INSTALLATION DE CULTURE DES PLANTES HORS-SOL
Domaine technique.
La présente invention est du domaine des matériels et des techniques utilisés pour la culture des plantes vivrières hors-sol et sous serre et se rapporte plus particulièrement à une installation de culture mettant en œuvre des réceptacles prévus pour recevoir des substrats de culture, ces réceptacles étant supportés au-dessus du sol à hauteur d'homme par des moyens de suspension.
Habituellement, ces réceptacles sont associés à des moyens de drainage et d'évacuation des eaux de ruissellement ou intègrent ces derniers.
État de la technique antérieure.
Une installation du genre précité est connue de la demande de brevet FR 2 791 865 des demandeurs. Cette installation comprend une goulotte ou bac et un conduit d'évacuation des eaux disposé sous la goulotte. La paroi de fond de la goulotte est dotée de perçages traversants d'évacuation de l'eau, et le conduit d'évacuation est doté en partie supérieure d'une fente longitudinale, positionnée au droit des perçages traversants.
Grâce à cette disposition, les racines des plantes ne peuvent pas obturer le conduit d'évacuation et l'eau pour s'évacuer, ne s'écoule plus sur le fond de la goulotte mais au travers des perçages de ce dernier, vers le conduit inférieur d'évacuation. Un autre intérêt de cette disposition est de maintenir les racines des plantes à distance de l'écoulement d'eau et d'écarter ainsi tout risque de contamination des plantes par des agents pathogènes transportés par cet écoulement.
Dans la forme de réalisation objet du FR 2791 865, la goulotte porte le conduit d'évacuation par l'intermédiaire d'organes de suspension amovibles, indépendants, engagés dans la goulotte et dans le conduit. Il s'avère qu'une telle disposition rallonge le temps du montage de l'installation et le rend plus fastidieux en raison du fait que les organes de suspension doivent être introduits à la fois et dans la goulotte et dans le conduit d'évacuation. De plus, lors des opérations de démontage, ces organes peuvent être égarés.
En outre, le conduit est directement supporté par la goulotte de sorte que si ce dernier doit supporter des charges, la liaison mécanique entre ces deux
éléments doit être renforcée. Par ailleurs, la charge, si elle est très importante, peut entraîner la déformation permanente du conduit.
La disposition antérieure interdit, pour la réalisation de la goulotte, l'usage de matériaux synthétiques peu coûteux et se prêtant à l'extrusion. Au contraire elle requiert l'usage de bandes métalliques devant être pliées de manière appropriée pour réaliser une goulotte ou un bac présentant des résistances mécaniques suffisantes, notamment en flexion, pour supporter, sans se détériorer, tant le substrat de culture que le conduit d'évacuation, ainsi que les divers équipements associés tels que conduites d'irrigation et autres.
Enfin la liaison mécanique établie entre la goulotte ou bac et le conduit d'évacuation s'oppose à toute séparation de ces deux éléments de sorte que la goulotte ne peut pas être retirée sans son conduit d'évacuation.
Exposé de l'invention.
La présente invention vise à pallier aux inconvénients précédemment évoqués.
À cet effet, l'installation selon l'invention, pour la culture des plantes hors sol, comprenant au moins un réceptacle horizontal, possédant un axe
longitudinal, prévu pour contenir des substrats de culture, un conduit horizontal d'évacuation des eaux résiduaires occupant un niveau inférieur par rapport à ou à chaque réceptacle, ledit conduit d'évacuation comportant un canal interne (10) d'évacuation des eaux résiduaires, en relation de communication avec le volume interne du ou de chaque réceptacle au travers de perçages d'évacuation traversants pratiqués dans le fond de ce dernier, se caractérise essentiellement en ce que le ou chaque réceptacle est porté par le conduit d'évacuation, que ce conduit d'évacuation présente en partie supérieure une forme de berceau dans laquelle est engagé et positionné le ou chaque réceptacle, que cette forme de berceau est agencée pour assurer le calage latéral du ou de chaque réceptacle et que le fond de la forme de berceau communique au travers d'une ouverture longitudinale avec le canal d'évacuation que comporte le conduit.
Grâce à une telle disposition, une grande partie de la charge est supportée par le conduit d'évacuation et le ou chaque réceptacle se trouve supporté et calé latéralement dans le berceau que forme le conduit. Ainsi, le ou
chaque réceptacle n'a nul besoin de présenter des résistances mécaniques élevées et ce dernier occupe dans le berceau une position particulièrement stable.
Par ailleurs, l'amovibilité du ou de chaque réceptacle permet un
remplacement aisé de chacun d'entre eux et n'exige aucune dépose préalable du conduit d'évacuation. Ainsi, le ou chaque réceptacle pourra se présenter sous la forme d'un bac de quelques dizaines de centimètres de longueur afin d'être aisément manipulable. Il devient alors possible de retirer individuellement chaque réceptacle tout en laissant les autres en place sur le berceau que forme le conduit d'évacuation. Une telle disposition trouve notamment son intérêt en cas de problèmes sanitaires touchant les plantes de l'un des bacs. Ce bac pourra alors retiré et les plantes qu'il porte détruites sans devoir pour autant détruire les plantes des autres bacs.
Selon une autre caractéristique de l'invention, le conduit d'évacuation est autoporteur.
Selon une autre caractéristique de l'invention, l'installation comprend des organes de suspension du conduit d'évacuation à une structure porteuse.
Selon une autre caractéristique de l'invention, le conduit d'évacuation est agencé en rail de guidage horizontal de support et reçoit au moins un chariot d'assistance. Ce chariot, suspendu au rail que forme le conduit d'évacuation, est déplaçable en translation le long de ce dernier. Ce chariot peut être déplaçable manuellement le long du rail par un opérateur ou bien, selon une autre caractéristique de l'invention, par un moteur intégré.
Bref exposé des figures et des dessins.
D'autres buts, avantages et caractéristiques de l'invention, apparaîtront à la lecture de la description d'une forme préférée de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif, en se référant aux dessins annexés en lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective d'une installation selon l'invention équipée de réceptacle de culture selon une première forme de réalisation, - la figure 2 est une vue en perspective d'une installation selon l'invention équipée de réceptacle de culture selon une seconde forme de réalisation,
- la figure 3 est une vue en plan, de face, d'un conduit d'évacuation selon
l'invention,
- la figure 3a est une vue en perspective d'une variante d'exécution du conduit d'évacuation,
- la figure 4 est une vue en plan d'un organe de suspension du conduit d'évacuation,
- la figure 4a est une vue en plan d'une autre forme de réalisation d'un organe de suspension du conduit d'évacuation,
- la figure 4b est une vue en plan de l'organe de suspension selon la figure 4a associé au conduit d'évacuation, ce dernier étant représenté en demi-vue, - la figure 4c est une vue en plan d'une variante d'exécution d'un organe de suspension du conduit d'évacuation,
- la figure 4d est une vue en plan d'une autre forme de réalisation d'un organe de suspension associé à un conduit d'évacuation,
- la figure 5 est une vue en perspective de dessus d'un réceptacle de substrat de culture selon une première forme de réalisation,
- la figure 6 est une vue en perspective de dessous du réceptacle selon la figure 5,
- la figure 7 est une vue en perspective montrant un empilement de réceptacle selon la première forme de réalisation,
- la figure 8 est une vue en plan, de face, d'un réceptacle de substrat de culture selon une seconde forme de réalisation,
- la figure 9 est une vue d'une installation équipée d'un chariot d'assistance selon une première forme de réalisation, les réceptacles n'étant pas représenté dans un souci de clarté,
- la figure 10 est une vue de détail du chariot d'assistance selon la première forme de réalisation,
- la figure 1 1 est une vue en perspective d'un chariot d'assistance selon la première forme de réalisation,
- la figure 12 est une vue en perspective d'une variante d'exécution du chariot d'assistance selon la première forme de réalisation,
- la figure 13 est une vue en perspective d'une installation équipé d'un chariot d'assistance selon une seconde forme de réalisation,
- la figure 14 est une vue en perspective du chariot d'assistance selon la seconde forme de réalisation,
- la figure 15 est une vue en coupe longitudinale du chariot de culture selon la seconde forme de réalisation.
- la figure 16 est une vue en perspective d'une épingle support,
- la figure 17 est une vue partielle montrant deux épingles en situation sur des élingues en vue de supporter un élément transversal.
Meilleure manière de réaliser l'invention.
Aux figures 1 , 2, 9, 13 est représentée une installation, selon l'invention, de culture des plantes hors sol par exemple des plantes vivrières, horticoles, et autres, cette installation pouvant être utilisée en plein air ou préférentiellement être installée dans une serre et autre abri.
L'installation selon l'invention, comprend un conduit horizontal support 1 , d'évacuation des eaux résiduaires, autoporteur, supporté au-dessus du sol par une structure porteuse et ce par l'intermédiaire d'organes de suspension 4, ledit conduit 1 recevant au moins un réceptacle 2, 3 de culture ouvert en partie supérieure. Ce réceptacle 2, 3 est prévu pour recevoir un substrat de culture des plantes, connu en soi.
Le volume interne du conduit d'évacuation 1 détermine un canal 10 d'évacuation des eaux résiduaires, et présente, en partie supérieure une ouverture longitudinale 1 1 d'écoulement, vers ce canal 10, des eaux d'arrosage excédentaires et autres liquides et effluents pouvant s'écouler du réceptacle de culture 2, 3 au travers de perçages traversants 20, 30 formés dans la paroi de fond de ce réceptacle. Ces perçages traversants sont en relation de
communication avec le canal 10 d'écoulement. L'eau s'écoule de ce canal 10 par les extrémités du conduit et est de préférence récupérée pour un traitement ultérieur.
Dans la forme préférée de réalisation, le conduit d'évacuation 1 , en partie supérieure, est agencé en berceau, le fond de ce berceau étant équipé de l'ouverture longitudinale 1 1 . Le ou chaque réceptacle 2, 3 est engagé de manière amovible dans la forme de berceau que comporte le conduit 1 .
Conformément à un autre aspect de l'invention, le conduit d'évacuation 1
est agencé en rail de guidage horizontal et de support et reçoit au moins un chariot d'assistance 5, 6. Ce chariot 5, 6 est déplaçable en translation sur la longueur du conduit 1 et prend appui sur deux pistes de guidage latérales 12, droite et gauche, planes, s'étendant selon toute la longueur dudit conduit. Ces pistes de guidage 12 forment le rail de guidage.
Selon une forme préférée de réalisation, le conduit d'évacuation 1 est formé par pliage d'une bande métallique magnétisable, en acier galvanisé par exemple, et comprend un flanc inférieur horizontal 13, plan, formant le fond du conduit, deux flancs 14 ascendants, écartés l'un de l'autre et s'étendant chacun vers le haut depuis le flanc inférieur 13 et deux flancs latéraux 15 s'éloignant du plan central P vertical du conduit, de manière substantiellement horizontale, depuis l'extrémité supérieure des flancs ascendants 14, le berceau sus évoqué, étant formé et délimité par les flancs latéraux 15. Le canal 10 est délimité par les flancs 13 et 14.
Les pistes de guidage 12 sont avantageusement formées dans la zone inférieure des flancs ascendants 14 et de préférence sont inclinées latéralement vers le bas et l'extérieur. Pour cette raison, la partie inférieure de chaque flanc ascendant 14 est pliée et forme un dièdre dirigé, par la pointe qu'il forme, vers l'extérieur du canal 10. Selon cette forme de réalisation la piste 12 est formée par la face externe de l'aile supérieure du dièdre. En variante, le dièdre peut être orienté par sa pointe, vers l'intérieur du canal 10 et la piste 12 être formée par la face supérieure de l'aile inférieure dudit dièdre.
La partie du flanc 14, située au-dessus du dièdre est de préférence verticale.
Entre le berceau et son fond 13, le conduit 1 pourra comporter des ouvertures latérales 16, régulièrement espacées, par exemple sous forme d'ouïes, pour permettre l'introduction de la lumière dans le canal 10. Une telle disposition s'opposera à tout développement dans le conduit 1 , du système racinaire des plantes.
Les ouïes 16 de pénétration de la lumière dans le canal 10, seront pratiquées dans chaque flanc ascendant 14. Ces ouïes 16 seront formées chacune par enfoncement et étirement localisé du flanc ascendant 14
correspondant. Ces ouïes 16 seront formées dans les flancs ascendants 14 à distance du fond 13 du conduit 1 . Cette disposition évite que les eaux
résiduaires transportées par le conduit 1 s'échappent de ce dernier par les ouïes 16. De plus, pour renforcer cette caractéristique, l'ouverture que présente chaque ouïe 16 sera orientée vers le haut.
Avantageusement, les ouïes 16 de chaque flanc ascendant 14 seront disposées en vis-à-vis des ouïes 16 de l'autre flanc 14.
Des écarteurs ou entretoises pourront être disposés entre les deux flancs ascendants 14, au contact de ces derniers, pour éviter que ces flancs ne se rapprochent l'un de l'autre sous l'effet de la charge supportée. Dans le cas ou les flancs 14 sont équipés d'ouïes 16, chaque écarteur ou entretoise est engagé par ses extrémités, dans deux ouïes 16 en vis-à-vis. Ces écarteurs ou entretoises pourront aussi servir de support de suspension du conduit 1 à la structure porteuse.
De préférence, chaque flanc latéral 15 présente, à distance du flanc ascendant 14 auquel il se raccorde, une aile 150 inclinée obliquement vers le haut et déterminant avec l'aile oblique 150 de l'autre flanc latéral 15, un évasement s'élargissant progressivement vers le haut, cet évasement étant en relation de communication avec le canal 10 au travers de l'ouverture 1 1 . Les ailes 150 délimitent latéralement le berceau de positionnement des réceptacles 2, 3 et, en constituant deux obstacles latéraux, s'opposent à tout mouvement latéral des réceptacles 2, 3 dans le berceau.
La partie de chaque flanc 15 comprise entre l'aile 150 et le flanc 14 associé, est horizontale et constitue le fond du berceau.
L'aile 150 de chaque flanc latéral 15 est prolongée vers le bas par un rebord d'accrochage et de suspension 151 de préférence vertical. Ce rebord est obtenu par pliage de l'aile 150.
Le conduit d'évacuation est prévu pour coopérer en accrochage avec des organes 4 de suspension à la structure porteuse. Comme on peut le voir sur les figures 1 , 2, 4, 9, 13, le conduit d'évacuation 1 est suspendu par ses flancs latéraux 15 à la structure porteuse et ce par l'intermédiaire des rebords 151 et des organes de suspension 4.
Selon une première forme pratique de réalisation, chaque organe de suspension 4 se présente sous la forme d'une plaque d'épaisseur constante, de préférence métallique, et comprend en partie supérieure au moins un perçage traversant 40 de suspension à la structure porteuse et plus particulièrement à une élingue 1000, ou autre élément allongé, que comporte cette dernière. Cet organe de suspension comprend une découpe latérale 41 formée entre un bec d'appui latéral 42 et une forme de crochet femelle 43, sous forme de creux, s'étendant vers le bas, en relation de communication avec la découpe latérale 41 . Le retour 151 du flanc latéral 15 correspondant, est engagé dans la forme de crochet 43 et le bec d'appui 42 vient en appui sur ce flanc 15 et plus
particulièrement sur la partie horizontale de ce dernier.
De préférence, les perçages 40 sont formés sensiblement au droit de la forme de crochet 43.
Chaque organe de suspension 4, à l'opposé de la découpe 41 , comprend une ouverture 44 de passage et de suspension de tuyaux d'irrigation et autres conduites ou équipements. Ces tuyaux prennent appui sur les berges de cette ouverture afin d'être portés par l'organe de suspension 4.
Selon une autre forme de réalisation telle que représentée en figures 4a, et 4b, l'organe de suspension 4 se présente sous la forme d'une plaque d'épaisseur constante, de préférence métallique, et comprend une forme de bec 46 orientée vers le bas, prévue pour être engagée dans l'une des ouïes 16 de l'un des flancs 14, cette forme de bec 46 étant pratiquée en extrémité d'une première patte 45 horizontale que comprend l'organe de suspension 4. De préférence cette première patte 45 est dotée d'un bord terminal avant, vertical 45a, s'étendant au-dessus de la forme de bec 46. Ce bord 45a est prévu pour venir en appui contre le flanc 14 correspondant. Additionnellement, la première patte 45 est dotée d'un bord d'appui horizontal supérieur 45b prévu pour recevoir en appui la face inférieure de la partie horizontale du flanc latéral 15
correspondant.
La première patte 45, à l'opposée de la forme de bec 46, est prolongée vers le haut par une seconde patte 47 prévue pour coopérer en accrochage avec l'angle 150a formé par l'aile 150 et le rebord 151 et prévue pour être suspendue
à l'une des élingues 1000 de la structure support. A cet effet, cette seconde patte 47 présente, en partie supérieure une forme de crochet 47a prévue pour venir coopérer en accrochage avec l'angle 150a formé par l'aile 150 et le rebord 151 .
Avantageusement, le crochet 47a est engagé par léger forcement sur ledit angle 150a pour assurer une fonction d'encliquetage. Ainsi l'organe de
suspension 4, du fait de sa mise en place sur le conduit d'évacuation 1 se trouve fixé à ce dernier.
La seconde patte 47 comprend un bord vertical d'appui 47b prévu pour venir en appui contre le rebord 151 . A l'opposé de la forme de bec 46, la seconde patte 47 comporte une ouverture 44 de passage et de suspension de tuyaux d'irrigation et autres conduites ou équipements.
La seconde patte 47 sera équipée d'au moins un perçage traversant de suspension à la structure porteuse et plus particulièrement à une élingue 1000 ou autre élément allongé de la structure porteuse.
Il y a lieu de noter que dans cette forme de réalisation, le conduit 1 est principalement supporté par la partie horizontale des flancs 15.
Avantageusement, deux organes de suspension 4 opposés, c'est à dire disposés en face l'un de l'autre par rapport au plan médian vertical de symétrie du conduit d'évacuation 1 pourront être réunis l'un à l'autre par une entretoise 4a sous forme de barrette. Cette entretoise, non représentée, sera fixée de manière amovible aux deux organes de suspension 4, ou bien aux deux élingues 1000 de suspension de ces deux organes.
Ces entretoises rigides 4a ont pour but de s'opposer à la déformation du conduit 1 par rapprochement des flancs 14 sous l'effet du poids supporté par le conduit 1 .
En figure 4c est représentée une variante de réalisation de l'organe de suspension selon la figure 4a. Selon cette forme de réalisation la première patte 45 n'est pas prévue pour recevoir en appui l'aile 15 et la seconde patte 47, en regard de la forme de crochet 47a présente un logement 47b prévu pour accueillir le rebord 151 . La seconde patte 47 est toujours équipée de l'ouverture 44 de passage et de support de conduites.
En figure 4d est représentée une autre forme de réalisation de l'organe de suspension 4. Cet organe de suspension 4 épouse la forme d'un Té possédant une branche verticale 48 prévue pour être engagée dans le conduit 1 pour recevoir en suspension par sa partie inférieure, ledit conduit 1 . Plus précisément ce conduit 1 prend appui plan contre plan, par la face interne de chaque piste de guidage 12, contre un renflement 48a que comprend la branche verticale du Té. La branche horizontale 49 du Té est prévue pour venir au-dessus des deux flancs 15. Elle sera équipée de perçages traversants de suspension à des élingues 1000 de la structure support. On peut noter que la partie inférieure du de la branche du Té demeure écartée du fond du conduit 1 de façon à laisser subsister un espacement d'écoulement. Par ailleurs cette partie inférieure présente une échancrure tournée vers le bas toujours dans le but de dégager un intervalle suffisant pour faciliter l'écoulement des liquides dans le bac ou bien encore l'écoulement de la terre ou du substrat de culture lors du nettoyage des conduits 1 .
Aux élingues de suspension 1000 pourront être associées des épingles 1 100 ou curseurs de support d'éléments transversaux rigides 2000 tels que ceux par exemple décrits dans la demande de brevet WO2012/072898. Ces éléments transversaux rigides se présentent sous la forme d'un élément longiforme en partie ondulé présentant à l'une de ses extrémités une forme de préhension agencée en anneau ouvert.
Chaque épingle 1 100 telle que représentée en figure 16 est formée d'une lame métallique élastiquement flexible, de forme rectangulaire comportant deux lumières traversantes rectilignes, opposées, 1 1 10 débouchant pour l'une dans l'un des deux petits cotés de la lame et pour l'autre dans l'autre petit coté de la lame métallique. Ces lumières 1 1 10 sont parallèles aux grands côtés de la lame et sont axialement alignées.. A chaque lumière 1 1 10 sont associées deux cavités opposées 1 120, 1 130 de contour sensiblement rectangulaire, situées à écartement du petit côté correspondant. Ces deux cavités traversantes communiquent avec la lumière 1 1 10, chacune, par une ouverture.
Ces cavités sont prévues pour recevoir une élingue 1000. De préférence, une 1 130 de ces deux cavités est de taille plus importante que l'autre. Cette
disposition permet le montage de l'épingle sur des élingues de différents diamètres. En vue de son blocage sur rélingue 1000, l'épingle 1 100 est pliée élastiquement selon son petit axe médian et l'élingue 1000 est engagé par exemple dans l'une des deux cavités associée à l'une des lumières 1 1 10 et dans la cavité homologue associée à l'autre lumière. Sous l'effet de l'élasticité de l'épingle, les bords correspondants de ces cavités 1 120, 1 130, viennent en appui fermement contre l'élingue 1000 ce qui assure le blocage de l'épingle 1 100 le long de l'élingue 1000. De manière originale, à chaque lumière 1 1 10 est associée une languette élastique 1 150 qui vient obturer l'ouverture, dans la lumière, des deux cavités 1020, 1030 associées à cette lumière. Dans la forme préférée de réalisation, cette languette élastique 1 150 s'étend dans la lumière et est enracinée au corps de l'épingle. Une telle disposition s'oppose efficacement au retrait inopiné de l'épingle une fois en place sur l'élingue 1000. Dans la forme préférée de réalisation, la largeur de chaque lumière 1 1 10est inférieure à la plus grande dimension de la cavité de taille la plus importante.
De plus chaque épingle 1 100 sera dotée de deux lumières oblongues traversantes 1 160. Chacune de ces lumières est le symétrique, par rapport à l'axe médian transversal de l'épingle, de l'autre lumière 1 160. Ces lumières sont prévues pour recevoir en suspension au moins un élément transversal rigide 2000 de support.
En figure 17 sont montrées deux élingues 1000 équipées chacune d'épingle 1 100, selon l'invention, recevant un élément transversal rigide 2000 de support.
En figures 5 et 6 est représenté un réceptacle 2 selon une première forme de réalisation.
On peut remarquer que ce réceptacle 2 de forme substantiellement parallélépipédique, se présente sous la forme d'un bac et est doté d'un fond 21 , de deux parois latérales longitudinales 22 s'étendant vers le haut et de deux parois latérales transversales 23 s'étendant vers le haut. L'ouverture
rectangulaire que présente le bac 2 en partie supérieure est délimitée par une bordure périphérique 24 formant un rebord arrondi orienté vers l'extérieur.
Avantageusement, la paroi de fond 21 de chaque bac 2 présente au
moins une dépression 21 a, les perçages traversants d'évacuation 20 étant pratiqués dans la paroi constitutive du fond de cette dépression.
L'un au moins des côtés de la bordure périphérique 24 est équipé d'au moins une lèvre d'accrochage 25 à la bordure périphérique 24 d'un bac adjacent, cette lèvre 25 étant configurée apte à assurer un accrochage amovible.
Dans la forme préférée de réalisation, la ou chaque lèvre 25 forme un crochet tourné vers le bas. Ce crochet, en relation d'accrochage avec un bac adjacent, vient chevaucher la bordure périphérique de ce dernier.
De préférence, l'une au moins des lèvres d'accrochage 25 est formée sur l'un des petits côtés de la bordure périphérique 24. Cette disposition permet d'aligner les bacs selon leur plan longitudinal dans le berceau du conduit 1 et plus particulièrement sur les parties horizontales des flancs latéraux 15 et de solidariser ces bacs 2 les uns aux autres afin de former un alignement continu et compact.
La lèvre d'accrochage 25, formée sur l'un des petits côtés de la bordure
24, est dotée de deux perçages traversants, verticaux et reçoit un arceau engagé par ces branches latérales dans les deux perçages traversants. Cet arceau assure le maintien sur le bac 2 d'un tuyau d'arrosage ou autre tuyau du type goutte à goutte par exemple.
Avantageusement, chaque bac de culture 2 comporte des organes de roulement 26 par lequel il prend appui dans le berceau, sur les parties
horizontales des flancs latéraux 15. Une telle disposition facilite le déplacement de chaque bac ou de l'alignement de bac, dans le berceau que forme le conduit d'évacuation.
De préférence, chaque organe de roulement 26 se présente sous la forme d'une roulette parallèle au plan longitudinal vertical central du bac, dotée d'un axe support, horizontal monté dans une forme de chape formée par deux ailes que comporte le fond 21 du bac 2. De préférence, chaque bac 2 comporte quatre organes de roulement 26. Ces organes de roulement 26 pourront être amovibles.
Selon la forme préférée de réalisation, l'un des grands côtés de bordure 24 est également équipé d'au moins une lèvre d'accrochage 25 pour être
accroché à l'un des côtés de la bordure 24 d'un bac adjacent.
De cette manière, les bacs 2 pourront être accrochés les uns aux autres par les petits et les grands côtés de la bordure périphérique 24 afin de former un ensemble compact, formé de rangs et colonnes se prêtant, sans risque de renversement, à un transport sur palette.
En vue de leur transport sur palette, les bacs 2 pourront être empilés de manière étagée et croisée les uns sur les autres et pour assurer un clavetage des bacs d'un étage à l'autre, le fond 21 de chaque bac 2, parallèlement aux petits côtés de la bordure sera doté de trois rainures parallèles 27 d'assemblage à des bacs inférieurs. Ces rainures 27 sont prévues pour recevoir les petits côtés ou les grands côtés des bordures des bacs inférieurs ainsi que les lèvres 25
d'accrochage associées et réaliser ainsi un clavetage.
Une de ces rainures 27 sera centrale tandis que les deux autres seront disposées de manière latérale au-delà des organes de roulement afin que ces derniers lors d'un empilement se retrouvent logés dans la partie supérieure des volumes des bacs inférieurs.
Une telle disposition, permet un assemblage de bacs 2 posés les uns sur les autres de manière croisée comme on peut le voir en figure 7. Dans cette configuration les bacs ne pénètrent pas les uns dans les autres, mais reposent sur les bordures 24 des bacs 2 inférieur. Ainsi, des bacs 2 équipés de substrats de culture et éventuellement ensemencés peuvent être disposés les uns sur les autres tout en étant clavetés les uns autres et regroupés ainsi dans un espace réduit dans l'attente de leur mise en place sur des conduits d'évacuation 1 .
Avantageusement, le bac 2 est de forme évasée pour pouvoir être engagé dans le volume interne d'un autre bac selon une relation d'empilement et la paroi de fond de chaque bac, dans le volume interne dudit bac, comporte des ailettes verticales 28 formant butées. Ces ailes limitent la pénétration des bacs 2 les uns dans les autres, afin que leurs parois latérales, lorsqu'ils sont en relation d'empilement les uns dans les autres, soient maintenues à écartement les unes des autres. On évite ainsi le coincement des bacs les uns dans les autres.
Les parois longitudinales 22 et/ou les parois transversales pourront être dotées de perçages traversants, les plantes pourront alors pousser au travers de
ces perçages.
En figure 8 est représenté un réceptacle 3 de culture selon une seconde forme de réalisation.
Ce réceptacle 3 est agencé en goulotte et est formé de préférence par extrusion d'une matière synthétique. Cette goulotte 3 présente un fond 31 doté de perçages traversants 30 pour l'évacuation de l'eau et autres liquides vers le canal 10 du conduit d'évacuation 1 . Cette goulotte présente en outre deux parois latérales longitudinales 32 et est exempte de parois latérales transversales afin de former un volume ouvert longitudinalement.
De préférence, le fond 30 de la goulotte présente une section droite en U et comporte une aile basale 310, de préférence horizontale, et deux ailes latérales 31 1 , de préférence obliques, afin de former un évasement s'élargissant progressivement vers le haut. Cette goulotte est prévue pour être positionnée dans la forme de berceau que présente le conduit d'évacuation. Le fond 31 est prévu pour être engagé dans l'ouverture 1 1 et positionné dans la partie supérieure du canal 10 du conduit d'évacuation, et chaque paroi latérale 32 de la goulotte est agencée pour venir en appui plan contre plan, sur le flanc latéral 15 correspondant du conduit d'évacuation 1 . Ainsi, chaque paroi latérale 32 comporte une partie horizontale venant en appui sur la partie horizontale du flanc 15 correspondant et une partie oblique venant en appui contre la partie oblique 150 dudit flanc 15.
Avantageusement, chaque paroi latérale 32 de la goulotte présente une extension latérale 320 dotée d'une face supérieure convexe prévue pour recevoir en appui les hampes des plantes.
Enfin, le fond 31 et les parois latérales 32 de la goulotte comportent des alvéoles longitudinaux 33 débouchant en extrémité de ladite goulotte.
En figure 9 et 10 et 1 1 est représenté un chariot d'assistance 5 selon une première forme de réalisation. Ce chariot 5 comprend un plateau horizontal 50 et des chandelles verticales 51 , par exemple au nombre de quatre, fixées par leur extrémité inférieure au plateau 50 et dotées chacune, à leur extrémité
supérieure, d'un organe de roulement 52 prévu pour rouler sur le rail de guidage que forme le conduit d'évacuation 1 et plus particulièrement sur l'une des deux
pistes de guidage et de roulement 12 que comporte le conduit d'évacuation 1 (Fig.10).
Le plateau 50 de ce chariot se trouve ainsi suspendu au rail de guidage que forme le conduit d'évacuation 1 et se situe sous et à distance de ce conduit. Le plateau 50 peut ainsi recevoir divers accessoires, utiles par exemple à la récolte, telles que des barquettes 53 de conditionnement de la récolte et une balance de pesée 54 pour la pesée de la récolte contenue dans chaque barquette en vue de former des lots de poids uniforme.
Les chandelles verticales 51 pourront être entretoisés.
Chaque organe de roulement 52, sous forme de galet, sera engagé sur un axe horizontal formé en extrémité de la chandelle 51 correspondante et présentera une bande de roulement en tronc de cône pour pouvoir prendre correctement appui sur la piste 12 correspondante.
Selon une variante d'exécution, telle que représentée en figure 12, le chariot 5 est supporté par deux conduits 1 adjacents et comporte deux plateaux 50 liés l'un à l'autre par une forme de pont 500. Selon cette forme de réalisation, chaque plateau 50 est toujours suspendu à son conduit 1 par des chandelles 51 dotées de galets 52 en appui sur les pistes 12.
En figures 13, 14 et 15 est représenté un chariot d'assistance 6 selon une seconde forme de réalisation. Ce chariot 6 est du type automobile et comprend un châssis 60 doté de chandelles verticales 61 , s'étendant vers le haut, équipées chacune en extrémité supérieure d'un organe de roulement 62 prévu pour rouler sur l'une des pistes de roulement 12 et guidage que comporte le conduit d'évacuation 1 . Dans cette forme de réalisation, l'axe de rotation de chaque organe de roulement 62 est vertical et cet organe de roulement se présente sous la forme d'un galet agencé en diabolo. Ainsi la bande de roulement de ce galet est formée par deux surfaces tronconiques opposées jointes par leur petite base. La forme de dièdre que présente le flanc ascendant 14 pénètre dans la forme de diabolo que présente le galet.
Le châssis 60 en matériau amagnétique, par exemple en aluminium, forme une semelle de glissement autour de laquelle et contre laquelle glissent les maillons magnétiques 64 d'une chenille sans fin 63, en relation
d'engrènement avec un moyen moteur d'entraînement 65 porté par le châssis 60. Le brin supérieur de la chenille, par les maillons magnétiques 64, coopère en relation d'adhérence magnétique avec le fond du conduit 1 à savoir le flanc 13, ledit conduit 1 étant réalisé en matériau magnétisable.
Selon la forme préférée de réalisation, la chenille 13 est formée d'une chaîne du type Galle 630, en relation d'engrènement avec le moyen moteur 65, à laquelle sont associées latéralement, deux rangées de maillons magnétiques 64 montés articulés sur des extensions latérales axiales des axes des rouleaux de la chaîne 630. Ces axes par leurs extrémités sont raccordés deux à deux par des flancs latéraux articulés.
Chaque maillon magnétique 64 présente une face plane par laquelle il vient au contact du fond 13 du conduit d'évacuation 1 .
Le châssis 60, sur le trajet de la chenille, présente deux extrémités hémicylindriques dotées chacune d'une découpe centrale dans laquelle est monté en fixation sur un axe 655, un pignon denté 656 engrené avec la chaîne 630. L'axe 655, support du pignon denté 656, est engagé en rotation dans des paliers cylindriques formés dans la dite extrémité. La chaîne 630 est ainsi montée sur deux pignons 656 d'extrémité, l'un de ces deux pignons étant menant et l'autre mené. L'axe 655 du pignon menant est accouplé au moyen moteur 65 de manière connue en soi. Dans la forme préférée de réalisation, l'axe 655 du pignon menant, extérieurement à son palier reçoit une roue dentée 651 . Cette roue dentée 651 est engrenée avec pignon denté 650 fixé à l'arbre de sortie rotatif du moyen moteur 65.
Le moyen moteur 65 peut être formé par un moteur électrique alimenté en énergie électrique par un jeu d'accumulateurs électriques portés par le châssis 60.
En variante, le moyen moteur sera constitué par un moteur volumétrique alimenté en énergie par un fluide gazeux.
Ce chariot d'assistance 6 est mobile de manière autonome le long du conduit d'évacuation. Pour limiter la course du chariot d'assistance et inverser éventuellement son sens de marche, le conduit d'évacuation 1 sera équipé de butée de fin de course, connues en soi, et le châssis 60 sera équipé d'au moins
un capteur de fin de course prévu pour être actionné par les butées de fin de course. L'actionnement de ce capteur provoquera soi l'arrêt du moteur électrique ou volumétrique, soi l'inversion du sens de marche.
Ce chariot d'assistance 6, tel que décrit, est principalement destiné à porter une rampe de pulvérisation 7 de produits phytosanitaires (Fig. 13). Ces produits sont prévus pour être pulvérisés de manière dirigée dans l'espace clos d'une serre et ce sans présence humaine.
Comme on peut le voir, la rampe 7 est fixée de toute manière connue au châssis 60 et est connectée par un tuyau souple, monté sur enrouleur 8, à une source 9 de produit phytosanitaire sous haute pression.
Avantageusement le moteur volumétrique 65 pourra être alimenté en énergie par le produit phytosanitaire.
S'agissant d'un moteur électrique, ce dernier pourra être alimenté par des câbles électriques intégré dans le tuyau d'alimentation en produit
phytosanitaires.
Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous aménagements et variantes du domaine des équivalents techniques sans pour autant sortir du cadre du présent brevet tel que défini par les revendications ci-après.