EP2783063B1

EP2783063B1 - Volet roulant doté d'un dispositif de manoeuvre de la projection d'un tablier de volet roulant

Info

Publication number: EP2783063B1
Application number: EP12806691.7A
Authority: EP
Inventors: Frédéric Meny
Original assignee: Zurfluh Feller SAS
Current assignee: Zurfluh Feller SAS
Priority date: 2011-11-24
Filing date: 2012-11-23
Publication date: 2018-01-24
Anticipated expiration: 2032-11-23
Also published as: WO2013076689A3; PL2783063T3; MA35640B1; WO2013076689A2; TN2014000205A1; EP2783063A2; FR2983232B1; ES2666876T3; PT2783063T; FR2983232A1

Description

L'invention est relative à un volet roulant doté d'un dispositif de manoeuvre de la projection et/ou du retour dans un plan d'un tablier de volet roulant, ou d'un écran similaire, dont l'enroulement/déroulement est assuré par un moyen d'entraînement, le tablier étant guidé de chaque côté par une coulisse dont au moins une partie inférieure est articulée et peut être écartée du plan de l'ouverture associée au volet lorsque la projection est souhaitée, chaque partie basse de coulisse étant reliée à une partie fixe d'un bâti ou d'un mur par un bras de projection escamotable articulé, à une extrémité, sur un point fixe, et à son autre extrémité sur un coulisseau monté glissant dans la coulisse, le coulisseau pouvant être déplacé par un organe d'entraînement escamotable prévu à l'extrémité d'une lame du tablier, lorsqu'un mouvement de projection ou de retour est souhaité, l'ensemble étant prévu pour qu'un opérateur puisse reprendre la main afin de manipuler le volet à sa guise en position d'ouverture de projection.
Un volet roulant de ce genre est connu d'après WO 2011/007335 au nom de la société déposante. Un dispositif selon cet état de la technique donne satisfaction, mais le repliement de la projection demande à être fiabilisé et sécurisé pour éviter une manoeuvre trop rapide et trop brutale pouvant être gênante. En outre, pour le cas où un obstacle serait rencontré lors de la fermeture des bras de projection, il est souhaitable que le dispositif de manoeuvre ne provoque pas une augmentation de l'effort de fermeture.
EP 2 216 494 divulgue un dispositif selon lequel la mise en projection du volet est commandée par la rotation d'un tube d'enroulement, exclusivement en position point bas du volet. Le tube se débraye du tablier et entraîne une poulie pour agir soit par traction à l'aide d'un cordon, soit par poussée à l'aide d'une chaîne sur l'extrémité du bras de projection ou de sa béquille côté fixe de la baie, c'est-à-dire contre la menuiserie. En position projetée, le tablier ne peut pas être déplacé sur sa hauteur pour moduler l'ouverture des ajours entre les lames ou relever plus significativement le tablier afin de laisser rentrer la lumière, mais pas les rayons du soleil. Il n'est pas possible de manoeuvrer le volet roulant, notamment de le remonter, tout en conservant la projection.
L'invention a également pour but de simplifier le dispositif de manoeuvre tout en renforçant le maintien du tablier dans la position de projection, et tout en assurant à l'opérateur la possibilité de manipuler le volet à sa guise en position d'ouverture de projection.
Selon l'invention, un volet roulant doté d'un dispositif de manoeuvre de la projection et/ou du retour dans un plan d'un tablier de volet roulant, ou écran similaire, du genre défini précédemment, est caractérisé en ce qu'il comprend une béquille qui est articulée à une extrémité sur un point du bras de projection, et qui comporte, à son autre extrémité, un pion coulissant dans un guide vertical muni d'un moyen d'arrêt qui permet le blocage du pion en une position déterminée correspondant à la projection,
le moyen d'arrêt comprenant un aiguillage en une position fixe du guide vertical permettant le blocage du pion en une position déterminée correspondant à la projection, et le déverrouillage par un mouvement de montée-descente du tablier,
la force développée lors de l'enroulement du tablier étant utilisée pour amener le pion dans sa position de blocage, tandis que la force développée lors de l'enroulement du tablier est également utilisée pour le déverrouillage de la projection et pour fermer la projection.
Une configuration en triangle est ainsi assurée, lors de la projection, entre le bras de projection, la béquille et l'ensemble du rail vertical et de la coulisse, ce qui assure un maintien efficace du bras de projection.
Avantageusement, le blocage et le déblocage de la béquille sont commandés par un mouvement alternatif de montée-descente-montée du tablier.
Le point d'articulation du bras de projection est relié à la menuiserie ou à un pré-cadre solidaire du tableau de la fenêtre, tandis que le guide vertical pour le coulissement du pion de la béquille est fixé le long de la menuiserie ou du pré-cadre.
L'organe d'entraînement du coulisseau peut être constitué par un doigt monté sur une platine prévue dans un embout engagé dans une lame de tablier, la platine pouvant coulisser suivant une direction parallèle à la longueur de la lame, et étant rappelée élastiquement dans une position de repos, le doigt étant disposé à angle droit par rapport à la platine, orthogonal au plan du tablier déroulé.
De préférence, la platine montée coulissante est maintenue et rappelée dans une position de repos par un ressort de compression logé dans une lumière rectangulaire de l'embout.
Le coulisseau peut être rappelé par un ressort en position de repos située au bas de la coulisse.
Avantageusement, le coulisseau comporte une platine et une came écartée de la platine, propre à coopérer avec l'organe d'entraînement. De préférence, la came présente, sur son bord tourné vers l'autre coulisse, une partie intermédiaire rectiligne parallèle à la direction longitudinale de la coulisse, et une partie haute recourbée vers le bas constituant un moyen d'accrochage, la partie rectiligne étant prolongée, vers le bas, par une rampe inclinée jusqu'à un bord parallèle à la partie intermédiaire, la came présentant sur son bord opposé, en partie haute et en partie basse, des rampes sensiblement parallèles à la susdite rampe et qui se raccordent à une partie rectiligne.
Le volet roulant doté du dispositif de manoeuvre de la projection comporte avantageusement un dispositif de blocage du coulisseau en position de projection ouverte. Ce dispositif de blocage peut comporter un verrou propre à s'engager dans au moins une échancrure en bordure d'une fente d'une paroi de la coulisse en position projection ouverte, ce verrou étant prévu pour être effacé par l'organe d'entraînement lorsque ce dernier accroche le coulisseau.
L'invention est également relative à un volet roulant, notamment avec manoeuvre du tablier assurée par un moteur électrique avec électronique de commande, équipé d'un dispositif de manoeuvre de la projection et/ou du retour du tablier de volet roulant dans un plan, tel que défini précédemment.
Avantageusement, le volet roulant est monté dans un coffre fermé à chaque extrémité par une joue, caractérisé en ce qu'un pré-cadre est prévu pour entrer dans l'ouverture de fenêtre ou de porte et y être fixé, et que sur ce pré-cadre est fixé au moins un support baïonnette afin de recevoir le coffre de volet roulant par simple emboîtement, chaque joue d'extrémité du coffre comportant au moins un logement dans lequel peut être engagé le support.
Un logement de la joue peut comporter une patte ressort propre à se bloquer dans une encoche du support baïonnette.
La joue peut comporter, dans son coin inférieur proche du pré-cadre, un pivot prévu pour recevoir une patte articulée apte à s'ajuster dans le corps de la coulisse, laquelle comporte à son extrémité supérieure une languette ressort qui vient s'enclencher dans une échancrure de la patte. De part et d'autre de l'échancrure peuvent être prévues sur la patte des ondulations pour l'accrochage d'une tulipe qui est emboîtée sur la patte, avant emboîtement de la coulisse sur l'ensemble de la patte et de la tulipe.
L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'un exemple de réalisation décrit avec référence aux dessins annexés, mais qui n'est nullement limitatif. Sur ces dessins :

Fig. 1 est une vue en perspective illustrant les coulisses du tablier en projection par rapport à un cadre vertical destiné à être fixé au tableau de la fenêtre, le tablier n'étant représenté que par sa lame finale.
Fig. 2 est une vue en perspective, à plus grande échelle, de l'extrémité de la lame finale équipée du poussoir en prise avec une came prévue sur le coulisseau.
Fig. 3 montre schématiquement, en élévation, la came et le coulisseau de Fig. 2.
Fig. 4 est une vue partielle en élévation de l'extrémité inférieure de la béquille et du moyen d'arrêt prévu dans le rail vertical, avec aiguillage, le moyen d'arrêt étant formé par un loquet.
Fig.5 montre, semblablement à Fig.4, la béquille bloquée en position projetée.
Fig. 6 est une vue en élévation du rail et du loquet d'arrêt de la béquille illustrant les trajectoires de l'axe ou pion de la béquille pour la mise en projection et le déblocage avec mouvement de l'aiguillage.
Fig. 7 est une vue en perspective de l'extrémité de la lame finale du tablier au moment du déverrouillage du bras de projection, en vue de l'ouverture de la projection, la coulisse n'étant pas représentée.
Fig. 8 illustre, semblablement à Fig. 7, la phase suivante de début de l'ouverture de projection.
Fig. 9 est une vue en perspective de côté de l'extrémité de la lame finale munie du poussoir.
Fig. 10 est une vue partielle illustrant le blocage du coulisseau en position projetée.
Fig. 11 est une vue partielle en coupe par un plan orthogonal au plan du tablier déroulé, avec un léger effet de perspective, illustrant un verrou en position de blocage du coulisseau en position projetée.
Fig. 12 montre, semblablement à Fig. 11, le verrou du coulisseau en position escamotée par l'organe d'entraînement, seul représenté, de la lame finale du tablier.
Fig. 13 est un schéma d'un détail selon la flèche XIII illustrant le blocage du verrou dans une échancrure de la coulisse.
Fig. 14 est une vue en perspective éclatée de l'angle supérieur droit du pré-cadre et d'une joue de coffre de volet roulant, avant emboîtement.
Fig. 15 est une vue de l'angle supérieur droit du pré-cadre et d'une partie de la joue emboîtée, sur laquelle une patte articulée a été mise en place.
Fig. 16 montre, semblablement à Fig. 15, mais à plus grande échelle, une partie de la joue, et une coulisse engagée sur la patte, et
Fig. 17 montre, semblablement à Fig. 15 et 16, l'assemblage du pré-cadre, de la joue et de la coulisse à l'extrémité supérieure de laquelle a été installée une tulipe pour guider l'entrée du tablier dans la coulisse.

En se reportant à Fig. 1 des dessins, on peut voir un volet roulant 1, partiellement représenté, monté sur un pré-cadre rectangulaire 2 prévu pour équiper une fenêtre, non représentée, d'un bâtiment. Le volet roulant 1 comporte un tablier 3 constitué de lames 4 articulées entre elles autour d'une direction parallèle à leur grande dimension horizontale. La lame finale inférieure 4a est représentée en entier, les autres lames 4 sont partiellement représentées.
Une joue 5a, 5b est prévue en partie haute du bâti, de chaque côté, pour supporter un arbre (non représenté) pour l'enroulement/déroulement du tablier 3 à l'aide d'un moyen d'entraînement (non représenté) avantageusement constitué par un moteur électrique, ou par un treuil à commande par manivelle ou par sangle.
Le tablier 3 est guidé, de chaque côté, par une coulisse 6 articulée à son extrémité haute par une charnière 7 installée sur la joue 45, le pré-cadre 2, ou sur le châssis dormant d'une fenêtre, ou sur le tableau d'une ouverture.
En variante, la coulisse 6 pourrait être composée d'une partie haute fixe et d'une partie basse articulée sur la partie haute. La projection ne concernerait alors que la partie basse.
Les coulisses 6 sont reliées, à leur extrémité inférieure, par une traverse horizontale 8 contre laquelle vient s'appuyer la lame finale 4a du tablier lorsque ce dernier est complètement déployé.
Chaque partie basse de coulisse est reliée à une partie fixe du pré-cadre 2, ou du tableau (partie du mur encadrant une fenêtre) par un bras de projection 9 escamotable.
Le bras de projection 9 est articulé, à une extrémité sur une partie fixe ou point fixe M du bâti 2 ou du dormant de la fenêtre ou du tableau. A son autre extrémité 9a (Fig. 2) le bras de projection est articulé sur un coulisseau C (Fig. 2) monté glissant dans la coulisse 6.
Fig. 2 représente en perspective, avec parties arrachées, l'extrémité gauche de la lame finale 4a du tablier ainsi que le coulisseau C qui est logé dans la coulisse 6 en arrière du plan du tablier, c'est-à-dire du côté de la lame 4a tournée vers le pré-cadre 2. La section horizontale de la coulisse 6 comporte au moins deux chambres. Le coulisseau C comporte une platine 10 sensiblement en forme de parallélépipède solidaire, du côté tourné vers le pré-cadre 2, d'une extension 11 admettant un plan moyen orthogonal à la platine 10. Cette platine 10 se trouve dans une chambre de la coulisse 6 séparée par une cloison 41 (dont il sera question à propos des Fig.11-13) de la chambre où glisse le tablier. L'extension 11 traverse une fente (non visible) prévue dans l'aile de la coulisse située entre la platine 10 et le pré-cadre 2. L'extension 11 comporte en partie inférieure un crochet 12 et, plus haut que ce crochet, une rampe 13 tournée vers le pré-cadre 2. L'extension 11 est traversée par une ouverture circulaire 14 (Fig. 7 et 8) qui débouche sur les deux faces de l'extension 11 orthogonales aux ailes de la coulisse 6 et au plan moyen de la lame 4a. L'ouverture circulaire 14 est prolongée vers le haut par une fente verticale 15 de moindre largeur, fermée à son extrémité supérieure.
L'articulation du bras 9 sur le coulisseau C est réalisée au niveau de l'extension 11 à l'aide d'un axe 16 dont la section transversale a une forme sensiblement rectangulaire avec deux grands côtés constituant des méplats et deux petits côtés convexes dont le rayon de courbure est égal au rayon de l'ouverture circulaire 14. Le bras 9, au moins au niveau de son extrémité 9a, est réalisé sous forme de deux branches qui viennent entourer l'extension 11. L'axe 16 traverse l'extension 11 et est supporté à chaque extrémité par l'une des branches du bras 9.
Lorsque la projection est fermée, c'est-à-dire lorsque la coulisse 6 est verticale en appui contre le pré-cadre 2, le bras 9 est replié vers le bas, en position verticale comme illustré sur Fig. 7 et 8 au-dessous de son point d'articulation M (Fig.1).
Le coulisseau C est rappelé dans une position basse par un ressort de traction 17 accroché à la partie inférieure du coulisseau C et à un point fixe, non visible, de la partie inférieure de la coulisse 6.
Dans la position basse du coulisseau C représentée sur Fig. 8, l'axe 16 se trouve à l'extrémité supérieure de la fente 15 de l'extension 11.
Lorsque le coulisseau C est soulevé, comme expliqué plus loin, par la lame 4a, la montée du coulisseau C par rapport au bras 9 entraîne le déplacement de l'ouverture 14 vers l'axe 16 comme illustré sur Fig. 7. Lorsque l'axe 16 est complètement entré dans l'ouverture 14, un déplacement en rotation du bras 9 par rapport au coulisseau C devient possible comme illustré sur Fig. 2.
La platine 10 est solidaire, du côté opposé à l'extension 11, d'une came 18 fixée sur la platine 10 avec un écartement déterminé par des entretoises 18e. La came 18 est située dans un plan vertical (lorsque la projection est fermée) parallèle au plan de la lame 4a, et est située entre cette lame 4a et la platine 10. La came 18 présente, sur son bord tourné vers l'autre coulisse, une partie intermédiaire rectiligne 18.1 (Fig.3), parallèle à la direction longitudinale de la coulisse 6, et une partie haute recourbée vers le bas constituant un moyen d'accrochage H. La partie rectiligne 18.1 est prolongée, vers le bas, par une rampe 18.2 inclinée vers l'autre coulisse et vers le bas jusqu'à un bord 18.3 parallèle à la partie 18.1. Vers l'extérieur, c'est-à-dire du côté opposé à la partie rectiligne 18.1, la came 18 présente en partie haute et en partie basse des rampes 18.4, 18.5, parallèles ou sensiblement parallèles à la rampe 18.2 et qui se raccordent à une partie rectiligne 18.6 parallèle à la partie 18.1.
Le coulisseau C peut être déplacé dans la coulisse 6 par un organe d'entraînement 19 escamotable prévu à l'extrémité voisine de la lame 4a du tablier. Dans l'exemple illustré, qui correspond au cas général, l'organe d'entraînement 19 est prévu sur la lame finale 4a du tablier, mais il est possible de prévoir cet organe 19 sur une autre lame du tablier. L'organe 19 a la forme d'un ergot ou doigt d'axe orthogonal aux grandes faces de la lame 4a, cet organe 19 étant fixé à l'extrémité d'une platine 20 parallèle aux faces de la lame 4a. La platine 20 est située sensiblement à mi-épaisseur de la lame 4a et est montée coulissante suivant la direction parallèle à la grande dimension de la lame 4a, dans des rainures 21 prévues dans un embout 22 logé dans la lame 4a.
La platine 20 et, avec elle, l'organe 19 sont maintenus dans une position de repos, illustrée sur Fig. 9, par un ressort 23 de compression logé dans une lumière rectangulaire 22a de l'embout, cette lumière créant deux appuis d'extrémités pour le ressort 23. La platine 20 comporte également une lumière intérieure, de longueur identique à celle 22a de l'embout, laissant passer transversalement les spires du ressort 23. Lorsque la platine 20 se déplace dans un sens, relativement à l'embout 22, le ressort 23 est comprimé en appui d'un côté contre une extrémité de la lumière 22a et, de l'autre côté, contre une extrémité de la lumière de la platine 20 ; le ressort 23 exerce ainsi un rappel sur la platine 20 vers la position de repos aussi bien vers la droite que vers la gauche par rapport à l'embout 20. Le ressort 23 à l'état libre présente une longueur supérieure à celle de la lumière 22a afin de créer une précontrainte de maintien en position dans la lumière 22a.
Lorsque le ressort 23 est en position de repos, comme illustré sur Fig. 9, l'organe d'entraînement 19 est situé, latéralement, en bordure, à l'extérieur de la lame 4a. L'organe 19 peut être déplacé vers l'intérieur de la lame, parallèlement à la grande dimension, en entrant dans des fentes 24 prévues sur chacune des faces de la lame 4a, et en comprimant le ressort 23. L'organe 19 peut aussi être écarté vers l'extérieur de la lame 4a en tirant sur le ressort 23. Le rappel dans la position moyenne de l'organe 19 est assuré dans les deux cas par le ressort 23 qui travaille en compression.
La position moyenne de l'organe d'entraînement 19 est prévue pour que la partie de cet organe qui fait saillie du côté intérieur rencontre, lors de la descente de la lame 4a, la rampe 18.4 du coulisseau C, tandis que lors de la montée, l'organe d'entraînement 19 rencontre la rampe 18.5 (Fig. 3).
Le dispositif de manoeuvre de la projection comprend, de chaque côté du volet roulant, une béquille 25 qui est articulée à une extrémité, l'extrémité supérieure selon la réalisation illustrée sur Fig. 1, sur un point fixe 26 du bras de projection 9 associé.
La béquille 25 comporte à son autre extrémité, l'extrémité inférieure selon la réalisation illustrée sur Fig. 4 et 5, un pion 27 faisant saillie parallèlement à la lame 4a, propre à coulisser dans une rainure verticale 28, prévue dans un guide 29 adjacent au montant du pré-cadre 2. La rainure 28 est munie, à son extrémité supérieure, d'un moyen d'arrêt 30 (Fig. 4 et 5) qui permet le blocage du pion 27 en une position déterminée correspondant à la projection du volet roulant. Ce moyen d'arrêt 30 est fixé dans le guide 29 à une hauteur prédéterminée en fonction de la projection souhaitée.
Comme représenté sur Fig. 4 et 5, le moyen d'arrêt 30 comprend un aiguillage 31 monté pivotant autour d'un axe 32, dans une cavité 33 prévue dans le moyen d'arrêt 30 réalisé sous forme d'un bloc parallélépipédique fixé dans le rail 29. La cavité 33 se raccorde à la rainure 28 en partie basse comme illustré sur Fig. 4 et 5 et est délimitée par une paroi latérale dont l'extrémité supérieure 34 constitue une butée pour le pion 27 engagé dans la cavité 33 lors d'un mouvement de montée verticale. La partie inférieure de la cavité 33 forme un logement 35 sensiblement semi-circulaire comme illustré sur Fig. 5 limité, sur la droite selon Fig. 4 et 5, par un bec 36 en saillie vers le haut délimitant, du côté opposé au logement 35, une rainure d'entrée 37, inclinée vers la droite selon Fig. 4 et 5, et se raccordant à l'extrémité supérieure de la rainure 28.
L'aiguillage 31 se présente comme une pièce sensiblement en forme de λ comportant une branche supérieure 31a inclinée du côté opposé au logement 35, c'est-à-dire vers la droite selon Fig. 4 et 5, et située au-dessus de l'axe 32. La partie inférieure de l'aiguillage 31, située au-dessous de l'axe 32, a sensiblement la forme d'une fourche à deux branches 31b et 31c. Dans la position de repos illustrée sur Fig. 4 de l'aiguillage 31, position qui peut être obtenue soit par un simple rappel par gravité, soit à l'aide d'un ressort non représenté, la branche supérieure 31a est en appui contre la paroi verticale située à droite de la cavité 33 tandis que la branche 31b est sensiblement au contact de la paroi verticale opposée de la cavité 33, et la branche 31c est sensiblement en contact avec le bec 36, du côté opposé au logement 35.
Lorsque la béquille 25 est soulevée, le pion 27 décrit un mouvement vertical ascendant et vient en contact avec la branche 31a qu'il fait pivoter dans le sens contraire d'horloge selon Fig. 4 pour la franchir et venir en butée contre l'extrémité supérieure 34 de la cavité, où il est arrêté dans sa course. La branche 31a reprend sa position de repos. Un mouvement de descente de la béquille 25 provoque la descente du pion 27 vers le logement 35 et sa rencontre avec la branche 31b, ce qui provoque la rotation en sens contraire d'horloge de l'aiguillage 31 et permet au pion 27 d'entrer dans le logement 35. Lorsque le pion 27 a franchi la branche 31b, l'aiguillage 31 revient dans la position de repos comme représenté sur Fig. 5. A partir de cette position de blocage du pion 27, un déplacement vers le haut du pion 27 en réponse à un déplacement de la béquille 25, amène le pion 27 en contact avec la branche 31c, ce qui provoque une rotation dans le sens contraire d'horloge de l'aiguillage 31 et permet au pion 27 de s'échapper vers la droite selon Fig. 4 pour passer dans la rainure d'entrée 37.
Le crochet 12 de l'extension 11 s'engage dans un logement 12a (Fig. 8) prévu dans un bloc B en partie basse de la coulisse, de manière à maintenir l'extension 11 et le coulisseau C contre le bâti 2, en l'absence d'un déplacement vertical. Le bloc B comporte, à l'intérieur, en partie haute, une contre-rampe contre laquelle vient glisser la rampe 13 de l'extension 11 pour amorcer le mouvement de rotation du bras de projection 9 vers l'extérieur, lors de la montée du coulisseau C.
Ceci étant, le fonctionnement du dispositif de manoeuvre de la projection du tablier de volet roulant selon l'invention est le suivant.
Lorsque la projection est fermée, c'est-à-dire lorsque les coulisses 6 sont en position verticale contre le bâti 2, le coulisseau C de chaque coulisse se trouve en position d'attente en partie basse de la coulisse, rappelé dans cette position par le ressort 17.
Lors de la manoeuvre du tablier de volet roulant 1, la lame inférieure 4a, dans un mouvement de descente, provoque la rencontre de l'organe d'entraînement ou doigt 19 avec la rampe supérieure 18.4 de la came 18 (voir Fig. 3). Le doigt 19 est déplacé vers l'autre coulisse, c'est-à-dire vers l'intérieur, à l'encontre du ressort 23 (Fig. 9). La lame 4a poursuivant son mouvement de descente, le doigt 19 va franchir la partie supérieure de la came 18 pour s'engager dans la partie creuse de cette came délimitée par le segment rectiligne 18.1. Le trajet descente du doigt 19 est illustré schématiquement sur Fig. 3 par la ligne brisée en tirets D1. Le doigt 19 rencontre ensuite la rampe inférieure 18.2 puis s'échappe de la came 18.
Lors de la remontée, le doigt 19 rencontre la rampe extérieure inférieure 18.5 et passe à l'extérieur de la came 8 comme illustré par le trajet D2 en ligne brisée en trait continu de Fig. 3, sans entraîner la came 18 ni le coulisseau C.
Ainsi, lorsque la commande de la projection n'est pas activée, le déroulement et l'enroulement du tablier s'effectuent normalement, sans entraîner la projection du tablier.
Si l'opérateur souhaite effectuer la projection du tablier, dans le cas d'un entraînement par moteur électrique, il appuie sur une commande qui assure le déroulement du tablier, à partir de la position haute, sur une distance telle que le doigt 19 s'arrête au niveau de la partie rectiligne 18.1 dans la partie creuse de la came 18.
Dans le cas d'une commande manuelle, par treuil ou sangle, la mise en position du doigt 19 est obtenue à l'aide d'un repère signalant la position à l'opérateur.
Le mouvement du tablier est alors inversé et la montée de ce tablier est commandée soit automatiquement, soit manuellement, de sorte que le doigt 19 va accrocher le bec supérieur H de la came 18. L'enroulement du tablier se poursuivant, la lame 4a entraîne la came 18 et le coulisseau C à partir de la position basse illustrée sur Fig. 8.
Au début de cet entraînement, l"extension 11, solidaire de la platine 10 se dégage du verrou 12a situé dans le bloc B. Le mouvement ascendant de l'extension 11, avec la platine 10, provoque le rapprochement de l'axe 16 et de l'ouverture circulaire 14 comme illustré sur Fig. 7, sans qu'il y ait mouvement du bras de projection 9. Vers la fin de cette première phase de montée de l'extension 11, la rampe 13 rencontre la contre-rampe prévue sur le bloc B, alors que l'axe 16 se trouve dans l'ouverture circulaire 14. Une amorce de rotation du bras de projection 9 vers l'extérieur se produit sous l'action de la rampe 13, cette rotation étant rendue possible puisque l'axe 16 se trouve dans l'ouverture circulaire 14. La montée de la lame 4a se poursuivant, la projection se déploie et le bras 9 se relève vers sa position sensiblement horizontale de Fig. 1.
En se relevant, chaque bras de projection 9 entraîne, par l'articulation 26, la béquille 25 dont le pion 27 situé à l'extrémité inférieure glisse dans la rainure verticale 28 jusqu'à parvenir dans la cavité 33 du moyen d'arrêt 30, fixe dans la direction verticale. Lorsque le pion 27 arrive en butée contre l'extrémité supérieure 34 de la cavité 33, il y a blocage du mouvement de montée du tablier. Dans le cas d'un entraînement par moteur, la détection de ce blocage provoque l'inversion du sens de rotation du moteur et un mouvement de descente du tablier. Dans le cas d'un entraînement manuel, l'opérateur inverse le mouvement et fait redescendre le tablier.
Lors de la montée, le pion 27 a fait basculer l'aiguillage 31 dans le sens contraire d'horloge autour de l'axe 32 de sorte que la branche supérieure 31a s'est écartée, a laissé passer le pion 27, puis est revenue dans sa position de repos illustrée sur Fig. 4.
Le mouvement de descente, commandé suite au blocage de la montée, s'accompagne de la descente du pion 27 dans la cavité 33 comme illustré par le trajet en tirets D3 sur Fig. 6. Le pion 27, en descendant, efface la branche 31b et vient s'inscrire dans le logement 35 comme illustré sur Fig. 5. La béquille 25 est alors bloquée de même que le bras 9 en position de projection.
La descente du tablier se poursuit de sorte que le doigt 19 échappe à la came 18 et, lors de la montée suivante, le doigt 19 passera à côté de la came 18 comme illustré sur Fig. 3 sans modifier la projection.
L'opérateur reprend ainsi la main pour manipuler le tablier et le volet roulant à sa guise, pour ouvrir ou fermer le tablier, alors que le volet reste en position d'ouverture de projection.
Des explications qui précèdent, il résulte que la force développée lors de l'enroulement du tablier a été utilisée pour déverrouiller le bras 9 en position de repos verticale et pour ouvrir la projection.
La fermeture de la projection s'effectue de la manière suivante :

Dans le cas où l'enroulement/déroulement du tablier est assuré par un moteur électrique, la commande de la fermeture de la projection provoque le déroulement du tablier, depuis la position haute, jusqu'à une position qui correspond à l'arrivée du doigt 19 dans la partie de la came 18 limitée par le segment 18 .1. Dans le cas d'une commande manuelle, l'opérateur cesse de faire descendre le tablier lorsqu'un repère est atteint qui lui signale la position correcte de l'organe d'entraînement 19.

Le mouvement de descente du tablier est alors inversé et, en remontant, le tablier et la lame 4a assurent l'entraînement par le doigt 19 du coulisseau C vers le haut. Il en résulte un soulèvement du pion 27 qui se trouve dans le logement 35, lequel pion agit sur la jambe 31c en effectuant le début du parcours en pointillé D4 illustré sur Fig. 6 pour échapper au bec 36.
Après ce début de montée, le mouvement du tablier est de nouveau inversé en un mouvement de descente, et le pion 27 s'engage dans l'entrée 37 et dans la rainure 28, ce qui permet la descente de la béquille 25, ainsi que la descente du bras de projection 9 qui se replie vers la position verticale pour retrouver sa position de fermeture de projection illustrée sur Fig. 8.
Lors de cette fermeture de la projection, la lame 4a accompagne le retour du coulisseau C en position de fermeture sous l'effet du ressort de rappel 17. Tout en descendant, la lame finale 4a retient le coulisseau C du bras de projection 9, ce qui a pour effet d'éviter une fermeture brutale. Pour le cas où un obstacle se présenterait dans la zone de fermeture (risque de coincement dans le mécanisme ou entre coulisse et pré-cadre), seul le poids du tablier effectuerait un effort. Le moteur ne développera pas d'efforts supplémentaires de pincement.
En fin de fermeture, le crochet 12 du coulisseau vient se positionner au-dessus du verrou 12a. La fente ou lumière 15 dans l'extension 11 du coulisseau permet au bras de projection de terminer sa course de descente alors que le volet est presque fermé. Le crochet 12 du coulisseau rencontre une rampe sur le verrou qui permet de créer un effort normal accentuant l'effet de fermeture. Le ressort de traction 17 relié au coulisseau et logé dans la coulisse permet d'assurer l'effort vertical nécessaire du haut vers le bas du coulisseau dans le verrou afin d'assurer le verrouillage en position projection fermée.
Des explications qui précèdent il résulte que pour fermer et verrouiller la projection, c'est-à-dire pour ramener les coulisses 6 en position verticale, la force développée lors de l'enroulement du tablier est utilisée pour assurer le déblocage de la projection en soulevant le coulisseau C, le bras 9, la béquille 25 et le pion 27 qui peut sortir du logement 35.
Afin que le système soit insensible au vent lorsque la projection est ouverte, et pour éviter un déverrouillage intempestif de la projection, et sa fermeture, sous l'effet du vent ou d'une action extérieure, un dispositif de blocage 38 (Fig.11 et 12) du coulisseau C mobile dans la coulisse 6 est avantageusement prévu pour intervenir lorsque la lame finale 4a n'est pas active pour effacer ce blocage.
Le dispositif 38 comprend un verrou 39 monté coulissant, dans un logement 40 du coulisseau C, suivant une direction orthogonale au plan du tablier déroulé et à une aile 41 de la coulisse 6 contre laquelle glisse la platine 10 du coulisseau C. Une lumière S est usinée dans cette aile 41 pour permettre le passage des entretoises 18e du coulisseau. La came 18, la lame 4a et le tablier, se trouvent dans une chambre de la coulisse séparée de celle de la platine 10 par l'aile 41.
Le verrou 39 est poussé par un ressort (non représenté) vers la came 18, c'est-à-dire vers la gauche selon Fig.1 et 2, de manière à s'engager dans des échancrures 42 prévues en bordure de la lumière S (Fig.13). Lorsque le doigt 19 pousse le verrou 39 vers la droite, selon Fig. 11 et 12, suivant une direction orthogonale au plan de Fig. 13, le verrou 39 sort des échancrures 42, et le coulisseau C est libéré en translation à l'égard de la coulisse 6.
Fig. 12 représente cette position de déverrouillage obtenue lorsque le doigt 19 (seul représenté) de l'embout 22 est venu se positionner dans la came 18 pour déplacer le coulisseau C.
Le verrou 39 comporte, sur sa face tournée vers la came 18, une rampe inclinée 43 s'écartant de bas en haut par rapport à la platine 10 du coulisseau. Cette rampe 43 est abordée par le doigt 19 lors de la montée de la lame finale 4a. Le doigt 19 pousse le verrou 39 vers la droite selon Fig. 12 pour le dégager de l'échancrure 42 et libérer le coulisseau C qui est entraîné par le doigt 19 et la lame finale 4a qui monte dans la coulisse 6.
Le dispositif de blocage 38 ne modifie en rien le fonctionnement exposé précédemment mais permet d'éviter un déverrouillage de la projection, notamment par sortie du pion 27 de la béquille 25 de son logement 35 par suite d'un soulèvement intempestif du tablier et du bras 9 sous l'effet du vent ou d'une autre action extérieure.
Comme illustré sur Fig. 14, le pré-cadre 2 est avantageusement prévu pour permettre une fixation rapide du coffre de volet roulant. Le volet à projection est prévu pour faciliter la pose et garantir un bon fonctionnement du système de mise en projection.
Les tableaux de fenêtre ou d'ouverture en général, dans les bâtiments, sont plus ou moins réguliers concernant la planéité, la verticalité, le parallélisme des deux tableaux. Pour s'affranchir de ces défauts, le pré-cadre 2 est prévu et réalisé en usine et dimensionné, après prises de mesure sur chantier, pour entrer dans l'ouverture de fenêtre ou de porte.
Sur ce pré-cadre sont fixés, en usine, deux supports baïonnettes 44a, 44b afin de recevoir le coffre par simple emboîtement. Pour cela, chaque joue 45 d'extrémité du coffre (qui constitue une variante avantageuse des joues 5a, 5b de Fig.1) comporte deux logements 46a, 46b, dans lesquels peuvent être engagés les supports 44a, 44b. Au moins un des logements, par exemple le logement supérieur 46a comporte une patte ressort 47 propre à se bloquer dans une encoche 48 du support baïonnette 44a. Le coffre, dont seule une joue 45 est représentée sur Fig. 13, peut ainsi être monté et bloqué en position, sans qu'il soit nécessaire d'utiliser un outil pour le montage sur chantier.
La joue 45 comporte, dans son coin inférieur proche du pré-cadre 2, un pivot 49 (Fig. 14) prévu pour recevoir une patte articulée 50, visible sur
Fig. 15 et 16. La patte 50 est prévue pour s'ajuster dans le corps de la coulisse 6 (Fig. 16), laquelle comporte à son extrémité supérieure une languette ressort 51 qui vient s'enclencher, en fin d'engagement de la coulisse 6 sur la patte 50, dans une échancrure 52 de cette patte.
De part et d'autre de l'échancrure 52 sont prévues sur la patte 50 des ondulations 53 pour l'accrochage d'une tulipe 54 (Fig. 17) qui est emboîtée sur la patte 50 avant emboîtement de la coulisse 6 sur l'ensemble de la patte et de la tulipe. La tulipe 54, de manière classique, constitue un guide du tablier pour son engagement dans la coulisse 6.
La pose sur chantier d'un volet roulant avec système de projection selon l'invention s'effectue de la manière suivante.
Le poseur installe le pré-cadre 2 par vissage entre les tableaux de la fenêtre. Il pose ensuite le coffre de volet roulant équipé d'un caisson et du volet complet enroulé à l'intérieur, en engageant les joues d'extrémité 45 du caisson, jusqu'à encliquetage, sur les baïonnettes 44a, 44b. Les pattes articulées 50 équipées des tulipes 54 sont en place à l'intérieur de chaque joue 45.
Le poseur emboîte ensuite les coulisses 6 sur les pattes articulées 50 jusqu'à l'accrochage de la languette ressort 51 dans l'échancrure 52 correspondante.
Le poseur accroche ensuite les bras de projection 9 sur les coulisseaux mobiles C dans les coulisses 6, et raccorde la manoeuvre électrique du moteur d'entraînement du volet roulant.
Le poseur peut ensuite procéder à un premier essai de fonctionnement.
Selon l'invention, la coulisse est avantageusement en une seule partie. L'articulation est réalisée au niveau de la tulipe 54, ce qui a plusieurs avantages, notamment :

il n'y a pas besoin d'une charnière pour une articulation intermédiaire au niveau des coulisses risquant d'entraîner des dysfonctionnements ou des accrochages au passage des lames du tablier,
gain de temps en fabrication,
meilleure rigidité du système.

La tulipe 54 exerce une double fonction, pour assurer le guidage du tablier que l'on soit en position projetée ou non projetée.
Pour garantir le blocage des coulisses en positon projetée, un verrou 39 est prévu qui vient se loger dans une échancrure 42 d'une paroi de la coulisse. Ce verrou est là pour empêcher toute fermeture intempestive de la projection dans le cas de bourrasque de vent. En alternative à cette solution, le système de projection est dimensionné géométriquement pour, qu'en position projetée, le bras 9 réalise un angle sensiblement à 90° avec la coulisse 6. De ce fait, une traction sur la coulisse 6, dans le sens d'une plus grande ouverture de la projection, ne fait plus sortir le pion 27 de son logement 35.
Au niveau de l'assemblage des joues 45 sur les baïonnettes 44a, un deuxième cran 48 peut être ajouté afin d'offrir un cran de sécurité pour éviter tout risque de chute du coffre. En effet, si le poseur ne poussait pas à fond la joue 45 dans le pré-cadre 2, il y aurait un risque de chute du coffre.
Le dispositif de manoeuvre selon l'invention permet d'obtenir une position en projection ouverte particulièrement stable avec la triangulation assurée par la béquille 25, tandis que la fermeture de la projection et assurée de manière particulièrement douce et réduit les risques de pincement.

Claims

Volet roulant doté d'un dispositif de manoeuvre de la projection et/ou du retour dans un plan d'un tablier de volet roulant, ou d'un écran similaire, dont l'enroulement/déroulement est assuré par un moyen d'entraînement, le tablier étant guidé de chaque côté par une coulisse (6) dont au moins une partie inférieure est articulée et peut être écartée du plan de l'ouverture associée au volet lorsque la projection est souhaitée, chaque partie basse de coulisse étant reliée à une partie fixe d'un bâti ou d'un mur par un bras de projection (9) escamotable articulé, à une extrémité, sur un point fixe (M), et à son autre extrémité sur un coulisseau (C) monté glissant dans la coulisse (6), le coulisseau (C) pouvant être déplacé par un organe d'entraînement escamotable prévu à l'extrémité d'une lame (4a) du tablier, lorsqu'un mouvement de projection ou de retour est souhaité, l'ensemble étant prévu pour qu'un opérateur puisse reprendre la main afin de manipuler le volet à sa guise en position d'ouverture de projection, caractérisé en ce que
- le dispositif de manoeuvre comprend une béquille (25) qui est articulée à une extrémité sur un point (26) du bras de projection (9), et qui comporte, à son autre extrémité, un pion (27) coulissant dans un guide vertical (29) muni d'un moyen d'arrêt (30) qui permet le blocage du pion (27) en une position déterminée correspondant à la projection,

- le moyen d'arrêt (30) comprend un aiguillage (31) en une position fixe du guide vertical (29) permettant le blocage du pion en une position déterminée correspondant à la projection, et le déverrouillage par un mouvement de montée-descente du tablier,
de sorte quela force développée lors de l'enroulement du tablier est utilisée pour amener le pion (27) dans sa position de blocage, tandis que la force développée lors de l'enroulement du tablier est également utilisée pour le déverrouillage de la projection et pour fermer la projection.
Volet roulant selon la revendication 1, caractérisé en ce que le blocage et le déblocage de la béquille (25) sont commandés par un mouvement alternatif de montée-descente-montée du tablier (3).
Volet roulant selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le point (M) d'articulation du bras de projection (9) est relié à la menuiserie ou à un pré-cadre (2) solidaire du tableau de la fenêtre, tandis que le guide vertical (29) pour le coulissement du pion (27) de la béquille est fixé le long de la menuiserie ou du pré-cadre (2).
Volet roulant selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'organe d'entraînement (19) du coulisseau est constitué par un doigt (19) monté sur une platine (20) prévue dans un embout (22) engagé dans une lame (4a) de tablier, la platine (20) pouvant coulisser suivant une direction parallèle à ia longueur de la lame, et étant rappelée élastiquement dans une position de repos, le doigt (19) étant disposé à angle droit par rapport à la platine (20), orthogonal au plan du tablier déroulé.
Volet roulant selon la revendication 4, caractérisé en ce que la platine (20) montée coulissante est maintenue et rappelée dans une position de repos par un ressort (23) de compression logé dans une lumière rectangulaire (22a) de l'embout (22).
Volet roulant selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le coulisseau (C) est rappelé par un ressort (17) en position de repos située au bas de la coulisse.
Volet roulant selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le coulisseau (C) comporte une platine (10) et une came (18) écartée de la platine (10), propre à coopérer avec l'organe d'entraînement (19).
Volet roulant selon la revendication 7, caractérisé en ce que la came(18) présente, sur son bord tourné vers l'autre coulisse, une partie intermédiaire rectiligne (18. 1) parallèle à la direction longitudinale de la coulisse (6), et une partie haute recourbée vers le bas constituant un moyen d'accrochage (H), la partie rectiligne (18. 1) étant prolongée, vers le bas, par une rampe (18. 2) inclinée jusqu'à un bord (18. 3) parallèle à la partie intermédiaire (18. 1), la came (18) présentant sur son bord opposé en partie haute et en partie basse des rampes (18. 4, 18. 5), sensiblement parallèles à la susdite rampe (18. 2) et qui se raccordent à une partie rectiligne (18. 6).
Volet roulant selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de blocage (38) du coulisseau (C) en position de projection ouverte.
Volet roulant selon la revendication 9, caractérisé en ce que le dispositif de bocage (38) comporte un verrou (39) propre à s'engager dans au moins une échancrure (42) en bordure d'une fente (S) d'une paroi de la coulisse en position projection ouverte, ce verrou (39) étant prévu pour être effacé par l'organe d'entraînement (19) lorsque ce dernier accroche le coulisseau (C).
Volet roulant, selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la manoeuvre du tablier est assurée par un moteur électrique avec électronique de commande.
Volet roulant selon la revendication 11, monté dans un coffre fermé à chaque extrémité par une joue, caractérisé en ce qu'un pré-cadre (2) est prévu pour entrer dans l'ouverture de fenêtre ou de porte et que sur ce pré-cadre (2) est fixé au moins un support baïonnette (44a, 44b) afin de recevoir le coffre de volet roulant par simple emboîtement, chaque joue (45) d'extrémité du coffre comportant au moins un logement (46a, 46b) dans lequel peut être engagé le support (44a, 44b).
Volet roulant selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'un logement (46a) de la joue comporte une patte ressort (47) propre à se bloquer dans une encoche (48) du support baïonnette (44a).
Volet roulant selon la revendication 12 ou 13, caractérisé en ce que la joue (45) comporte, dans son coin inférieur proche du pré-cadre (2), un pivot (49) prévu pour recevoir une patte articulée (50) apte à s'ajuster dans le corps de la coulisse (6), laquelle comporte à son extrémité supérieure une languette ressort (51) qui vient s'enclencher dans une échancrure (52) de la patte (50).
Volet roulant selon la revendication 14, caractérisé en ce que, de part et d'autre de l'échancrure (52) sont prévues sur la patte (50) des ondulations (53) pour l'accrochage d'une tulipe (54) qui est emboîtée sur la patte (50) avant emboîtement de la coulisse (6) sur l'ensemble de la patte et de la tulipe.