La présente invention se rapporte à une planche de glisse sur
neige telle qu'un ski, un monoski, un surf, ou autre. Elle concerne plus
particulièrement un perfectionnement relatif à une planche de glisse
comportant une embase, sur laquelle est fixé au moins un élément
complémentaire.
La pratique des sports de glisse fait de plus en plus d'adeptes et a
terriblement évolué ces dernières années avec des pratiquants de plus en
plus exigeants quant à la qualité des produits. Tel est, par exemple, le cas
des sports de glisse sur neige.
On connaít déjà de très nombreux modèles de planches de glisse,
et notamment de skis, qui sont constitués par une poutre de forme
allongée dont l'extrémité avant est relevée pour constituer la spatule,
tandis que la surface inférieure comprend une semelle de glissement
bordée par des carres métalliques.
Malgré tous les efforts développés par les constructeurs pour
satisfaire la clientèle, il n'existe pas, à ce jour, de ski associant parfaitement
le confort d'utilisation à des caractéristiques satisfaisantes de
comportement dans les trajectoires, quel que soit le type de terrain, et quel
que soit l'utilisateur.
La présente invention propose des skis polyvalents constitués
d'une embase et d'au moins un élément complémentaire dont la
coopération de formes, de dimensions et de structure, donne à l'ensemble
du ski ses caractéristiques nécessaires, aussi bien de confort que de
conduite de ski.
Ainsi, selon l'invention, la planche de glisse sur neige tel qu'un
ski, un monoski ou un surf, de plan vertical de symétrie général, est du
type comportant une partie principale, dite corps ou embase, constituée
par une nervure longitudinale formée par deux dégagements latéraux qui
débouchent latéralement vers l'extérieur et vers le haut, tandis qu'ils ne
débouchent pas vers le bas, pour former une bordure latérale inférieure,
tandis que, dans chacun des dégagements, est fixé un élément
complémentaire latéral respectivement, et est caractérisée en ce que la
hauteur du ski correspondant à la distance entre la surface supérieure des
éléments complémentaires latéraux et la surface inférieure de glissement
est variable.
Selon un des modes de réalisation, l'épaisseur de la bordure
latérale inférieure de l'embase ainsi que la hauteur des éléments
complémentaires sont variables.
Selon une caractéristique complémentaire du mode de réalisation
précédemment évoqué, l'épaisseur de la bordure latérale inférieure de
l'embase ainsi que la hauteur des éléments complémentaires diminuent
progressivement du centre du ski, vers l'avant et/ ou vers l'arrière.
Selon un autre mode de réalisation, l'épaisseur de la bordure
latérale inférieure de l'embase est constante tandis que la hauteur des
éléments complémentaires est variable, pour diminuer progressivement
du centre du ski vers l'avant et/ ou vers l'arrière.
Selon une autre mode de réalisation, l'épaisseur de la bordure
latérale inférieure de l'embase est variable pour diminuer progressivement
du centre du ski vers l'avant et/ ou vers l'arrière, tandis que la hauteur des
éléments complémentaires est constante.
Selon une caractéristique complémentaire, la hauteur de l'un au
moins des éléments complémentaires latéraux, est égale ou supérieure à la
hauteur des dégagements correspondants.
Selon une autre caractéristique complémentaire, la largeur des
dégagements latéraux est variable longitudinalement, pour être plus
importante au centre du ski, et diminuer vers l'avant et/ ou vers l'arrière.
Ajoutons que le ou les éléments complémentaires latéraux sont
avantageusement de section transversale évolutive dans ses dimensions
et/ ou dans ses formes.
Selon l'un des modes d'exécution, la largeur des éléments latéraux
complémentaires est variable longitudinalement, pour être plus
importante au centre du ski, et diminuer vers l'avant et/ ou vers l'arrière.
Selon un autre mode d'exécution, la longueur des éléments
complémentaires latéraux est égale ou supérieure à 30% de la longueur de
l'embase, tandis que la hauteur du profil de chacun des éléments
complémentaires latéraux est légèrement supérieure à la hauteur du
dégagement correspondant.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront
de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont
donnés qu'a titre d'exemples non limitatifs.
Les figures 1, 2, 3, 4, 5A, 5B, 5C, 5D, 5E, 6A, 6B, 6C, 6D, 6E, et 8,
représentent un premier mode de réalisation de l'invention.
La figure 1 est une vue de dessus du ski, c'est-à-dire de son
embase avec ses deux éléments complémentaires latéraux.
La figure 2 est une vue latérale du ski, c'est-à-dire de son embase
avec ses deux éléments complémentaires latéraux.
La figure 3 est une vue en perspective de l'embase avant la mise
en place de ses éléments complémentaires latéraux.
La figure 4 est une vue en perspective du ski, à savoir de l'embase
avec ses éléments complémentaires latéraux.
Les figures 5A, 5B, 5C, 5D, 5E sont des vues en coupe selon A-A,
B-B, C-C, D-D, E-E, à plus grande échelle, de l'embase seule avant la mise
en place des éléments complémentaires latéraux.
Les figures 6A, 6B, 6C, 6D, 6E, sont des vues en coupe selon A-A,
B-B, C-C, D-D, E-E, à plus grande échelle, du ski, avec les éléments
complémentaires latéraux, mis en place sur l'embase.
La figure 7 est une vue latérale d'un perfectionnement selon
lequel, à une embase déterminée correspondent plusieurs éléments
complémentaires latéraux.
Les figures 8 représente, en vue latérale comment les deux
éléments complémentaires peuvent être retenus sur l'embase, la figure 9
illustrant une variante.
La figure 10 est une vue schématique partielle en coupe
transversale, montrant comment pourrait être aussi assurée la liaison entre
les éléments complémentaires et l'embase.
La figure 10' est une vue schématique en coupe transversale d'un
ski de type associant une coque et des champs latéraux.
Les figures 11 et 12 représentent un perfectionnement selon lequel
les fixations sont fixées sur un étrier relié aux éléments complémentaires
latéraux.
La figure 13 est une vue similaire à la figure 12, illustrant une
variante de réalisation de retenue des fixations.
Les figures 14, 15, 16, sont des vues en perspective montrant trois
variantes selon lesquelles les éléments complémentaires latéraux
comprennent des éléments d'amortissement.
La figure 17A, 17B, 17C, 17D, 17E, sont des vues similaires aux
figures 6A, 6B, 6C, 6D, 6E, représentant un autre mode de réalisation.
Les figures 18, 19, 20 sont des vues latérales d'un ski selon trois
variantes.
Le ski portant la référence générale (1) est un ensemble de formes
allongées ayant un plan longitudinal vertical (P) médian de symétrie
générale dont l'avant est relevé pour former la spatule (8).
Le ski (1) est constitué par une partie principale que nous
appellerons coips ou embase (2) sur laquelle sont fixés au moins dans la
zone du patin (4) au moins un élément complémentaire, et selon le mode
préféré d'exécution, deux éléments complémentaires latéraux (3a, 3b).
L'embase (2) est l'élément en contact avec la neige et a la forme
d'une poutre allongée présentant à sa surface inférieure une semelle de
glissement (6) bordée latéralement par des carres latérales (7a, 7b)
métalliques.
L'embase (2) est une poutre allongée dont l'extrémité avant est
relevée pour constituer la spatule (8) du ski. Cette embase (2) a sa propre
distribution d'épaisseur, de ligne de côte, de largeur et de raideur et peut
être de tous types et de constitutions.
Ainsi, la poutre allongée constituant l'embase (2) peut être de tous
types de conceptions telles que celles connues à ce jour comme, par
exemple, du type sandwich, du type caisson, ou du type coque, ou bien
encore du type associant coque et champs latéraux, pris seul ou en
combinaison, voire mixte et constituée d'un ensemble d'éléments et de
composants connus en eux-mêmes.
La figure 10' est une vue schématique en coupe transversale d'un
ski de type associant une coque, et des champs latéraux.
Les deux éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) sont
constitués par des profils allongés, dont la section dans une coupe
transversale est avantageusement évolutive, dans ses dimensions et/ou
dans ses formes.
Comme pour l'embase (2), chacun des éléments complémentaires
latéraux (3a, 3b) a sa propre configuration et structure. Il a sa propre
distribution d'épaisseur, de largeur et de raideur et peut être de tous types
de constructions. Ainsi, lesdits éléments complémentaires (3a, 3b) peuvent
être formés par un élément monobloc réalisé en une seule et même
matière. Mais il peut être d'une conception toute autre comme, par
exemple, formé par un profilé ayant sensiblement la forme d'un tube
comprenant une paroi externe réalisée, par exemple, en matériau
composite, dont la partie centrale serait vide ou remplie d'une matière de
remplissage, comme une mousse synthétique.
Dans la mode de réalisation donné en exemple, chacun des
éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) est un profil dont la section
diminue de façon avantageusement progressivement depuis la zone
centrale (40) vers l'avant (AV) et vers l'arrière (AR), en largeur et en
épaisseur.
Selon une caractéristique de l'invention, l'embase (2) comprend
des dégagements latéraux (5a, 5b) dans chacun desquels est fixé un des
éléments complémentaires latéraux correspondants (3a,3b). Ainsi,
l'embase (2) comprend un dégagement latéral gauche (5a) dans lequel est
fixé l'élément complémentaire latéral gauche (3a), et un dégagement
latéral droit (5b) dans lequel est fixé l'élément complémentaire latéral
droit (3b).
Bien entendu, chacun des dégagements latéraux est de forme
partiellement complémentaire pour recevoir l'élément complémentaire
latéral (3a, 3b) correspondant.
Précisons que chacun des dégagements latéraux (5a, 5b) débouche
latéralement vers l'extérieur (EX) et vers le haut (HA), tandis qu'il ne
débouche pas vers le bas (BA).
Notons que la largeur (L1) des dégagements est avantageusement
variable longitudinalement, pour être plus large au centre (40) du ski (1),
et diminuer avantageusement progressivement, vers l'avant (AV) ou vers
l'arrière (AR), et avantageusement vers l'avant (AV) et vers l'arrière (AR).
De même, la hauteur (H1) des dégagements (5a, 5b) est
avantageusement variable longitudinalement, pour être plus importante
au centre du ski, et diminuer avantageusement progressivement, vers
l'avant (AV) ou vers l'arrière (AR), et avantageusement vers l'avant (AV)
et vers l'arrière (AR).
Selon un mode préféré, la hauteur (H2) du profil de l'un au moins
des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) est légèrement supérieure
à la hauteur (H1) du dégagement correspondant (5a, 5b), et ce, sur tout ou
partie de la longueur de l'élément complémentaire. Mais, selon le mode
préféré, c'est la hauteur (H2) du profil des deux éléments complémentaires
latéraux (3a, 3b) qui est légèrement supérieure à la hauteur (H1) du
dégagement correspondant (5a, 5b),
Ainsi, le plan général (P3) de la surface supérieure (30) des
éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) est situé au-dessus du plan
(P1) de la surface supérieure (110) de la nervure longitudinale (11).
Selon un autre mode de réalisation illustré aux figures 17A, 17B,
17C, 17D, 17E, la hauteur (H2) du profil de chacun des éléments
complémentaires latéraux (3a, 3b) est égale à la hauteur (H1) du
dégagement correspondant (5a, 5b), et ce, sur toute la longueur de
l'élément complémentaire. Ainsi, le plan général (P3) de la surface
supérieure (30) des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) est situé
dans le même plan général (P1) de la surface supérieure (110) de la
nervure longitudinale (11).
On a donc compris que la hauteur (H2) du profil de l'un au moins
des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b), voire chacun d'eux, peut
être égale ou supérieure à la hauteur (H1) des dégagements
correspondants (5a, 5b).
Par ailleurs, la largeur (L2) des éléments complémentaires (3a, 3b)
est avantageusement variable longitudinalement, pour être plus large au
centre du ski, et diminuer avantageusement progressivement, du centre
(40) du ski (1), vers l'avant (AV) ou vers l'arrière (AR), tandis que leur
hauteur (H2) est aussi avantageusement variable avantageusement
progressivement vers l'avant (AV) et vers l'arrière (AR) longitudinalement
pour être plus importante au centre (40) du ski (1), et diminuer vers l'avant
(AV) ou vers l'arrière (AR), avantageusement vers l'avant (AV) et vers
l'arrière (AR).
On ajoutera que la hauteur (H), à savoir, l'épaisseur du
ski (1), c'est à dire l'embase (2) plus éléments complémentaires latéraux
(3a, 3b), est égale à la distance entre la surface supérieure (30) des éléments
complémentaires latéraux (3a, 3b) et la surface inférieure de glissement (6).
Ainsi, la hauteur (H) correspondant à l'épaisseur du ski (1) au niveau des
éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) est égale à la hauteur (H2) des
éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) plus l'épaisseur (H3) de la
bordure latérale (20) de l'embase (2).
On notera que la hauteur (H) est variable pour diminuer
avantageusement progressivement vers l'avant (AV) ou vers l'arrière (AR),
et avantageusement vers l'avant (AV) et vers l'arrière (AR).
Cette variation de hauteur (H) peut être obtenue de différentes
façons, à savoir :
a- une bordure latérale (20) d'embase (2) d'épaisseur (H3) variable
qui diminue progressivement du centre (40) du ski (1), vers l'avant et vers
l'arrière, tandis que la hauteur (H2) des éléments complémentaires (3a, 3b)
est, elle aussi, variable pour diminuer progressivement du centre du ski
vers l'avant et vers l'arrière tel que cela est illustré à la figure 18. b- une bordure latérale (20) d'embase (2) d'épaisseur (H3)
constante, tandis que la hauteur (H2) des éléments complémentaires
(3a, 3b) est variable pour diminuer progressivement du centre du ski vers
l'avant et vers l'arrière tel que cela est illustré à la figure 19. c- une bordure latérale (20) d'embase (2) d'épaisseur (H3) variable
pour diminuer progressivement du centre du ski vers l'avant et vers
l'arrière, tandis que la hauteur (H2) des éléments complémentaires (3a, 3b)
est constante tel que cela est illustré à la figure 20.
A titre d'exemple, on notera que la longueur (L3) des éléments
complémentaires latéraux (3a, 3b) peut s'étendre sur tout ou partie de la
longueur de l'embase. Elle peut être, par exemple, égale ou supérieure à
30% de la longueur (L4) de l'embase (2), comme, par exemple, comprise
entre 30% et 90 %. Ainsi, la longueur (L3) des éléments complémentaires
peut avoir, par exemple, une longueur comprise entre 50 et 150
centimètres, pour un ski ayant une longueur de 170 centimètres.
Les deux éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) ont
avantageusement la même longueur, mais peuvent avoir des longueurs
différentes.
La forme de la section transversale de chacun des éléments peut
être telle qu'illustrée, mais peut être de section carrée ronde, rectangulaire
ou autre. Notons aussi que la forme de la section peut être évolutive et
varier longitudinalement.
Selon une caractéristique complémentaire, à une embase (2) peut
correspondre un jeu de plusieurs éléments complémentaires latéraux
(3a, 3b- 3'a, 3'b - 3"a, 3"b).
Ainsi, à une embase déterminée (2) peuvent correspondre
plusieurs éléments complémentaires de longueurs différentes (L3, L'3,
L"3), et, par exemple, trois éléments complémentaires de longueurs
différentes, tel que cela est illustré à la figure 7. De même, à une embase
déterminée (2) peuvent correspondre plusieurs éléments complémentaires
d'épaisseurs différentes. Notons aussi qu'à une embase déterminée (2)
peuvent correspondre aussi, plusieurs éléments complémentaires de
caractéristiques mécaniques différentes, destinés à conférer au ski (1)
constitué par l'embase (2) et ses éléments complémentaires (3a, 3b) des
caractéristiques de comportements différentes. Les différentes
caractéristiques peuvent être obtenues par des épaisseurs différentes des
éléments complémentaires, ou par une structure différente, voire des
matériaux différents, voire aussi une géométrie différente.
La fixation des éléments complémentaires (3a, 3b) sur l'embase (2)
se fait, bien entendu, par mise en place et fixation dans le logement
correspondant (5a, 5b), cette liaison pouvant être réalisée, par exemple, par
collage, soudage. Cette liaison (9) peut être effectuée sur toute la surface de
l'élément complémentaire (3) commune avec son logement, comme cela
est illustré à la figure 8, ou cette liaison (9a, 9b) peut être réalisée que sur
seulement une partie de la surface comme, par exemple, dans les zones de
partie avant (13) et arrière (14), tel que cela est représenté à la figure 9.
Bien entendu, on pourrait prévoir que la liaison des éléments
complémentaires (3a, 3b) sur l'embase (2) soit réalisée mécaniquement
comme, par exemple, par encastrement de saillie (15) dans des trous
correspondants (16), tel que cela est représenté par la figure 10.
On notera que l'épaisseur des éléments complémentaires (3a, 3b)
peut être constante ou variable.
Les figures 11 et 12 illustrent comment peuvent être fixées les
fixations de ski (9a, 9b) destinées à retenir la chaussure du skieur. A cet
effet, il est, par exemple, prévu deux étriers, avant (10a) arrière (10b), sur
lesquels sont fixées les fixations (9a, 9b), lesdits étriers étant fixés sur les
éléments latéraux complémentaires. Notons que l'étrier peut être fixé sur
les éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) par tous moyens connus,
collage, vis, etc....
Les fixations (9a, 9b) pourraient ne pas être fixées sur un étrier
intermédiaire, tel que les étriers précédemment décrits, mais être fixées sur
les éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) ou, bien entendu, sur
l'embase (2).
La figure 13, est une vue similaire à la figure 12, montrant une
variante d'exécution selon laquelle les deux étriers (10a, 10b) sont reliés
l'un à l'autre pour former un seul et même étrier (10).
Les figure 14, 15, et 16 sont des vues en perspective montrant trois
variantes de réalisation, selon lesquelles il est prévu des éléments de
déformation et d'amortissement (20a, 20'a, 20b, 20'b, 20c, 20'c, 20d, 20'd)
dans les éléments complémentaires (3a, 3b). Ces éléments de déformation
sont réalisés en matériau élastique ou élastomérique ou viscoélastique, tel
qu'en mousse, caoutchouc naturel ou synthétique ou autre.
On a compris que, dans la zone occupée par les éléments
complémentaires latéraux, l'embase (2) comprenait une nervure
longitudinale (11) bordée par les deux dégagements latéraux (5a, 5b), dont
la largeur (L5) est inférieure à la largeur (L6) de la partie inférieure (12) de
ladite embase (2). Chacun des dégagements latéraux est donc limité vers le
plan de symétrie (P) par la nervure longitudinale (11) et vers le bas par la
partie inférieure (12) de l'embase qui comprend les carres métalliques
(7a 7b) et la semelle de glissement (6).
On ajoutera aussi que le ski (1) peut être tel que l'élément
complémentaire latéral gauche (3a) soit différent de l'élément
complémentaire latéral droit (3b) par sa longueur, comme on l'a déjà dit
précédemment, mais par sa section, ses dimensions transversales, ses
caractéristiques constructives, voire ses caractéristiques techniques.
Il va de soi que les variations évoquées précédemment sont
avantageusement progressives, mais il va de soi que les variations peuvent
être réalisées par escaliers successifs, avec ou sans interruptions.
On ajoutera que la surface supérieure (30) de l'un des éléments
complémentaires (3a) n'est pas nécessairement au même niveau que la
surface supérieure (30) de l'autre des éléments complémentaires (3b).
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de
réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend
aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons.