EP1914378A1

EP1914378A1 - Echelle coulissante de sécurité pour travail à grande hauteur

Info

Publication number: EP1914378A1
Application number: EP07356137A
Authority: EP
Inventors: Yves Bugy
Original assignee: Audinnov
Current assignee: Audinnov
Priority date: 2006-10-20
Filing date: 2007-10-17
Publication date: 2008-04-23
Also published as: FR2907493B1; FR2907493A1

Abstract

Dans cette échelle les deux derniers barreaux 5a, 5b de l'élément coulissant C sont plus espacés que les autres barreaux et sont structurés en forme d'axes d'articulation, tandis que, - la plateforme 15 est articulée par son extrémité arrière 15a sur l'avant dernier barreau 5b de l'élément d'échelle C, avec possibilité de pivotement vers l'avant, - le garde corps 20 est formé par un cadre en U dont les branches 20a sont articulées sur les montants 3, autour d'un axe virtuel remplaçant le dernier barreau 5a de l'élément d'échelle, avec possibilité de pivotement sur l'arrière de l'élément C, ce garde corps étant relié à l'avant de la plateforme 15 par une bielle 23 pour constituer organe de commande des mouvements de déploiement et de rabattement du poste de travail, - et que de troisième part, les moyens de blocage de ce poste de travail dans chacune des ses positions extrêmes sont constitués par un seul verrou 25 à rappel par ressort, actionnable par une main quand l'autre main commande le pivotement du garde corps.

Description

L'invention concerne le domaine des échelles coulissantes à au moins deux éléments ou plans, respectivement fixe et coulissant, formés chacun par des montants portant des barreaux et destinés à être utilisés pour travailler en hauteur sur des poteaux ou des parois supportant, par exemple, des équipements éléctriques ou de communication.
Elle concerne les échelles qui sont équipées en tête de l'élément coulissant d'un poste de travail comprenant une plateforme et un garde corps, comme par exemple dans le document GB2195388 , et plus spécialement celles dans lesquelles la dite plateforme est rabattable contre l'élément coulissant.
Dans la description et les revendications qui suivent l'expression « arrière » désigne la partie de l'échelle qui fait face à l'opérateur, tandis que l'expression « avant » désigne la partie qui est en vis-à-vis de la zone de travail.
L'adjonction d'une plateforme en tête de l'élément coulissant pour améliorer la sécurité d'un poste de travail pouvant être situé en hauteur, a révélé de nombreux inconvénients, aussi bien lors du montage et dressage de l'échelle que lors de son utilisation. Ces inconvénients sont d'autant plus importants que l'échelle sétend à une grande hauteur pouvant aller jusqu'à 5 mètres pour une échelle avec pieds stabilisateurs et à 10 mètres et plus pour une échelle en appui.
Ainsi, après que l'opérateur a amené l'échelle à pied d'oeuvre, l'a positionnée contre un support vertical, de type poteau ou paroi ou, si le support n'est pas assez résistant pour accepter l'appui de l'échelle, a développé des jambes de soutien autour de l'élément fixe, puis à fait coulisser l'élément coulissant, il lui faut mettre en place ou déployer la plateforme à partir de sa position de rangement, dans laquelle elle est repliée contre l'élément coulissant. Cette opération oblige l'opérateur à monter au sommet de l'échelle et à effectuer, à partir d'une position où il est en appui sur un barreau, des mouvements larges qui, selon la cinématique de déploiement, peuvent amener l'opérateur dans des positions très instables, voir dangereuses s'il doit effectuer en plus des efforts importants.
Un objet de l'invention est de fournir une échelle dont les mouvements d'actionnement de la plateforme s'effectuent sans qu'il faille effectuer des mouvements hors de l'échelle et des efforts importants pouvant la déséquilibrer ou amener une instabilité.
Quand un opérateur se déplace sur la plateforme et vient en particulier près de ses bords latéraux, en limite du polygone de sustentation délimité par les pieds de l'échelle et soit par la paroi d'appui, soit par les pieds de jambes de soutien coopérant avec l'élément fixe, sa seule masse génère, par rapport à la base, un couple qui, tendant à faire basculer l'échelle, est créateur d'un mouvement pendulaire très désagréable et inconfortable.
Un autre objet de l'invention est de fournir une plateforme qui, à l'état déployé, ne génère aucun mouvement pendulaire lors du déplacement de l'opérateur sur elle.
A cet effet, dans l'échelle selon l'invention, les deux derniers barreaux de l'élément coulissant portant la plateforme sont plus espacés que les autres barreaux et sont structurés en axes d'articulation, tandis que, de première part, la plateforme est articulée par son extrémité arrière sur l'avant dernier barreau de l'élément d'échelle avec possibilité de pivotement vers l'avant de l'élément, de deuxième part, le garde corps est formé par un cadre en U dont les extrémités des branches sont articulées sur les montants autour d'un axe virtuel remplaçant le dernier barreau de l'élément d'échelle, avec possibilité de pivotement sur l'arrière de l'élément, ce garde corps étant relié à l'avant de la plateforme par une bielle pour constituer organe de commande des mouvements de déploiement et de rabattement du poste de travail, et que, de troisième part, les moyens de blocage de ce poste dans chacune des ses positions extrêmes sont constitués par un seul verrou à rappel par ressort, actionnable par une main quand l'autre main commande le pivotement du garde corps.
Avec cette structure, pour déployer la plateforme, contenue à l'état plié entre les deux derniers barreaux, l'opérateur ayant ses pieds en appui sur un bareau, doit, d'une main, déverrouiller la plateforme et, simultanément et avec l'autre main, soit pousser la plateforme vers l'avant pour la faire pivoter vers le bas, soit lever le garde corps vers le haut. Par le jeu des bras de levier entre les différents composants de la structure, l'effort devant être exercé est très faible et ne peut pas être une source de déséquilibre de l'opérateur.
Quand la plateforme est déployée, elle s'étend sur l'avant de l'échelle et le garde corps sur l'arrière. Les mouvements de l'opérateur sont limités longitudinalement et latéralement par le garde corps et ne peuvent pas s'effectuer hors du polygone de sustentation de l'échelle, donc ne peuvent pas générer de mouvements de balancier au sommet de cette échelle.
Avantageusement, la plateforme a une longueur définie de manière que, quand l'échelle est en appui contre un support vertical, tel que paroi ou poteau, et forme avec l'horizontale son angle normal d'inclinaison, compris entre 65 et 75 degrés, son extrémité avant ne vienne pas en contact avec le support vertical.
Cet agencement est très important car il permet, avec une échelle sans jambes de soutien et devant être appliquée contre un support vertical, tel que poteau ou paroi, de poser l'échelle en appui, avant de déployer la plateforme et, en conséquence, de garantir la stabilité de l'opérateur pendant le déploiement.
Dans une forme d'exécution de l'invention, l'un des montants de l'élément inférieur fixe porte, contre sa face interne et à hauteur de regard, un niveau à bulle formant inclinomètre et permettant de donner à l'élément fixe le portant l'inclinaison pour laquelle la plateforme est horizontale à l'état déployé.
Le niveau à bulle est intéressant dans les échelles coulissantes avec jambes de soutien articulées sur les montants du plan fixe, puisqu'il facilite le positionnement de ce plan lors du dressage des jambes, donc avant mise en place du plan coulissant. Il est aussi intéressant dans les échelles qui, équipées de plans non séparables, sont plus lourdes, car il facilite le réglage de leur inclinaison lors de leur dressage ou piquage contre un support vertical.
Dans une application de l'invention aux échelles avec plans séparables, l'élément coulissant portant la plateforme est le plan arrière de l'échelle et ses mouvements de déploiement ou de repliement sont commandés par une corde pendant à l'avant et sous l'échelle.
Ce montage dit « à l'italienne » est plus particulièrement intéressant pour les échelles devant être utilisées par un seul homme, car il permet, en séparant les éléments, d'alléger le poids des fardeaux devant être amenés à pied d'oeuvre. Après mise en place de l'élément fixe inférieur et éventuellement stabilisation par des jambes de soutien, l'opérateur met en place l'élément supérieur coulissant contre l'élément fixe et vient sous l'échelle pour saisir la corde de déploiement de cet élément coulissant. En fin de déploiement de l'échelle, l'opérateur monte sur les barreaux en toute sécurité pour déployer la plateforme.
Dans une autre application concernant plus spécialement, mais non obligatoirement, les échelles coulissantes à plans non séparables, l'élément coulissant portant la plateforme est le plan avant de l'échelle et ses mouvements de déploiement ou de repliement sont commandés par une corde accessible de l'arrière de l'échelle.
Ce type d'échelle qui, par nature est plus lourd que le précédent, est prévu pour être déplacée et mis en place par deux personnes. En fin de dressage, aussi dénommé piquage, un opérateur disposé sous l'échelle la redresse légèrement pour éloigner son extrémité de l'appui sur lequel elle repose, alors que l'autre opérateur, disposé derrière l'échelle, déploie l'élément coulissant, par coulissement contre l'élément fixe inférieur en tirant la corde de manoeuvre. Puisque cette corde est accessible par l'arrière de l'échelle, l'effort de tirage génère une composante transversale vers l'arrière qui contribue à éloigner l'échelle de son support vertical d'appui et soulage l'autre opérateur, en réduisant l'effort qu'il doit faire pour tenir l'échelle.
D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant plusieurs formes d'exécution de l'échelle avec sa plateforme
Figure 1 est une vue en prespective d'une première forme d'exécution de l'échelle, dite « à l'italienne », quand elle est soutenue par des pieds support et déployée face à un poteau ;
Figure 2 est une vue partielle, en perspective et à échelle agrandie, de la partie supérieure d'une autre forme d'exécution, quand cette partie est en appui contre une paroi verticale et lorsque la plateforme est en cours de déploiement ;
Figures 3 à 6 sont de vues de coté en élévation et à échelle réduite, montrant, respectivment, différentes phases du montage du plan coulissant sur le plan fixe de l'échelle de figure 1 et le dépoiement de la plateforme après coulissement de l'élément la portant
Figure 7 est une vue partielle avec coupe partielle de la partie inférieure du plan fixe, suivant VII- VII de figure 4, lors de la mise en place du plan coulissant ;
Figure 8 est un vue partielle de coté en coupe du plan fixe montrant l'inclinomètre et la position des pieds de l'opérateur sur la plateforme
Figures 9 et 10 sont des vues en perspective de l'échelle de figure 2 dite « à la française », quand elle est, respectivement, repliée en position de rangement et déployée en appui contre un poteau électrique.
De manière générale, l'invention s'applique aux échelles coulissantes composées d'un élément inférieur ou plan fixe F et d'un elément ou plan coulissant C. Chacun d'eux est formé par des montants, respectivement, 2 et 3, portant des barreaux 4 et 5. Les montants 2 et 3 sont tubulaires et réalisés, selon les applications, en aluminium ou en matériaux composites. Quant aux barreaux 4 et 5 ils sont tubulaires et en aluminium.
L'échelle représentée aux figures 1 et 3 à 8 est dite « à l'Italienne » et a son plan fixe F qui est à l'avant, alors que son plan coulissant C est à l'arrière. Dans la version présentée, le plan coulissant C peut être séparé du plan fixe F, par exemple, pour facilter le transport de l'échelle par un seul homme, en divisant par deux le poids devant être transporté à chaque voyage, par exemple, entre un véhicule de transport et le point d'intervention.
Le plan ou élément fixe F présente, près de son extrémité supérieure, d'une part, deux glissières 11, en forme de U retourné à ailes inégales, dont la grande aile 11a est fixée contre la face latérale extérieure du montant 2 correspondant et, d'autre part, des patins 6 en matériau à bon coefficient de glissement, tel que PTFE ou équivalent. Ces patins 6 sont disposés devant les glissières 11 par rapport au sens d'engagement des extrémités des montants 3 de l'élément coulissant C dans les glissières.
L'élément fixe F de la forme d'exécution représenté figures 1 et 7 est muni à son extrémité inférieure d'un stabilisateur compensateur 7. Celui-ci est en forme de V retourné, dont les deux branches 8a et 8b du corps, portant des jambes coulissantes blocables, sont fixées sur le dernier barreau 4d et sont reliées au montant 2 correspondant par des ferrures 9 (visibles figure 7). Chaque ferrure 9 est conformée pour ménager, à la base de l'élément F, un espace 10 dont l'utilité va être précisée ci après.
L'élément coulissant C porte, près de son extrémité inférieure, des pattes 12 qui, fixées contre les faces latérales externes des montants 3, s'étendent vers l'avant de l'échelle et portent, chacune, un galet ou rouleau 13 pouvant rouler contre le champs arrière du montant 2 de l'élément fixe F. Ce sont ces pattes 12 avec leurs rouleaux 13 qui, en passant dans les espaces 10 précédemment décrits, permettent à leurs rouleaux 13 de venir derrière les montants 2 pour guider et retenir l'élément C contre celui F.
Comme montré aux figures 1 et 2, les derniers barreaux 5a et 5b de l'élément C sont espacés par un pas S plus grand que le pas normal P entre barreaux, pour former l'espace de rangement de la plateforme quand elle est à l'état replié, montré figure 9. Ces barreaux 5a et 5b sont structurés en forme d'axes d'articulations et, plus précisément, celui 5b est formé par un barreau réel alors que celui 5a est virtuel et est disposé à la place du dernier barreau.
La plateforme 15 du poste de travail est réalisée en métal ou matière plastique et est articulée par son bord arrière 15a sur l'avant dernier barreau 5b. Elle est disposée de manière à saillir vers l'avant de l'échelle quand elle est déployée. Elle présente en section transversale la forme d'un U avec deux ailes latérales 15b saillant vers le haut. Les extrémités arrière de ces ailes sont reliées par un rebord vertical et transversal 15c, saillant vers le haut.
La plateforme est associée à un garde corps 20 saillant vers l'arrière et constitué par un cadre en forme de U, métallique ou en matère plastique, et dont les branches 20a sont articulées sur les montants 3 autour d'un axe vituel disposé à lap lace du dernier barreau 5a. Une bielle 23 relie la partie avant du garde corps à l'extrémité avant de l'une des ailes latérales 15b de la plateforme. Les ailes 15b sont munies, comme montré à al figure 8, de tenons 16 qui, saillant latéralement vers l'extérieur de leurs extrémités avant coulissent dans des glissières verticales 17, articulées en 18 sur des pattes 19 soldaires des branches 20a du garde corps. Les deux glissières 17 sont reliées par une traverse 21 pour former barrière de sécurité.
La plateforme peut occuper deux positions, un position de rangement, montrée à la figure 9 et une position de travail, montrée figure 1, dans laquelle elle peut recevoir un opérateur. A la figure 2, la plateforme est dans une position intermédiaire de pliage ou de déploiement.
Dans ses deux positions extrêmes, la plateforme est bloquée par un verrou 25, à rappel par ressort. Le boitier contenant le verrou est fixé sur une patte 26 rapportée contre la face interne du montant 3 de l'échelle et saillant vers l'avant. Le verrou 25 coopère avec des gaches ménagées dans la bielle 23 et non visibles au dessin.
L'échelle selon la forme d'exécution des figures 1 et 3 à 7 est amenée en deux éléments séparés près du lieu de travail, puis, l'élément fixe F est positionné soit par appui contre un support vertical, soit par des jambes de soutien 28, montrées en traits mixtes aux figures 1 et 3 à 6.
L'opérateur effectuant ce positionnement est aidé par un niveau à bulle 29 qui, comme montré figure 8, est fixé à hauteur des yeux contre la face interne de l'un des montants 2 de l'élément fixe F pour constituer inclinomètre. Le corps du niveau est disposé sur le montant de manière que la bulle soit entre ses répères quand le montant forme, par rapport à l'horizontale H, un angle a ayant une valeur comprise entre 65 à 75 degrés et par exemple de l'ordre de 65 degrés, qui est la valeur habituelle d'inclinaison d'une échelle.
Quand l'élément F est positionné, celui C est amené sur lui, comme montré à la figure 3. On notera que l'élément C à une longueur L2 qui est inférieure à celle L1 de l'élément F d'une valeur au moins égale à la distance T entre le bord inférieur des glissières 11 et l'extrémité de l'élément coulissant C. Cet aménagement permet à l'opérateur de positionner aisément l'élément C sur celui F, en amenant les extrémités de ses montants 3 sur les patins de glissement 6, disposés au dessous des glissières 11. Il en résulte, comme montré figure 4, que les pattes 12 viennent en coîncidence avec les espaces 10 ménagés au bas de l'élément fixe F et que, en rapprochant le plan C du plan F, comme montré figure 5, les rouleaux de guidage 13 viennent au niveau des dos des montants 2. Pour terminer le montage il suffit, comme montré figure 6, de faire coulisser l'élément C sur celui F en utilisant, de dessous l'échelle, une corde 30 accrochée sur un barreau de l'élément F et passant sur un renvoi 31 ménagé au sommet de l'élément C.
Quand l'extrémité supérieure de l'échelle a atteint le niveau de travail, l'opérateur monte à proximité de la plateforme et, alors que ses pieds sont en appui sur un barreau, il actionne avec une main le verrou 25, dans le sens du déverrouillage, tandis que de l'autre main il commande le déploiement, soit en soulevant le garde corps 20 vers le haut, soit en poussant le plateforme 15 vers le bas. Ce mouvement s'effectue sans effort et sans à coup, donc sans donner une sensation d'instabilité et d'inconfort à l'opérateur. Celui-ci peut alors se placer sur la plateforme 15, qui, comme montré aux figures 6 et 8, par sa parfaite position au dessus du polygone de sustentation, n'amplifie pas les mouvements parasites créés par les déplacements de l'opérateur et ou par son rapprochement des bords de la plateforme.
La figure 11, concernant une échelle à la française, montre que la longueur de la plateforme 15 et sa cinématique sont déterminées de manière que, avec l'inclinaison optimale de l'échelle, les mouvements de pivotement de la plateforme 15 s'effectuent sans que son extrémité avant puisse venir en contact avec le support d'appui, tel que mur poteau ou paroi, pour supprimer tous risques de frottements, générateurs d'à coups déstabilisants.
Les figures 2 et 9 à 11 montrent une autre forme d'éxécution d'échelle à plateforme de sécurité, dans laquelle la structure et le montage de la plateforme sont identiques à celles décrites précédemment, mais s'en distingue par l'application de l'invention à une échelle dite « à la française », c'est-à-dire à une échelle dont l'élément coulissant C' est disposé sous l'élément fixe F'.
La figure 9 montre que l'élément fixe F' est moins haut que l'élément C' et que le dernier barreau 40 de l'élément coulissant C' a une forme complémentaire de celle du poteau 41 sur lequel il est destiné à être appuyé. Les montants 3 de l'élément C' sont munis chacun d'une roue extérieure 42 apte à rouler sur une paroi verticale.
Les deux éléments ou plans C' et F' ne sont pas conçus pour être séparés pour le transport, de sorte que l'échelle complète nécessite au moins deux personnes pour être déplacée et amenée à pied d'oeuvre, puis dressée ou piquée.
Son dressage est facilité par le montage à la française puisque, comme le montre la figure 10, le brin 43a de la corde 43 servant au coulissement de l'élément C' sur l'élémen F' est tiré depuis l'arrière de l'échelle en générant sur celle-ci un effort tranversal E qui tend à écarter l'échelle du support 41 et diminue l'effort que doit faire l'assistant de l'opérateur pour tenir verticalement les éléments de l'échelle pendant son déploiement.
La même figure 10 montre également que, pour les travaux à grande hauteur, la stabilité de l'échelle peut être augmentée en intercalant des moyens de stabilisation, entre le poteau 41 et son élément inférieur fixe F'. Ces moyens comprennent une barre de stabilisation 44 et une sangle 48 de mise en tension.
L'extrémité postérieure de la barre 44 est conformée à la forme de la section du poteau contre lequel elle peut être appuyée et, par exemple, est munie d'un V 45, tandis que son extrémité antérieure 46 est en forme de T avec des chapes tournées vers le bas et se crochetant sur l'un des barreaux 4' de l'élément fixe F'. Le corps de la barre est composé de deux parties télescopiques 44a et 44b, munies de moyens de blocage 47.
La sangle 48 est accrochée à l'un des barreaux 4 de l'élément fixe F', va vers le poteau 41, le contourne au moins une fois et revient vers le barreau, où elle est accrochée en générant une tension, dans le sens représenté par la flèche 49, et tendant à rapprocher l'élément F' du poteau.
Ainsi positionnée et maintenue l'échelle est très stable, quelle que soit la hauteur par rapport au sol atteinte par la plateforme. Il reste alors à l'opérateur à monter jusqu'à la plateforme pour la mettre en position de travail en procédant comme indiqué précédemment.
Il est évident que la barre de stabilisation 44 et la sangle 48 peuvent aussi être mises en oeuvre sur l'échelle de la précédente forme d'exécution.
Il ressort de ce qui précède que la plateforme selon l'invention s'applique sans difficultés à différents types d'échelles et dans tous les cas, seule ou en combinaison avec des accessoires, améliore les conditions de montage, la stabilité de l'échelle et la sécurité du personnel.

Claims

Echelle coulissante de sécurité pour travail à grande hauteur composée d'au moins deux éléments (F et C), également dénommés plans, formés chacun par des montants (2, 3) et par des barreaux (4, 5), à savoir :
- un élément inférieur fixe (F),

- et au moins un élément coulissant C pouvant coulisser et être bloqué sur le précédent, le dit élément coulissant, amovible ou non, portant à son extrémité supérieure un poste de travail rabattable qui, formé par une plateforme (15) avec garde corps (20), est muni de moyens de verrouillage (25) dans chacune de ses positions, respectivement, rabattue de rangement et déployée de travail, caractérisée en ce les deux derniers barreaux (5a, 5b) de l'élément coulissant C portant la plateforme sont plus espacés que les autres barreaux et sont structurés en forme d'axes d'articulation, tandis que, de première part, la plateforme (15) est articulée par son extrémité arrière (15a) sur l'avant dernier barreau (5b) de l'élément d'échelle C avec possibilité de pivotement vers l'avant, de deuxième part, le garde corps (20) est formé par un cadre en U dont les branches (20a) sont articulées sur les montants (3) autour d'un axe virtuel remplaçant le dernier barreau (5a) de l'élément d'échelle, avec possibilité de pivotement sur l'arrière de l'élément C, ce garde corps étant relié à l'avant de la plateforme (15) par une bielle (23) pour constituer organe de commande des mouvements de déploiement et de rabattement du poste de travail, et que de troisième part, les moyens de blocage de ce poste de travail dans chacune des ses positions extrêmes sont constitués par un seul verrou (25) à rappel par ressort, actionnable par une main quand l'autre main commande le pivotement du garde corps.
Echelle coulissante de sécurité selon la revendication 1 caractérisée en ce que la plateforme (15) présente en section transversale la forme d'un U dont les ailes (15b) sont latérales et verticales et sont munies à leur extrémité avant d'un doigt horizontal (16) saillant latéralement vers l'extérieur et monté coulissant dans la lumière longitudinale d'une glissière verticale (17), la dite glissière (17) étant articulée par son extrémité supérieure sur le garde corps (20) et reliée à sa voisine par une traverse (21) pour former une barrière de sécurité.
Echelle coulissante de sécurité selon la revendication 1 caractérisée en ce que le verrou (25) est porté par une patte (26) saillant vers l'arrière à partir d'un montant (3) de l'élément coulissant C, et les gaches coopérant avec lui sont ménagées dans la bielle (23) reliant le garde corps (20) à la plateforme (15).
Echelle coulissante de sécurité selon la revendication 1 caractérisée en ce que la plateforme (15) a une longueur (P) définie de manière que, quand l'échelle est en appui contre un support vertical, paroi ou poteau, et forme avec l'horizontale son angle normal d'inclinaison (a), compris entre 65 et 75 degrés, son extrémité avant ne vienne pas à l'état déployé en contact avec le support vertical.
Echelle coulissante de sécurité selon la revendication 1 caractérisée en ce que l'un des montants (2) de l'élément inférieur fixe F porte, contre sa face interne et à hauteur de regard, un niveau à bulle (29) formant inclinomètre et permettant de donner à l'élément F le portant l'inclinaison pour laquelle la plateforme (15) est horizontale à l'état déployé.
Echelle coulissante de sécurité selon la revendication 1 caractérisée en ce que la liaison entre les montants (2) de l'élément inférieur fixe F et les branches télescopiques et en V (8a, 8b) d'un stabilisateur (7) compensateur de niveau est assurée par des ferrures (9) ménageant, entre l'extrémité inférieure de chaque montant (2) et l'extrémité de la branche correspondante du stabilisateur, un espace transversal (10) débouchant latéralement et permettant, au montage ou au démontage des deux éléments C et F, le passage des roulettes (13) qui, portées par l'élément coulissant C, guident ce coulissement en venant en appui contre la partie avant des montants (2) de l'élément fixe F.
Echelle à coulisse de sécurité selon l'ensemble des revendications 1 et 6 caractérisée en ce que l'élément coulissant C est moins long que l'élément fixe F, d'une valeur au moins égale à la distance T séparant l'extrémité supérieure de l'élément fixe F du bord inférieur des glissières de guidage (11) portées par cet élément fixe, et chaque glissière (11) est associée à un patin de glissement (6) disposé en aval d'elle par rapport au sens d'engagement de l'élément coulissant sur l'élément fixe.
Echelle coulissante de sécurité selon la revendication 1 caractérisée en ce que l'élément coulissant C portant la plateforme (15) est le plan avant de l'échelle et ses mouvements, de déploiement ou de repliement, sont commandés par une corde (30) accessible sous et par l'arrière de l'échelle.
Echelle à coulisse de sécurité selon la revendication 1 caractérisée en ce que l'élément coulissant C portant la plateforme (15) est le plan avant de l'échelle et ses mouvements, de déploiement ou de repliement, sont commandés de l'arrière de l'échelle par une corde (43).
Echelle à coulisse de sécurité selon la revendication 1 caractérisée en ce qu'elle comprend une barre de stabilisation (44) avec une extrémité antérieure (45) conformée à la forme de la section du poteau contre lequel elle peut être appuyée et une extrémité postérieure (46) munie de moyens d'accrochage sur l'un des barreaux de l'échelle, et une sangle (47) de mise en tension par placage contre le poteau (41), allant de l'un des barreaux au poteau et ayant une longueur lui permettant de le contourner au moins une fois.