La présente invention est relative à un boítier de conditionnement d'un
produit, notamment un produit de maquillage ou de soins, du type comprenant un
fond comportant une cavité apte à recevoir le produit et un couvercle apte à
s'appliquer sur le fond du boítier pour enfermer de manière réversible ledit produit.
La cavité définie à l'intérieur du boítier est en général occupée par des produits de
maquillage tels que des fards à paupières, des fards à joues, des blushs, des
poudres compactes ou non. Ces produits de maquillage peuvent être présentés
dans des coupelles amovibles relativement au fond du boítier.
Le couvercle est généralement monté articulé relativement au fond du
boítier. Par ailleurs un boítier comporte généralement un moyen de verrouillage
pour maintenir dans une position "fermée" le couvercle sur le fond, et empêchant
ainsi l'accès au produit. Cette articulation peut comporter des moyens ressort pour
faciliter le passage de la position "fermée" vers la position "ouverte", et
inversement. Dans ce cas, lorsque le moyen de verrouillage est déverrouillé, le
moyen de rappel élastique, qui est sous contrainte dans la position "fermée",
entraíne automatiquement le boítier dans la position "ouverte" donnant ainsi accès
au produit.
Pour pouvoir entraíner le couvercle dans la position "ouverte", si l'utilisateur
tient fermement dans sa main le fond du boítier, il est nécessaire que la contrainte
en torsion appliquée au ressort soit suffisamment forte, pour entraíner le
couvercle. La force de cette contrainte est définie en fonction de la masse du
couvercle à entraíner. Or le problème posé dans l'état de la technique est que le
poids de ce couvercle, directement lié aux forces gravitationnelles, i.e. aux forces
d'attraction terrestre, dépend de la position dans laquelle l'utilisateur tient le
boítier, et comment ces forces liées à l'apesanteur s'opposent à la force retour du
ressort.
Pour que l'élément ressort puisse ouvrir le boítier automatiquement quelle
que soit la position dans laquelle l'utilisateur tient le boítier, on y insère un ressort
fortement contraint, pour lequel la force retour, ou force de rappel, est supérieure
au poids maximal du couvercle. Mais cette solution de l'état de la technique pose
également un problème dans la mesure où alors le passage de la position "fermée
" à la position "ouverte" peut être violent, pour certaine position du boítier dans
lesquels le poids du couvercle n'est pas maximal.
Il est connu des documents FR-A-2 684 962 et FR-A-2 669 370 de proposer
un boítier muni d'un moyen de rappel élastique de torsion avec une précontrainte
de torsion dans la position fermée du boítier, et comportant également un moyen
pour obtenir une ouverture lente, progressive et contrôlée du boítier. La charnière
de ces boítiers est du type rotative autour d'un pivot. Le pivot est monté pour
permettre la rotation, autour d'un axe de rotation passant par ce pivot, du
couvercle relativement au fond. Le pivot est une tige retenue fixement dans le fond
et disposée à l'intérieur d'un logement du couvercle. Ce logement est rempli d'un
fluide visqueux pour créer une contrainte de cisaillement s'opposant à l'ouverture,
lorsque le couvercle et donc la paroi interne du logement tournent autour de cette
tige.
Le problème posé par de tels types de boítier est que le liquide visqueux est
directement proposé à l'intérieur du couvercle, et par conséquent les risques de
fuites au fur et à mesure de l'utilisation sont importants. Le type de boítier selon
l'invention étant destiné à une utilisation spécifique dans les domaines de la
cosmétique et des soins corporels, la fuite d'un liquide visqueux doit être prévenue
au maximum, car la présence de ce liquide visqueux à proximité du produit
cosmétique ou de soins détruirait tout l'attrait de l'utilisateur pour ce produit, et
pour ce type de conditionnement en général. Le risque de fuite est donc
totalement incompatible avec le domaine d'application.
De plus, étant donné que le boítier selon l'invention peut être réutilisable,
par simple remplacement d'une première coupelle de produit par une seconde
coupelle de produit, le boítier est donc destiné à une utilisation longue et répétée.
Il existe un besoin pour bénéficier d'autres boítiers ayant une fiabilité et une durée
de vie améliorées.
Par ailleurs, les boítiers connus ont un deuxième inconvénient. Le procédé
de réalisation de ces boítiers est cher et peu adaptable. En effet, pour monter de
tels boítiers, il faut injecter une quantité de liquide visqueux dans chaque logement
destiné à recevoir un pivot. Or si on veut monter ce type de charnière sur
différents modèles de boítiers, il faut pour chaque modèle adapter l'outil
d'assemblage. De plus, un tel procédé d'assemblage impose l'étape d'injection du
fluide visqueux au cours de la chaíne de montage du boítier, et impose par
conséquent une étape supplémentaire consistant à nettoyer le boítier après
injection, et avant le dépôt du produit cosmétique. Il existe donc un besoin pour
bénéficier d'autres boítiers présentant une plus grande facilité de montage.
La présente invention vise à remédier à au moins un des problèmes
énoncés ci-dessus. Le boítier selon l'invention permet une utilisation répétée
fiable, et conférant au boítier une connotation luxueuse du fait de la lenteur et de
l'automatisation de l'ouverture du boítier. Cette ouverte est par ailleurs régulière et
se produit de manière homogène sans accrocs.
L'invention a pour objet un boítier comportant :
i) un fond définissant au moins un compartiment destiné à recevoir un
produit cosmétique ; ii) un couvercle apte à recouvrir de manière réversible au moins une partie
du fond ; et iii) une charnière disposée entre le fond et le couvercle, et définissant un
axe d'articulation, la charnière comportant des moyens de rappel élastique
contraints élastiquement au moins en position fermée du boítier, et disposés à
l'extérieur d'une cartouche comportant un moyen de frottement qui, lors de
l'ouverture du boítier, s'oppose à la force de rappel générée par les moyens de
rappel élastique de manière à ralentir le mouvement d'ouverture du boítier, ladite
cartouche étant rapportée à l'intérieur d'un logement formé par le fond en
coopération avec le couvercle.
Avantageusement, le logement est formé d'au moins un premier
compartiment obtenu de moulage avec le fond, et d'au moins un second
compartiment obtenu de moulage avec le couvercle.
Ces compartiments sont de préférence définis à la périphérie du fond et du
couvercle, de telle sorte que ces compartiments sont colinéaires, et alignés selon
l'axe de la charnière.
Dans l'invention, le moyen de rappel élastique et la cartouche sont des
éléments indépendants physiquement du couvercle et respectivement du fond, ils
y sont rapportés et seulement retenus.
Avantageusement, la cartouche comporte une première pièce et une
deuxième pièce, le moyen de frottement étant retenu entre ces deux pièces pour
former un moyen amortisseur de rotation. Ces pièces présentent des reliefs pour
s'engager mécaniquement chacune respectivement dans un relief complémentaire
présenté par respectivement le couvercle et le fond. Ces deux pièces sont alors
de préférence insérée l'une dans l'autre selon l'axe de la charnière. La cartouche
forme alors un pivot de rotation de la charnière. Dans ce cas, les reliefs
complémentaires peuvent être présentés sur une paroi intérieure des
compartiments du logement.
Par exemple, le moyen de frottement est un fluide visqueux, notamment
une graisse qui a un coefficient de cisaillement tel que la rotation des pièces de la
cartouche l'une relativement à l'autre est au moins en partie entravée. Ce fluide
est par exemple une huile de silicone ou tout autre matériau visqueux comparable.
Le coefficient de cisaillement du fluide est fonction de sa viscosité, et également
fonction du jeu laissé entre les deux pièces. En effet, plus la viscosité est élevée,
et respectivement plus le jeu est faible, et plus la force s'opposant à la rotation est
élevée.
Dans une variante, le moyen de frottement est un bloc découpé dans un
matériau élastomère, agissant comme un frein par friction. La première et la
deuxième pièce comportent des parois venant frotter directement contre un
pourtour extérieur de ce bloc élastomère.
Avantageusement, la cartouche est étanche. Elle comporte par exemple un
joint pour réaliser l'étanchéité entre la première pièce et la deuxième pièce. Cette
étanchéité permet d'éviter les fuites de fluide visqueux.
Selon un aspect avantageux de l'invention, le moyen de rappel élastique est
un ressort hélicoïdal, tel qu'un axe du ressort est colinéaire de l'axe de rotation. Ce
ressort comporte de préférence à chacune de ses extrémités un moyen pour être
fixé respectivement d'un côté dans le couvercle et de l'autre dans le fond.
Selon un mode de réalisation avantageux, la première pièce est insérée
dans la deuxième pièce selon l'axe de la charnière. Par conséquent, une surface
de frottement générée par le moyen de frottement peut être définie parallèlement
à l'axe de la charnière, et ou orthogonalement à l'axe de cette charnière. Par
exemple, le fluide se répartit notamment dans des volumes définis parallèlement
et ou orthogonalement à l'axe de la charnière.
Avantageusement, le boítier comporte un moyen de verrouillage de la
position fermée. Ce moyen de verrouillage est par exemple un moyen
d'encliquetage d'une languette élastique avec un décrochement complémentaire,
l'un présenté par le couvercle, et l'autre en correspondance présenté sur le fond.
Selon un mode de réalisation préféré, un premier réceptacle est formé dans
le fond pour recevoir un produit cosmétique, notamment de maquillage ou de
soins. En option, un deuxième réceptacle peut être formé dans le fond pour
recevoir un applicateur. Et ou encore, un troisième réceptacle peut être formé
dans le couvercle pour y recevoir un miroir.
L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description qui va
suivre et à l'examen des dessins annexés, qui font partie intégrante de la
description, et sur lesquels on distingue :
- Figure 1: une vue éclatée d'un boítier selon l'invention
- Figure 2: une vue en coupe selon un plan de coupe A-A indiqué sur la
figure 1 d'un boítier selon l'invention considéré dans une position "fermée" ;
- Figure 3: une vue éclatée d'un boítier selon un deuxième mode de
réalisation de l'invention.
La figure 1 montre un boítier 1 selon l'invention. Ce boítier 1 comporte un
fond 2 et un couvercle 3. Le fond 2 et le couvercle 3 reliés par une articulation 4.
Cette articulation 4 permet de déplacer le couvercle 3 relativement au fond 2 d'une
position dite "fermée à une position dite "ouverte", et réciproquement. Dans la
position fermée, le couvercle 3 se superpose et recouvre le fond 2. La position
ouverte correspond à une position du couvercle permettant d'avoir un accès à un
produit 5 contenu dans le boítier. Le couvercle 3 est disposé sous le fond 2, selon
un maximum toléré par l'articulation 4.
Le produit 5 est de préférence un produit cosmétique ou de soins, par
exemple un fard, un blush, ou une ombre à paupières, ou toutes autres
compositions solides ou semi-solides de maquillage ou de soins. Le produit 5 est
de préférence présenté au niveau du fond 2. A cet effet, le fond 2 comporte au
moins un réceptacle 6 pour y recevoir le produit 5. Le produit peut être présenté
dans une coupelle aux dimensions du réceptacle 6, et qui est par exemple
amovible de manière à pouvoir être remplacée en fonction du produit que
l'utilisateur souhaite disposer à l'intérieur du boítier. Le boítier est donc réutilisable.
De préférence l'articulation 4 est du type à pivot autour d'un axe
d'articulation 7. Cet axe d'articulation 7 est défini parallèlement aux plans formés
par le fond 2 et le couvercle 3. L'articulation 4 se situe respectivement à une
bordure 8 du fond 2 située en vis-à-vis d'une bordure 9 du couvercle 3.
L'articulation 4 comporte un pivot 10. Ce pivot a une forme sensiblement
cylindrique. Il est reçu d'une part dans un compartiment 11 du fond 2 situé au
niveau de la bordure 8, et d'autre part dans un compartiment 12 du couvercle situé
au niveau de la bordure 9. Ces compartiments 11 et 12 tolèrent une rotation du
couvercle et du fond relativement au pivot 10.
Le pivot 10 comporte une première pièce 13 et une deuxième pièce 14
agencées l'une dans l'autre de manière rotative. La première pièce 13 comporte
une chambre 15 dans laquelle peut être reçu un rotor 16 formé par la deuxième
pièce 14. Par exemple la première pièce 13 est retenu mécaniquement dans le
compartiment 11. Elle est alors solidaire en rotation du fond 2. Ainsi monté, le
rotor 16 est rotatif dans la chambre 15 autour d'un axe se superposant avec l'axe
de rotation de la charnière 4. La seconde pièce 14 est retenue mécaniquement
dans le deuxième compartiment 12. Elle est donc solidaire en rotation du
couvercle 3. La rotation du couvercle 3 relativement au fond 2 entraíne par
conséquent la rotation du rotor 16 dans la chambre 15.
Les compartiments 11 et 12 définissent par exemple des portions
tronconiques pouvant venir bout à bout l'une en face de l'autre selon l'axe de
rotation 7. Pour insérer le pivot 10 dans ces compartiments, l'un des
compartiments comporte une ouverture latérale 17. Selon la figure 2, l'ouverture
latérale 17 est présentée par le premier compartiment 11.
Lorsqu'on insère le pivot 10 dans ces compartiments, on engage par
exemple un premier moyen de fixation mécanique 18 de la deuxième pièce 14
dans un premier relief complémentaire 19 présenté dans le fond du deuxième
compartiment 12. Une fois complètement inséré dans ces compartiments, on
obture l'ouverture latérale 17 avec un bouchon 20. Ce bouchon 20 comporte des
premiers moyens 21 pour être maintenu fixé sur le premier compartiment 11, et
des deuxièmes moyens 22, formant des reliefs, pour être fixés mécaniquement
sur des reliefs complémentaires 23 présentés sur la première pièce 13. Le
bouchon 20 garantit la fixation de la première pièce 13 sur le premier
compartiment 11 et donc le fond 2.
Le premier moyen 21 est par exemple un ergot 21 a prévu pour être reçu
dans un réceptacle 21 b adapté du premier compartiment 11. Les premiers reliefs
19 et deuxièmes reliefs 22 des compartiments sont arrangés de telle sorte que la
rotation des pièces 13 et 14 relativement au compartiment auquel elles sont
respectivement fixées n'est pas possible.
Le pivot 10 est réalisé de manière à servir de moyen amortisseur de
rotation. Par conséquent, la rotation du couvercle 3 relativement au fond 2 doit
être amortie par le pivot 10. A cet effet, le pivot 10 détermine une force de
frottement s'opposant à la rotation. Cette force de frottement est obtenue grâce à
un moyen de frottement 24 disposé entre les deux pièces 13 et 14. Le pivot 10
forme ainsi une cartouche.
Par exemple ce moyen de frottement 24 est un fluide disposé dans la
chambre 15 et emplissant tout l'espace laissé libre entre le rotor 16 et cette
chambre 15. De préférence, on choisit un fluide visqueux en fonction de critères
tels que son coefficient de cisaillement pour obtenir une force de frottement
prédéterminée et reproductible au cours de ces rotations. Le fluide choisi est par
exemple une huile de silicone.
Pour faire varier la force de frottement qui peut être obtenue grâce à la
cartouche 10, on détermine une surface de frottement correspondant à une
surface enduite de ce fluide visqueux et pour laquelle on a une portion de la
première pièce 13 en vis-à-vis d'au moins une portion de la deuxième pièce 14.
Cette surface de frottement peut se définir le long de l'axe 7, parallèlement à cet
axe 7, à la périphérie du rotor cylindrique 16, à l'intérieur de la chambre 15
également cylindrique, le rotor 16 étant monté avec un jeu à l'intérieur de la
chambre 15, pour justement laisser de la place à ce fluide visqueux. Cette surface
de frottement peut également se définir dans un plan orthogonal à l'axe 7, comme
c'est principalement le cas dans la variante présentée Figure 3.
La première pièce 13 est montée de manière étanche autour de la
deuxième pièce 14. Par exemple, l'engagement de la première pièce 13 sur la
deuxième pièce 14 se fait par l'intermédiaire d'une collerette venant coopérer avec
une gorge présentée en regard. De plus, on peut prévoir un joint torique 25 à la
jonction entre ces deux pièces. Ce joint 25 comporte de préférence des lèvres
autorisant la rotation de la deuxième pièce à l'intérieur de la première tout en
garantissant l'étanchéité de la cartouche.
Le boítier 1 comporte en parallèle, pour faciliter l'ouverture du boítier, un
moyen de rappel élastique 26 favorisant la rotation du couvercle relativement au
fond 2, dans le sens de "l'ouverture", a savoir pour entraíner le boítier d'une
position fermée à une position "ouverte". De préférence le moyen 26 est disposé à
l'intérieur des compartiments 11 et 12, de manière à être retenu par une première
extrémité 27 dans le couvercle 3 et par une deuxième extrémité 28 dans le fond 2.
Le moyen de rappel élastique 26 est par exemple un ressort hélicoïdal placé sous
contrainte de torsion entre le couvercle 3 et le fond 2. Dans la position "fermée",
les deux extrémités 27 et 28 sont alors disposées relativement l'une à l'autre de
telle sorte que l'hélice du ressort est sous contrainte. L'hélice s'étend selon un axe
colinéaire à l'axe de rotation.
Pour maintenir le boítier dans la position fermée, du fait qu'il comporte à la
fois un moyen amortisseur de rotation 10 et un moyen de rappel élastique 26, le
boítier comporte un moyen de verrouillage 29. Ce moyen de verrouillage 29
comporte par exemple une patte 30 présentée sur le couvercle 3 et destinée à
coopérer avec un décrochement 31 prévu dans le fond 2. La coopération peut être
du type par encliquetage. L'engagement ou le désengagement de la patte 30 du
décrochement 31 peuvent être contrôlés par l'intermédiaire d'un bouton poussoir
32 accessible depuis l'extérieur du boítier 1. De préférence, le moyen de
verrouillage 29 est prévu sur une bordure du boítier opposée aux bordures 8 et 9.
Ainsi, lorsqu'on libère le moyen de verrouillage 29, le ressort 26 se libère de
la contrainte de torsion à laquelle il est soumis. Cette libération du ressort 26
entraíne notamment un repositionnement de ses extrémités 27 et 28 l'une par
rapport à l'autre. Ces extrémités 27 et 28 entraínant le couvercle 3 relativement au
fond 2, la libération du ressort se fait dans la limite des positions respectives que
peut prendre le couvercle 3 relativement au fond 2 dans la position "ouverte". En
effet, la position du couvercle relativement au boítier peut être limitée à un certain
angle d'ouverture, par exemple de l'ordre de 120°. La limitation de l'angle
d'ouverture peut par exemple être obtenue par un décrochement d'un des
compartiments qui a une liberté de rotation dans une fenêtre complémentaire
présentée sur l'autre compartiment.
Dans une variante, le boítier comporte un logement définis par plus de deux
compartiments, et notamment ces compartiments peuvent avoir des longueurs
respectives selon l'axe 7 différentes selon qu'il s'agit de compartiments solidaires
du fond 2 ou du couvercle 3. Dans tous les cas, les compartiments sont définis
colinéairement les uns aux autres le long de l'axe 7. La répartition des longueurs
de ces compartiments est optimisée pour que le boítier 1 ne tombe pas des mains
de l'utilisateur lors de son ouverture, notamment lorsque cet utilisateur tient le
boítier 2 au niveau de la bordure 8.
Dans une première variante, présenté Figures 1 et 2, le moyen de rappel 26
élastique se définit autour de la cartouche 10. Dans une deuxième variante,
présentée Figure 3, le moyen de rappel élastique 26 est juxtaposé à la cartouche
10. Dans cette deuxième variante, la première pièce 13 est montée dans le
deuxième compartiment 12 alors que la deuxième pièce 14 est engagée dans le
premier compartiment 11. Evidemment cette inversion n'altère d'aucune manière
le fonctionnement de l'articulation 4 décrit ci-dessus. De plus, dans cette variante,
le relief complémentaire 23' présenté par la première pièce s'étend radialement
pour venir coopérer avec un relief complémentaire 22' présenté sur une paroi
intérieure 33 du deuxième compartiment 12. Le ressort est alors complètement
contenu dans le deuxième compartiment 12.
Dans un mode de réalisation préféré, le fond 2 comporte un deuxième
réceptacle 34 pour y recevoir un applicateur 35, cet applicateur permettant de
prélever le produit 5. Et pour une application optimisée du produit 5, le couvercle 3
comporte un troisième réceptacle pour y présenter un miroir 36, le couvercle étant
dans ce cas et de préférence bloqué dans une position angulaire de l'ordre de
120°.