que le diamètre des têtes des rivets à poser. Le déflecteur 112, à cause de sa forme effilée vers le haut, peut agir à la manière d'une came pour ouvrir les
mXchoires de traction. Ainsi, au cas o la machine est ac-
tionnée sans alimentation de rivet ou si un rivet est absent
au poste d'attente en un instant approprié, lorsque le pis-
ton 94 s'6lève, le déflecteur 112 se fraie un chemin entre les mâchoires de traction, en surmontant l'effet des ressorts
de sollicitation et en ouvrant les mâchoires comme pour l'ou-
verture normale des mâchoires par un rivet, ainsi qu'on le verra.
A l'intérieur du passage de la tige 102 et atta-
- 14 -
chée à la nartie inférieure de la pièce d'extrémité tubulaire 108 se trouve (voir figure 8) une détente à ressort 114, sous forme d'une hélice tubulaire en fil d'acier à ressort, dont l'axe est incurvé. L'extrémité supérieure de l'hélice tubulaire est concentrique au perçage de la pièce d'extrémité
et, à cause de l'incurvation de son axe, l'extrémité infé-
rieure de l'hélice tubulaire est excentrée par rapport au per-
çage de la pièce d'extrémité. L'entrée de la tige droite du mandrin dans et au travers de l'hélice amène l'axe incurvé de l'hélice tubulaire à se redresser en déformant élastiquement l'hélice tubulaire. MIais à cause de l'élasticité du fil d'acier
qui tend à ramener l'axe de l'hélice tubulaire à l'état incur-
vé, la détente exerce un effet de friction sur la tige du man-
drin et tend à résister au mouvement axial du mandrin au tra-
vers de l'hélice tubulaire.
La longueur de la course du piston de soulèvement - 94 est telle que la pièce d'extrémité 108 peut Otre animée d'un mouvement de va-et-vient entre une position inférieure, dans laquelle elle se trouve juste en- dessous du support de rivet 22 lorsque ce dernier se trouve en position d'attente dans la tète riveuse comme on voit sur la figure 1, et une position soulevée dans laquelle la pièce d'extrémité entre dans le passage tubulaire 37 entre les m.choires d'extrémité 34, 35 de l'embout de rivetage 32 et soulève suffisamment les mâchoires d'extrémité pour les libérer de la contrainte du corps 33, de sorte que ces mâchoires peuvent s'ouvrir et le
tube curseur 110 fait saillie au-dessus des extrémités supé-
rieures des mâchoires d'extrémité soulevées.
Le carter 26 comporte une ouverture 120 qui se trouve en regard d'une fente 122 dans la pièce de tête 60 au
travers de laquelle le support de rivets 22, pouvant se dépla-
cer horizontalement, peut prendre un mouvement de va-et-vient entre la position d'attente à l'intérieur de la tête riveuse et une position dans laquelle il en est sorti pour recevoir
un nouveau rivet fourni par la rampe 16.
Le vérin pneumatique 24 à double action du moyen d'alimentation en rivets comprend un cylindre pneumatique 124
délimitant à son intérieur une chambre pneumatique D dans la-
- 15 -
quelle un piston 126 peut prendre un mouvement de va-et-vient
horizontal, piston auquel est attachée une extrémité d'une ti-
ge de piston 128. L'autre extrémité de la tige de piston 128 est fixée à un support 130 qui est fixé à son tour au carter 26, de sorte que le piston 126 est immobile par rapport au carter. Le cylindre 124 est pourvu, à chaque extrémité, d'un orifice pour l'admission d'air comprimé dans la chambre D, alternativement à droite et à gauche du piston 126, comme on voit sur la figure 1 de manière à produire le va-et-vient du cylindre 124 suivant la longueur par rapport au piston fixe
126 et à sa tige de piston associée. Au cylindre de va-et-
vient 124 est attachée fixement une extrémité d'un bras pous-
soir allongé 132, qui est parallèle à la ligne de va-et-vient
du cylindre 124 et dirigé vers la position d'attente à l'in-
térieur de la tête riveuse. L'autre extrémité du bras poussoir est de largeur transversale réduite pour former une languette
134 supportant le support de rivets 22. La languette 134 pré-
sente une fente allongée 136 au travers de laquelle passent
deux broches 138, 140, qui sont espacées d'une distance infé-
rieure à la longueur de la fente et grâce auxquelles le sup-
port de rivets 22 est fixé à la languette avec coulissement.
La disposition de la fente et des broches constitue une liai-
son à mouvement à vide entre le bras 132 et le support de rivets 22. Le support de rivets est un ensemble comprenant
une selle 142 et deux doigts 152, 154 de saisie des rivets.
La selle 142 comprend une paire de guides montants 144, 146, disposés sur les côtés opposés de la languette 134, et dans lesquels s'engagent avec vissage les broches 138, 140, et une plateforme 148 qui fait saillie au4elà de l'extrémité libre
de la languette 134, à un niveau situé en-dessous de la lan-
guette. On comprendra que la fente 136 permette à la languette
une étendue limitée de mouvement de glissement suivant la lon-
gueur par rapport à la selle 142. La plateforme 148 présente une fente 150 dirigée parallèlement à la languette 134, à
partir d'un emplacement situé au-dessous de la languette jus-
qu'à l'extrémité libre de la plateforme éloignée des guides de
la selle. La largeur de la fente 150 est inférieure au diamè-
tre d'une tête de rivet, mais suffisamment grande pour rece-
2459Q90,
voir la tige du mandrin.
Les doigts de saisie de rivetage 152, 154 sont chacun montés pivotants sur l'un des deux guides il 144, 146 de la selle au moyen de broches pivots verticales respectives 156 et 158 et sont sollicités au moyen d'un ressort à boudin tendu 159, fixé à chacun d'eux, pour se fermer sur un plan vertical
aligné sur la languette 134 du bras-poussoir et au-
dessus du milieu de la fente 150 dans la plateforme
148.
Les doigts 152, 154 sont conformés de manière à coopérer lorsqu'ils sont fermés pour définir, avec la partie en saillie de la plateforme 148, la cavité 160, dans laquelle un rivet peut être supporté de façon que sa tête repose sur la plateforme et que le perçage de rivet soit disposé audessus de la fente 150 de la plateforme, avec la partie cylindrique de rivet montant entre les doigts de saisie. La cavité a une forme en L et comprend deux branches 162, 164 qui-sont situées à angle droit l'une par rapport à l'autre dans un plan horizontal et qui comprennent entre elles une région commune 166. La branche 162 est alignée sur la languette fendue 134, qui peut
glisser suivant la longueur de la branche 162 et au -
travers de.-la région commune 166 de la cavité lorsque la plateforme 148, conjointement avec les doigts qui
sont montés dessus, se déplace suivant le sens longi-
tudinal par rapport au bras poussoir 132. L'autre bran-
che 164 de la cavité en forme de L présente une ouverture de traversée s'engageant avec le doigt de saisie 152 dans la région commune de la cavité. La branche 162 se termine en un point éloigné de la région commune, dans une partie d'extrémité fermée en-dessous d'une ouverture de guidage 168 en forme de tunnel, qui
descend entre les doigts fermés à partir de leurs sur-
faces supérieures jusqu'à la cavité et à travers laquelle peut passer la tige du mandrin, en étant guidée t2459090 pour entrer dans le perçage d'un rivet tubulaire situé
dans la partie d'extrémité fermée de la branche 162.
Dans l'état de la machine représenté sur les figures 1 et 4, la partie d'extrémité fermée de la branche 162 est occupée par un rivet 180. Un rivet ainsi placé dans la branche 162 sera appelé par la suite
"rivet débité".
Un ressort à boudin tendu 170, fixé au bras poussoir 132 voisin du vérin 24 et d'une console 172, retenue par les broches pivots 156, 158, sollicite élastiquement la plateforme 148 à se rapprocher du bras poussoir 132, de sorte que la languette 134 tend à occuper la région commune 166 de la cavité 160 et
à faire saillie dans la branche 162 de la cavité.
Le bras-poussoir 132 à va-et-vient peut glisser suivant sa longueur entre les deux piliers de guidage verticaux 174 et 176 qui sont fixés au
support 130.
Lors de la rétraction du support de rivets de la position d'attente dans la tête de rivetage (c'est-à-dire par suite du fonctionnement du vérin 24 pour déplacer le bras-poussoir vers la gauche, ceci étant vu sur la figure 1), un rivet débité qui occupe la cavité est laissé en arrière à la position d'attente, en étant saisi dans la cavité par la tige du mandrin qui à ce moment passe au travers du perçage du rivet dans la cavité, les doigts 152, 154 jaillissant en pivotant pour s'ouvrir de façon à permettre l'extraction du rivet. Finalement le guide 144 de la selle du support de rivets vide 22 se déplace au travers de
l'extrémité de la rampe 16 et s'accouple avec l'échappe-
ment 20, en l'amenant à pivoter et à séparer le rivet menant 25 des autres rivets dans la rampe. La selle 142 du support 22 bute alors contre les piliers de guidage 174, 176, juste avant que le bras-poussoir finisse son mouvement et le mouvement du support est arrêté de cette manière, la branche 164 de la cavité
R.459090
étant alignée sur le rivet 25 dans la rampe. Le bras-
poussoir continue à se déplacer d'une courte distance,, en amenant la languette 134 à s'extraire de la branche 162 et de la région commune de la cavité et en ouvrant ainsi un chemin de communication entre les branches
162 et 164.
Une buse 182 est disposée de façon à appli-
quer une pulsation d'air comprimé au rivet menant dans la rampe et est dirigée de façon que le premier rivet'ou rivet me nant 25 puisse 9tre soufflé, à partir de l'échappement 20, dans l'ouverture constituant la branche 164 dans le doigt de saisie 152, de sorte que le rivet viendra se placer dans la région commune
166 de la cavité, en avant de la languette 134.
Ultérieurement, en inversant le fonctionnement du vérin 24 pour déplacer le bras-poussoir vers la droite, ceci étant vu sur la figure 1, il se produit à nouveau un mouvement à vide entre le bras et le support de rivets, tandis que la languette se déplace vers l'avant au travers de la région commune 166 dans la branche 162., en poussant le rivet devant elle jusqu'à la partie d'extrémité fermée de la branche 162 en-dessous de l 'ouverture de guidage 168 en forme de tunnel o il devient un rivet débité. Le support de
rivets commence alors à se déplacer avec le bras-
poussoir, en se dégageant de l'échappement 20, qui revient avec pivotement, sollicité par un ressort à boudin tendu 184, dans la position représentée sur la figure 4, pour enserrer un nouveau rivet dans la rampe. Le support de rivets continue à se déplacer avec le bras-poussoir, en portant le rivet débité dans sa cavité, jusqu'à ce qu'il entre dans les branches de
l'étrier 88 et atteigne la position d'attente repré-
sentée sur la Figure 4 o il est arr9té sous la
commande des moyens de commande.
La machine de rivetage est actionnée entière-
ment par de l'énergie pneumatique et électrique. La v, t2459090r puissance électrique fournie à la machine excite le débiteur 14 à bol vibrant et un moyen de commande logique électronique et l'énergie fournie au moyen
d'air comprimé est utilisée pour produire les mou-
vements de va-et-vient des pistons dans les chambres pneumatiques et pour transférer les rivets de la rampe
16 au support de rivets 22.
La machine est réglée en premier lieu par un opérateur, par l'intermédiaire d'un interrupteur électrique à main 190 qui fait partie des moyens de
commande électronique. L'actionnement manuel par l'opé-
rateur 190 déclenche le déroulement d'un cycle d'opérations par la machine sous la commande logique des moyens de commande, en commençant par la pose d'un rivet et en se terminant par le retour de la machine à l'état dans lequel elle est à nouveau prête
à poser un rivet.
On peut désigner l'état de la machine à tout stade de son fonctionnement d'après les positions des divers pistons dans les chambres dans leurs cylindres respectifs et, pour simplifier, on utilisera par la
suite la notation ci-après en décrivant le fonctionne-
ment de la machine: lorsque les pistons 54, 64 et 94
se trouvent aux extrémités supérieures de leurs cham-
bres respectives A, B et C, on dit qu'ils sont respec-
tivement dans les états "A+", "B+", et 1"C+11 et lorsqu'ils
se trouvent aux extrémités inférieures de leurs cham-
bres respectives, dans les états respectifs "A-",
"B-", et "C-".
De manière semblable, lorsque le piston 126 se trouve à l'extrémité de gauche (ceci étant vu sur la figure 1) de la chambre D, on dit que son état est "D+" et inversement, lorsqu'il se trouve à l'extrémité
de droite de la chambre D que son état est "D-".
Le cycle des opérations exécutées par la machine comprend six phases. On a indiqué ci-dessous, pour faciliter la référence, la notation indiquant l'état de la machine dans chacune de ces phases, en commençant par celui représenté sur la figure 1 dans lequel la machine est prête à poser un rivet:
Phase I: A+, B+, C-, D+.
Phase 2:A-, B+, C-, D+.
Phase 3: A-, B-, C-, D-.
Phase 4: A-, B-, 0+, D-.
Phase 5: A-, B-, C-, D-.
Phase 6: A+, B-, C-, D-.
Après la sixième phase la machine revient à l'état de la phase 1, ce qui termine le cycle en revenant à l'état oû elle est à nouveau prtte à poser
un rivet.
Le moyen de commande est assez complexe suivant le nombre des pièces en fonctionnement, leurs liaisons mutuelles et leur comportement, mais il est de façon générale classique et d'un genre qu'on comprend bien dans la technique de l'électronique et de la
commande logique des opérations mécaniques. Par consé-
quent sur la figure 7 on a représenté les parties principales du. moyen de commande sous forme de blocs ou rectangles représentant les unités fonctionnelles principales et on a omis les détails de construction
de ces unités.
Le moyen de commande comprend six interrup-
teurs de proximité, indiqués sur la figure 7 par les légendes A+, A-, C+, C-, B, D+ et BD-. Avec ce mode de réalisation, les interrupteurs de proximité sont des interrupteurs optiques du genre comportant un émetteur de faisceau lumineux et un capteur de ce faisceau et sont disposés en des positions appropriées dans la machine de rivetage pour détecter de façon
positive les conditions correspondant à leur notation.
Ainsi, l'interrupteur de proximité A+ répond positive-
ment à l'état dans lequel le piston 54 a atteint l'extrémité supérieure de la chambre A. L'interrupteur de proximité C répond positivement lorsque le piston A; 94 atteint l'extrémité inférieure de la chambre C. Une seule valve bidirectionnelle commande l'alimentation d'air comprimé à la fois à la chambre B et à la chambre
D, de sorte que dans ces chambres les pistons fonc-
tionnent simultanément en parallèle. En conséquence, on admet qu'une seule paire d'interrupteurs de proximité BD+ et BD-, associée au cylindre 124, et détectant en fait seulement l'état du piston 126 dans la chambre D, détecte également avec précision l'état du piston 64 dans la chambre B. Ainsi les six interrupteurs de proximité "contrôlent" toute la disposition de la machine et
fournissent des signaux de sortie à un circuit logique.
Lorsque les signaux de sortie des interrup-
teurs de proximité indiquent qu'une phase donnée du fonctionnement a été terminée ("OUI"), le circuit logique fournit un signal de sortie par un circuit anti-rebond allant à un compteur en anneau. Dans le cas o les interrupteurs de proximité ne fournissent pas les indications appropriées ("NON"), le circuit logique arrête la machine et l'empêche de passer à
un stade suivant.
Le circuit anti-rebond assure que seulement un signal de sortie impulsionnel unique de très courte durée passe au compteur en anneau, en ne permettant pas ainsi que de faux signaux, tels qu'il pourrait s'en produire -à la suite d'un rebondissement mécanique de pièces mobiles, ne pourront affecter le compteur en anneau. A chaque signal de sortie reçu du circuit logique, le compteur en anneau passe pas à pas par une multiplicité d'étapes dans chacune desquelles il fournit un signal de sortie à une partie appropriée d'un circuit logique à bascules pour déclencher
l'action suivante.
Des moyens associés au compteur en anneau servent à restaurer automatiquement le compteur dans l'état approprié au début du cycle, lorsque la machine
245909 0
est alimentée au début en énergie électrique, et ma-
nuellement à la discrétion de l'opérateur de la machine. Le circuit logique à bascules met en mémoire l'état existant de la machine et répond aux signaux de sortie du compteur en anneau en fournissant des signaux de sortie logique en accord avec la séquence désirée de fonctionnement de la machine. Les signaux $W - de sortie logique du circuit logique à bascules passent par l'intermédiaire de séparateurs optiques à une partie fonctionnelle à tension supérieure des moyens de commande, dans lesquels ils sont amplifiés par des circuits d'amplificateurs de puissance pour actionner trois électro-valves A, C et B, D. Chaque électro-valve comprend une valve bidirectionnelle, actionnée par solénoïde, pour commander la fourniture d'air comprimé à partir de la source d'alimentation d'air sous pression aux chambres pneumatiques de la machine. Ainsi l'électro-valve A dirigera, suivant son état électrique, l'air comprimé provenant de la source d'alimentation vers l'un ou l'autre des orifices se trouvant dans les extrémités supérieure et inférieure de la chambre A pour produire l'état A+
ou A- voulu.
Au début du cycle, le rivet 40 est supporté au poste de rivetage par la butée formée par les mâchoires d'extrémité fermées 34, 55 et supporte
le mandrin 42 en position soulevée dans laquelle l'ex-
trémité inférieure de la tige du mandrin se trouve écartée au-dessus du support de rivets 22. Le piston 126 se trouve dans l'état D+ et le support de rivets 22 est placé en position d'attente à l'intérieur de la tête de rivetage et maintient le rivet débité I4 -180 de façon que son perçage soit aligné sur la tige
du mandrin.
Le piston 54 se trouve à l'état A+ et
l'organe 82, à orifice conique, se trouvant à l'ex-
-.ts 245909e
trémité supérieure de la pièce de tête 60, est posi-
tionné, avec un petit écartement, sous la plaque
d'extrémité 28 supérieure.
Le piston 64 est à l'état B+, de sorte que le c8ne 78 formé par les mâchoires de traction 48, 50 est coincé dans l'ouverture 80 de l'organe 82 et de ce fait les mâchoires de traction sont contraintes à
saisir étroitement la tige 44 du mandrin.
Le piston de soulèvement 84 se trouve à l'état C-, de sorte que la pièce d'extrémité 108 du piston de soulèvement se trouve juste en-dessous de la
plateforme 148 du support de rivets.
Une pièce à riveter, convenablement perforée (non représentée) est alors amenée en place, la tête du mandrin passant au travers de l'ouverture de ladite pièce et cette dernière est abaissée jusqu'à ce que sa surface inférieure rencontre la tête du rivet 40 et la tige du rivet passe au travers de l'ouverture de la pièce. On actionne alors la machine à riveter, en agissant à la main sur l'interrupteur
, de façon à poser le rivet.
L'actionnement de la machine l'amène à exécuter un seul cycle d'opérations, comportant six
phases successives.
Au cours de la première phase du cycle, le rivet 40 au poste de pose est mis dans la pièce à riveter, et la machine prend l'état noté par A-,
B+, C-, D+.
Ainsi, l'air comprimé est admis à l'extrémité supérieure de la chambre A, en forçant le piston 54 à descendre et en amenant ainsi la pièce de tête et la pièce perforée 82 à obliger les mâchoires de traction à descendre avec saisie étroite du mandrin 42. Par suite, le mandrin est tiré vers le bas, de sorte que sa tête 46 passe totalement au travers de l'alésage du rivet 40, en posant le rivet dans la pièce qui est alors enlevée et atteint une position dans laquelle la tête 46 se trouve en-dessous des cliquets 84, 86 inclus dans l'embout de rivetage, tandis que l'extrémité inférieure de la tige 44 du mandrin, guidée par l'ouverture 168 en forme de tunnel du support de rivets 22, entre et traverse le perçage du rivet débité 180, la fente 150 de la plateforme
148 et entre dans le perçage du tube curseur 110.
La fin du mouvement de descente du piston 54 actionne l'interrupteur A- du circuit de commande. Ainsi se termine la première phase du cycle et la machine est
prête à commencer la deuxième phase.
Au cours de la deuxième phase, l'état de la machine change en celui représenté sur la figure 2, noté par A-, B-, C-, D-, ce qui amène le support de rivets à être rétracté de la position d'attente dans la tête de rivetage et relaxe les mâchoires de traction de l'état dans lequel elles sont bloquées
ensemble et saisissent étroitement le mandrin.
-Ainsi le piston 64 est amené à l'extrémité inférieure de la chambre B, en descendant les mâchoires de traction par rapport à l'organe de tête 60 et à son organe 82 à ouverture conique, ce qui retire les mâchoires de traction de l'ouverture 80. Les mâchoires de traction restent alors fermées par suite de la
sollicitation de ressort qui leur est appliquée.
Simultanément, le cylindre 124 se déplace vers la gaunhe (ceci étant vu sur la figure 1) en
amenant le piston fixe à l'intérieur à l'état D-
et en rétractant le support de rivet 22 de la tête de rivetage. Le rivet débité 180, qui a été maintenu jusqu'à ce moment dans le support de rivets et au travers du perçage duquel passe maintenant la tige du mandrin, est donc arraché par cette tige aux doigts 152, 154 lorsque le support se rétracte, et il peut alors glisser le long de la tige du mandrin jusqu'à ce qu'il atteigne l'extrémité supérieure du tube curseur 110 dans lequel passe cette tige. Par suite les doigts jaillissent et s'écartent, contrairement à la sollicitation du ressort à boudin tendu 159, en
laissant le rivet débité engagé sur la tige du man-
drin, qui lui-même est supporté à l'encontre d'un mouvement latéral par le tube curseur et les mâchoires d'extrémité. Ainsi qu'il a été expliqué auparavant, la
rétraction du support de rivets actionne l'échappe-
ment, ce qui cause le rivet menant 25 dans la rampe
à se séparer des autres rivets qui s'y trouvent.
La deuxième phase du cycle se termine par l'actionnement de l'interrupteur BD-, et la machine est alors prgte pour la troisième phase du cycle. Au cours de la troisième phase, l'état de la machine change de manière à prendre celui représenté sur la figure 3 et noté par A-, B-, C+, D-, ce qui amène le rivet débité 180 à 9tre soulevé vers le haut le long du mandrin jusqu'au poste de rivetage,
de sorte que le rivet 180 vient à occuper l'emplace-
ment pris auparavant par le rivet 40 qui est maintenant
posé et devient partie de la pièce de travail.
Ainsi l'air comprimé est admis dans la chambre C en-dessous du piston 94, ce qui amène le soulèvement du piston 94 et, avec lui, celui de la
tige de piston 102 et de sa pièce d'extrémité 108.
Lorsque la pièce d'extrémité et la tige de piston qui s'élèvent entourent la tige du mandrin, cette tige entre progressivement dans le perçage de la pièce d'extrémité jusqu'à ce qu'elle rencontre la
détente à ressort 114 qui présente une certaine résis-
tance à l'entrée de la tige. Lorsque ceci se produit, le mandrin commence alors à s'élever avec la pièce d'extrémité en train de monter et continue à suivre
ce mouvement jusqu'à ce que la tête du mandrin ren-
contre le c8té inférieur des cliquets 84, 86, qui résistent élastiquement à la déviation par la tête du mandrin. La résistance des cliquets 84, 86 dans les mâchoires d'extrémité est supérieure à celle de la
détente à ressort 114 à l'entrée de la tige du man-
drin, de sorte que le soulèvement du mandrin est arr9té, tandis que le piston 94 continue à s'élever. La résistance de la détente à ressort 114 est par conséquent surmontée et la tige du mandrin glisse au travers de la détente, en redressant l'incurvation
de son axe et entre plus avant dans le perçage 106.
Par conséquent la pièce d'extrémité 108 qui s'élève fait remonter le rivet débité 180 le long de la tige du mandrin, en amenant les mâchoires de traction sollicitées par ressort à s'ouvrir et permet au rivet et alors à la pièce d'extrémité et finalement à la tige de piston 102 à passer entre eux, jusqu'à ce que le rivet vienne en contact avec la tête du mandrin. La force requise pour amener la tête du mandrin à entrer dans le perçage du rivet est bien plus grande que celle nécessaire pour surmonter la résistance des cliquets 84, 86, et par conséquent les cliquets 84, 86cèdent, en permettant à la pièce d'extrémité montante de soulever le rivet 180 et avec lui le mandrin au-delà des cliquets 84, 86 et à entrer dans le resserrement du passage 116 entre les mâchoires d'extrémité. Lorsque le rivet continue à s'élever, les mâchoires d'extrémité 34, 55, sont soulevées par rapport au corps 33 jusqu'à ce qu'elles puissent se séparer et permettre à la tête de mandrin et au rivet 180 de passer par le resserrement jusqu'en un emplacement se trouvant au-dessus des mâchoires d'extrémité. Une fois que le rivet 180 a dépassé le resserrement, le ressort 36 de fermeture des mâchoires ramène les mâchoires d'extrémité vers le bas dans le corps tubulaire 33, ce qui fait qu'elles sont contraintes à se fermer autour du tube curseur en- dessous de la tête de rivet 180 qui se trouve alors au poste de pose, en occupant la position antérieurement prise par le rivet 40 qui est maintenant posé. En ce point il convient d'expliquer que pour l'engagement de friction entre la détente à ressort 114 et la tige du mandrin, l'inertie imprimée au rivet 180 et au mandrin par la levée du piston de soulèvement pourrait amener, lorsque les mâchoires d'extrémité cèdent au passage du rivet, la continuation du soulèvement du mandrin et éventuellement du rivet aussi, même après que le piston de levage aura atteint la fin de sa course vers le haut. Mais la détente 114 exerce une saisie de frottement suffisante sur le mandrin pour l'empêcher d'être lancé vers le
haut de cette façon d'une quantité appréciable.
Néanmoins, quelle que soit l'ampleur possible de ce phénomène, il est corrigé dans la quatrième phase
du cycle comme on va le voir.
La troisième phase du cycle se termine lorsque le piston de soulèvement 94 atteint l'extrémité supérieure de sa course dans la chambre C, comme on
voit sur la figure 3, par l'actionnement de l'inter-
* rupteur C+ par la pièce d'extrémité 108 en train de monter. Le soulèvement du piston 94 est arrêté et
la quatrième phase du cycle débute alors.
Dans la quatrième phase le piston de soulève-
ment descend en amenant la machine à l'état A-, B-, C-, D- et en permettant aux mâchoires de traction de se fermer sur la tige du mandrin en raison de la sollicitation par ressort qui leur est appliquée et
simultanément le rivet 25 est transféré-de l'échappe-
ment dans le support de rivets.
Ainsi l'air comprimé alimente la buse 182 et l'extrémité supérieure de la chambre C au travers de l'orifice 104, en repoussant le piston 94 et en abaissant ainsi la tige de piston 102 et la pièce d'extrémité. Si le mandrin avait été lancé vers le haut au cours de la troisième phase, de façon que la
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tête de mandrin fut placée au-dessus de l'extrémité supérieure du rivet 180 avec un certain écartement, l'engagement de friction de la tige du mandrin par la détente à ressort 114 dans la pièce d'extrémité descendante permettrait alors de tirer le mandrin vers le bas jusqu'à ce que sa tete repose sur l'extrémité supérieure du rivet 180, et il s'arrgtera, tandis que la pièce d'extrémité continue à descendre jusqu'à ce qu'elle se trouve en-dessous de la position d'attente dans laquelle le support de rivets peut arriver. Le jet d'air sortant de la buse 182 souffle le rivet 25 de l'échappement dans la cavité en forme de L dans le support de rivets, par l'intermédiaire du passage d'entrée 164, de-sorte que le rivet vient à occuper
la région commune 166 de la cavité.
La fin de la descente du piston 94 amène la cessation de la fourniture d'air à la buse 182 et
entame la cinquième phase du cycle.
Au cours de la cinquième phase, la tête de traction s'élève dans le carter en soulevant les mâchoires de traction dans leur état non bloqué
vers le haut le long de la tige du mandrin et en ame-
nant l'organe 82, à orifice conique, pratiquement jusqu'à la-plaque d'extrémité supérieure 28 du carter, de sorte que la machine prend l'état A+, B-, C-, D. Ainsi l'air comprimé est admis à la chambre A en-dessous du piston 54 en produisant l'élévation du piston et en soulevant avec lui la tête de traction dans laquelle reste le piston 64 à l'extrémité inférieure de la chambre B. Dans cet état les mâchoires de traction-ne saisissent pas le mandrin suffisamment étroitement pour surmonter l'engagement de friction de la tige du mandrin par les cliquets 84, 86 et donc elles ne l'amènent pas à monter. En atteignant
l'extrémité supérieure de sa course, la tête de trac-
tion mobile actionne l'interrupteur A+ qui termine
la cinquième phase et la sixième phase du cycle commence.
1 ' Au cours de la sixième phase, le support de rivets emporte le rivet 25 à partir de la rampe et l'amène dans la position d'attente dans la tête de rivetage et simultanément les mâchoires de traction * 5 sont amenées à saisir étroitement la tige du mandrin,
la machine prenant l'état A+, B+, C-, D+.
Ainsi l'air comprimé est admis à l'extrémité de droite de la chambre D, ce qui amène le cylindre 124 à se déplacer vers la droite et à faire avancer
le support de rivets 22 dans la tête de rivetage.
Ainsi qu'il a été expliqué auparavant, dès que le support de rivets est écarté des piliers de guidage 174, 176, le rivet débité 25 est amené de la région commune de la cavité à l'extrémité fermée de la branche 162 et en-dessous de l'ouverture de guidage en tunnel 168 et, lorsqu'il atteint la position d'attente, il est maintenu en-dessous de la tige du mandrin,
en étant aligné sur elle.
Simultanément l'air est admis à la chambre B en-dessous du piston 64, ce qui amène le soulèvement du piston 64 par rapport à la pièce de tête 60, de sorte que les mâchoires de traction sont levées pour enfoncer le cône 78 à la manière d'un coin dans l'ouverture conique 80 et de ce fait les mâchoires sont
contraintes à saisir étroitement le mandrin.
L'interrupteur B, D+ est actionné par la fin du mouvement vers la droite du cylindre 124 et l'alimentation d'air à la chambre B est coupée, de sorte que la machine vient alors au repos à l'état A+, B+, C-, D+. Néanmoins, les mâchoires de traction continuent à serrer étroitement ladite tige de mandrin en raison de la contrainte qui leur est appliquée par
l'organe 82 à orifice conique et ainsi la machine ter-
mine le cycleen étant prête à poser le rivet 180 lors de l'actionnement suivant de l'interrupteur 190 à
main par l'opérateur.
Claims (9)
1. Machine de rivetage borgne comprenant un organe de butée pour supporter un rivet au cours d'une opération de pose de rivets, un mandrin comprenant une tige et une t9te plus large à une extrémité de la tige, des moyens de saisie et de traction pour saisir de manière détachable la tige du mandrin et déplacer le mandrin vers l'arrière par rapport à l'organe de butée sur une course de longueur suffisante pour tirer totalement la tête du mandrin au travers du perçage d'un rivet tubulaire supporté par l'organe de butée, ce qui produit la pose du rivet, et par la suite pour relâcher le mandrin pour permettre à un rivet suivant de passer le long de la tige du mandrin vers la tête, ladite machine étant caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (90) pour régler la position du mandrin (42) après pose d'un rivet et relâchement du mandrin et avant que les moyens de saisie et de traction (48, 50) ne saisissent à nouveau la tige du mandrin (44), de sorte qué le mandrin (42) est amené à une position dans laquelle la t9te (46) est écartée en avant de l'organe de butée (38)-d'une distance qui est au moins suffisante pour loger un nouveau rivet à poser et qui ne dépasse pas la longueur de la course des
moyens de saisie et de traction (48, 50).
2. Machine de rivetage borgne selon revendi-
cation 1, caractérisée en ce que les moyens pour régler
la position du mandrin comprennent un organe à va-et-
vient possible (94, 102), disposé de façon à déplacer le mandrin (42) vers l'avant après la pose d'un rivet et, si nécessaire, de façon à déplacer alors le mandrin (42) vers l'arrière, de sorte que la tête - (46) du mandrin (42) soit espacée en avant de l'organe
de butée (38) de la susdite distance.
3. Machine de rivetage selon la revendica-
tion 2, caractériséeen ce que l'organe à va-et-vient (94, 102) inclut une détente (114), susceptible de s'engager avec friction avec le mandrin (42) , de sorte que le mandrin (42) peut être déplacé avec et par l'organe à va-et-vient (94, 102), les moyens à détente (114) étant capables d'gtre surmontés par la butée de la tête de mandrin (46) contre un rivet supporté
par l'organe de butée (38).
4. Machine de rivetage borgne selon reven-
dication 3, caractériséeen ce que les moyens à détente (114) comprennent des moyens déformables élastiquement qui sont adaptés et disposés pour maintenir le mandrin (42) avec frottement lorsque le mandrin et les moyens
à détente (114) sont forcés en engagement mutuel.
5. Machine de rivetage borgne selon l'une
des revendications 3 ou 4, caractériséeen ce que les
moyens à détente (114) comprennent un tube en matériau
élastiquement déformable et présentant un axe incurvé.
6. Machine de rivetage borgne selon revendication 5, caractériséeen ce que le tube est formé
de fils métalliques enroulés en hélice.
7. Machine de rivetage borgne selon l'une
des revendications précédentes, caractérisée en ce
qu'elle comprend des pièces ou organes souples (84, 86) pour résister au mouvement du mandrin (42) vers l'avant, de manière à amener le mandrin à 9tre sollicité en
engagement de friction avec les moyens à détente (114).
8. Machine de rivetage borgne selon reven-
dication 7, caractérisée en ce que les pièces souples comprennent un ou plusieurs cliquets souples (84, 85, 86, 87) disposés pour résister au passage de la tte (46) du mandrin (42) à partir d'un emplacement situé à l'arrière de l'organe de butée (38) jusqu'à une
position située à l'avant de cet organe.
9. Machinede rivetage borgne selon revendication 7 ou 8, et dans laquelle l'organe de butée est constitué par des mâchoires d'extrémité séparables, caractérisée en ce que lesdites mâchoires d'extrémité
séparables (34, 35) logent les pièces souples (84, 86).
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- 1980-06-20 FR FR8013750A patent/FR2459090A1/fr active Granted
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