DISPOSITIF D'AFFICHAGE ET DE SIGNALISATION ROUTIERE, A PANNEAUX INTERCHANGEABLES
La présente invention concerne un dispositif d'affichage et de signalisation à panneaux interchangeables, destiné à la signalisation mobile et temporaire en sécurité routière.
Les panneaux de signalisation routière temporaires sont utilisés pour prévenir les conducteurs d'une situation particulière, souvent cause de risques pour eux-mêmes ou pour des tiers.
Ils peuvent notamment signaler la présence d'un chantier, d'un événement temporaire (course cycliste, braderie, etc.), d'un sinistre réel ou prévisionnel (accident, inondation, nid de poule, chute de pierres, etc.), d'un obstacle, ou de toute autre cause survenue sur la voirie ou ses accotements, et susceptible de perturber les conditions normales de circulation.
Il peut s'agir aussi bien de signaux d'interdiction, d'obligation ou d'information.
Ils sont solidaires d'un piétement apte à assurer leur appui au sol, et le maintien du panneau dans une position sensiblement verticale, ce piétement étant généralement articulé, de manière à pouvoir être replié dans une position de rangement relativement compacte.
Certains piétements consistent en un socle traversé par une paire d'ouvertures latérales adaptées pour recevoir des boudins de lestage. Ce type de panneau peut également être porté par un support approprié, apte à être monté sur un véhicule appartenant aux services de sécurité routière et/ou à l'entretien des voies routières, par exemple sur la face arrière dudit véhicule.
Certains panneaux sont équipés d'un système de signalisation lumineuse, par exemple de feux clignotants alimentés par une batterie fixée au dos du panneau.
Il existe par ailleurs des panneaux doubles.
Ceux-ci comportent une information principale, qui est apposée sur une face du panneau proprement dit, ainsi qu'une information complémentaire apposée sur un panonceau, situé sous ce panneau, et fixé au piétement.
Ainsi, par exemple, le panneau "AK 14" qui affiche un point d'exclamation, destiné à signaler un danger, peut être associé à un panonceau portant le mot "BOUE", qui précise de quelle nature est le danger en question.
De manière traditionnelle, il est prévu un panneau, du reste normalisé, pour chaque information à afficher.
Lorsqu'un panonceau lui est associé, il est généralement solidarisé avec le piétement de façon amovible, par exemple par boulonnage.
Dans la suite de la présente description, et dans les revendications qui suivent, on désignera conventionnellement par le terme générique "panneau" aussi bien un panneau proprement dit qu'un panonceau.
Les personnels d'astreinte des services de sécurité routière et/ou d'entretien des voies routières, sont tenus d'avoir en permanence dans leur véhicule un grand nombre de panneaux afin de pouvoir intervenir rapidement en cas de nécessité, pour placer le panneau idoine sur le lieu de l'événement qu'il faut signaler.
On comprend que le stockage de l'ensemble des panneaux susceptibles d'être utilisés dans un local fixe ou dans un véhicule, dans lequel l'espace disponible est bien souvent restreint, pose des difficultés. Il existe aussi un problème lié à la manipulation des panneaux stockés et au bon choix du panneau concerné, souvent fastidieux.
De plus, il y a un risque d'oubli, au moment de l'embarquement sur le véhicule, d'un ou de plusieurs panneaux.
Enfin, il se pose aussi un problème de poids de l'ensemble des panneaux (pourvus chacun de leur piétement) à transporter, d'autant qu'ils sont généralement en métal (en acier galvanisé ou en aluminium).
L'invention se propose de pallier ces difficultés.
Le dispositif d'affichage et de signalisation routière, destiné à la signalisation mobile et temporaire, qui fait l'objet de la présente invention, comporte un châssis susceptible de supporter, de manière amovible, au moins un panneau de signalisation.
Conformément à l'invention, ledit châssis consiste en un caisson creux, présentant au moins un logement adapté pour recevoir un ensemble de panneaux de forme et de dimensions similaires, mais sur lesquels sont apposées des informations différentes, lesdits panneaux étant empilés et stockés en position verticale, ou approximativement verticale, à l'intérieur dudit logement, l'une des faces dudit châssis - dite façade avant - présentant au moins un ajour, ou fenêtre,
ainsi conformée, dimensionnée, et positionnée en regard dudit logement, qu'elle permet de visualiser l'information apposée sur la face extérieure du premier panneau de l'empilement.
On comprend que, grâce à cet agencement, on réduit considérablement l'encombrement et le poids de l'ensemble par rapport aux fabrications traditionnelles qui requièrent autant de châssis que de panneaux, ces deux éléments étant indissociables.
Le châssis a ici, en effet, en plus de sa fonction de support de panneau in situ, une fonction supplémentaire de réceptacle formant réserve, du genre valise, pour le stockage et le transport des panneaux.
Les risques d'oubli s'en trouvent considérablement réduits.
On notera qu'il est déjà connu, par le document US 4 999 937, de prévoir un montage amovible d'un panneau informatif sur la façade avant d'un châssis articulé destiné à être posé au sol. Cependant un tel dispositif n'assure aucunement le stockage des panneaux inutilisés.
On connaît par ailleurs, par le WO 94/15509, des écriteaux en forme de panneaux, susceptibles d'être assemblés côte à côte pour former une banderole portant un mot ou un message. A cet effet, une lettre est imprimée sur chaque panneau, si bien qu'en les associant de manière convenable, il est possible de constituer le mot ou l'information voulu.
Il est prévu un réceptacle (boîte), dont les parois ont la forme d'un dièdre à sommet tronqué, et qui est adapté pour stocker côte à côte un empilement d'écriteaux (voir figures 7 et 8). Cependant, ce réceptacle ne comporte pas de façade ajourée, à travers laquelle il serait possible d'apercevoir la lettre apposée sur l'un des écriteaux d'extrémité de l'empilement.
Un tel réceptacle permet seulement le stockage des écriteaux non utilisés, mais non l'affichage de l'un d'eux.
Par ailleurs, selon un certain nombre de caractéristiques avantageuses, mais non limitatives de l'invention :
- ledit châssis en forme de caisson creux comporte, sur sa face opposée à la façade avant - dite façade arrière -, une ouverture adaptée à permettre l'accès aux panneaux qui y sont stockés, en vue de leur enlèvement et de leur remise en place ;
- l'ouverture ménagée dans ladite façade arrière est susceptible d'être obturée par un volet pivotant, apte à plaquer l'empilement de panneaux contre la façade avant lorsqu'il se trouve en position fermée ;
- la face interne dudit volet pivotant est pourvue d'une garniture souple destinée, lorsque le volet se trouve en position fermée, à s'appliquer contre le dernier panneau de l'empilement pour améliorer le calage de ce dernier ;
- chaque panneau est pourvu d'un onglet de référencement permettant de le reconnaître alors qu'il se trouve stocké et empilé à l'intérieur dudit logement ;
- ledit logement communique, sur l'un au moins de ses bords, avec un evidement dans lequel viennent s'insérer lesdits onglets de référencement, ces derniers étant décalés les uns par rapport aux autres, et portant un marquage identificateur, de manière à permettre leur repérage au sein de l'empilement depuis l'ouverture de la façade arrière ;
- sur la face interne dudit volet pivotant est apposé un tableau de correspondance entre le marquage identificateur de chaque onglet de référencement et l'information figurant sur le panneau, ou sur une face du panneau, auquel cet onglet est affecté ;
- ledit logement possède un contour dimensionné et conformé pour assurer un bon calage, selon les directions verticales et latérales, de l'empilement de panneaux qui y est logé ;
- certains au moins desdits panneaux portent une information différente sur chacune de leurs deux faces, permettant une double utilisation recto verso de ces panneaux ;
- ledit châssis et/ou lesdits panneaux sont en matériau plastique rigide, telle que le chlorure de polyvinyle (PNC) ;
- ledit châssis comporte deux logements superposés communiquant chacun avec une fenêtre distincte ménagée dans la façade avant superposées, à savoir un logement supérieur recevant des panneaux de signalisation primaire et un logement secondaire, recevant des panneaux de signalisation complémentaire, du type panonceaux ;
- sur la face externe de la façade avant dudit châssis est directement apposée, par exemple imprimée, une information de signalisation primaire et ce châssis comporte un logement recevant des panneaux de signalisation complémentaire, du type panonceaux, qui sont visibles sélectivement à travers ladite fenêtre, cette dernière étant positionnée en dessous de ladite information de signalisation primaire ;
- ledit châssis et/ou les panneaux présente(nt) en partie supérieure au moins une ouverture apte à en faciliter la préhension ;
- ledit châssis comporte un piétement d'appui au sol, tel qu'une structure repliable ou un socle apte à recevoir des boudins de lestage ; - ledit châssis est solidaire d'un support permettant son montage sur un véhicule, notamment à l'arrière d'un véhicule ;
- ledit châssis est équipé d'un système de signalisation lumineuse, tel qu'un jeu de feux clignotants montés sur sa façade avant, ces derniers étant alimentés en courant électrique au moyen d'une batterie logée dans un compartiment situé à l'intérieur dudit caisson.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront de la description qui va maintenant en être faite, en référence aux dessins annexés, qui en représentent un mode de réalisation possible. Sur ces dessins : Les figures 1 et 2 sont des vues de face et, respectivement, de côté du châssis d'un dispositif posé au sol, sans les panneaux qu'il est destiné à recevoir.
Les figures 3 et 4 sont des vues de dos d'un empilement de panneaux à onglets, ceux de la figure 3 étant des panneaux portant une information principale, tandis que ceux de la figure 4 sont des panonceaux, portant une information complémentaire.
Le châssis 1 illustré sur la figure 1 est de préférence en matière plastique rigide, tel que le PNC. Il a la forme générale d'un caisson ouvert vers l'arrière (vers la droite de la figure 2), dont l'épaisseur est relativement faible par rapport à sa largeur et à sa hauteur. Sa façade avant 10, destinée à être vue des conducteurs de véhicule, est plane. Elle possède à sa périphérie un rebord 11 rabattu à angle droit, ou approximativement à angle droit.
Sa base forme un socle d'appui au sol S.
Dans l'exemple illustré, ce socle comprend deux pieds d'appui latéraux, traversés chacun par un trou circulaire 12a, 12b, ménagé dans la façade avant, à la base de cette dernière.
Le dessous du piétement est conformé de telle manière que, lorsque le châssis est posé au sol, la façade avant 10 soit dressée verticalement, ou approximativement verticalement. A cet égard, une légère inclinaison vers l'arrière, n'excédant pas cinq degrés d'angle, est généralement admise.
Vu de face, le châssis 1 a un contour rectangulaire, à angles supérieurs arrondis.
D'autres formes peuvent bien évidemment être envisagées.
Selon une caractéristique essentielle de l'invention, la façade 10 est ajourée. Elle est traversée par deux ouvertures, ou fenêtres, supeφosées 2, 3, toutes deux de forme rectangulaire et de même largeur.
Cependant la hauteur de la fenêtre supérieure 2 est sensiblement plus grande que celle de la fenêtre inférieure 3.
Sur la face interne (non visible) de la façade avant 10 est prévu un cloisonnement, comprenant des nervures de renforcement 6, et délimitant une paire de logements 8 associés chacun à l'une des fenêtres 2, 3.
Le contour de chaque logement 8, de forme rectangulaire, possède des dimensions légèrement supérieures à celles de la fenêtre associée.
Ces contours sont dimensionnés pour permettre l'encastrement et le maintien convenable, contre la face interne de la façade avant, d'un panneau (ou panonceau) de signalisation de forme complémentaire, également rectangulaire.
L'information apposée sur la face avant de ce panneau, qui peut notamment être un pictogramme, un dessin, et/ou un message fait de lettres ou de chiffres, est positionnée sur le panneau de telle sorte qu'elle soit entièrement visible à travers la fenêtre 2 ou 3.
Sa zone de bordure, qui vient s'appliquer contre le bord de la fenêtre, et n'est donc pas visible, est dépourvue d'information.
Les panneaux, par exemple en PNC, ont une épaisseur qui est par exemple comprise entre 1 et 2 mm, de sorte qu'ils sont suffisamment rigides tout en étant relativement légers.
A titre purement indicatif, leur largeur est comprise entre 400 mm et 1500 mm et leur hauteur, pour les panneaux supérieurs, entre 400 mm et 1100 mm, et pour les panonceaux, entre 200 mm et 400 mm.
Toujours à titre indicatif, le rebord d'appui périphérique, non visible, du panneau, possède une largeur comprise entre 40 mm et 100 mm environ.
Cette largeur d'appui doit être d'autant plus grande que le panneau est grand.
La profondeur des logements 8 est suffisante pour permettre d'y stocker un empilement de plusieurs panneaux. Chaque logement 8 est conçu par exemple pour contenir un nombre de panneaux compris entre cinq et dix.
A titre indicatif, sa profondeur est comprise entre 15 mm et 30 mm environ.
Le dispositif comprend une plaque de fermeture, ou volet 4, monté à au dos du châssis 1. II s'agit d'une plaque plane rigide, par exemple également en PNC, de forme générale rectangulaire, articulée au niveau de son bord inférieur autour d'un axe horizontal et transversal 5 qui est positionné juste en dessous de la fenêtre 3.
Ce volet 4 peut pivoter vers le haut, comme symbolisé par la flèche F sur la figure 2 afin de recouvrir complètement l'ouverture de la face arrière, et d'obturer ainsi chacun des deux logements 8.
Des organes de verrouillage appropriés, non représentés, sont prévus pour maintenir le volet 4 en position dressée verticale, ou approximativement verticale.
Dans cette position de fermeture, il retient chacun des deux empilements de panneaux dans son logement 8, dans une position verticale, ou approximativement verticale, en l'appliquant, avec un certain serrage, contre la face interne de la façade avant.
Des garnitures souples (non représentées) par exemple constituées de plaquettes en matériau synthétique souple du type mousse sont avantageusement fixées sur la face interne du volet 4, de manière à améliorer le calage de chaque empilement dans son logement, ceci sans agresser la face arrière du dernier panneau.
Des cales additionnelles amovibles peuvent être prévues en réserve afin de compenser au besoin l'épaisseur de panneaux manquants. Bien entendu, les informations apposées sur la face externe du premier panneau de chaque pile sont visibles à travers les fenêtres 2 et 3.
Les figures 3 et 4 montrent respectivement un empilement de panneaux principaux 7a et un empilement de panneaux secondaires, ou panonceaux 7b. L'un des bords de chaque panneau est muni d'un onglet de référencement qui porte un marquage permettant de reconnaître l'information qu'il porte, ou les informations (dans le cas d'une impression recto verso), qu'il porte.
Les différents onglets sont décalés les uns par rapport aux autres suivant la direction verticale de telle sorte que chaque onglet reste visible quel que soit le rang du panneau au sein de l'empilement lorsque ce dernier est vu de dos.
Il est donc aisé pour l'utilisateur de repérer le panneau dont il a besoin; de plus, la présence de l'onglet facilite la préhension du panneau sélectionné.
Bien entendu, dans le cas d'une impression recto verso, on peut retourner le panneau et son onglet se retrouve alors du côté opposé. L'onglet est dans ce cas marqué sur chaque face.
Les logements 6 se prolongent naturellement sur un bord, ou sur leurs deux bords (dans le cas d'une impression recto verso), par un renfoncement latéral permettant de recevoir lesdits onglets, sans compromettre le bon maintien latéral des panneaux. A cet effet, comme on le voit sur la figure 2, ces renfoncements ne s'étendent pas sur toute la hauteur du logement supérieur 8 correspondant. Ainsi les bords de la partie basse du logement assurent un centrage et un maintien corrects de l'empilement qui y est emboîté.
Pour les panonceaux, dont la hauteur est nettement plus faible, une telle disposition n'est pas nécessaire.
Sur la figure 1, les plages des empilements de panneaux, y compris des onglets, qui viennent se positionner à la périphérie de chaque fenêtre sont symbolisées par des hachures croisées.
Avantageusement, un tableau de correspondance entre le marquage identificateur de chaque onglet de référencement et l'information figurant sur le panneau, ou - dans le cas d'une double impression (recto verso) sur chacune des faces du panneau, auquel cet onglet est affecté, est apposé sur la face interne du volet 4.
En partie centrale supérieure du rebord 11 du châssis 1 est ménagée une ouverture 9 facilitant la préhension et le port du dispositif.
Des ouvertures 9' (lumières) sont également prévues à cet effet dans la partie centrale supérieure de chaque panneau 7a, 7b.
De préférence, il est prévu un panneau spécial destiné à faire office de premier panneau de l'empilement lorsqu'ils sont stockés dans le châssis en période de non utilisation. Il peut s'agir d'un panneau vierge de toute impression, au moins sur sa face qui vient porter contre la façade.
On évite ainsi le risque d'une dégradation inopinée de l'information qui figurerait sur le premier panneau, du fait la face avant du premier panneau est en regard d'une fenêtre 2 ou 3, et est par conséquent découverte. Elle se trouverait donc exposée à des chocs, des éclaboussures, des griffures, ou d'autres causes de dégradation, lorsque le dispositif est manipulé.
Le dispositif qui vient d'être décrit est utilisé de la manière suivante.
Le châssis est normalement rempli d'une série de panneaux 7a, 7b différents, empilés dans leur logement respectif.
Le volet est en position fermée, et verrouillé. La personne d'astreinte, chargée d'intervenir en cas de problème survenu sur la voirie ou les accotements, a en permanence dans son véhicule un ou plusieurs dispositifs de ce genre, qui peuvent être facilement transportés et rangés comme des valises.
Arrivée sur les lieux, elle ouvre le volet et choisit le type de panneau et de panonceau qui sont adaptés à la situation, par exemple le panneau en triangle "dos d'âne" (référence AK2) de la figure 3 et le panonceau à chevrons (référence K8) de la figure 5.
Les marquages figurant sur les onglets lui facilitent l'opération.
Elle place ensuite le panneau et le panonceau sélectionnés au fond de leur logement respectif 8, contre la façade avant 10, de telle manière que les informations en question soient tournées vers l'avant, et soient par conséquent visibles à travers les fenêtres.
La personne recouvre ce panneau et ce panonceau des autres panneaux et panonceaux pour former deux empilements, puis rabat le volet et le bloque en position fermée.
Chaque empilement est ainsi retenu et parfaitement calé dans son logement.
Enfin, elle place le dispositif à l'endroit voulu de la chaussée ou du bas-côté de la voie, et insère des boudins de lestage dans les trous 12a, 12b pour qu'ils reposent au sol.
Le dispositif est alors opérationnel.
On ne sortirait pas, bien entendu du cadre de la présente invention en prévoyant un châssis pourvu d'un seul logement récepteur (et corrélativement d'une seule fenêtre), et adapté pour contenir une seule série de panneaux ou de panonceaux.
Comme déjà mentionné, le châssis pourrait porter une information principale, et faire donc office de panneau, en étant conçu pour recevoir de manière amovible et interchangeable une série de panonceaux.
Le dispositif peut être équipé d'une signalisation lumineuse, de type connu, avantageusement alimentée par une batterie logée dans un compartiment ad hoc ménagé dans le caisson, et ainsi protégée des intempéries.
Le châssis peut être supporté par différents piétements de type connu, tels que des pieds métalliques articulés, permettant de donner à l'empilement une légère inclinaison par rapport à la verticale, ces pieds étant repliables pour le rangement. Le dispositif peut également être conçu pour s'adapter sur un véhicule, par exemple pour être fixé sur la paroi arrière d'une camionnette. Dans ce cas, le mode de fixation est conçu pour permettre un changement de panneau aisé.
La forme du châssis et de sa fenêtre peut être adaptée à celle du panneau. On peut ainsi envisager, au moins pour la partie supérieure du châssis :
- un contour carré ou rectangulaire, et un logement de même forme, apte à recevoir des panneaux carrés ou rectangulaires ;
- un contour circulaire ou semi-circulaire, et un logement de même forme, apte à recevoir des panneaux circulaires ;
-un contour triangulaire, et un logement de même forme, apte à recevoir des panneaux triangulaires.
Bien que le matériau préférentiellement utilisé pour constituer le châssis et les panneaux soit la matière plastique (dans un objectif de réduction de poids), en particulier du PNC, on ne saurait naturellement exclure l'utilisation d'autres matériaux, notamment métalliques, tels que des alliages légers notamment.
Le dispositif selon l'invention peut également être fabriqué à petite échelle (modèle réduit) pour être commercialisé à des fins ludiques et/ou éducatives, en particulier pour l'enseignement du code de la route.