La présente invention concerne d'une manière
générale, un conditionnement destiné à contenir un
produit alimentaire.
Plus précisément, l'invention se rapporte à un
conditionnement destiné à contenir un produit alimentaire
tel que par exemple un plat préparé ou cuisiné, du genre
comprenant un récipient formant ravier ou barquette et un
opercule formant dôme, l'un et l'autre comportant un
rebord extérieur périphérique.
A l'heure actuelle, une place de plus en plus
importante est attribuée aux produits alimentaires prêts
à être consommés, en particulier aux produits destinés à
être réchauffés par micro-ondes.
De nombreux produits ont été conçus à cette fin
notamment mais non exclusivement des plats préparés ou
cuisinés dont le réchauffage rapide peut être assuré par
passage dans un four à micro-ondes. A cet effet, ces
produits alimentaires sont répartis dans un
conditionnement dont la structure permet de placer le
produit directement à l'intérieur du four à micro-ondes
sans devoir le déconditionner au préalable. Dès que le
produit alimentaire est réchauffé à une température
propice à la consommation, habituellement comprise entre
environ 60°C et environ 70°C, il suffit simplement
d'ouvrir le conditionnement pour la consommation du
produit.
Des conditionnements envisageables pour ce genre
d'application sont constitués habituellement de matériaux
non susceptibles d'être chauffés par les micro-ondes en
particulier les matériaux plastiques compatibles avec les
produits alimentaires tels que par exemple, polyéthylène,
polyéthylène téréphtalate, polypropylène.
Ils peuvent présenter des formes assez variées
notamment se présenter sous forme de contenants souples
ou rigides obturés par un opercule également souple ou
rigide. Selon les cas, cet opercule est fixé au contenant
par thermoscellage, par l'intermédiaire d'au moins un
joint de scellage constitué par exemple par un matériau
plastique du genre polyéthylène ou encore par un moyen
mécanique par exemple par clipsage.
A titre d'exemples, le contenant formant barquette
ou ravier peut être en un matériau thermoplastique
polyoléfinique tel que le polypropylène ou le
polyéthylène téréphtalate cristallin, operculé par un
opercule semi-rigide à rigide formant dôme également en
un matériau polyoléfinique généralement le polypropylène.
Toutefois, ce dôme qui est fixé au contenant reste
indépendant puisque simplement clipsé sur ce dernier.
Un tel conditionnement s'il peut être utilisé pour
le réchauffage au four à micro-ondes de produits
alimentaires du genre plats préparés ne permet cependant
pas le maintien de ces produits sous atmosphère modifiée
et ne peut, en conséquence, assurer une durée de
conservation de ceux-ci au-delà de 3 à 4 jours.
Il existe toutefois des conditionnements, notamment
pour plats préparés destinés à être réchauffés aux micro-ondes,
dont le contenant est en polyéthylène téréphtalate
cristallin ou en polypropylène et l'opercule, sous forme
de film souple, est respectivement en polyéthylène
téréphtalate amorphe ou en polypropylène.
Les aliments frais y sont maintenus sous atmosphère
modifiée et le conditionnement est rendu étanche grâce à
un thermoscellage hermétique de ses deux éléments
formateurs. D'autre part, le film opercule s'enlève
manuellement et s'élimine de manière pelable et sans
difficulté.
Un tel conditionnement peut ainsi procurer une durée
de conservation nettement améliorée puisque d'au moins
9 jours.
Comme la vente de produits alimentaires du genre
plats préparés exige des conditionnements de très haute
qualité, il apparaít opportun de pouvoir disposer de tels
conditionnements qui mettent en évidence de façon
convaincante la valeur et la fraícheur du produit
conditionné et lui assure une présentation attrayante.
Pour cette raison, des conditionnements analogues à
ceux qui ont été évoqués précédemment et qui comportent
un film scellé sur le contenant rigide, sont munis en
outre d'un opercule supplémentaire lui-même semi-rigide
ou rigide qui prend la forme d'un dôme transparent en
matériau semblable à celui qui est utilisé pour le film
opercule.
L'ajout d'un couvercle supplémentaire rigide
présente cependant le désavantage de suremballer le
produit à conditionner ce qui pour des raisons à la fois
économiques et écologiques mérite d'être évité.
Comme il est reconnu, pour diverses raisons, que les
techniques de thermoscellage d'un film opercule sur un
contenant rigide, avec ou sans laque scellante
intermédiaire, ne peuvent être simplement extrapolées au
scellage, sur un contenant rigide, d'un opercule lui-même
rigide, le couvercle rigide supplémentaire dont il est
question précédemment est simplement fixé par clipsage
sur le contenant.
Or, il a été trouvé, selon l'invention, qu'il est
possible, par thermoscellage au moyen d'une laque
scellante, d'assurer la fermeture hermétique d'un
conditionnement du type indiqué précédemment, dont le
récipient et l'opercule sont constitués respectivement
d'une feuille monocouche rigide de polyéthylène
téréphtalate cristallin ou de polypropylène et d'une
feuille monocouche rigide de polyéthylène téréphtalate
amorphe ou de polypropylène, ces feuilles en raison de
leur rigidité étant chacune d'une épaisseur largement
supérieure à celle d'un film opercule, généralement d'une
épaisseur plus de 20 fois supérieure.
En conséquence, la présente invention a pour but de
proposer un conditionnement, du type indiqué
précédemment, qui permet de remédier aux inconvénients
cités ci-dessus, c'est-à-dire qui soit simple dans sa
conception tout en étant doué des qualités des
conditionnements antérieurs notamment qui puisse assurer
une longue conservation à son contenu formé
essentiellement mais non exclusivement par des plats
préparés tout en étant éventuellement capable d'être
porté au four à micro-ondes pour assurer un réchauffage
de ce contenu et qui au surplus puisse être ouvert
aisément et de manière pelable après une fermeture
hermétique.
Pour atteindre ce but, le conditionnement selon
l'invention est caractérisé en ce que :
- le récipient et l'opercule sont constitués chacun
d'une feuille monocouche, rigide à semi-rigide, d'un
seul matériau thermosoudable polyoléfinique, ces
feuilles étant scellées hermétiquement l'une contre
l'autre le long de leurs rebords extérieurs par
l'intermédiaire d'une couche continue, uniforme et
d'une épaisseur sensiblement constante d'une laque
scellante définissant un joint de scellage,
- et en ce que l'opercule peut être séparé
manuellement du récipient de manière pelable et avec
une force de pelabilité constante et régulière,
Selon une caractéristique particulière de
l'invention, les matériaux thermosoudables
polyoléfiniques constituant les feuilles monocouches sont
des poly-α-oléfines contenant de 2 à 10 atomes de
carbone.
Avantageusement, ces poly-α-oléfines sont choisies
parmi des poly-α-oléfines compatibles avec un contact
alimentaire tels que par exemple le polyéthylène
téréphtalate amorphe, le polyéthylène téréphtalate
cristallin, le polyéthylène téréphtalate glycolé ou le
polypropylène.
Toutefois, des poly-α-oléfines telles que le
polyéthylène téréphtalate amorphe, le polyéthylène
téréphtalate cristallin ou le polypropylène seront
utilisées préférentiellement.
Le polyéthylène téréphtalate amorphe et le
polypropylène présentent tous deux une transparence et un
éclat très importants.
Pour cette raison, ces matériaux trouveront une
utilisation pour la confection de l'opercule tandis que
le polyéthylène téréphtalate cristallin, par suite de son
manque total de transparence, sera réservé presque
exclusivement à l'élaboration du récipient.
A titre d'exemple l'opercule formant dôme pourra
être constitué d'une feuille monocouche de polyéthylène
téréphtalate amorphe ou de polypropylène et le récipient
formant barquette ou ravier pourra, quant à lui, être
constitué à partir d'une feuille monocouche de
polyéthylène téréphtalate cristallin ou de polypropylène.
Les feuilles monocouches utilisées pour la
confection du conditionnement selon l'invention,
présentent une épaisseur d'au moins 300 µm de manière à
leur assurer la rigidité souhaitée.
Généralement l'épaisseur de la feuille formant le
récipient sera de 500 à 700 µm, préférentiellement de
l'ordre de 600 µm et l'épaisseur de la feuille formant
l'opercule sera de 300 à 600 µm, de préférence de l'ordre
de 300 à 500 µm.
Avantageusement, cet opercule peut, au niveau d'une
partie de son rebord s'étendre extérieurement en une
languette de préhension capable de faciliter l'ouverture
du conditionnement par simple traction sur celle-ci.
En outre et si nécessaire, l'opercule en question,
peut être muni d'une étiquette préimprimée ou non,
appliquée par exemple par collage et s'étendant en
direction des rebords et du récipient jusqu'à recouvrir
ceux-ci au moins partiellement, la partie terminale de
cette étiquette non recouverte d'adhésif pouvant assurer
le rôle de languette de préhension en vue de l'arrachage
de l'étiquette en question.
Enfin, l'opercule formant dôme sera éventuellement
mais préférentiellement traité par un produit anti-buée
sur sa face en regard de l'intérieur du récipient.
Selon une autre caractéristique de l'invention, la
couche de laque scellante est constituée d'une résine
synthétique scellable contre le type de matériau utilisé
pour le récipient. Il s'agit généralement d'une laque à
base d'un dérivé d'acétate de vinyle tel que par exemple
un copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle.
Généralement, le joint de scellage formé par la
laque scellante ci-dessus au contact du récipient et de
l'opercule possède une largeur sensiblement constante de
1 à 10 mm préférentiellement 2 à 6 mm et une épaisseur
sensiblement constante de 5 à 10 µm habituellement de
l'ordre de 6 µm.
Ce joint présente une force de scellage appropriée
pour permettre à la fois une fermeture étanche du
conditionnement assurant ainsi son inviolabilité et une
ouverture manuelle aisée, cette ouverture s'effectuant de
manière uniformément pelable le long de la totalité du
joint et avec une force de pelabilité constante et
régulière.
En raison de l'étanchéité du conditionnement selon
l'invention, assurée notamment par le joint de scellage,
le contenu du récipient pourra être conservé sous
atmosphère protectrice ou modifiée qui améliore notamment
l'apparence du produit alimentaire en question ainsi que
sa conservation qui peut atteindre au moins 9 jours.
Cette atmosphère modifiée est composée d'un gaz
protecteur préférentiellement un mélange d'anhydride
carbonique et d'azote de manière à induire des effets
bactériostatique et fongistatique et à assurer une
protection mécanique du conditionnement et de son contenu
à forte teneur en humidité et graisse.
Toutefois cette atmosphère modifiée peut parfois
conduire à un phénomène d'effondrement (« collapsing »)
de l'opercule sur lui-même en raison d'une dépression
provoquée par une certaine absorption de gaz protecteur
par le contenu du récipient.
De manière à supprimer ou, à tout le moins, à
atténuer ce phénomène, des zones de renfort peuvent être
prévues au niveau de l'opercule qui auront tendance à
s'opposer à cet effondrement.
A titre d'exemple, la feuille monocouche constituant
l'opercule peut, à différents endroits, comporter des
zones de légère convexité ou au contraire concavité,
éventuellement adjacentes les unes aux autres, de manière
à rompre la planéité de la feuille et à répartir la
contrainte de rétraction induite par la dépression à
l'intérieur du conditionnement.
Selon une autre caractéristique particulière et
préférée, le conditionnement selon l'invention peut être
utilisé au four à micro-ondes pour le réchauffage dudit
produit alimentaire.
En conséquence, l'invention se rapporte également à
un conditionnement du type indiqué précédemment, destiné
à contenir un produit alimentaire, caractérisé en ce
que :
- le récipient et l'opercule sont constitués
chacun d'une feuille monocouche, rigide à semi-rigide,
d'un seul matériau thermosoudable
polyoléfinique, ces feuilles étant scellées
hermétiquement l'une contre l'autre le long de
leurs rebords extérieurs par l'intermédiaire
d'une couche continue, uniforme et d'une
épaisseur sensiblement constante d'une laque
scellante définissant un joint de scellage,
- en ce que l'opercule peut être séparé
manuellement du récipient de manière pelable et
avec une force de pelabilité constante et
régulière,
- et en ce que le conditionnement peut être
utilisé au four à micro-ondes pour le
réchauffage du produit alimentaire, le joint de
scellage étant susceptible de se rompre au
moins partiellement sous l'effet d'une
augmentation de la pression régnant à
l'intérieur dudit conditionnement et résultant
de l'action des micro-ondes sur ledit produit
alimentaire.
Pour cette application de réchauffage au four à
micro-ondes, le matériau thermosoudable polyoléfinique
est de préférence, le polyéthylène téréphtalate
cristallin ou le polypropylène.
A titre d'exemple, l'opercule formant dôme du
conditionnement pourra être formé d'une feuille
monocouche de polypropylène et le récipient formant
ravier ou barquette pourra être constitué d'une feuille
monocouche de polypropylène ou de polyéthylène
téréphtalate cristallin.
Les micro-ondes dispensées par le four provoquent un
chauffage sélectif du produit alimentaire présent à
l'intérieur du conditionnement se traduisant par une
augmentation rapide de la pression à l'intérieur de
celui-ci. De manière à éviter l'explosion du
conditionnement, le joint de laque scellante réunissant
le récipient à l'opercule est caractérisé par une force
de scellage telle qu'il peut se rompre, au moins
partiellement sous l'effet de cette surpression interne
lors du réchauffage.
Le conditionnement selon l'invention peut être
fabriqué par thermoformage de la feuille monocouche de
poly-α-oléfine devant servir à constituer le récipient.
L'opercule est également réalisé par thermoformage de la
feuille monocouche de poly-α-oléfine choisie à cet effet
et ce, après recouvrement du pourtour de sa face qui
viendra en regard de l'intérieur du récipient, d'une
couche de laque scellante et, éventuellement après
traitement anti-buée.
Si nécessaire, on procède également à un traitement
de la face sur laquelle le recouvrement de laque sera
appliqué, en vue d'en modifier, plus particulièrement
d'en augmenter, l'énergie de surface. Un tel traitement
peut consister en un micro-grainage au moyen d'un ou de
plusieurs cylindres, en un traitement thermique avec une
rangée de flammes ou, de préférence, en un traitement
dans un champ électrique (effet « CORONA » ou ionisant).
Après introduction du produit alimentaire dans le
ravier, et si l'on souhaite créer une atmosphère
modifiée, on met sous vide l'ensemble constitué par le
récipient et l'opercule réunis par leurs rebords
périphériques respectifs, puis on ré-introduit un gaz
protecteur. On procède alors au thermoscellage de
l'ensemble par l'intermédiaire de la couche de laque
scellante située entre les deux rebords périphériques et
appliquée initialement et avantageusement sur le pourtour
du rebord de l'opercule.
Par rapport aux emballages actuellement utilisés
dans le réseau commercial pour la conservation et
éventuellement le réchauffage de produits alimentaires
par micro-ondes, le conditionnement de l'invention
présente des avantages incontestables.
De conception plus simple puisque ne faisant appel
qu'à un seul opercule de surcroít rigide et généralement
transparent, le conditionnement de l'invention permet une
excellente présentation valorisant le produit contenu.
D'autre part ce conditionnement est adapté à la
conservation de produits frais, du genre plats préparés,
grâce au scellage de l'opercule sur le récipient associé
à la rigidité de ceux-ci.
En fait, le scellage de l'opercule permet, si
nécessaire, la création d'une atmosphère protectrice à
l'intérieur du conditionnement et la rigidité de cet
opercule et du récipient assure à la fois l'étanchéité de
ce conditionnement, son inviolabilité et la protection de
son contenu contre d'éventuels chocs ou écrasements.
Par ailleurs, le retrait de cet opercule après
scellage peut s'effectuer de manière pelable et sans
difficulté.
Selon des modes de réalisation préférés, le
conditionnement selon l'invention peut être utilisé au
four à micro-ondes pour le réchauffage de son contenu, le
scellage de l'opercule rigide étant adapté pour éviter
l'explosion de ce conditionnement sous l'effet de la
surpression interne.
L'invention sera mieux comprise et d'autres buts,
caractéristiques et avantages de celle-ci apparaítront
plus clairement au cours de la description explicative
qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques
annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un
mode de réalisation de l'invention et dans lesquels :
- la figure 1 est une représentation en coupe frontale
d'un conditionnement selon l'invention,
- la figure 2 est une représentation frontale du
conditionnement à la figure 1,
- la figure 3 est une coupe schématique suivant la
ligne A-A à la figure 2.
EXEMPLE 1
Tel que représenté à la figure 1, le conditionnement
selon l'invention comprend un ravier 1 définissant une
chambre 2 destinée à recevoir un produit alimentaire, par
exemple un plat cuisiné, et un opercule 3 prenant la
forme d'un dôme relié au ravier 1 par un joint de
soudure 4. Ce joint de soudure relie le rebord 5 du
ravier au rebord 6 du dôme 3 et entoure complètement la
chambre 2.
Le ravier 1 est réalisé par thermoformage d'une
feuille monocouche 7 de polyéthylène téréphtalate
cristallin d'une épaisseur de 600 µm tandis que le dôme
est élaboré à partir d'une feuille monocouche 8 d'une
épaisseur de 450 µm et d'un grammage de 607,5 g/m2 de
polyéthylène téréphtalate amorphe.
Avant le thermoformage du dôme, l'une des faces de
cette feuille est enduite sur son pourtour, à raison de 6
± 1g/m2, d'une couche de laque scellante et pelable
comprenant un copolymère d'éthylène et d'acétate de
vinyle, destiné à former le cordon de soudure 4.
On opère habituellement par mise en oeuvre de
techniques de recouvrement conventionnelles comme la
gravure, par exemple selon le procédé reverse ou par
impression, par exemple selon le procédé flexo.
On réalise alors le séchage de la couche obtenue par
chauffage à une température nécessaire pour former un
recouvrement clair avec une bonne adhérence au substrat
habituellement à une température de l'ordre de 80 à 90°C
puis on traite la face ayant reçu la couche de laque
scellante avec 0,3 g/m2 d'un produit anti-buée.
La feuille monocouche de polyéthylène téréphtalate
amorphe munie de la couche de laque scellante constitue
ainsi un ensemble d'une épaisseur totale de 456,4 µm.
Par la suite, on dispose le produit alimentaire dans
la chambre 2 du ravier 1 sur lequel, après une mise sous
vide et une réinjection de gaz de protection, on soude à
une température de 150 à 160°C avec une pression de
soudure de 6 kg/cm2 (environ 6.105 Pa) pour un temps de
contact d'environ 1 seconde, le dôme muni de la couche de
laque scellante le long de son rebord périphérique 6
contre le rebord périphérique 5 du ravier thermoformé de
manière à obtenir un joint de soudure périphérique d'une
largeur d'environ 3 mm.
Les figures 2 et 3 montrent également que le dôme 3
comporte des zones de renfort 9 de légère concavité et 9'
de légère convexité, capables d'atténuer un éventuel
effondrement de ce dôme sur lui-même.
EXEMPLE 2
On fabrique un conditionnement selon l'invention par
application de la méthode décrite à l'Exemple 1 au départ
d'une feuille monocouche de polyéthylène téréphtalate
cristallin d'une épaisseur de 600 µm pour l'élaboration
du ravier et, pour la confection du dôme, d'une feuille
monocouche de polyéthylène téréphtalate amorphe, d'une
épaisseur de 350 µm et d'un grammage de 472,5 g/m2,
traitée avec 0,3 g/m2 d'un produit anti-buée et enduite
sur son pourtour, à raison de 6 ± 1g/m2 , d'une couche de
laque scellante à base d'un copolymère d'éthylène et
d'acétate de vinyle, d'une épaisseur de 6,4 µm, de
manière à constituer un ensemble d'une épaisseur totale
de 356,4 µm.
EXEMPLE 3
On fabrique un conditionnement selon l'invention par
application de la méthode décrite à l'Exemple 1 au départ
d'une feuille monocouche de polypropylène d'une épaisseur
de 600 µm pour l'élaboration du ravier et, pour la
confection du dôme, d'une feuille monocouche de
polypropylène, d'une épaisseur de 350 µm, avec 0,3 g/m2
d'un produit anti-buée et enduite sur son pourtour à
raison de 6 ± 1 g/m2, d'une couche de laque scellante
formée à partir d'un copolymère d'éthylène et d'acétate
de vinyle, d'une épaisseur de 6,5 µm, de manière à
constituer un ensemble d'une épaisseur totale de
356,5 µm.
Ce conditionnement peut être utilisé pour le
réchauffage de son contenu par micro-ondes.
EXEMPLE 4
On fabrique un conditionnement selon l'invention par
application de la méthode décrite à l'Exemple 1 au départ
d'une feuille monocouche de polyéthylène téréphtalate
cristallin d'une épaisseur de 600 µm pour l'élaboration
du ravier et, pour la confection du dôme, d'une feuille
monocouche de polypropylène, d'une épaisseur de 450 µm,
traitée avec 0,3 g/m2 d'un produit anti-buée et enduite
sur son pourtour, à raison de 6 ± 1 g/m2, d'une couche de
laque scellante à base d'un copolymère d'éthylène et
d'acétate de vinyle, d'une épaisseur de 6,5 µm, de
manière à constituer un ensemble d'une épaisseur totale
de 456,5 µm.
Ce conditionnement peut être utilisé pour le
réchauffage de son contenu par micro-ondes.