La présente invention est relative à un appareil à épiler à pinces d'arrachage
susceptible d'être tenu à la main et destiné à éliminer les poils superflus du
corps humain.
Ce type d'appareil à épiler comporte généralement des pinces sous forme de
lames ou de disques disposés sur un rouleau rotatif, les pinces étant amenées
à se fermer et s'ouvrir périodiquement de manière à serrer les poils à proximité
de la peau pour les arracher de par la rotation du rouleau et, respectivement,
pour évacuer les poils arrachés.
Un tel appareil est décrit dans la demande de brevet FR 2 758 060 au nom de
la demanderesse, appareil comportant un rouleau rotatif muni de plusieurs
rangées de pinces, chaque rangée étant formée d'une première série de lames
intercalée dans une deuxième rangée de lames, ainsi que des moyens de
commande pour déplacer les lames en translation dans le sens de l'axe du
rouleau de telle sorte à les serrer les unes contre les autres puis à les écarter.
Fonctionnant à satisfaction, on s'est rendu compte que, avec le temps, les poils
arrachés s'accumulaient à l'intérieur du rouleau ce qui, à terme, empêchait la
fermeture correcte des lames et empiétait donc sur le bon fonctionnement de
l'appareil.
Pour pallier à ce défaut, une solution a été décrite dans le document
FR 2 556 939. L'appareil à épiler décrit dans ce document comporte un boítier
renfermant un moteur électrique d'actionnement d'un rouleau rotatif à disques
de pincement et des moyens aptes à assurer périodiquement le pincement,
contre ces disques, des poils engagés entre ceux-ci, poils arrachés du fait de la
rotation des disques autour de l'axe du rouleau. Par ailleurs, il est prévu, à
l'intérieur du même boítier, un deuxième axe, parallèle à celui du rouleau rotatif
et qui supporte des disques de nettoyage ou des touffes de poils de brosse,
fixes ou mobiles en rotation. Ces éléments de nettoyage sont prévus pour
enlever les poils arrachés engagés entre les disques de pincement afin de les
conduire dans un compartiment à l'intérieur de l'appareil. Ainsi, les poils restent
toujours dans le boítier qui doit ensuite être démonté afin de pouvoir enlever les
poils déposés. De surcroít, les poils peuvent rester accrochés aux filaments de
brosse où ils s'accumulent, sans aucune possibilité de nettoyage de la brosse,
ce qui fait diminuer progressivement l'efficacité d'un tel dispositif de nettoyage.
Le but de l'invention est de remédier au moins en partie aux inconvénients
susmentionnés et de proposer un appareil à épiler à rouleau rotatif à pinces
d'arrachage comportant des moyens de nettoyage du rouleau rotatif aptes à
enlever de manière efficace les poils arrachés, ainsi qu'à nettoyer la surface des
pinces venant en contact avec les poils.
Un but supplémentaire de la présente invention est un dispositif de nettoyage
des pinces d'arrachage d'un appareil à épiler qui soit d'un entretien facile et
d'un fonctionnement efficace dans le temps.
Un autre but de l'invention est de proposer un appareil à épiler à pinces
d'arrachage offrant la possibilité de désinfecter les pinces en vue d'une
utilisation d'un même appareil par plusieurs personnes.
Un autre but de l'invention est un appareil à épiler à pinces d'arrachage
comportant un dispositif de nettoyage des pinces d'utilisation facile, de
construction simplifiée, apte à être industrialisé pour un coût moindre.
Ces buts sont atteints avec un appareil à épiler comportant un boítier renfermant
un moteur électrique d'entraínement d'un rouleau rotatif à pinces d'arrachage et
des moyens d'actionnement en un mouvement cyclique de fermeture / ouverture
d'au moins une pince d'arrachage destinée à arracher les poils de la peau lors de
son passage devant une fenêtre pratiquée dans ledit boítier, du fait qu'il comporte
un dispositif de nettoyage des pinces d'arrachage monté amovible par rapport
audit boítier de manière à venir en contact avec lesdites pinces d'arrachage à
partir de leur ouverture.
Le dispositif de nettoyage est agencé dans le boítier ou à l'extérieur de ce dernier
de manière à ce qu'il vienne en contact avec la ou les pinces d'arrachage à partir
de leur ouverture, notamment avec au moins les faces internes de ces dernières
ou également avec les faces externes des pinces. Par face interne d'une pince
on comprend la face d'une lame ou d'un disque située en vis-à-vis de celle d'une
lame ou d'un disque adjacent, où deux lames ou disques voisins forment une
pince d'arrachage en étant amenés périodiquement en contact et ensuite
écartés. Ainsi, le dispositif de nettoyage agit simultanément sur les deux surfaces
d'une pince se faisant face, ce qui permet d'enlever les poils arrachés, engagés à
l'intérieur d'une pince, et également de nettoyer, par un contact de frottement
avec ces dernières, les deux surfaces internes en vis-à-vis d'une pince
d'arrachage.
Un tel dispositif de nettoyage est dimensionné de manière à agir en contact avec
les pinces au moins au début de leur ouverture, mais de préférence durant toute
la période de leur ouverture. Un ou plusieurs dispositifs de nettoyage peuvent
ainsi être prévus en étant positionnés de manière à ce que chacun puisse venir
au contact d'une pince ouverte. Ainsi, dans le cas d'un rouleau rotatif comportant
plusieurs pinces agencées côte à côte le long de l'axe du rouleau, le dispositif de
nettoyage pourrait être agencé derrière la fenêtre d'épilation, tel que vu par
rapport au sens de rotation du rouleau rotatif. Par ailleurs, dans le cas d'un
rouleau comportant des pinces décalées angulairement, plusieurs dispositifs de
nettoyage de l'invention pourraient être disposés suivant un décalage angulaire
qui devrait suivre celui de l'ouverture des pinces d'arrachage.
Le dispositif de nettoyage vient donc en contact avec la ou les pinces
d'arrachage à partir du moment de leur ouverture, quand elles libèrent les poils
arrachés lorsqu'elles étaient fermées, ce qui fait que les poils sont captés par le
dispositif de nettoyage avant qu'ils ne retombent, empêchant ainsi l'accès et
l'accumulation des poils à l'intérieur du boítier de l'appareil.
De par son montage amovible par rapport au boítier de l'appareil à épiler, un tel
dispositif de nettoyage peut être facilement désolidarisé de ce dernier afin de le
débarrasser des poils accumulés lors du fonctionnement de l'appareil quand il est
amené à s'engager entre les pinces d'arrachage. Ainsi, en fin d'opération
d'épilation, ce dispositif peut avantageusement être lavé en le passant sous un
jet d'eau, ou désinfecté en le trempant dans une solution aseptisante, voire traité
aux UV ou à la vapeur afin de détruire les éventuels germes ou bactéries,
opérations difficilement envisageables avec un dispositif de nettoyage monté fixe
sur le boítier. Le dispositif nettoyé est ainsi prêt pour effectuer un nouveau cycle
d'épilation après avoir été à nouveau monté sur le boítier de l'appareil.
De préférence, ledit dispositif de nettoyage comporte une tige destinée à être
agencée sensiblement parallèlement à l'axe du rouleau rotatif pour supporter une
partie active fixée perpendiculairement sur ladite tige.
Par tige on comprend une partie de forme allongée formant support pour la partie
active et destinée à être fixée au boítier. La tige porte une partie active qui, elle,
est destinée à s'insérer entre les pinces et venir en contact avec la surface
interne des pinces d'arrachage. La tige est montée sensiblement parallèlement à
l'axe du rouleau alors que la partie active est montée perpendiculairement sur la
tige, de manière à ce que la partie active soit orientée parallèlement aux pinces,
permettant ainsi le nettoyage des faces internes des pinces d'arrachage. Pour
des considérations de simplicité constructive, la tige et la partie active sont de
préférence réalisées en une construction monobloc, une construction en deux ou
plusieurs parties pouvant éventuellement être envisagée.
Avantageusement, ladite partie active est réalisée en un matériau filamenteux ou
poreux.
Une telle partie active peut ainsi être facilement réalisée sous forme d'un
assemblage de filaments à base de poils, soies, fibres végétales ou synthétiques,
voire sous forme d'un assemblage de picots ou languettes en un matériau poreux
ou spongieux, ces filaments, picots ou languettes ayant des dimensions
correspondantes ou inférieures à celles de l'interstice formé entre deux lames se
faisant face lors de l'ouverture d'une pince.
De préférence, ladite partie active est imprégnée d'un produit aseptisant.
La partie active réalisée sous forme d'un assemblage de filaments ou à base
d'un matériau poreux ou spongieux est donc apte à s'imprégner d'un liquide qui
peut avantageusement être un liquide aseptisant permettant de désinfecter les
pinces ou lames de l'appareil à épiler. Ainsi, l'appareil peut être désinfecté
avant une première utilisation, voire en fin d'opération d'épilation, faisant qu'il
devient propre et stérilisé pouvant éventuellement être utilisé par plusieurs
personnes. La partie active du dispositif de nettoyage peut être trempée dans
un récipient contenant par exemple de l'alcool à 90° ou, dans une variante, elle
peut être alimentée par un réservoir contenant une telle substance et disposé
dans le boítier de l'appareil à épiler.
Utilement, la longueur de la partie active correspond sensiblement à celle de la
partie munie de pinces du rouleau rotatif.
Un tel dispositif de nettoyage comportant une partie active de longueur
correspondant à celle du rouleau rotatif présente l'avantage de pouvoir traiter
toutes les pinces simultanément, sans nécessiter un mouvement de
déplacement axial entre la partie active du dispositif de nettoyage et le rouleau
rotatif.
Avantageusement, la partie active est une brosse dont les filaments s'introduisent
sur au moins 1 mm entre les pinces d'arrachage du rouleau rotatif.
Une partie active en forme de brosse comporte des filaments qui s'insèrent
facilement entre les pinces pour saisir les poils arrachés engagés entre deux
lames d'une pince se faisant face. Ces filaments sont suffisamment fins pour
s'insérer à plusieurs entre les lames, ce qui facilite la prise des poils et leur
rétention sur la partie active du dispositif de nettoyage. Même si les filaments de
la brosse pourraient à la limite venir uniquement en contact tangentiel avec la
périphérie des pinces, on préfère toutefois qu'ils pénètrent sur 1 mm ou plus
entre les lames d'une pince de manière à ce que la brosse puisse mieux capter
les poils et surtout pour que le liquide de nettoyage puisse agir sur la face interne
des pinces. Une telle brosse pourrait alors être agencée fixe ou mobile en
rotation par rapport au rouleau rotatif, selon un axe parallèle à l'axe longitudinal
de ce dernier. Un dispositif de déplacement et de réglage de la position radiale
de la tige de brosse par rapport à la périphérie des pinces peut également être
envisagé, la distance d'introduction des filaments entre les pinces pouvant alors
être réglable par l'utilisatrice.
De préférence, ladite tige est agencée de manière à pouvoir coulisser
parallèlement à l'axe du rouleau rotatif. Cette tige est avantageusement montée
coulissante à l'intérieur du boítier.
Une telle tige coulissant dans une direction parallèle à celle de l'axe longitudinal
du rouleau rotatif pourrait comporter une partie active de longueur différente de
celle du rouleau et être déplacée axialement par rapport au rouleau pour amener
une zone prédéterminée de cette dernière en contact avec les pinces du rouleau.
Par ailleurs, on aurait pu envisager d'autres modes de fixation amovible du
dispositif de nettoyage par rapport au boítier de l'appareil (par exemple, à
l'extérieur de ce dernier en munissant la tige support de plots ou clips de fixation
dans des orifices correspondants prévus sur le devant du boítier), mais on
préfère toutefois agencer la tige du dispositif de manière coulissante à l'intérieur
du boítier. Ceci présente l'avantage d'une construction compacte, le dispositif de
nettoyage étant compris à l'intérieur du dispositif, tout en étant correctement
positionné par rapport aux pinces du rouleau rotatif grâce au coulissement dans
des rails prévus à cet effet sur la partie interne du boítier.
Avantageusement, l'appareil à épiler de l'invention comporte des moyens
d'extraction de ladite tige.
L'utilisatrice agit de l'extérieur du boítier sur ces moyens d'extraction pour
entraíner la tige lorsqu'elle se trouve dans un logement prévu à cet effet à
l'intérieur du boítier et arriver ainsi à retirer facilement la tige en vue de son
nettoyage.
De préférence, lesdits moyens d'extraction comportent un bouton poussoir monté
coulissant par rapport au boítier dans une direction parallèle à celle de
déplacement de ladite tige.
Un tel bouton poussoir coulissant permet déjà de désengager la tige de sa
fixation à l'intérieur du boítier et de l'entraíner par la suite dans un déplacement
en coulissement dans une direction opposée à celle de son introduction à
l'intérieur du boítier.
Utilement, ledit bouton poussoir est monté mobile à l'extérieur du boítier en étant
guidé sur des rails à l'intérieur du boítier.
Un tel bouton poussoir coulisse parallèlement à la tige et en même temps que
cette dernière, tout en étant actionné par l'utilisatrice à l'extérieur du boítier.
Dans une première variante de réalisation, ledit bouton poussoir comporte une
languette perpendiculaire auxdits rails et venant en contact avec l'extrémité
frontale de ladite tige lorsqu'elle se trouve dans son logement à l'intérieur du
boítier. Le bouton poussoir coulisse sur des rails agencés parallèlement à la
direction de coulissement de la tige, à une distance de cette dernière
correspondant à la longueur de la languette.
Dans une deuxième variante, ledit bouton poussoir prend appui sur une aiguille
située dans le prolongement de ladite tige. Dans cette variante, le bouton
poussoir est amené à se déplacer sensiblement dans la direction de l'axe de la
tige.
Dans une autre variante de réalisation de l'invention, lesdits moyens d'extraction
sont solidaires de ladite tige.
Ainsi, la tige peut comporter une partie protubérante latéralement par rapport au
boítier et qui forme moyen de préhension directe de ladite tige et par conséquent
du dispositif de nettoyage. Cette partie protubérante peut faire saillie latéralement
à l'extérieur du boítier du côté de son introduction, dans ce cas elle peut servir
également pour insérer la tige à l'intérieur du boítier, ou bien elle peut faire saillie
du côté opposé, en traversant le boítier dans le sens de sa largeur.
Avantageusement, ladite tige est montée à l'intérieur dudit boítier à l'encontre
d'un moyen élastique.
Une telle fixation à moyen élastique assure une certaine course de retour pour la
tige coulissante du dispositif de nettoyage lorsque cette dernière est libérée de sa
fixation au boítier, ce qui facilite par la suite sa préhension par l'utilisatrice.
L'invention concerne également un dispositif de nettoyage du rouleau rotatif
portant les pinces d'arrachage d'un appareil à épiler, dispositif agencé par rapport
au boítier de l'appareil de manière à venir en regard des pinces à partir de leur
ouverture, du fait qu'il comprend une tige destinée à être agencée parallèlement
à l'axe du rouleau rotatif pour supporter une partie active agencée
perpendiculairement à ladite tige, où ladite partie active est apte à nettoyer et
stériliser les pinces d'arrachage du rouleau rotatif.
Ainsi, un tel dispositif monté fixe ou mobile par rapport au boítier, comprend une
partie active apte à nettoyer les pinces d'arrachage en enlevant les poils arrachés
par ces dernières et en même temps à stériliser ou désinfecter les pinces
d'arrachage.
Dans une variante de réalisation de l'invention, ladite partie active comprend au
moins une buse de pulvérisation d'un liquide aseptisant à l'intérieur des pinces.
Ainsi, une ou plusieurs buses de pulvérisation d'un produit aseptisant, par
exemple en provenance d'un réservoir appartenant au boítier, envoient un ou
plusieurs jets de produit aseptisant en direction des pinces. Les poils et le jet de
liquide résultant peuvent alors être collectés à l'intérieur d'un réservoir de
récupération qui serait à vider régulièrement.
Dans une autre variante de réalisation de l'invention, ladite partie active est
réalisée à base de filaments ou de matériaux poreux ou spongieux et elle est en
communication avec un réservoir de produit aseptisant disposé dans le boítier de
l'appareil.
Dans une autre variante de réalisation de l'invention, ladite partie active est
réalisée à base de filaments ou de matériaux poreux ou spongieux en
combinaison avec une lampe à UV ou un dispositif produisant de l'ozone.
On peut imaginer une telle partie active sous forme d'une ou plusieurs buses
de pulvérisation envoyant un produit aseptisant à l'intérieur des pinces, mais on
préfère toutefois un dispositif de nettoyage comportant une partie active
réalisée à base de filaments ou de matériau poreux ou spongieux qui est
avantageusement imprégnée d'un produit aseptisant. Une telle partie active
permet de nettoyer et stériliser les pinces du rouleau rotatif, même lors du
fonctionnement de l'appareil, pouvant être montée fixe ou amovible par rapport
au boítier, en étant alimentée en liquide par un récipient de liquide aseptisant
disposé dans le boítier de l'appareil. D'autres moyens de stérilisation peuvent
également être prévus, tels que par exemple un dispositif à lampe UV ou un
dispositif produisant de l'ozone, etc., ces dispositifs pouvant avantageusement
être agencés à l'intérieur du boítier de l'appareil et orientés en direction de
pinces d'arrachage à partir de leur ouverture.
L'invention sera mieux comprise à l'étude des modes de réalisation pris à titre
nullement limitatif et illustrés dans les figures annexées dans lesquelles :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un appareil à épiler selon l'invention
comportant un dispositif de nettoyage en position escamotée;
- la figure 2 est une vue en perspective d'un dispositif de nettoyage de
l'invention;
- la figure 3a est une vue latérale de la tête d'épilation selon un mode préféré
de réalisation de l'invention et la figure 3b est une vue en coupe selon le plan
A-A de la figure 3a;
- la figure 4a est une vue frontale de la tête d'épilation de la figure 3a et la
figure 4b est une vue en coupe selon le plan B-B de la figure 4a;
- la figure 5 représente une vue frontale d'une partie de la tête d'épilation
comportant un dispositif de nettoyage selon une variante de réalisation de
l'invention.
Sur la figure 1 on peut remarquer un appareil à épiler comprenant un boítier 1
formant moyen de préhension manuelle dont la partie supérieure supporte une
tête à épiler constituée d'un rouleau rotatif 5 à pinces d'arrachage 6. Le rouleau
rotatif 5 est bordé latéralement par deux coques latérales supérieures du boítier
1 : un cache gauche 2 et un cache droit 3 définissant en leur partie supérieure
une fenêtre 4 d'épilation. Le rouleau rotatif 5 comporte plusieurs paires de pinces
d'arrachage 6 disposées côte à côte le long de son axe longitudinal, chaque
pince étant constituée de deux lames 7,8 se faisant face. Le rouleau rotatif 5, les
caches 2 et 3 du boítier 1 et les composants qu'il renferment forment un sous-ensemble
appelé tête d'épilation dans ce qui suit.
Tel que mieux visible en figure 3b, le rouleau rotatif 5 comporte un arbre central
10 d'axe longitudinal 11 monté rotatif dans les paliers d'un berceau 12 et une
cage coaxiale à l'axe 11 et formée de deux flasques 14,15 tenant entre eux les
navettes 13 d'entraínement des pinces supportées par le rouleau rotatif 5. Les
pinces sont actionnées par un mécanisme à cames recevant l'entraínement d'un
moteur électrique via un train d'engrenages, tous ces composants étant agencés
dans le boítier 1 de l'appareil à épiler.
Le mécanisme d'actionnement des pinces à épiler est du type décrit dans le
document FR 2 758 060 au nom de la demanderesse. Ainsi, une première série
de lames à épiler, dont la lame 7, est solidaire d'une cage montée coaxialement
à l'arbre 10 du rouleau rotatif 5, la cage étant formée par deux flasques latéraux
14,15 tenant entre eux quatre navettes 13 d'entraínement des lames. L'autre
série de lames, dont la lame 8, est solidaire de l'arbre 10 d'axe 11 du rouleau
rotatif 5. Sur chaque face externe des flasques 14,15 est prévu un dispositif à
cames 17 croisées imbriquées, décalées d'un quart de tour l'une par rapport à
l'autre. Les cames viennent en contact chacune avec une paire de galets 18
montés rotatifs dans un porte-galet 19 prévu sur chacune des branches du
berceau 12.
En fonctionnement, quand l'une des paires de galets 18 agit sur une came 17,
elle pousse l'arbre 10 avec une série de lames dans un sens, alors que la paire
de galets opposée agit sur une came en vis-à-vis pour pousser la cage avec la
deuxième série de lames dans le sens inverse, cette situation étant renversée
après un quart de tour créant ainsi un double mouvement réciproque alternatif de
l'arbre 10 d'axe 11 par rapport à la cage. Ainsi, une lame 7 mobile est
susceptible de s'écarter d'une lame 8 adjacente et, alternativement, de
s'appliquer contre celle-ci. L'actionnement en translation de la lame mobile
provoque la fermeture, respectivement l'ouverture de la pince d'arrachage 6, qui
serre les poils, les arrache, et les relâche ensuite, ceci au fur et à mesure de la
rotation du rouleau rotatif 5. Ainsi, les poils de la zone à épiler se présentant
devant une fenêtre d'épilation 4 du boítier 1, sont arrachés suite à la rotation du
rouleau rotatif 5 de la tête d'épilation.
Selon l'invention, un tel appareil à épiler est muni d'un dispositif de nettoyage 20,
tel que représenté en figure 2. Le dispositif de nettoyage 20 comprend une tige
allongée 21 présentant, à l'une de ses extrémités, une partie active 22 qui forme
brosse 23 en étant munie de plusieurs filaments arrangés en quinconce et à
égale distance les uns des autres. Ces filaments peuvent être des soies ou des
fibres végétales ou synthétiques fixés sur une monture perpendiculaire réalisée
par exemple en une matière plastique. On pourrait également envisager de tels
filaments formant touffes sur une monture perpendiculaire, le diamètre moyen
d'une touffe correspondant à l'interstice formé entre deux lames voisines à
l'ouverture des pinces.
La tige 21 comporte à l'extrémité opposée de celle formant partie active 22, une
rondelle 25 de préhension, réalisée de préférence en une seule pièce avec la tige
21. Dans une variante non représentée aux figures, la rondelle 25 peut supporter
un anneau élastique qui prend appui sur la paroi externe du cache 3 du boítier
lorsque la tige 21 est bloquée dans son logement à l'intérieur du boítier.
La tige 21 comporte sur sa partie opposée à celle formant brosse 23, deux rails
27,28 qui font saillie longitudinalement sur environ toute la longueur de la tige et
qui s'insèrent dans des rainures complémentaires formées à l'intérieur des
caches 2 et 3 du boítier. La tige 21 est ainsi guidée dans son coulissement à
l'intérieur des caches 2,3 du boítier jusqu'à ce qu'elle arrive en position de
blocage quand un ergot 33 (figure 4b) solidaire de la tête d'épilation se place à
l'intérieur d'une encoche 29 formée sur un côté longitudinal de la tige 21. La tige
est ainsi fixée à l'intérieur du boítier, par rapport à la tête d'épilation.
La figure 3a est une vue latérale de la tête d'épilation comportant un dispositif de
nettoyage de l'invention, ce dispositif étant montré dans sa position escamotée,
la rondelle 25 étant saillante par rapport au cache 3 du boítier. La figure 3b
représente une vue en coupe selon un plan A-A de la figure 3a, plan qui passe
verticalement jusqu'à l'axe 11 du rouleau rotatif 5 et ensuite par l'axe médian de
la tige 21, parallèlement aux lames ouvertes des pinces d'arrachage. Ainsi, on
peut observer que la brosse 23 agit dès le début de l'ouverture des pinces
d'arrachage 6, les filaments de la brosse 23 venant s'insérer entre les lames 7,8
ce qui a pour effet de nettoyer leurs faces internes et d'enlever ainsi les poils
arrachés lors de la fermeture des pinces.
Tel qu'on peut le remarquer sur la figure 3a, le dispositif de nettoyage est agencé
derrière la fenêtre d'épilation 4 tel, que vu par rapport au sens de rotation du
rouleau rotatif 5, et forme un angle "a" avec l'axe vertical de la tête d'épilation. La
valeur de cet angle dépend du nombre de rangées de pinces et de leur
disposition sur la périphérie du rouleau. Dans le cadre de l'exemple illustré aux
figures où le rouleau rotatif comporte des lames 7,8 de forme cruciforme, quatre
rangées de lames étant prévues sur la périphérie du rouleau, l'angle "a" peut
avantageusement être compris entre 120° et 150°, pour une brosse 23 ayant un
angle au sommet compris entre 5° et 30°.
Selon une particularité avantageuse de l'invention, l'appareil à épiler comporte un
dispositif d'extraction du dispositif de nettoyage 20, notamment de la tige 21. Ce
dispositif d'extraction comporte principalement un bouton poussoir 35 situé à
l'extérieur du boítier 1, notamment des caches 2,3 de ce dernier, bouton poussoir
qui agit sur la partie frontale 30 de la tige 21.
Dans un mode préféré de réalisation de l'invention, mieux visible aux figures 4a
et 4b, le bouton poussoir 35 est fixé sur le devant du cache 2 et il est amené à
coulisser parallèlement à l'axe 11 du rouleau rotatif et donc à la tige 21. Le
bouton poussoir 35 comporte à cet effet, sur sa partie interne insérée à l'intérieur
du cache 2, des pattes de guidage qui coulissent sur les bords d'une ouverture
pratiquée sur le devant du cache 2 parallèlement à la tige 21. La figure 4b est
une vue en coupe réalisée avec un plan de coupe qui passe par l'axe médian du
bouton poussoir 35, laissant apparaítre une languette 36 perpendiculaire à la
direction de déplacement du bouton poussoir 35, respectivement de la tige 21.
La tige 21 vient en butée contre la languette 36 lorsqu'elle est fixée à l'intérieur du
boítier. En faisant coulisser le bouton poussoir 35 dans le sens opposé à celui
d'insertion de la tige 21, la languette 36 pousse la tige 21 hors de son point de
fixation autour de l'ergot 33, faisant que la rondelle 25 d'extrémité de la tige 21
devient saillante facilitant ainsi sa préhension par l'utilisatrice. L'ergot 33
appartient à une pièce montée fixe dans la tête d'épilation, notamment à une
pièce intermédiaire 32 en L dont la base est solidaire de celle du berceau 12.
Dans une variante représentée à la figure 5, le bouton poussoir 35 est fixé sur le
côté du cache latéral du boítier, dans l'axe de la tige 21. Le bouton 35 se
prolonge par une aiguille 38 qui prend appui sur l'extrémité frontale 30 de la tige
21 lorsqu'elle est fixée à l'intérieur du boítier. En appuyant sur le bouton poussoir,
l'utilisatrice déplace en coulissement l'aiguille 38 à l'intérieur du boítier, aiguille qui
pousse la rondelle 25 à l'extérieur du boítier et facilite ainsi l'extraction de la tige
21.
Dans une autre variante non représentée aux dessins, la rondelle 25 est une
protubérance saillante par rapport au cache 3 du boítier lorsque le dispositif de
nettoyage 20 est fixé par rapport à l'appareil, cette protubérance permettant la
saisie du dispositif de nettoyage 20 par préhension directe sur la rondelle 25 à
l'extrémité de la tige 21. Cette rondelle 25 protubérante peut alors présenter une
partie en creux se conformant à la partie du doigt de préhension de l'utilisatrice
ce qui lui confère une bonne ergonomie en utilisation. La partie du cache 3
adjacente à celle de la partie en creux de la rondelle 25 peut également
présenter une zone en creux complémentaire. L'extraction de la tige 21 et par
conséquent du dispositif de nettoyage 20 se fait alors en tirant sur la rondelle 25,
dans le sens contraire à celui de son introduction.
On pourrait également envisager une rondelle 25 plus ou moins protubérante,
mais associée à une tige 21 de longueur plus importante de manière à ce que sa
partie frontale 30 devienne saillante par rapport au cache 2 du boítier lorsque le
dispositif de nettoyage 20 est mis en place à l'intérieur du boítier. Dans ce cas,
l'extraction de la tige 21 se fait en appuyant sur la partie frontale 30, dans le sens
contraire à celui de son introduction.
En fonctionnement, avant la mise en marche de l'appareil, l'utilisatrice introduit le
dispositif de nettoyage 20 à l'intérieur du boítier et pousse la rondelle 25 jusqu'à
ce que l'encoche 29 de la tige 21 reçoive l'ergot 33 de la pièce intermédiaire 32.
La tige 21 comportant la brosse 23 est ainsi fixée par rapport au boítier et à la
tête d'épilation et une opération d'épilation peut commencer. Lors de l'épilation,
les poils arrachés par les pinces sont retenus par la brosse 23. En fin d'épilation,
l'utilisatrice agit sur le bouton poussoir 35 ou sur la rondelle 25 et extrait la tige 21
en vue du nettoyage de la brosse 23. La brosse ainsi nettoyée est ensuite
trempée dans un récipient contenant une solution désinfectante, par exemple de
l'alcool à 90° et est montée à nouveau sur l'appareil. En faisant tourner le rouleau
rotatif 5, les lames 7,8 viennent en contact avec la brosse 23 imprégnée de
solution désinfectante, ce qui a pour effet de nettoyer et désinfecter les lames du
rouleau rotatif 5. L'appareil à épiler est ainsi prêt pour une nouvelle utilisation.
D'autres variantes et modes de réalisation de l'invention peuvent être envisagés
sans sortir du cadre de ces revendications.
Ainsi, la partie active de ce dispositif peut comporter des soies, feutres ou tissus
capillaires reliés par un conduit à un réservoir de liquide aseptisant appartenant à
l'appareil. Cette partie active vient en contact avec la face interne des pinces
d'arrachage qu'elle nettoie et désinfecte en continu lors du fonctionnement de
l'appareil. Le réservoir peut être monté amovible par rapport au boítier afin de
faciliter son remplissage.
Dans une variante, le dispositif de nettoyage peut être fixé à demeure sur
l'appareil, à l'intérieur du boítier ou de la tête d'épilation, voire par dessus ce
boítier.
On pourrait également envisager deux dispositifs de nettoyage montés de part et
d'autre de la fenêtre d'épilation pour venir en contact avec les pinces lors de leur
ouverture, plus particulièrement dans le cas d'un rouleau rotatif qui est amené à
tourner dans les deux sens.
On pourrait également envisager un dispositif de nettoyage comportant une tige
allongée supportant une partie cylindrique formant brosse, où la tige est
entraínée en rotation autour de son axe.