La présente invention se rapporte à une boíte d'emballage, notamment en
carton ou matériau analogue, destinée à loger, et maintenir en place, pendant
le transport et/ou pendant la période de stockage, un objet tel qu'un tube
souple, notamment en métal. Plus particulièrement, l'invention vise une boíte
d'emballage du type « à calage intégré », permettant d'améliorer
l'immobilisation de l'objet emballé, par rapport à une boíte simple, et mettre
celui-ci à l'abri de toute détérioration.
Des boítes d'emballage de ce type sont connues depuis longtemps, pour la
protection et la présentation de produits conditionnés dans des tubes, tels que
notamment, des produits cosmétiques, comme des crèmes de soin du visage,
des crèmes de protection solaire, des dentifrices, mais également des
produits dermo-pharmaceutiques, des colles, des produits alimentaires
comme de la mayonnaise, etc....
Ces tubes, notamment lorsqu'il s'agit de tubes contenant un produit
cosmétique, présentent souvent un faible volume, considérablement plus
faible que le volume d'emballage qui leur est destiné. Pour cette raison, un
dispositif de calage est souhaitable, pour maintenir immobile le tube dans sa
boíte, pendant le transport et la période de stockage.
Actuellement, de nombreuses boítes d'emballages pourvues d'un dispositif de
calage sont disponibles sur le marché. Le prix de revient de ces boítes doit
être aussi faible que possible, d'où la nécessité que leur structure soit simple,
et que leur fabrication soit aisée et automatisable. A cet effet, on essaye,
dans la mesure du possible, de réaliser des boítes d'emballage pourvues d'un
dispositif de calage intégré, en une seule pièce, par découpe d'un flan en
carton ou en un autre matériau analogue. Cette opération est suivie de
pliages successifs des différentes portions du flan, dont est composée la
boíte. La consolidation de la boíte, prête au conditionnement de l'objet, peut
être obtenue, ensuite, de manière habituelle, par collage.
Par le document FR-A-2 771 378, on connaít une boíte pour l'emballage d'un
objet tel qu'un tube, obtenue par pliages successifs d'un flan en une seule
pièce, comprenant des moyens pour caler ledit objet à l'intérieur de la boíte.
Ce flan est constitué d'une succession de onze pans, reliés entre eux par des
lignes de pliage parallèles. Sept pans servent à la formation des moyens de
calage. La consolidation de la boíte est obtenue par trois zones de collage.
La fabrication de cette boíte nécessite un outillage industriel relativement
compliqué, ce qui entraíne un coût de fabrication élevé. En outre, la structure
de cette boíte nécessite un flan dont la surface est relativement élevée par
rapport au volume de la boíte, formé après montage du flan.
Par ailleurs, le document DE-U-299 02 027 décrit une boíte d'emballage pour
un tube, obtenue à partir d'un flan en carton prédécoupé et préplié, formant
quatre faces, destinées à former, après pliage, l'extérieur d'un fourreau
parallélépipédique. Les deux extrémités ouvertes du fourreau comportent, de
manière habituelle, deux rabats aptes à fermer les extrémités du fourreau et
former avec celui-ci, l'extérieur de la boíte. Le flan comprend, en outre, une
succession de six éléments de structure sensiblement triangulaire. Ces
éléments sont attenants à l'une des faces externes, formant fourreau, de la
boíte. Ces éléments sont agencés à l'intérieur de la boíte, de manière à
définir un espace en « entonnoir », dans lequel peut être calé l'objet à
emballer. Cette boíte présente sensiblement les mêmes inconvénients que la
boíte décrite dans le document FR-A-2 771 378.
Aussi, la présente invention vise à fournir une boíte comportant un système
de calage intégré, de structure simplifiée par rapport aux boítiers évoqués ci-dessus,
et dont la réalisation soit possible en automatique, par un outil de
fabrication peu onéreux.
L'invention vise, en outre, la réalisation d'une boíte à calage intégré, dont le
flan est de dimensions réduites, par rapport au flan des boítes précitées.
Un autre objet de l'invention concerne une boíte pouvant être mise à plat,
après montage et après fixation des moyens de calage. Par cette disposition,
il est possible de stocker un lot de boítes à vide dans un volume minimum,
permettant à la suite, directement, après déploiement de la boíte,
l'introduction, de l'objet à emballer.
Selon la présente invention, ces objectifs sont atteints au moyen d'une boíte
pour l'emballage d'un objet, réalisée en carton ou en matériau analogue,
destinée à contenir au moins un objet, notamment un tube de produit
cosmétique. Cette boíte est formée à partir d'un flan prédécoupé en une seule
pièce, délimitant quatre faces reliées entre elles le long de lignes de pliage
longitudinales, sensiblement parallèles. De cette manière est formé, après
pliage, un fourreau dont les extrémités sont aptes à être fermées par deux
rabats d'extrémité. Des moyens sont prévus pour assurer le calage de (ou
des) objet(s) à l'intérieur de la boíte, lesdits moyens de calage étant formés
d'une portion dudit flan, s'étendant sensiblement dans le prolongement d'une
première face. En d'autres termes, les moyens de calage sont constitués
d'une portion du flan située dans l'axe longitudinal d'une des faces du flan
prédécoupé.
Ces moyens de calage sont conçus de manière à, en position montée de la
boíte, délimiter en partie, au moins un logement destiné à recevoir ledit
(lesdits) objet(s), ledit logement étant de section transversale, variant de
façon progressive sur au moins une partie de sa hauteur axiale.
De manière avantageuse, la section transversale dudit logement est
sensiblement nulle en une première extrémité du logement et sensiblement
égale à la section du fourreau en une seconde extrémité du logement,
opposée à la première.
Avantageusement encore, les moyens de calage comportent au moins deux
parties à l'intérieur desquelles est formé ledit logement.
Avantageusement, la portion formant les moyens de calage est reliée à cette
première face par une première ligne de pliage transversale.
Selon un mode de réalisation, cette portion comporte une extrémité adjacente
à ladite première face, et une extrémité libre, destinée, lors du montage de la
boíte, à être fixée sur une seconde face, située en regard de la première.
Avec une telle configuration, les moyens de calage constituent une structure
formant un logement apte à recevoir ledit objet à l'intérieur de ladite structure.
Ainsi, ladite portion comprend une seconde ligne de pliage transversale, entre
l'extrémité adjacente à ladite première face et l'extrémité libre, ladite portion,
étant pliée autour de ladite seconde ligne de pliage transversale, avant que
son extrémité libre ne soit fixée à ladite seconde face, ladite seconde ligne de
pliage transversale formant le fond d'une zone de la boíte destinée à recevoir
ledit objet.
Avantageusement, l'extrémité libre de ladite portion de flan formant les
moyens de calage est fixée à ladite seconde face, au voisinage d'une
extrémité de la boite située à l'opposé de la seconde ligne de pliage
transversale.
Selon un mode de réalisation simplifié, l'extrémité libre de ladite portion peut
ne pas être fixée sur la seconde face. Dans cette configuration, l'extrémité
libre est destinée, lors du montage de la boíte à venir en appui libre sur la
seconde face, située en regard de la première. L'appui de la seconde
extrémité sur la seconde face est plus ou moins importante, en fonction du
volume de l'objet calé entre les deux parties des moyens de calage.
Alternativement, la portion formant les moyens de calage est pliée autour de
ladite seconde ligne de pliage transversale, avant que son extrémité libre ne
soit fixée à ladite seconde face, de sorte que les moyens de calage
comportent au moins deux parties à l'extérieur desquelles est formé le
logement destinée à recevoir ledit objet. Dans cette configuration, ladite
portion est reliée à la première face par la première ligne de pliage
transversale, la portion formant les moyens de calage comportant une
extrémité adjacente à ladite première face, et une extrémité libre, destinée,
lors du montage de la boíte à être fixée sur une seconde face, adjacente à la
première. Avec une telle configuration, les moyens de calage constituent une
structure formant ressort apte à caler ledit objet entre une zone externe des
moyens de calage et deux faces adjacentes du fourreau.
Avantageusement, le flan est constitué d'une feuille de carton, de carton
ondulé ou de tout autre matériau, comme une feuille en plastique,
convenablement découpée et pliée.
En particulier, l'objet à emballer visé est, par exemple un tube, par exemple
en plastique, en métal ou en un complexe métal/plastique, et contenant,
notamment, un produit cosmétique, et dont l'une des extrémités est formée
par un fond obtenu par pincement et soudure le long d'une ligne de fermeture,
ledit tube pouvant être de largeur croissante en direction de la ligne de
fermeture. La seconde extrémité du tube présente un col ouvert pourvu d'un
bouchon de fermeture amovible. Cependant, en principe tout autre objet peut
être emballé dans la boíte conforme à l'invention, à condition qu'il présente
une forme appropriée.
Selon un aspect intéressant de l'invention, ladite seconde ligne de pliage
transversale est située entre l'extrémité adjacente à ladite première face et
l'extrémité libre de ladite portion interne. Cette portion interne est pliée autour
de ladite seconde ligne de pliage transversale, avant que son extrémité libre
ne soit fixée à la seconde face, ladite seconde ligne de pliage transversale
formant le fond de ladite zone de la boíte, destinée à recevoir ledit objet.
On obtient ainsi, en d'autres termes, une boíte de forme externe
parallélépipédique, formée par deux faces principales parallèles, deux faces
latérales parallèles, et deux rabats d'extrémité parallèles, dont l'un au moins
peut rester ouvert pour l'introduction et l'extraction dudit objet, les moyens
pour caler l'objet comportant une portion interne en deux parties, formant
entre elles un angle aigu. Chacune des extrémités des deux faces latérales
comporte un volet rabattable, plié avant fermeture des deux rabats
d'extrémité. Il est envisageable, cependant, de réaliser des boítes de forme
prismatique.
Avantageusement, l'extrémité libre de ladite portion interne du flan formant les
moyens de calage est fixée à la seconde face, au voisinage d'une extrémité
de la boite, située à l'opposé de la seconde ligne de pliage transversale.
De préférence, la seconde ligne de pliage transversale n'est pas parallèle à la
première ligne de pliage transversale. En effet, la seconde ligne de pliage
transversale peut former, avec la première ligne de pliage transversale, un
angle a compris entre environ 0° et environ 45°, et de préférence compris
entre environ 5° et environ 35°. Ainsi, en position montée de la boíte, les deux
parties de la portion formant les moyens de calage, est vrillée. On obtient une
configuration suivant laquelle la seconde ligne de pliage peut se placer
sensiblement en diagonale, par rapport à la section transversale du fourreau
la boíte.
De préférence, l'angle a est choisi de sorte à ce que, en fonction des
dimensions de la boíte, après formation dudit fourreau et après fixation des
moyens de calage sur la seconde face, ladite boíte puisse être mise à plat.
De manière avantageuse, l'extrémité libre de la portion du flan formant les
moyens de calage se présente sous la forme d'une patte attenante à ladite
portion du flan par une troisième ligne de pliage, parallèle à la première ligne
de pliage transversale. Cette extrémité libre est fixée sur une zone de la
seconde face, laquelle zone est située au voisinage de ladite extrémité de la
boíte située à l'opposé de la seconde ligne de pliage transversale.
La seconde ligne de pliage transversale présente un point médian, ledit point
médian étant situé à une distance déterminée par rapport aux première et
seconde lignes de pliage transversales. Avantageusement, lesdites distances
étant sensiblement identiques.
Selon un mode de réalisation particulier, la portion formant les moyens de
calage, comporte un évidement, notamment un évidement central, s'étendant
notamment de part et d'autre de la seconde ligne de pliage. Cet évidement
est destiné à recevoir et à immobiliser une portion d'extrémité dudit objet,
constitué par exemple, par le bouchon d'un tube. Le cas échéant, cet
évidement ne peut être pratiqué que sur l'une des portions des moyens de
calage.
La boíte de l'invention, selon un autre mode de réalisation, peut servir à
l'emballage de deux objets distincts, calés chacun à l'une des extrémités de la
boíte. A cet effet, deux moyens de calage sont prévus pour le calage des
deux objets, situés chacun sur l'une des extrémités dudit fourreau. Ces
moyens de calage sont formés d'une première portion dudit flan et d'une
seconde portion dudit flan, lesdites première et seconde portions étant
orientées à l'opposé l'une par rapport à l'autre, chacune desdites portions
étant de longueur au plus égale à la hauteur de la boíte, définie par la
longueur des lignes de pliage longitudinales du fourreau.
Ainsi, la disposition de la boíte de l'invention permet d'insérer un ou deux
objets dans la boíte sur une chaíne de conditionnement automatique. Cette
disposition permet, en outre, de positionner et immobiliser le (ou les) objet(s)
suivant une orientation donnée à l'intérieur de la boíte, ce qui convient,
notamment lorsque le (ou les) objet(s) est (sont) fragile(s).
La disposition de la boíte de l'invention permet, en outre :
- la réalisation d'une boíte de structure simple avec un nombre de portions
réduit ;
- une réduction sensible de la surface totale du flan, par rapport au volume
formé par la boíte, due à une superposition minimale des différents pans,
lors de l'assemblage de la boíte ;
- l'utilisation d'un outil industriel simple et peu onéreux ;
- la protection anti-choc d'un objet fragile pendant le transport ;
- une mise à plat de la boíte pré-montée, prête à recevoir l'objet à emballer
après déploiement de la boite, permettant de minimiser le volume de
stockage de la boíte avant utilisation ;
- la décoration ou l'impression des faces extérieures de la boíte,
simultanément avec la partie visible des moyens de calage ;
- un positionnement souple par déformation élastique des moyens de calage
(par flexion et ou torsion).
Pour mieux faire comprendre la présente invention, on va en décrire
maintenant, à titre d'exemples purement illustratifs et nullement limitatifs,
plusieurs modes de réalisation d'une boíte d'emballage, conforme à
l'invention, représentée sur les dessins annexés.
La figure 1a représente une vue d'un flan 1, avant pliage, d'une boíte selon un
premier mode de réalisation de l'invention ; La figure 1b représente une vue d'un flan 1', avant pliage, d'une boíte selon
un second mode de réalisation de l'invention ; La figure 2 représente une vue du flan 1 de la figure 1a, au cours du pliage
des moyens de calage ; La figure 3 représente une vue du flan 1 des figures 1a et 2, au cours de la
fixation des moyens de calage ; La figure 4a représente une vue schématique en perspective de la boíte
représentée sur les figures 1a, 2, et 3 , avec arrachement partiel des parois
externes, cette boite étant obtenue après pliage du flan 1 ; La figure 4b représente une vue schématique en perspective d'une boíte
selon une variante de la boíte de la figure 4a, avec arrachement partiel des
parois externes ; La figure 4c représente une vue schématique en coupe longitudinale de la
boíte de la figure 4b, après introduction d'un tube ; La figure 5 représente une vue schématique d'un arrangement d'une
multitude de flans, conformes au flan de la figure 1a ; La figure 6a représente une vue d'un flan de boíte 101, avant pliage, selon un
autre mode de réalisation de l'invention ; La figure 6b représente une vue du flan 101 de la figure 6a, en cours de
pliage des moyens de calage ; La figure 7 représente une vue d'un flan 101a, avant pliage, d'une boíte selon
un autre mode de réalisation de l'invention ; La figure 8 représente une vue du flan 101a de la figure 7, au cours du pliage
des moyens de calage ; La figure 9 représente une vue schématique en perspective d'un mode de
réalisation simplifiée par rapport au mode de réalisation représenté sur la
figure 4a, avec arrachement partiel des parois externes.
On voit sur les figures 1a, 2, 3 et 4 les étapes successives de formation d'une
boíte B, à partir d'un flan 1, de forme parallélépipédique, comportant trois
paires de faces rectangulaires externes. Chaque paire de faces étant formée
par deux faces en regard l'une de l'autre : deux faces principales 4, 8, deux
faces latérales 2, 6, et deux rabats de fermeture 18, 26, par lesquels la boíte
peut être ouverte ou fermée. Les faces 2, 4, 6, 8, ainsi qu'une patte de collage
10, sont reliées entre elles par des lignes de pliage, parallèles 3, 5, 7 et 9,
déterminant la hauteur H de la boíte.
Après pliage des faces 2, 4, 6, 8, puis par collage de la patte 10 sur une zone
située sur un bord libre 10a de la face 2, un fourreau de forme générale
parallélépipédique est obtenu. Ce fourreau présente deux extrémités ouvertes
12a et 12b. Chacune des faces latérales 2 et 6 est pourvue de deux volets 22,
32 et 24, 30, reliés aux extrémités 12a et 12b respectivement des faces
latérales 2, 6, par des lignes de pliage 21, 33, et 24, 31 respectivement. La
face principale 4 présente une première ligne de pliage transversale 11
formée à l'extrémité 12a, et attenante à une portion allongée 12, 14, 16
prolongeant ladite face principale 4. Une extrémité libre de ladite portion
allongée est formée par une patte 16, reliée et repliée selon une ligne de
pliage 15. Cette extrémité 16 est destinée à être fixée sur une seconde face 8
de la boite, qui, en position montée de la boíte, est située en regard de la
première face 4. Les volets 12 et 14 constituent des moyens de calage
interne de l'objet à emballer dans la boíte.
Ces volets 12, 14 sont reliés entre eux par une ligne de pliage transversale
13, de manière à former un angle α avec la première ligne de pliage
transversal 11. L'angle α est variable en fonction des dimensions de la boíte,
en particulier en fonction de la largeur des faces latérales du fourreau et de la
longueur moyenne des moyens de calage L1, correspondant à la moitié de la
longueur totale des volets 12, 14. Ainsi, un point médian D est défini, situé au
milieu de la ligne de pliage 13. Le point D définit les distances L1 et L2, de
longueur sensiblement égale, reliant ledit point D aux lignes de pliage 11 et
15 respectivement, situées de part et d'autre de la ligne de pliage 13.
L'angle a est variable entre 0° et 45°, et de préférence entre 5° et 35°. Il est
bien entendu que, lorsque l'angle α est de 0° ou voisin de 0°, le fourreau
formé ne peut pas être mis à plat. Pour cette raison, de préférence, on choisit
l'angle α, de sorte que le fourreau formé avec les moyens de calage puisse
être mis à plat.
L'extrémité 4b de la face 4, opposée à son extrémité 12a, présente par une
ligne de pliage 17, reliant le rabat 18 à la face 4. Une patte 20, reliée au rabat
18 par une ligne de pliage 19, parallèle à la ligne de pliage 17, est destinée à
assurer la fermeture du fond du fourreau, après repliage des volets 22 et 24.
On voit, notamment sur la figure 2, que le volet 12 est rabattu sur la face 4,
puis le volet 14 est plié selon la ligne de pliage 13, en direction, de la face
latérale 6, définissant ainsi ledit angle α.
Après rabattement de la patte d'extrémité 16 sur la portion 14, la face
apparente de ladite patte 16 est enduite de colle et fixée sur une zone 16a,
située au voisinage de l'extrémité 8a de la face 8. Ainsi, on obtient une
configuration telle qu'illustrée sur la figure 3.
La patte 10 est alors pliée selon la ligne de pliage longitudinale 9, et enduite,
à son tour, de colle. Apres pliage des faces 2, 4, 6, et 8, la patte 10 est collée
sur le bord d'extrémité 10a de la face 2. Lorsque l'angle α est choisi
convenablement, le flan de la figure 3, après collage de la patte 10 sur le bord
10a, présente une structure pouvant être sensiblement mise à plat.
Le fourreau déployé, comme montré sur la figure 4a, est prêt à recevoir l'objet
T à emballer. Selon l'exemple considéré, cet objet est un tube, comportant un
fond F et, du côté opposé, un bouchon C amovible. Selon la réalisation de la
figure 4a, le tube est introduit dans le fourreau par le fond F.
Pour fermer le fond du fourreau du côté de l'extrémité 12b, les volets 22 et 24
sont rabattus, puis le rabat 18 est plié, selon la ligne de pliage 17. Puis, la
patte 20 est pliée selon la ligne de pliage 19 et introduite dans le fourreau, du
côté de l'extrémité 12b.
De manière semblable, l'autre extrémité 12a est fermée par rabattement des
volets 30 et 32, puis le rabat 26 est plié selon la ligne de pliage 27. La patte
28 est pliée selon la ligne de pliage 29 et introduite dans le fourreau du côté
de l'extrémité 12a.
Ainsi le tube T se trouve immobilisé pendant le transport et le stockage.
Lors de la description des figures qui vont suivre, les références des parties
identiques aux parties décrites en référence aux figures 1a, 2, 3 et 4, sont
maintenues. Seules les parties qui diffèrent de la réalisation décrite, portent
des références modifiées par des signes « ' », « b » ou portant des numéros
de référence majorés de 100.
A la figure 1b, on a représenté un autre mode de réalisation d'un flan 1'. Ce
mode de réalisation diffère de celui de la figure 1a par le fait que les moyens
de calage 12' et 14' sont attenants à la seconde face 8, opposée à la
première 4, et disposés sur la seconde extrémité 12b du fourreau, opposée à
la première 12a, selon une ligne de pliage 11'. Par conséquent, une patte
d'extrémité 16', reliée aux moyens de calage 12', 14' selon une ligne de
pliage 15', est destinée à être fixée sur une zone 16b, situé au voisinage de
l'extrémité 4b de la face 4. Le reste du flan 1' est identique au flan 1 de la
figure 1. Ainsi l'assemblage et le remplissage de la boíte peuvent être
effectués, de manière analogue à celle décrite en référence aux figures, 1a, 2,
3, et 4a, et ne nécessitent pas de description détaillée supplémentaire.
Les figures 4b et 4c illustrent un autre mode de réalisation d'une boíte B', se
différenciant de la boite B de la figure 4a, uniquement par le fait que les
moyens de calage 12, 14 présentent un évidement E, notamment un
évidement central, pratiqué de part et d'autre de la ligne de pliage 13. La
forme de cet évidement est choisie, de sorte qu'une extrémité C de l'objet T à
emballer puisse y être logée et y être immobilisée. Dans le cas présent, c'est
le bouchon C du tube qui traverse partiellement l'évidement E (figure 4c),
immobilisant ainsi le tube.
La figure 5 illustre un agencement avantageux d'une multitude de flans sur
une feuille de carton, avant découpe.
On voit qu'une première rangée de flans (1a, 1b, 1c), tous de même
orientation, est disposée suivant une ligne (R1), chaque flan étant séparé d'un
flan avoisinant d'une distance (r1) correspondant à la largeur des moyens de
calage interne (12, 14). Une seconde rangée de flans (1d, 1e), d'orientation
inversée par rapport aux flans de la première rangée, et agencée suivant une
seconde ligne (R2), parallèle à la première, de manière à former un
arrangement tête-bêche desdits flans, les moyens de calage (12, 14) d'une
première rangée occupant la surface formée par le décalage (r1) d'une
seconde rangée, et inversement.
Par rapport aux flans des boítes de l'art antérieur précité, cet arrangement
permet de minimiser le taux de chutes, restant après découpe des flans. En
d'autres termes, par rapport aux flans conventionnels, on améliore le nombre
de flans découpés par feuille.
Les figures 6a et 6b représentent un flan 101, conforme à un autre mode
encore de réalisation de l'invention. Le flan 101 est destiné à former une boíte
servant à l'emballage simultané de deux objets, et comportant deux moyens
de calage interne indépendants 12, 14 ; 112 ;114. Un premier moyen de
calage 12, 14 est attenant à une extrémité 12a de la face 4 du flan. Un
second moyen de calage 112', 114' est attenant à l'extrémité 12b, opposée à
l'extrémité 12a, de la face 8. La longueur des moyens de calage est choisie
de sorte que leurs longueurs respectives ne dépasse pas la hauteur H de la
boíte. Ainsi, il est possible de disposer deux objets dans la boite, de manière
superposée.
En particulier, la longueur cumulée des portions 12 et 14 peut être différente
de la longueur cumulée des portions 112' et 114', ce qui permet de les
adapter au calage de deux objets de tailles différentes.
Le pliage des moyens de calage, la formation du fourreau, l'insertion des
objets dans le fourreau et la fermeture de la boíte est effectuée de façon
similaire aux opérations décrites précédemment, en référence aux figures 1a
et 1b.
Les figures 7 et 8 illustrent un autre mode de réalisation, selon lequel un flan
est désigné dans son ensemble par la référence 101a. Les différentes parties,
identiques ou semblables aux parties du flan conforme aux figures 1a, 2, 3 et
4, portent les numéros de référence des ces figures, majorés de 100. La
description détaillée de ces parties ne sera reprise que partiellement.
Sur les figures 7 et 8, on voit les quatre faces 102, 104, 106 et 108 destinées
à former, après pliage, un fourreau parallélépipédique constituant avec les
rabats supérieur et inférieur 126 et 118, l'extérieur de la boíte.
Les moyens de calage sont constitués par deux portions 112 et 114. La
portion 112 est attenante à une première face principale 104. Une ligne de
pliage transversal 111 est prévue entre la face principale 104 et la portion
112. Les portions 112 et 114 sont pliées, comme visible notamment sur la
figure 9, suivant une ligne de pliage 113, non parallèle à la ligne de pliage
111, de manière à former un angle α.
Une extrémité libre des portions 112, 114, est formée par une patte 116,
reliée et repliée selon une ligne de pliage 115, sensiblement parallèle à la
ligne de pliage transversal 111. Cette patte 116 est destinée à être fixée sur
une face latérale 106 de la boite, qui, en position montée de la boíte, est
adjacente à la première face 104. Ainsi, les portions 112 et 114 constituent
des moyens de calage de l'objet à emballer dans la boíte.
On remarquera que la largeur des portions 112 et 114 est décroissante
depuis la ligne de pliage transversal 111 jusqu'à la ligne de pliage 115 de la
patte 116. De cette manière, la ligne de pliage 115 présente sensiblement la
même dimension que la largueur de la face latérale 106. Le reste de la boite
est configurée manière sensiblement identique que la boíte illustrée sur les
figures 1a, 2, 3, et 4.
Contrairement au mode de réalisation des figures 1a, 2, 3 et 4, les moyens de
calage 112 et 114 ne forment pas une poche dans lequel l'objet à emballer
peut être logé. En effet, en position montée de la boíte, la ligne de pliage 113
est orientée sensiblement en diagonale entre la ligne de pliage 103 et la ligne
de pliage 107. En conséquence, la portion 114 est vrillé de 45° depuis la ligne
de pliage 115 vers la ligne de pliage 113. Ainsi, on ménage un logement à
l'intérieur de la boíte, destiné à recevoir un objet, la section de ce logement
étant décroissante depuis l'extrémité 112a vers le rabat inférieur 118. Grâce a
cette configuration, l'objet à emballer de la boíte peut être calé entre la portion
114 et les parois internes des faces 102 et 108. Du fait de la flexibilité de la
portion 114, par exemple lorsque le flan 101a est réalisé en une feuille d'un
matériau tel que du carton, l'objet est maintenu élastiquement dans la boíte,
sans contraintes excessives exercées par les portions respectives de la boíte
sur ledit objet.
La figure 9, montre un mode de réalisation simplifié de celui représenté sur la
figure 4a. La boíte 1 de la figure 9 se distingue de celle de la figure 4a par le
fait que les moyens de calage interne 12, 14 sont pliés selon une seconde
ligne de pliage 13 parallèle à la première ligne de pliage 12a. En d'autres
termes, l'angle α (représenté sur la figure 4a) est nul. De plus, l'extrémité
libre 15a des moyens de calage n'est pas collée sur une paroi interne du
fourreau, mais uniquement en contact libre. En fonction de la conformation du
tube T, lors de son introduction entre les deux parties 12 et 14 formant les
moyens de calage, ces deux parties se bombent élastiquement vers
l'extérieur, en direction des faces correspondantes du fourreau.
Simultanément, l'extrémité libre 15a peut coulisser sur la surface interne de la
face 8. Par un contact élastique latéral exercé par les moyens de calage, le
tube est solidement serré dans la boíte.
Pendant le transport ou pendant l'exposition en magasin, les boítes de
l'invention peuvent être empilées, sans que les objets emballés puissent
changer de position accidentellement, et être endommagés, le cas échéant.
Dans la description détaillée qui précède, il a été fait référence à des modes
de réalisation préférés de l'invention. Il est évident que des variantes peuvent
y être apportées sans s'écarter de l'esprit de l'invention telle que revendiquée
ci-après.