Dispositif pour la signalisation d'un bateau au mouillage
La présente invention se rapporte à un dispositif conçu pour la signalisation d'un bateau, d'un navire, au mouillage.
Par le décret 77-733 du 6 juillet 1977, portant publication de la convention sur le règlement international de 1972 pour prévenir les abordages en mer, les bateaux, les navires, dès lors qu'ils sont au mouillage, doivent montrer aux autres navigateurs, qu'ils sont non manœuvrant.
On utilise, en particulier, pour répondre à cette réglementation, une boule dite « boule de mouillage » qui est de couleur noire et dont le diamètre mesure environ 30 cm. Il convient d'arborer cette boule de signalisation sur le bateau, le navire, de sorte qu'elle puisse être visible de toute part.
Il arrive cependant que cette boule de signalisation demeure parfois stockée dans un coffre, car il est fastidieux d'aller la suspendre, par exemple à l'aide d'une drisse à l'avant du bateau.
On connaît encore, à la lecture du document DE-U-2961568, un dispositif de signalisation qui se compose d'un corps de balise sphérique fabriqué dans une enveloppe extérieure souple et qui est traversé d'un arbre central. L'enveloppe entoure
des tiges dont les extrémités hautes sont articulées sur un support fixé en haut de l'arbre central, alors que leurs extrémités basses sont articulées sur un manchon coulissant le long de l'arbre central. Un câble passe au travers du manchon et contourne un galet de guidage placé en haut de l'arbre central pour redescendre le long du manchon. Il est pourvu de deux butées limitant la course dudit manchon. Une poire est fixée sur le brin du câble passant à l'intérieur du manchon pour, en la tirant vers le bas, déployer le corps de balise dans sa forme de sphère ou en la laissant remonter sous l'effet de l'élasticité des tiges, l'étirer de manière longiligne. Le corps de balise peut être enfermé, dans son état replié, dans une gaine tubulaire.
Bien que ce dispositif de signalisation soit d'un encombrement réduit, lorsqu'il n'est pas actif, il demeure encore fastidieux à mettre en service.
Aussi, considération prise de cet état de l'art, le demandeur a cherché une solution pour simplifier le hissage d'un tel dispositif réglementaire de signalisation d'un bateau, d'un navire, lorsqu'il est aux amarres, à l'ancre.
A cet effet, est proposé un dispositif destiné à la signalisation d'un bateau, d'un navire, au mouillage, comprenant un moyen de signalisation déformable entre une géométrie active en forme de sphère et une géométrie de stockage sensiblement longiligne, un manchon tubulaire rigide formant, d'une part, un étui de protection dans lequel peut prendre place le moyen de signalisation dans sa géométrie longiligne et, d'autre part, un mât pour le supporter dans sa géométrie active ; selon l'invention, le dispositif comprend un moyen d'entraînement en translation adapté à faire sortir le moyen de signalisation dudit manchon tubulaire, un moyen de déformation adapté à déformer le moyen de signalisation vers sa géométrie active, dans la phase finale de sa sortie du manchon tubulaire.
En fixant le dispositif sur un bateau, sur un navire, le moyen de signalisation est alors positionné puis mis en forme au sommet du mât. Il n'est alors plus besoin de hisser un moyen de signalisation conventionnel à chaque mise à l'ancre, amarrage du bateau, du navire. Le manchon tubulaire constitue un étui de protection du moyen de signalisation lorsque le dispositif est inactif. Son encombrement est alors réduit.
Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le moyen d'entraînement en translation comprend une vis susceptible d'être entraînée à rotation par l'intermédiaire d'un moto-réducteur, d'un moteur, pour déplacer une noix taraudée tenue dans un piston capable de coulisser dans le manchon tubulaire pour déplacer en translation le moyen de signalisation, un moyen de guidage en translation étant
interposé entre le piston et le manchon tubulaire pour obliger ledit piston à coulisser sans faculté de pouvoir tourner.
Le moyen de signalisation sort ou rentre dans le manchon tubulaire suivant le sens de rotation du moto-réducteur, du moteur.
Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le moyen de signalisation comprend un anneau fixe tenu dans la partie supérieure d'un tube monté libre à coulissement dans le piston, un anneau monté à coulissement autour de la partie inférieure du tube, des joncs réunissant, par l'intermédiaire d'articulations, les deux anneaux, une enveloppe souple susceptible d'être mise en forme par la déformation des joncs au cours du coulissement de l'anneau coulissant.
Le moyen de signalisation peut ainsi être déformé entre sa géométrie tubulaire de stockage et sa géométrie sphérique de signalisation.
Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le moyen de déformation comprend un flasque de fermeture de la partie haute du piston et au travers duquel, le tube plonge à l'intérieur de celui-ci, l'extrémité libre de la vis pénétrant dans le tube, une butée retenant la partie inférieure dudit tube à la remontée sur l'extrémité libre de ladite vis, de sorte que pendant la sortie du piston, le flasque de fermeture repousse l'anneau coulissant en direction de l'anneau fixe pour déformer les joncs et amener le moyen de signalisation vers sa géométrie en forme de sphère.
La déformation du moyen de signalisation vers sa géométrie active est mise en œuvre pendant la fin de sa sortie du manchon tubulaire.
Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, au moins un barreau relie à l'intérieur du piston, la noix taraudée avec le flasque de fermeture, la partie basse du tube étant fermée par un disque formant un constituant de ladite butée, le disque s'étendant en deçà de la circonférence du tube en étant traversé par ledit barreau, de sorte que le moyen de signalisation peut coulisser mais pas tourner.
Le moyen de signalisation ne tourne pas, en particulier pendant ses phases de coulissement, de changement de géométrie.
Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, ledit barreau est creux intérieurement et monté libre à coulissement dans le piston, un câble électrique traversant ledit barreau pour raccorder un boîtier incorporant une unité de commande du fonctionnement du dispositif, le dit boîtier étant disposé sur l'extrémité haute du tube, le dit boîtier présentant une géométrie en forme de dôme circulaire, de disque, de sorte qu'il peut servir de coiffe de protection capable de fermer le manchon tubulaire,
dans la position emmagasinée du moyen de signalisation à l'intérieur de l'étui de protection.
Le câble électrique est protégé à l'intérieur du barreau formant une gaine de protection, pendant la mise en fonctionnement du dispositif de signalisation.
Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'unité de commande comprend un récepteur adapté à recevoir des signaux d'une télécommande.
La mise en service, la rentrée du moyen de signalisation du dispositif de signalisation peut être opérée à distance au moyen d'une télécommande.
Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le dispositif de signalisation est pourvu d'un moyen d'éclairage attenant au boîtier.
Le moyen d'éclairage procure un moyen de signalisation lumineux au dispositif de l'invention.
Un bateau, un navire, équipé d'un dispositif de signalisation, fait également partie de l'invention.
Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels :
la Fig. 1 représente une vue de face d'un dispositif pour la signalisation d'un bateau au mouillage et dont le moyen de signalisation qui le compose est déployé en forme de sphère au sommet d'un mât selon l'invention,
la Fig. 2 représente une vue de face d'un dispositif pour la signalisation d'un bateau au mouillage et dont le moyen de signalisation est emmagasiné à l'intérieur du mât formant un étui de protection selon l'invention,
la Fig. 3 représente une vue de face en coupe d'un moyen de signalisation déployé dans sa forme en sphère selon l'invention,
la Fig. 4a représente une vue de face en coupe d'un mécanisme de manœuvre d'un moyen de signalisation sorti de son étui et dans un état allongé selon l'invention, la Fig. 4b représente une vue de face en coupe d'un mécanisme de manœuvre d'un moyen de signalisation rentré, à l'état allongé, dans son étui selon l'invention, la Fig. 5 représente une vue de face en coupe d'un détail d'un mécanisme de manœuvre d'un moyen de signalisation selon l'invention et,
la Fig. 6 représente une vue de face montrant un détail de la construction d'un moyen de signalisation selon l'invention.
Le dispositif 100 de signalisation présenté sur la Fig. 1 est destiné à être installé sur un bateau, un navire, pour signaler, en particulier aux navigateurs, que le bateau, le navire, qui en est équipé est à l'ancre, c'est-à-dire qu'il ne manœuvre pas. Le terme bateau recouvrant ces deux catégories d'embarcation est utilisé dans la suite de cette description. En sachant qu'un bateau est amarré, les autres navigateurs peuvent concentrer leurs efforts sur d'autres sources potentielles de danger pendant la navigation, la manœuvre de leurs bateaux. Il convient de fixer, de préférence, le dispositif à la proue du bateau.
Le dispositif 100 pour la signalisation au mouillage d'un bateau comprend un mât 200 télescopique qui est surmonté d'un moyen de signalisation 300.
Le mât 200 se compose d'un manchon tubulaire 210 rigide incorporant un mécanisme de manœuvre télescopique 400 du moyen de signalisation 300 et qui repose sur une embase 220 de fixation, destinée à fixer le dispositif, par exemple sur le pont du bateau. Le manchon 210 présente sur cette Fig. 1, une géométrie de section circulaire. L'embase 220 est constituée d'une plaque fixée sur l'extrémité basse du mât 200, en considérant le dispositif orienté dans une position quasi verticale de fixation visible sur cette Fig. 1 et qui correspond à sa position d'utilisation. Elle est traversée de trous 212 permettant le passage de goujons, de vis de fixation du dispositif sur le bateau. Le mât 200 est fixé de manière perpendiculaire sur l'embase 220. Il peut cependant être fixé de manière inclinée, lorsque le pont sur lequel il convient de fixer l'embase 220, n'est pas horizontal.
Le moyen de signalisation 300 est conçu de façon à être déformable entre une géométrie en forme de sphère visible sur cette Fig. 1, et une géométrie longiligne, par exemple tubulaire, visible sur les Figs. 4. Dans sa position sphérique, il surmonte le mât télescopique 200 pour être positionné en hauteur et être ainsi visible depuis l'environnement du bateau, alors que lorsqu'il est de forme tubulaire, il peut être logé à l'intérieur du manchon 210 qui forme alors un étui de protection du moyen de signalisation 300, quand le bateau manœuvre ou navigue.
Le mécanisme de manœuvre télescopique 400 est conçu, d'une part, pour faire sortir le moyen de signalisation 300 de son étui et le déployer pour mettre en service le dispositif 100 et, d'autre part, pour replier le moyen de signalisation 300 puis l'emmagasiner dans son étui, le dispositif 100 étant alors inopérant et le moyen de signalisation 300 protégé de la pluie, des embruns.
Sur la Fig. 1, le moyen de signalisation 300 comprend une enveloppe souple 310, par exemple fabriquée dans un tissu et de préférence dans un tissu synthétique, et qui présente, sur cette Fig. 1, une forme pratiquement sphérique entre ses deux pôles. Cette géométrie sphérique est obtenue en maintenant tendue l'enveloppe, grâce à une pluralité de joncs 320 flexibles et qui peuvent être déformés par le mécanisme de manœuvre 400 entre une forme rectiligne, visible sur la Fig. 5 et une forme cambrée en forme d'arc de cercle, visible sur la Fig. 1, la forme rectiligne étant la géométrie naturelle et non contrainte des joncs 320.
Sur la Fig. 6, la géométrie de l'enveloppe 310 est réalisée à partir de plusieurs pans 312 collés et/ou cousus de manière juxtaposée de sorte à former pratiquement une sphère dans son état expansé. Des replis longitudinaux 314 rejoignant ses deux pôles sont réalisés longitudinalement et à intervalles réguliers, par collage et/ou couture et à l'intérieur desquels sont enfilés respectivement les joncs 320 destinés à mettre en forme l'enveloppe 310.
Sur les Figs. 4, le mécanisme de manœuvre 400 comprend un moyen d'entraînement en translation 410 d'un piston 420 destiné à faire coulisser un tube 450 et autour duquel est retenu le moyen de signalisation 300. Les joncs 320 sont disposés autour du tube 450 et délimitent la géométrie tubulaire du moyen de signalisation 300.
Sur la Fig. 3, deux articulations 322 terminent respectivement les deux extrémités de chaque jonc 320. Les articulations de la rangée haute sont retenues sur un anneau 330 fixe, solidaire du tube 450 dans sa partie haute. Les articulations de la rangée basse sont retenues sur un anneau 340 qui est monté libre à coulissement autour du tube 450. Ainsi, en rapprochant les deux anneaux, il est possible de déformer pratiquement les joncs en forme d'arc de cercle et ainsi déployer l'enveloppe 310 de son état tubulaire vers son état sphérique. L'anneau inférieur 340 prend appui sur un flasque de fermeture 430 de la partie haute du piston 420 et au travers duquel, le tube 450 plonge à l'intérieur du piston 420.
Le moyen d'entraînement en translation 410 se compose sur les Figs. 4, d'un moto-réducteur 460 logé dans la partie basse du manchon tubulaire 210 et qui est susceptible d'entraîner à rotation une vis 462 qui remonte pratiquement jusque vers la sortie haute dudit manchon. Le moto-réducteur comprend un moteur électrique susceptible d'être alimenté par une batterie, un générateur électrique du bateau, un réducteur de vitesse, par exemple du type comprenant des engrenages. Dans une variante de réalisation, le moto-réducteur est remplacé par un simple moteur
électrique. Sur la Fig. 5, le moteur électrique est fixé sur une chape 214 tenue dans la partie basse du manchon tubulaire 210. Cette partie basse est réunie à une partie haute dudit manchon, par l'intermédiaire d'une entretoise 230 autorisant un accès vers l'intérieur des deux parties du manchon pour faciliter le montage du dispositif 100 et sa maintenance.
Afin que le moto-réducteur 460 n'ait pas à supporter des efforts axiaux et/ou radiaux, la partie basse de la vis 462 est retenue dans un moyen de guidage en rotation 463, constitué, de préférence d'au moins un roulement à billes. Un accouplement mécanique relie le moto-réducteur 460 avec cette partie basse de la vis 462.
Celle-ci est vissée dans une noix taraudée 440 tenue dans la partie basse du piston 420 et ce dernier peut librement coulisser dans le manchon tubulaire 210 mais sans la faculté de pouvoir tourner, grâce à la présence d'un moyen de guidage en translation 480.
Ce moyen de guidage en translation 480 est constitué, sur la Fig. 5, d'un cylindre 482 interposé entre le piston 420 et le manchon tubulaire 210, et de galets cylindriques 484 logés sans jeu dans des trous longitudinaux et qui débouchent à la périphérie du cylindre, de sorte que les galets cylindriques 484 puissent entrer en contact, par une génératrice rectiligne, avec la paroi intérieure du manchon tubulaire 210. Le cylindre 482 est fixé autour du piston 420 et dans sa partie inférieure. On distingue deux rangées de galets sur cette Fig. 5. Ils sont maintenus en place grâce à deux bagues 486 fixées sur les deux extrémités du cylindre 482.
Ainsi, l'entraînement à rotation dans un sens ou dans l'autre de la vis 462 par le moto -réducteur 460 provoque le coulissement montant ou descendant du piston 420 dans le manchon tubulaire 210, ce qui provoque la sortie, du moyen de signalisation 300 de son étui ou son retrait dans ledit étui. Les flèches M et D matérialisent ce mouvement du moyen de signalisation 300.
La partie basse du tube 450 est fermée par un disque 452 percé en son centre afin que la vis 462 puisse coulisser librement dans le tube 450.
L'extrémité libre de la vis 462 est pourvue d'un moyen de retenue 464, tel qu'une rondelle fixée par une goupille, et qui est logé à l'intérieur du tube 450 afin que cette vis retienne ledit tube pendant la montée du piston 420, dès lors que le moyen de retenue prend appui sur le disque 452. Des billes 466 sont interposées entre le moyen de retenue 464 et le disque 452 pour que la rotation de la vis exerce un couple de rotation aussi réduit que possible sur le tube 450 pendant la montée, la
descente du piston 420. Les billes 466 forment avec le moyen de retenue 464, une butée à billes.
Au moins un barreau 422 relie, à l'intérieur du piston 420, la noix taraudée 440 avec le flasque de fermeture 430 pour empêcher le moyen de signalisation 300 de tourner pendant la rotation de la vis 462. Deux barreaux 422a et 422b sont visibles sur cette Fig. 5. L'un d'eux, et ici celui de gauche 422a, est non traversant, c'est-à-dire qu'il ne fait pas saillie à l'extérieur du piston 420 et il est retenu sans jeu dans la noix taraudée 440 et dans le flasque de fermeture 430. Le disque 452 s'étend en deçà de la circonférence du tube 450 et il est traversé par les deux barreaux 422 de sorte que le tube 450 et par conséquent le moyen de signalisation 300 puissent coulisser mais pas tourner, notamment pendant la rotation de la vis 462.
Le second barreau 422b est creux intérieurement et peut coulisser librement dans la noix taraudée 440 et dans le flasque de fermeture 430. Il est retenu à son extrémité basse dans une plaque 216 de protection recouvrant le moyen d'entraînement en translation 410.
Ainsi, à la montée du piston 420, et quand le tube 450 s'immobilise en entrant en butée sur le moyen de retenue 464, le flasque de fermeture 430 appuie sur l'anneau coulissant 340, ce qui met en contrainte les joncs 320 qui se déforment, et transforme le moyen de signalisation 300 dans sa géométrie sphérique.
Un câble électrique C traverse le barreau creux 422b et chemine depuis l'embase 220 jusqu'au sommet du moyen de signalisation 300 où il est raccordé à un boîtier incorporant une unité de commande du fonctionnement du dispositif 100.
Ce boîtier est visible, notamment, sur la Fig. 3 et porte la référence 250. Il présente une forme en dôme circulaire ou de disque et recouvre l'extrémité haute du tube 450, si bien qu'il peut servir de coiffe de protection capable de fermer le manchon tubulaire 210, dans la position emmagasinée du moyen de signalisation 300 à l'intérieur de son étui de protection 210. Cette situation est présentée sur la Fig. 4b.
Sur la Fig. 3, l'unité de commande U est raccordée au câble C et qui est dans ce mode de réalisation un câble électrique d'alimentation. Une antenne A est également raccordée à l'unité de commande U pour recevoir et transmettre à un récepteur constitutif de ladite unité de commande, des signaux de commande susceptibles d'être émis par une télécommande 500 pour mettre en service ou hors service le dispositif 100. L'antenne A est positionnée, de préférence, au sommet du dôme, du disque. Ces signaux sont interprétés de sorte que l'unité de commande soit à
même de commander l'un ou l'autre sens de rotation du moteur afin de faire sortir et déployer le moyen de signalisation 300 ou au contraire le replier et l'emmagasiner dans son étui 210.
Le dispositif de signalisation 100 est pourvu d'un moyen d'éclairage 252, qui est sur cette Fig. 1 , solidaire du boîtier 250, pour signaler aux navigateurs la présence à proximité du bateau, qui est porteur dudit dispositif. Il est constitué d'une couronne de diodes électroluminescentes disposée à la périphérie du boîtier 250. Il est raccordé à l'unité de commande U. Son fonctionnement peut être activé par l'intermédiaire de la télécommande 500 ou être automatisé grâce à la présence d'un capteur de lumière crépusculaire qui est raccordé à ladite unité de commande.
Le fonctionnement du dispositif 100 va maintenant être décrit. Il est fixé sur un bateau, par exemple sur un de ses ponts. Il est raccordé à une source d'alimentation électrique. Lorsque le navire est à quai, il convient d'utiliser la télécommande 500 pour faire sortir et expandre le moyen de signalisation 300. Dès lors que le bateau manœuvre, le moyen de signalisation 300 peut être allongé puis escamoté dans l'étui 210 où il demeure enfermé dans son étui 210 sous la coiffe de protection 250.
Le dispositif de signalisation de l'invention peut demeurer à poste fixe sur le bateau. Le moyen de signalisation s'expand en hauteur au sortir du mât, celui-ci lui servant également d'étui de protection lorsqu'il ne doit pas être arboré. Dans cette situation, le dispositif présente une forme tubulaire relativement peu encombrante.