29FDEP.doc 2955565 La présente invention concerne les emballages en matière plastique, et plus particulièrement ceux dont on souhaite contrôler l'ouverture. La présente invention concerne également les procédés de fabrication de tels emballages ainsi que les dispositifs pour mettre en oeuvre de tels procédés.
On connaît déjà des emballages en matière plastique pour contenir et présenter un ou plusieurs produits. Ces emballages comprennent habituellement deux éléments thermoformés du type coques. L'aspect transparent que peut présenter la matière plastique permet aux consommateurs de voir le ou les produits qu'ils s'apprêtent à acheter. Chaque élément est muni, sur une portion périphérique, d'une languette de fermeture se développant radialement à partir d'un bord périphérique. Chaque languette de fermeture présente une face active et une face opposée. Après avoir positionné le ou les produits dans le premier élément, on positionne le second élément sur le premier élément de sorte que les faces actives des languettes de fermeture et les bords périphériques sont en contact pour réaliser un emballage présentant une cavité close contenant le ou les produits. Pour fermer l'emballage, on solidarise les languettes de fermeture des deux éléments. Un premier type de solidarisation connu, peu onéreux et facile à mettre en oeuvre, est la soudure thermique réalisée habituellement par une pince à souder manuelle. Une telle solidarisation est particulièrement efficace pour le Polychlorure de Vinyle (PVC). Cependant, pour un emballage réalisé en une matière plastique amorphe telle que le Polyéthylène Téréphtalate Amorphe (APET), la solidarisation réalisée se rompt lorsque l'effort d'arrachement est supérieur à un seuil relativement faible, souvent inférieur à 20 N pour une soudure de 30 mm2 (10 mm x 3 mm), ce qui signifie qu'il est trop aisé d'ouvrir un tel emballage. Un second type de solidarisation est l'agrafage. Cette solution n'est pas optimale pour les matières plastiques amorphes, par exemple le Polyéthylène Téréphtalate Amorphe (APET). En effet, la matière amorphe est très cassante, et la pénétration de l'agrafe dans la matière peut casser l'emballage qui ne peut alors pas être fermé. De plus, l'agrafage complique le recyclage en ce que l'agrafe doit être séparée de l'emballage préalablement au recyclage. Un troisième type de solidarisation connu est la soudure par ultrasons. Cependant, cette solution est très onéreuse et elle génère une gêne auditive importante pour les opérateurs. Un premier problème proposé par l'invention est de prévoir un procédé de fermeture d'un emballage qui soit peu coûteux, facile à mettre en oeuvre, et qui 5629FDEP.doc 2955565 2 permette la réalisation d'un emballage en matière plastique amorphe dont l'ouverture est bien contrôlée. Un second problème proposé par l'invention est de prévoir un dispositif efficace et peu coûteux pour mettre en oeuvre le procédé de fermeture ci-dessus. 5 Un troisième problème proposé par la présente invention est de prévoir un emballage peu coûteux, ayant un faible impact environnemental, et dont l'ouverture est bien contrôlée. Le contrôle efficace de l'ouverture de l'emballage consiste d'une part à éviter l'ouverture intempestive en requérant une force relativement grande pour 10 réaliser l'ouverture, et d'autre part à fournir un témoin d'effraction qui apparaît à l'utilisateur lorsque l'emballage a précédemment été ouvert. Pour atteindre ces buts ainsi que d'autres, l'invention propose, selon un premier aspect, un procédé de fermeture d'un emballage ayant deux éléments thermoformés en matière plastique amorphe à bords périphériques, comprenant les 15 étapes suivantes : - prévoir les deux éléments, chaque élément étant muni sur une portion périphérique d'une languette de fermeture se développant radialement à partir d'un bord périphérique, chaque languette de fermeture présentant une face active et une face opposée, 20 - positionner les deux éléments l'un sur l'autre de sorte que les faces actives des languettes de fermeture et les bords périphériques sont en contact pour réaliser un emballage présentant une cavité close, et - solidariser les languettes de fermeture des éléments pour réaliser la fermeture de l'emballage, 25 dans lequel : - la solidarisation est réalisée à une température inférieure à la température de cristallisation des éléments, et - la solidarisation réalise une fermeture permettant une ouverture irréversible, - la solidarisation est prévue pour se rompre à l'arrachement lorsque l'effort 30 d'arrachement est supérieur à une valeur prédéterminée, avantageusement supérieure à 20 N. L'utilisation de matière plastique amorphe permet d'obtenir un emballage transparent. Ainsi, le produit contenu dans l'emballage est directement visible par les consommateurs. 35 L'utilisation d'éléments thermoformés réduit le coût total de l'emballage car le thermoformage est une technique peu onéreuse. De plus, les matières 5629FDEP.doc 2955565 3 plastiques thermoformables sont aisément recyclables, ce qui réduit l'impact environnemental de l'emballage. En maintenant la température à une valeur inférieure à la température de cristallisation de la matière plastique qui constitue les éléments, on conserve la 5 forme amorphe de la matière et on conserve ses propriétés mécaniques. Comme déjà indiqué ci-dessus, la cristallisation rend la matière cassante et opaque, et rend la fermeture moins efficace. En prévoyant une fermeture permettant une ouverture irréversible, l'emballage constitue en lui-même un témoin d'effraction. Une fois ouvert, 10 l'emballage ne peut plus être refermé. Le consommateur est donc assuré que le produit contenu dans un emballage où le témoin d'effraction est absent est conforme, et qu'aucune pièce n'est manquante ou détériorée. En prévoyant que la solidarisation se rompe au-delà d'une valeur prédéterminée que l'on choisit, on assure que l'ouverture ne peut pas être 15 intempestive. Les étapes du procédé ne sont pas nombreuses et elles sont aisées à mettre en oeuvre par des moyens relativement simples. De façon avantageuse, on peut prévoir que les éléments sont réalisés par thermoformage d'une feuille de polyéthylène téréphtalate amorphe (APET) ou 20 d'une feuille de polyéthylène téréphtalate amorphe avec du glycol (APETG). Ces deux matières plastiques amorphes offrent l'avantage d'être thermoformables, de présenter un faible impact environnemental, d'être recyclables et peu coûteuses. Avantageusement, on peut prévoir que les éléments présentent une 25 épaisseur comprise entre environ 0,2 et 0,8 mm, avantageusement 0,4 mm. Une telle épaisseur permet d'obtenir un emballage thermoformé qui soit mécaniquement suffisamment résistant, tout en limitant l'impact environnemental de celui-ci. On peut avantageusement prévoir que la solidarisation est réalisée par 30 une soudure thermique dont la température est comprise entre 180 et 250 °C, la pression est comprise entre 2 et 10 N/mm2, pendant une durée comprise entre 1 et 5 s, pour une zone de fermeture ayant une surface inférieure à 40 mm2. La soudure thermique est un type de solidarisation facile à mettre en oeuvre et efficace. Le choix de la température est à effectuer en fonction de la 35 matière plastique constitutive des éléments. Cette température doit être inférieure à la température de cristallisation de la matière. 5629FDEP.doc 2955565 4 Une pression inférieure à 2 N/mm2 ne permettrait pas de solidariser les éléments, et une pression supérieure à 10 N/mm2 induirait le fluage de la matière, ce que l'on ne souhaite pas. De façon avantageuse, on peut prévoir que la température est de 5 230 °C, la pression est de 6 N/mm2, la durée est de 2,5 s et la surface de la zone de fermeture est d'environ 20 mm2. On obtient ainsi une solidarisation optimale. Avantageusement, on peut prévoir que la solidarisation réalise une zone de fermeture discontinue. Par exemple, la zone de fermeture comprend au moins 10 un point d'attache ayant une forme sensiblement ronde et une surface d'environ 20 mm2. De façon avantageuse, on peut prévoir que la solidarisation est prévue pour se rompre pour un effort d'arrachement supérieur à environ 100 N. Ainsi, il est nécessaire d'appliquer un effort d'arrachement qui soit 15 nettement supérieur à celui qu'il faudrait appliquer dans le cas d'une soudure thermique effectuée par une pince manuelle. Selon un second aspect, l'invention prévoit un dispositif pour la fermeture d'un emballage ayant deux éléments thermoformés en matière plastique amorphe à bords périphériques, chaque élément étant muni sur une portion 20 périphérique d'une languette de fermeture se développant radialement à partir d'un bord périphérique, chaque languette de fermeture présentant une face active et une face opposée, comprenant : - des moyens de préhension des deux éléments, - des moyens pour positionner les éléments l'un sur l'autre de sorte que les faces 25 actives des languettes de fermeture et les bords périphériques sont en contact pour réaliser un emballage présentant une cavité close, et - des moyens de solidarisation des languettes de fermeture des éléments pour réaliser la fermeture de l'emballage, dans lesquels : 30 - les moyens de solidarisation réalisent la solidarisation à une température inférieure à la température de cristallisation des éléments, - les moyens de solidarisation réalisent une fermeture permettant une ouverture irréversible, - les moyens de solidarisation réalisent une solidarisation prévue pour rompre à 35 l'arrachement lorsque l'effort d'arrachement est supérieur à une valeur prédéterminée, avantageusement supérieure à 20 N. 5629FDEP.doc 2955565 5 Le dispositif comprend des moyens simples, peu coûteux et efficaces pour mettre en oeuvre le procédé de fermeture. Avantageusement, on peut prévoir que les moyens de solidarisation comprennent : 5 - des moyens de chauffage pour chauffer localement les languettes de fermeture, - des moyens de pression pour appliquer une pression locale sur les languettes de fermeture, et - des moyens de commande pour commander simultanément les moyens de chauffage et les moyens de pression selon un programme prédéterminé et 10 permettre la réalisation d'au moins un point d'attache. Ainsi, on maîtrise la solidarisation pour assurer son efficacité. Avantageusement, on peut prévoir que le dispositif comprend en outre des moyens de protection des moyens de solidarisation interpàsés entre les moyens de solidarisation et les faces actives des languettes de fermeture, 15 avantageusement les moyens de protection sont des plaques de film de polytétrafluoroéthylène (PTFE) d'environ 0,08 mm d'épaisseur. Les moyens de solidarisation sont ainsi protégés. On évite que les languettes de fermeture et les moyens de solidarisation ne se collent. On peut avantageusement prévoir que, pour des éléments d'épaisseur 20 environ 0,4 mm et une zone de fermeture d'environ 20 mm2, les moyens de commande pilotent les moyens de chauffage et les moyens de pression de manière à assurer une température de 230 °C, et une pression de 6 N/mm2 pendant 2,5 s. On obtient ainsi une solidarisation optimale. Selon un troisième aspect, l'invention vise un emballage ayant deux 25 éléments thermoformés en matière plastique amorphe à bords périphériques, chaque élément étant muni sur une portion périphérique d'une languette de fermeture se développant radialement à partir d'un bord périphérique, chaque languette de fermeture présentant une face active et une face opposée, dans lequel la solidarisation entre les deux éléments est prévue pour se rompre à 30 l'arrachement lorsque l'effort d'arrachement est supérieur à une valeur prédéterminée, avantageusement supérieure à 20 N. L'emballage ainsi obtenu est peu coûteux, présente un faible impact environnemental, et son ouverture ne peut pas être intempestive. Avantageusement, on peut prévoir que les deux éléments sont réalisés 35 par thermoformage d'une feuille de polyéthylène téréphtalate amorphe (APET) ou d'une feuille de polyéthylène téréphtalate amorphe avec du glycol (APETG). 5629FDEP.doc 2955565 6 Ces deux matières plastiques offrent l'avantage d'être thermoformables, de présenter un faible impact environnemental, d'être recyclables et peu coûteuses. On peut avantageusement prévoir que les éléments présentent une 5 épaisseur comprise entre environ 0,2 et 0,8 mm, avantageusement 0,4 mm. Une telle épaisseur permet d'obtenir un emballage thermoformé qui soit mécaniquement suffisamment résistant, tout en limitant l'impact environnemental de celui-ci. De façon avantageuse, on peut prévoir que la solidarisation réalise un 10 point d'attache ayant une forme sensiblement ronde et une surface d'environ 20 mm2. Avantageusement, on peut prévoir que la solidarisation est prévue pour rompre pour un effort d'arrachement supérieur à environ 100 N. Ainsi, il est nécessaire d'appliquer un effort d'arrachement qui soit 15 nettement supérieur à celui qu'il faudrait appliquer dans le cas d'une soudure thermique effectuée par une pince manuelle. D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles : 20 - la figure 1 est une vue schématique des étapes d'un procédé de fermeture selon un premier mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 2 est une vue schématique des étapes d'un procédé de fermeture selon un second mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 3 est une vue schématique en perspective d'un emballage solidarisé 25 selon le procédé illustré en figure 1 ; et - la figure 4 est une vue schématique d'un dispositif pour mettre en oeuvre le procédé de la figure 1 selon un mode de réalisation. La figure 1 illustre les cinq étapes A à E du procédé de fermeture d'un emballage 1 selon un mode de réalisation de l'invention. 30 Les étapes A et B illustrent la réalisation de l'emballage 1, les étapes C et D illustrent la fermeture de l'emballage 1, et l'étape E illustre l'emballage 1 fermé. L'emballage 1 est réalisé à partir de deux éléments 10 et 100. L'étape A illustre que les éléments 10 et 100 sont du type coques, c'est-à- dire avec une cavité délimitée par une paroi périphérique (respectivement 11 et 35 101) ouverte selon une face réalisant un bord périphérique (respectivement 12 et 102). 5629FDEP.doc 2955565 7 Les éléments 10 et 100 sont identiques et indépendants dans ce mode de réalisation. Cependant, les éléments 10 et 100 pourraient par exemple présenter des cavités de tailles ou formes différentes. La seule condition pour que l'emballage puisse fermer est que les bords périphériques 12 et 102 des éléments 5 coïncident. Chaque élément 10 et 100 comprend une paroi périphérique 11 et 101, un bord périphérique 12 et 102 et une languette de fermeture 13 et 103 qui se développe respectivement à partir du bord périphérique 12 et 102. Dans ce mode de réalisation, les languettes de fermeture 13 et 103 se développent sur tout le 10 pourtour des éléments 10 et 100. Chaque languette de fermeture 13 et 103 présente une face active 13a et 103a et une face opposée 13b et 103b. Le produit P à emballer est positionné dans la coque de l'élément 10. La face active 13a correspond à la face qui est à l'opposé du fond de cavité de l'élément 10. La face opposée 13b correspond à la face qui est orientée vers le fond de cavité de 15 l'élément 10. La face active 103a correspond à la face qui est à l'opposé du fond de cavité de l'élément 100. La face opposée 103b correspond à la face qui est orientée vers le fond de cavité de l'élément 100. L'étape B illustre le positionnement des éléments 10 et 100 pour former l'emballage 1. Pour ce faire, on positionne l'élément 100 au-dessus de l'élément 10 20 de sorte que les faces actives 13a et 103a des languettes de fermeture 13 et 103 et les bords périphériques 12 et 102 sont en contact. Ceci réalise l'emballage 1 présentant une cavité close. Les étapes A et B sont mises en oeuvre par des moyens qui ne sont pas illustrés et qui peuvent être de tous types. 25 L'étape C illustre l'emballage 1 avant la fermeture. Elle illustre également des moyens de solidarisation 20 qui réalisent la fermeture de l'emballage 1. Les moyens de solidarisation 20 comprennent deux outils 20a et 20b qui sont conçus pour venir (flèches) au contact respectivement des faces opposées 13b et 103b des languettes de fermeture 13 et 103. Les outils 20a et 20b sont poussés selon 30 les flèches de sorte qu'ils appliquent deux forces opposées sur les languettes de fermeture 13 et 103. L'étape D illustre la solidarisation. Des moyens de commande 21 (figure 4) pilotent les outils 20a et 20b des moyens de solidarisation 20 pour appliquer les paramètres de température T, de pression P et de temps t pour réaliser la 35 solidarisation souhaitée, c'est-à-dire pour que la solidarisation ne rompe que lorsque l'effort d'arrachement est d'au moins 20 N. 5629FDEP.doc 2955565 8 La température doit être suffisante pour permettre que la matière des languettes de fermeture 13 et 103 fusionne. Cependant il ne faut pas amener trop de calories, afin de permettre un refroidissement rapide par convection naturelle et d'éviter toute cristallisation de la matière. 5 L'étape E illustre l'emballage 1 solidarisé. L'application des outils 20a et 20b a créé un échauffement local de la matière des languettes de fermeture 13 et 103. La matière fondue localement et rapidement refroidie a créé un point d'attache 22a. Pour réaliser la fermeture de l'emballage 1, plusieurs points d'attache tels que les points 22a et 22b sont réalisés sur le pourtour. 10 Le procédé de fermeture illustré en figure 2 diffère de celui de la figure 1 en ce que l'emballage 1 est réalisé à partir de deux éléments 10 et 100 reliés l'un à l'autre par une charnière 1000. La charnière 1000 solidarise les éléments 10 et 100 selon une portion de bord périphérique dépourvue de languette de fermeture. Le procédé de solidarisation réalise deux points d'attache 23a et 23b (figure 3). 15 La figure 3 illustre un emballage 1 solidarisé par le procédé de la figure 2. Les mêmes moyens essentiels sont repérés par les mêmes références numériques. L'emballage 1 est solidarisé par deux points d'attache 23a et 23b. Avantageusement, ces points d'attache sont prévus symétriques. Les deux points d'attache 23a et 23b peuvent être réalisés par une seule paire d'outils 20a et 20b 20 que l'on déplace d'une première zone vers une seconde zone. En alternative, les moyens de solidarisation peuvent comprendre deux paires d'outils, chaque paire réalisant un point d'attache. Nous allons maintenant expliciter certaines mesures qui ont été effectuées. 25 Une première série de mesures a consisté à mesurer l'effort d'arrachement au-delà duquel la solidarisation se rompt pour un emballage constitué de deux éléments en APET solidarisés par une pince manuelle de soudure thermique. Plusieurs mesures ont montré que la solidarisation se rompt lorsque l'effort d'arrachement est d'environ 10 N, pour une soudure de 30 30 mm2, pour des éléments dont l'épaisseur est comprise entre 0,2 et 0,8 mm. Une seconde série de mesures a consisté à mesurer l'effort d'arrachement pour des emballages réalisés par le procédé selon l'invention. On a pu constater que des efforts d'arrachement suffisamment élevés ont été obtenus avec les paramètres suivants : température : 180-250 °C, pression : 2-10 N/mm2, temps : 1 35 à 5 s, et surface : < 40 mm2. Pour un emballage constitué de deux éléments d'épaisseur 0,4 mm, si la solidarisation est effectuée selon le procédé de l'invention avec une pression de 5629FDEP.doc 2955565 9 6 N/mm2 pendant 2,5 s à une température de 230 °C, les outils des moyens de solidarisation réalisant deux points d'attache de forme ronde et de 5 mm de diamètre, les essais ont montré que la solidarisation est optimale et se rompt lorsque l'effort d'arrachement est supérieur à 100 N. 5 II est essentiel de ne pas trop chauffer ni d'appliquer une trop grande pression, sinon le refroidissement de la matière n'est pas adéquat et provoque la cristallisation de la matière, et la solidarisation est alors de moindre qualité, la matière est cassante. Par exemple, pour un emballage constitué de deux éléments d'épaisseur 0,4 mm et une solidarisation effectuée avec une pression de 10 N/mm2 10 pendant 3 s à une température de 250 °C, les outils des moyens de solidarisation réalisant deux points d'attache de forme ronde et de 5 mm de diamètre, les essais ont montré que la solidarisation se rompt lorsque l'effort d'arrachement est supérieur à 40 N. Dans ce cas, l'APET a partiellement cristallisé, ce qui a provoqué une rupture cassante lors de l'ouverture de l'emballage. 15 La solidarisation rompt pour un effort d'arrachement de 40 N. Une fois la solidarisation rompue, la matière est séparée et ne peut pas être fusionnée de nouveau sans laisser de traces. Ceci constitue un témoin d'inviolabilité. Le dispositif 3 de la figure 4 est un dispositif pour mettre en oeuvre le 20 procédé de la figure 2 pour réaliser l'emballage 1 de la figure 3. Le dispositif 3 comprend un bâti 30 et des moyens de support 300. Les moyens de support 300 comprennent une plaque sur laquelle repose l'emballage 1 dans une configuration qui est celle de l'étape B de la figure 1. Le bâti 30 contient les moyens de solidarisation 20 et les moyens de 25 commande 21 qui pilotent les moyens de solidarisation 20. Les moyens de solidarisation 20 comprennent deux outils 20a et 20b. Chaque outil 20a et 20b comprend une pointe respective 2a ou 2b et des moyens de chauffage respectifs 200a ou 200b. Les moyens de chauffage permettent de chauffer les pointes 2a et 2b pour provoquer l'élévation de 30 température prédéfinie et ils sont pilotés par les moyens de commande 21. Le dispositif 3 comprend également des plaques 36a et 36b de film de polytétrafluoroéthylène (PTFE) qui sont interposées entre les pointes 2a et 2b et les faces actives 13a et 103a des languettes de fermeture 13 et 103 (figure 2) de l'emballage 1. Ces plaques 36a et 36b aident à la bonne transmission de la chaleur 35 pour une solidarisation optimale. Les plaques 36a et 36b pourraient également être sous forme de rouleaux de film de PTFE à dérouler au fur et à mesure de l'usure du film de PTFE. 29FDEP.doc 10 Le film de PTFE permet d'éviter que les outils 20a et 20b ne collent aux languettes de fermeture 13 et 103. Ce film ne doit pas être trop épais pour éviter un problème de résistance thermique. Il ne doit pas être trop fin non plus, sinon il s'userait trop rapidement. Le film de PTFE est prévu pour pouvoir être au contact des outils 20a et 20b. Avantageusement, le film de PTFE présente une épaisseur de 0,08 mm. Comme la température doit être maîtrisée avec soin, des sondes de température 210a et 210b mesurent la température des pointes 2a et 2b et transmettent leur résultat aux moyens de commande 21 pour un suivi précis.
On prévoit également de pouvoir positionner les outils 20a et 20b afin de localiser la solidarisation dans une zone précise pour optimiser la qualité de la solidarisation. Le positionnement des outils 20a et 20b est guidé par un dispositif de guidage 31 dont certains éléments sont pilotés par les moyens de commande 21.
Le dispositif de guidage 31 comprend un électroaimant 32 piloté par les moyens de commande 21, un noyau d'électroaimant 33 solidaire d'une tige 34, la tige 34 est elle-même reliée aux outils 20a et 20b par un dispositif de transfert du mouvement 35. Le noyau d'électroaimant 33 est prévu pour être en position centrale dans 20 l'électroaimant 32 lors de la mise sous tension de l'électroaimant 32. Le noyau d'électroaimant 33 pourra avantageusement être prévu en fer doux. Selon le mode de réalisation illustré en figure 4, le mouvement des outils 20a et 20b doit être perpendiculaire aux languettes de fermeture 13 et 103, et le noyau d'électroaimant 33 est prévu pour se déplacer selon la direction des 25 languettes de fermeture 13 et 103. Le dispositif de transfert du mouvement 35 est prévu pour transformer le mouvement longitudinal du noyau d'électroaimant 33 en deux mouvements transversaux opposés des outils 20a et 20b. Le dispositif de transfert du mouvement 35 comprend pour cela deux bielles 37a et 37b articulées en Al sur la tige 34 et articulées respectivement en 30 deux zones intermédiaires A2 et A3 de deux leviers 39a et 39b dont les premières extrémités portent les outils 20a et 20b et dont les secondes extrémités sont articulées selon deux axes fixes 38a et 38b sur le bâti 30. Au repos, les outils 20a et 20b sont à l'écart des languettes de fermeture 13 et 103, et le noyau d'électroaimant 33 est en position décentrée dans la bobine 35 de l'électroaimant 32. Lorsque l'électroaimant 32 est alimenté en énergie électrique, le noyau d'électroaimant 33 en fer doux est déplacé dans l'électroaimant 32 selon la flèche 5629FDEP.doc 2955565 11 F vers le centre de l'électroaimant 32, et il entraîne la tige 34 et les bielles 37a et 37b en faisant pivoter les leviers 39a et 39b respectivement autour des axes fixes 38a et 38b, ce qui provoque un déplacement des outils 20a et 20b perpendiculairement aux languettes de fermeture 13 et 103 dans le sens de leur 5 rapprochement. Les outils 20a et 20b sont déplacés jusqu'à appliquer sur les languettes de fermeture 13 et 103 la pression commandée par les moyens de commande 21. Ainsi, les outils 20a et 20b constituent les moyens de pression 40. L'APETG (Polyéthylène Téréphtalate Glycol Amorphe) utilisé à la place de 10 l'APET permet de réaliser une solidarisation encore meilleure. Cependant, ce matériau a un coût plus élevé, et il est plus difficilement recyclable. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après.
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