EP1338753B1

EP1338753B1 - Organe de solidarisation pour régler le coulissement entre deux tubes

Info

Publication number: EP1338753B1
Application number: EP03291250A
Authority: EP
Inventors: Henri Bossavy; Pierre Georges Pelofi
Original assignee: France Telecom SA
Current assignee: Orange SA
Priority date: 1997-12-12
Filing date: 1998-12-11
Publication date: 2006-06-28
Anticipated expiration: 2018-12-11
Also published as: ES2268295T3; EP0922833A1; DE69835108T2; FR2772422B1; DE69822094T2; DE69835108D1; DE69822094D1; FR2772422A1; EP1338753A1; ES2217520T3; EP0922833B1

Description

La présente invention se rapporte à un organe de solidarisation pour régler le coulissement entre deux tubes, et concerne plus particulièrement un organe de solidarisation utilisable dans un dispositif de stabilisation d'une échelle au droit d'un mur borgne ou d'une façade d'une habitation, d'un arbre, ou d'un poteau (voir par exemple le US-A-5 511 632).
Elle vise plus particulièrement à permettre une intervention en toute sécurité des utilisateurs se trouvant sur une échelle, éventuellement télescopique, reposant sur un support, et ne disposant pas de points d'ancrage. Il s'agit d'éviter le déplacement de l'échelle sur son support lorsque celle-ci est chargée par un maintien en hauteur de l'échelle, tout en garantissant une stabilisation latérale de celle-ci.
Les dispositifs connus de l'art antérieur réalisant le maintien d'une échelle éventuellement télescopique, consistent essentiellement en la pose de patins anti-dérapants, notamment en caoutchouc, au sommet et à la base, des montants latéraux constituant l'échelle. Ces patins anti-dérapants, pour améliorer le contact avec le support, peuvent présenter une surface biseautée afin que la surface d'appui ne soit plus une génératrice mais un plan.
En outre, certaines des échelles de l'art antérieur comportent au moins un système de stabilisation articulé sur l'un des barreaux de l'échelle et qui repose sur le support constitué par un mur par exemple.
Cette solution résout partiellement le problème du déplacement évoqué ci-dessus, sans tenir compte du maintien latéral.
Il se peut également que l'échelle repose sur un sol accidenté qui n'offre pas un appui coplanaire à chacun des montants, et malgré la présence éventuelle d'un système de stabilisation ou de patins, la stabilité de l'échelle est prise en défaut.
De façon classique, les utilisateurs ont l'habitude de remédier à cette situation en assurant l'échelle à l'aide d'une corde qui emprisonne chacun des montants latéraux et un autre point d'appui, qui peut être par exemple un support sur lequel repose l'échelle.
Dans une utilisation d'une échelle au droit d'une façade, la mise en sécurité de l'échelle par une corde n'est plus possible.
La présente invention vise donc à pallier les inconvénients des dispositifs précédents, en proposant d'utiliser un organe de solidarisation dans un dispositif qui assure le maintien latéral de l'échelle, quelle que soit la planéité du support et quelle que soit la nature de la surface d'appui verticale (mur de façade, poteau, etc...), ce dispositif permettant également de répartir ou de déplacer le point d'appui de l'échelle, lors d'une utilisation sur un support fragile.
A cet effet, l'organe de solidarisation selon l'invention, utilisé pour régler le coulissement entre deux tubes formant des mâts télescopiques (4, 5), est caractérisé en ce qu'on dispose sur l'un des mâts (4, 5) une embase (36) comportant deux pattes en saillie (37, 38), placées de part et d'autre du mât (4, 5), cette embase étant munie d'un orifice (39) supportant un axe (40) coaxial à une came (41).
La rotation de la came (41) autour de l'axe (40) permet que la partie périphérique (42) de la came (41) vienne tangenter la paroi externe de l'un des mâts (4, 5).
Cet organe est avantageusement utilisable sur un dispositif de sécurisation pour une échelle, éventuellement télescopique, comportant au moins deux mâts, dont l'une des extrémités enserre par un moyen de coopération l'un des barreaux supérieurs de l'échelle, l'autre extrémité reposant sur le sol dans une position latéralement écartée par rapport aux montants latéraux de ladite échelle. Un tel dispositif est plus spécialement caractérisé en ce qu'il est pourvu d'un point de croisement comprenant un organe de liaison formant curseur, guidé en translation grâce à des galets reliant entre eux deux flasques enserrant l'un des mâts, le curseur étant muni en outre d'un support formé de deux pattes, celui-ci étant articulé afin d'autoriser son pivotement selon une direction perpendiculaire à l'axe de translation du curseur, afin d'assurer le rapprochement d'une chape articulée sur l'une des pattes du support autour de l'autre mât.
D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-après, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures :

la figure 1 est une vue en coupe et en élévation latérale illustrant un système de blocage à came entre deux tubes formant l'un ou l'autre des mâts ;
la figure 2 est une vue en coupe et en élévation frontale de la figure 1 ;
la figure 3 est une vue de détail du système à came ;
la figure 4 est une vue en coupe et en élévation latérale d'un dispositif de mise en sécurité d'une échelle, utilisant le système de blocage de l'invention;
la figure 5 est une vue en coupe et en élévation frontale de la figure 4.
la figure 6 est une vue en coupe et en détail du dispositif de connexion entre les béquilles télescopiques équipant une échelle ;
la figure 7 est une vue en coupe et en détail illustrant le dispositif de maintien des parties télescopiques d'une échelle.
la figure 8 illustre un autre mode de réalisation d'un organe de solidarisation formant curseur le long de l'un ou l'autre des tubes des mâts télescopiques et d'un moyen de coopération ;
la figure 9 est une vue en coupe et en élévation latérale du moyen de coopération selon un autre mode de réalisation ;
la figure 10 est une vue en perspective de ce moyen de coopération ;
la figure 11 est une vue en coupe et en élévation latérale, de l'organe de solidarisation formant curseur ;
la figure 12 est une vue en coupe et en élévation frontale du curseur.

Selon un mode de réalisation de l'invention permettant de régler le coulissement entre deux tubes formant des mâts télescopiques 4, 5, on a recours à un système de came représenté aux figures 1, 2 et 3.
Ainsi, sur la figure 1, on a représenté deux tubes 6, 7,élaborés à partir d'un profilé métallique ou plastique, dont l'un est muni d'une embase 36 comportant deux pattes en saillie 37, 38, placées de part et d'autre du tube 6 ou 7.
Cette embase 36 est munie d'un orifice 39 supportant un axe 40 coaxial à une came 41. La rotation de la came 41 autour de l'axe 40 permet que la partie périphérique 42 de la came 41 vienne tangenter la paroi externe de l'un des tubes 6, 7.
En accentuant le mouvement de rotation de la came 41 autour de l'axe 40, on provoque un coincement de la surface 42 sur la paroi externe du tube, d'où une immobilisation.
Cet organe de solidarisation est avantageusement utilisable dans un dispositif de sécurisation d'échelle, pour régler le coulissement entre deux tubes 6 et 7 formant les mâts télescopiques. Il s'agit en particulier d'un dispositif, tel que représenté sur les figures 4 et 5, comportant une échelle 1 métallique, en bois, ou en fibres, du type éventuellement télescopique et pouvant posséder des patins anti-dérapants 2 à l'extrémité des montants latéraux constituant l'échelle des patins anti-dérapants. Ces échelles sont couramment employées au sein des services de maintenance des organismes ou entreprises de fourniture d'électricité ou de téléphone, ou dans le bâtiment.
Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, on rapporte au niveau de l'un des derniers barreaux supérieurs d'une échelle décrite précédemment, un dispositif de sécurisation 3 qui garantit le maintien latéral lorsque l'échelle est adossée au sommet d'une façade ou d'un poteau téléphonique, électrique, ou un arbre, évitant ainsi sa rotation.
Les tubes 6, 7 formant les mâts 4, 5 télescopiques sont munis d'une pluralité d'orifices 8 traversant radialement les tubes et uniformément répartis sur toute la longueur des tubes 6, 7.
Afin de régler la hauteur d'un mât 4, 5 télescopique formant le dispositif de sécurisation 3, l'utilisateur fait coulisser deux tubes 6, 7 l'un dans l'autre de manière à placer en regard les orifices 8 respectifs, la position choisie étant verrouillée par le passage d'un organe de fixation 9 au travers des orifices du type connu (goupille).
Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, l'une des extrémités de chacun des mâts 4, 5 télescopiques est pourvue d'un moyen de coopération 10 avec l'un au moins des barreaux 11 supérieurs de l'échelle.
Ce moyen de coopération 10 est de préférence réalisé à l'aide d'une fourche 12 rapportée, soudée ou emboîtée, à l'une des extrémités du tube 6, 7 formant le mât 4, 5 télescopique.
Selon un autre mode de réalisation du moyen de coopération 10, représenté aux figures 6 et 7, celui-ci comporte deux griffes 34, 35 formant crochets dont l'ouverture de chacun d'entre eux est placée tête-bêche sur chaque côté du moyen de coopération 10,
Ainsi, lorsque l'on veut verrouiller le moyen de coopération 10 sur l'un des barreaux formant l'échelle, il suffit de présenter l'extrémité du mât supportant le moyen de coopération de telle façon que les griffes 34, 35, soient parallèles à l'axe du barreau, puis d'imprimer un mouvement de rotation de 90° au mât afin que chacune des griffes se verrouille de part et d'autre du barreau.
La rotation dans un sens et dans l'autre étant limitée par la présence des crochets placés tête-bêche.
Chacune des fourches 12 enserre un barreau 11 dans une position qui permet un croisement de chacun des mâts 4, 5 télescopiques formant le dispositif de sécurisation 3.
Au point de croisement des mâts 4, 5 télescopiques, l'utilisateur dispose un organe 13 qui assure la liaison des mâts entre eux, cet organe 13 étant élaboré à l'aide d'un chariot qui évite la rotation de l'échelle en cas de chute latérale.
Cet organe de liaison 13 est réalisé par exemple à l'aide d'une pièce métallique emboutie ou soudée conformant le chariot, sensiblement en forme de S, et qui est pourvue d'organes de serrage 14 et d'un anneau.
L'organe de liaison 13 permet également, lorsque l'échelle est adossée à un poteau ou à la façade d'un immeuble ou d'une habitation, grâce à l'anneau, d'assurer le passage d'une corde (non représentée sur les figures) qui relie les parties hautes de l'échelle aux montants de la partie basse.
Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, l'organe de liaison 13 est conformé en un curseur.
Celui-ci comporte deux flasques 15, 16, obtenus par emboutissage d'un feuillard métallique afin de former deux pattes.
Ces pattes sont reliées entre elles par l'intermédiaire d'une pluralité de galets 17, notamment en acier inoxydable, ces derniers permettant également d'espacer les flasques formant le curseur d'une distance sensiblement supérieure à la dimension principale de la section droite des tubes formant les mâts télescopiques 4, 5. A titre d'exemple, si ces tubes sont de section droite carrée, cette dimension principale correspond à l'arête du tube.
Les flasques formant le curseur 13 enserrent l'un ou l'autre des tubes 4, 5 formant l'un ou l'autre des mâts télescopiques, de manière à pouvoir coulisser librement le long de ces tubes.
Les galets 17 assurent à la fois le guidage et le positionnement adéquats du curseur 13 le long des tubes 4, 5 en raison de leurs dimensions (longueur) et de leur positionnement relatif par rapport à l'axe du tube, en fait de part et d'autre des tubes de manière à encadrer ceux-ci et ne limiter les mouvements du curseur 13 que selon une translation parallèle à l'axe longitudinal des tubes.
En outre, pour améliorer le guidage et limiter les frottements, ces galets 17 sont montés libres en rotation sur des axes 18 dont les extrémités sont soit rivetées, soit soudées, soit boulonnées sur les parois de chacun des flasques.
Le curseur formant l'organe de liaison 13 comporte à l'une de ses extrémités, au niveau de chacun de ses flasques, un point d'articulation 19, notamment situé au niveau d'une zone formant oreille 20, qui autorise le pivotement d'un support 21 selon une direction perpendiculaire à l'axe de translation du curseur 13.
Ce support 21 est conformé sensiblement en une équerre formée de deux parties 22, 23, l'une 23 d'entre elles se situe dans le prolongement de l'axe des tubes 4, 5, l'autre 22 lui étant perpendiculaire.
Cette dernière partie 22 est pourvue d'un orifice 24 coopérant au niveau d'une tige filetée 25.
L'autre extrémité 26 de la tige 25 coopère au niveau d'un orifice pratiqué dans une embase 27 montée pivotante entre les deux flasques 15, 16 du curseur 13.
Cet ensemble 22, 24, 25, 26, 27 agit à la manière d'un système vis écrou, la tige filetée 25 se déplaçant au sein de l'orifice pratiqué dans l'embase 27 afin de pouvoir, en fonction de la course, permettre un déplacement angulaire du support 21 autour de son axe d'articulation 19 pratiqué entre les deux flasques 15, 16.
La cinématique permettant le blocage de l'organe de solidarisation 13 sur les tubes 4, 5 est décrit aux figures 8 et 9.
Selon une autre caractéristique de l'invention, l'organe de solidarisation 13 comporte au niveau du support 21 un moyen de maintien 28 avec l'un des tubes formant l'un des mâts 4, 5.
Ce moyen de maintien 28 comporte principalement une chape 29 de verrouillage conformée en U. Cette chape 29 est articulée par des moyens classiques à l'extrémité de l'une des pattes 23 constituant le support 21.
Avantageusement, les parties 30, 31 faisant saillie au niveau de la chape 29 articulée sont de longueurs différentes et particulièrement la partie inférieure 31 est plus longue que la partie supérieure 30 de manière à permettre lorsque le curseur 13 est approché de l'un des tubes 4, 5, l'autopositionnement de la chape 29 autour de la section du tube, la partie supérieure 30 s'effaçant lors de la translation du curseur 13 et en raison du décalage angulaire du support 23.
Comme on peut le voir sur les figures 8 et 9, on interpose entre l'embase 27 et la patte 22 du support 21, un organe déformable élastiquement du type ressort 32 qui facilite l'ouverture ou le pivotement angulaire du support 21 afin de dégager la chape 29 du tube 4 ou 5 initialement maintenu pour libérer la course du curseur 13.
En outre, on prévoit de disposer à l'extrémité libre de la tige 25 un téton 33, perpendiculaire à l'axe de la tige, de manière à offrir un moyen permettant de transmettre un couple, dans un sens ou dans un autre, à la tige filetée grâce à un organe extérieur (non représenté sur les figures), du type canne.
Ce téton 33 peut être remplacé notamment par tout autre moyen d'accouplement équivalent, du type cannelures, butée à billes...
Avantageusement, les mâts 4, 5 télescopiques présentent une longueur supérieure à celle correspondant à la hauteur du chariot par rapport au sol, afin d'obliger l'utilisateur à positionner au sol l'extrémité inférieure des mâts télescopiques dans une configuration qui s'écarte latéralement de la base des montants latéraux de l'échelle de manière à assurer une stabilité latérale à l'ensemble.
L'échelle ainsi installée peut également être équipée d'une ligne de vie de type "MASPIN", partant du sommet jusqu'au sol, sur laquelle un dispositif anti-chute coulisse librement tant qu'aucune sollicitation transmise par l'individu qui y est relié n'intervient.
En outre, les montants latéraux de l'échelle, en variante, sont équipés de taquets coinceurs qui assurent en partie basse une sécurité supplémentaire grâce à une corde qui solidarise, par l'intermédiaire de ces taquets, l'échelle au support.
Si l'échelle n'est pas assurée par la corde passant par l'anneau et les taquets inférieurs, elle peut l'être par la mise en place de l'épingle représentée à la figure 4.
La cane qui permet de transmettre le couple à la tige filetée 25 du curseur 13 et qui permet également de véhiculer celui-ci le long du tube, cette opération pouvant être effectuée par l'utilisateur directement du sol, sans avoir à monter à l'échelle dans un souci de sécurité, est positionnée au repos entre les deux mâts et coopère notamment au niveau des systèmes à came.
Bien entendu, il va de soi que l'invention ne se limite pas à l'exemple de réalisation plus spécialement décrit ci-dessus en référence aux dessins annexés ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes de la protection étant déterminée par la teneur des revendications.

Claims

Organe de solidarisation utilisé pour régler le coulissement entre deux tubes intérieur (7) et extérieur (6) formant des mâts télescopiques (4, 5), caractérisé en ce qu'on dispose, à l'extrémité du tube extérieur (6) dans laquelle coulisse le tube intérieur (7), une embase (36) comportant deux pattes en saillie (37, 38), placées chacune de part et d'autre du mât (4, 5), cette embase (36) étant munie de deux orifices (39), percés chacun respectivement dans une des pattes (37, 38), supportant un axe (40) coaxial à une came excentrique (41), la came définissant une surface de came (42) qui est excentrée par rapport à l'axe (40), une rotation de la came (41) autour de l'axe (40) amenant la surface de came (42) à tangenter une paroi externe du tube intérieur (7), par réaction sur le tube extérieur (6), de sorte que la surfacez de came (42) est coincée et immobilisée sur la paroi externe du tube intérieur (7).
Organe de solidarisation selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un élément d'appui en appui contre le tube (6), alors que la surface de came est en prise avec le tube (7).
Organe de solidarisation selon la revendication 1 ou 2, dans lequel l'extrémité inférieure du tube (6) est biseautée, de sorte que l'organe de solidarisation est disposé sensiblement perpendiculairement aux tubes.
Organe de solidarisation selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la came (41) est pourvue d'un levier d'entrainement en rotation.