L'invention se rapporte à une installation pour le transport de personnes et/ou
de marchandises depuis un premier niveau ou palier, inférieur, jusqu'à au
moins un deuxième niveau ou palier supérieur, une déclivité séparant les deux
niveaux.
On connaít déjà dans l'art antérieur plusieurs types d'installations du genre
mentionné ci-dessus.
Un premier type d'installation connue est appelé escalier roulant ou
« escalator », escalier mécanique.
Dans les escaliers roulants, des plates-formes ou marches, girons, peuvent être
entraínées en continu, deux balustrades encadrant les marches et formant
support pour main courante. L'entraínement des marches est
conventionnellement obtenu par chaínes, disposées sur les côtés desdites
marches, un moteur électrique tel qu'un moteur synchrone étant placé sous la
plaque palière inférieure ou supérieure, dans un logement technique.
Les girons présentent conventionnellement des surfaces de marche à nervures
qui passent au travers des peignes ou plaques à peignes lors du défilement des
marches.
Les marches portent conventionnellement des galets latéraux roulants sur des
rails de guidage placés en partie basse des balustrades.
Des exemples de structure générale d'escaliers mécaniques peuvent être
trouvés dans les documents suivants : FR-2 650 262, EP-A-523 827, EP-A-593
787, EP-A-606 990, EP-A-647 585, EP-A-667 314, EP-A-685 421, EP-A-711
725, EP-A-775 079, EP-A-794 147, WO-A-89/02408, WO-A-91/03417, WO-93/22231,
WO-A-95/06612, WO-A-95/09802, WO-A-95/15909, WO-A-95/17342,
WO-A-97/00223, WO-97/29987, WO-A-97/31854.
Des caractéristiques particulières de ces escaliers mécaniques peuvent être
trouvées dans les autres documents suivants :
- pour les girons : WO-A-92/22491, WO-A-95/23758, EP-A-449 780, EP-A-490
591, EP-A-630 850, EP-A-634 355, EP-A-661 229, EP-A-748 291, EP-A-808
792;
- pour les plaques à peigne : FR-A-2 711 633, EP-A-634 354, EP-A-659 676 ;
- pour les dispositifs de sécurité :
- destinés à éviter le coincement ou le pincement des chaussures ou des
vêtements en général : EP-A-297 233, EP-A-325 293, EP-A-326 689,
EP-A-386 512, EP-A-392 819, EP-A-407 759, EP-A-523 832, EP-A-594
396, EP-A-603 643, EP-A-716 039, EP-A-739 853, EP-A-801 021, WO-A-97/14644
;
- destinés à détecter l'absence d'une marche ou son affaissement ou
destinés à permettre un arrêt d'urgence : EP-A-307 557, EP-A-388 299,
EP-A-404 524, EP-A-534 400, EP-A-557 093, EP-A-599 452, EP-A-621
226, WO-A-97/15520, WO-A-97/15521, WO-A-95/25061 ;
- pour les main-courantes : FR-A-2 692 878, demandes de brevet européen
n° 350 583, 356 782, 385 276, 389 336, 410 746, 420 061, 423 001, 466 666,
484 858, 491 725, 494 403, 503 152, 528 387, 530 944, 530 946, 531 940, 556
964, 575 158, 580 425, 603 993, 605 236, 605 255, 605 256, 608 125, 610 579,
622 325, 622 326, 624 146, 640 553, 644 149, 648 704, 648 705, 655 411, 659
163, 660 800, 661 230, 721 913, 736 478, 780 336, demandes internationales
de brevet n° 91/04219, 93/15015, 94/05584, 94/05585, 97/02204 ;
- pour l'adaptation des escaliers roulants au trajets non rectilignes :
- demandes de brevet en France n° 2 645 136, 2 669 316, 2 738 858,
- demandes de brevet européen n° 390 629, 390 630, 390 631, 390 632,
412 836, 415 953, 424 209, 436 191, 475 821, 497 877, 662 067, 705
217, 743 921, 811 575 ;
- demandes internationales de brevet n° 89/10890, 91/06501, 94/07787,
95/10477, 95/21788.
En dépit de très nombreux progrès réalisés pour ces escaliers mécaniques,
progrès illustrés notamment par le très grand nombre de brevets qui s'y
rapportent (dont une partie seulement sont mentionnés ci-dessus, pour les plus
récents), ces escaliers mécaniques présentent encore un inconvénient majeur,
quasi intrinsèque à leurs principes de base : ils ne permettent que très
difficilement le transport de poussettes, chaises roulantes, machines de
nettoyage de sols, et d'une manière générale de toute personne à mobilité
réduite ou tout objet volumineux.
Des escaliers mécaniques à deux fonctions, pour fauteuil roulant, sont certes
connus dans l'art antérieur :
- le document EP-A-599 556 décrit un escalator à double fonction pour un
fauteuil roulant comprenant plusieurs marches spécialisées à rotor denté
actionné à la demande ;
- le document WO-A-92/09519 décrit un plan de marche pour monter une
chaise roulante en trois plans de marche continus. Des plans de marche flottant
sont réunis aux plans de marche principaux lorsqu'une chaise roulante doit être
montée ;
- le document WO-A-97/06091 décrit de même la mise en place de marches
supplémentaires, au nombre de deux ou trois, dans un escalator conventionnel,
de sorte à permettre le chargement frontal ou transversal d'une chaise roulante.
Ces escaliers mécaniques modifiés sont apparus peu conviviaux et d'un usage
complexe. Par ailleurs, ils ne répondent qu'imparfaitement au problème des
charges de très grande taille telles que machines de nettoyage de sols ou
autre, de telles machines étant fréquemment employées dans les lieux publics
de grande affluence, lieux dans lesquels les escaliers mécaniques sont eux
aussi très courants. De plus, ces escaliers mécaniques modifiés ne sont pas
accessibles, le plus souvent, aux personnes handicapées non accompagnées,
et ne sont pas généralement en libre service.
En dehors des escaliers mécaniques mentionnés ci-dessus, on connaít dans
l'art antérieur un deuxième type d'installation de transport de personnes et/ou
de marchandises sur une dénivellation : les ascenseurs inclinés et les
funiculaires.
Ce deuxième type d'installation est, dans ses principes mêmes, totalement
différent des escaliers mécaniques, ainsi, par exemple :
- l'entraínement de cabines peut être obtenu par câble tracteur ;
- les cabines effectuent des va-et-vient ;
- le débit est discontinu.
Les ascenseurs inclinés et les funiculaires, à l'inverse des escaliers
mécaniques, peuvent être pratiques pour le transport des personnes
handicapées, mais aussi pour le transport de machines ou produits volumineux.
La mise en place de tels ascenseurs est toutefois coûteuse et implique
d'importants travaux de génie civil notamment.
En dehors des deux grands types d'installations de transport sur dénivellation
mentionnés ci-dessus, différents systèmes ont été mis au point antérieurement
pour le transport des personnes à mobilité réduite ou des charges le long d'un
escalier :
- le document FR-A-2 625 185 décrit un monte-charge comportant un chariot
circulant sur deux rails parallèles reposant directement sur les marches d'un
escalier, en laissant libre une partie de ces marches, l'entraínement du chariot
étant réalisé par pignons latéraux s'engrenant dans des crémaillères ;
- le document FR-A-2 668 439 décrit un système analogue au précédent, la
crémaillère étant solidaire d'un premier tube sur lequel roule un premier chariot
relié de façon articulée par une biellette à un deuxième chariot roulant sur un
deuxième tube parallèle au premier tube, de sorte que la stabilité de la plate-forme
de support des charges soit assurée quels que soient la pente et le
changement de direction des tubes parallèles ;
- on peut se référer également aux documents suivants :
- pour les monte-charge à crémaillère, associés à un escalier : FR-A-269
907, EP-A-458 103, WO-A-97/45354, WO-A-91/08162, EP-A-450 858,
WO-A-97/19887 ;
- pour les monte-charge associés à un escalier à entraínement par câble,
y compris par suspension de la charge : FR-A-2 716 673, FR-A-2 723
578, WO-97/26207, WO-A-96/29272, EP-A-700 859, FR-2 726 816 ;
- pour les ascenseurs à chaise, ou chaise-ascenseurs : EP-A-560 433,
EP-A-687 646, EP-A-693 038, EP-A-694 496, EP-A-725 034, EP-A-738
232, EP-A-793 614, WO-A-90/08091, WO-A-93/03993, WO-A-94/22757,
WO-A-95/18763, WO-A-95/19315, WO-A-95/29867, WO-A-96/15974,
WO-A-97/19886, WO-A-97/39972.
Les monte-charges à entraínement par câble ou crémaillère, associés à un
escalier, diminuent grandement l'accessibilité à l'escalier pour les personnes
valides et ne permettent qu'un faible débit pour les personnes à mobilité
réduite.
Les ascenseurs à chaise ne permettent, de même, qu'un très faible débit, la
chaise roulante devant être par ailleurs transportée par une autre voie. Les
ascenseurs à chaise sont, de ce fait, quasi exclusivement réservés aux usages
domestiques.
L'invention se rapporte à une installation de transport de personnes et/ou de
marchandises sur une déclivité, permettant un transport sûr, rapide de
personnes à mobilité réduite, de poussettes, de machines de nettoyage des
sols par exemple, la mise en place de cette installation pouvant être réalisée à
partir de la structure d'un escalier mécanique existant, sans nécessiter de
travaux de génie civil importants et en conservant une grande part de la
structure de cet escalier mécanique, et en particulier son encombrement latéral,
l'installation fonctionnant cependant d'une manière totalement différente de
celle d'un escalier mécanique.
A cette fin, l'invention se rapporte, selon un premier aspect, à une installation
de transport de personnes et/ou de marchandises, apte au transport de
personnes à mobilité réduite et aux personnes en fauteuil roulant notamment,
l'installation comprenant en combinaison :
- une structure de génie civil et un châssis du type employé pour les escaliers
mécaniques ;
- au moins une cabine entraínée en va-et-vient entre au moins une gare basse
et au moins une gare haute, sur un trajet comportant au moins une section
rectiligne correspondant à celui qu'effectuerait les marches d'un escalier
mécanique complet correspondant audit châssis.
Dans une réalisation, la structure de génie civil et le châssis ou la charpente
appartiennent à un escalier mécanique préexistant dont les marches et main-courantes
sont ôtées.
Dans une autre réalisation, en particulier lorsque la traçabilité des charpentes
anciennes utilisées est incertaine, une nouvelle charpente est mise en place en
lieu et place de la charpente de l'escalier mécanique, dans le volume
disponible, sans réalisations de travaux d'élargissement de voie.
L'installation comprend au moins un câble d'entraínement de la cabine, placé
sous cette cabine le long du chemin de passage de celle-ci.
L'installation comprend au moins un rail de guidage de la cabine disposé sous
celle-ci et le long de son chemin de passage entre les gares.
Les moyens d'entraínement de la cabine sont disposés dans un logement
technique analogue à celui qu'occuperaient les moyens d'entraínement d'un
escalier mécanique complet correspondant audit châssis.
L'encombrement complet de l'installation peut ainsi être sensiblement identique
à celui d'un escalier mécanique complet correspondant audit châssis.
L'installation comprend des parois de protection et d'habillage latérales de la
voie de passage, ces parois étant assemblées aux balustrades correspondant à
celles qui formeraient support de main courante pour un escalier mécanique
complet correspondant audit châssis.
Dans une autre réalisation, les parois de protection et d'habillage latérales de la
voie de passage sont fixées sur la charpente de l'escalier mécanique.
L'installation comporte au moins une porte palière par gare d'arrêt de la cabine,
ladite porte interdisant l'accès à la voie de passage de la cabine lorsque celle-ci
n'est pas en gare.
L'invention se rapporte également à un procédé de mise en place d'une
installation telle que présentée ci-dessus, le procédé comprenant les étapes
de:
- suppression des marches, girons d'un escalier mécanique ;
- suppression des main-courantes dudit escalier mécanique ;
- déconnexion des moyens d'entraínement des marches par rapport aux
organes moteurs ;
- mise en place des organes de guidage et d'entraínement de la cabine ;
- mise en place de la cabine.
Le procédé peut comprendre en outre les étapes de :
- mise en place de porte palière à chaque gare d'arrêt de la cabine ;
- mise en place de parois de protection et d'habillage latéral de la voie de
passage de la cabine.
Les parois de protection et d'habillage peuvent être assemblées de manière
éventuellement réversible aux balustrades de l'escalier mécanique
correspondant au châssis de base de l'installation, ou être assemblées de
manière éventuellement réversible à la charpente de l'escalier mécanique, les
balustrades étant supprimées.
D'autres objets et avantages de l'invention apparaítront au cours de la
description suivante d'un mode de réalisation, description qui va être faite en se
référant aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue de profil en long d'une installation selon l'invention ;
- la figure 2 est une vue de dessus correspondant à la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue selon a flèche III de la figure 1 ;
- la figure 4 est une vue de détail de la gare basse de l'installation représentée
en figure 1 ;
- la figure 5 est une vue analogue à la figure 1, l'installation étant représentée
pourvue d'un habillage ;
- la figure 6 est une vue de détail de la gare haute de l'installation représentée
en figure 1 ;
- la figure 7 est une vue en coupe selon le plan VII-VII de la figure 1 ;
- la figure 8 est une vue de détail d'une partie de la figure 6 ;
- la figure 9 est une vue de dessus selon la flèche IX de la figure 8 ;
- la figure 10 est une vue de côté selon la flèche X de la figure 8.
On se rapporte tout d'abord à la figure 1.
L'installation de transport 1 représentée en figure 1 relie un palier bas ou
inférieur 2 à un palier haut ou supérieur 3, une déclivité correspondant à un
angle a de 30° environ séparant le palier bas 2 du palier haut 3.
A titre indicatif uniquement, l'installation représentée en figure 1 peut
correspondre à :
- un dénivelé de l'ordre de 9,3 m ;
- une longueur horizontale de l'ordre de 16,1 m ;
- une longueur de course de l'ordre de 18,6 m.
Sauf indication contraire, les dimensions dont il sera ultérieurement fait mention
correspondront à celles ci-dessus, en référence à une réalisation possible.
Une cabine 4 peut être entraínée en va-et-vient de la gare basse 5 vers la gare
haute 6.
Des portes palières 7, 8 interdisent l'accès tant que la cabine n'est pas arrêtée
en gare haute ou basse, respectivement.
Le châssis de l'installation définit :
- un logement technique bas 9 ;
- un logement technique haut 10 ;
- un chemin de passage 11 ou gabarit de translation pour la cabine 4.
Le logement technique haut 10 contient la motorisation 12 et notamment un
treuil à tambour 13 ou une poulie à adhérence. L'emploi d'un treuil à tambour
de 45cm de large, permet une course de cabine de 18m environ dans la
configuration représentée, un tambour de 80cm de large autorisant une course
de cabine de 40m environ.
Le moteur, le système de réduction par chaíne et l'arbre d'entraínement sur
lequel est fixé le tambour peuvent être du type utilisé dans les escaliers
mécaniques conventionnels et notamment ceux de l'escalier mécanique
préexistant avant mise en place de l'invention.
Le chemin de passage 11 est placé au-dessus d'un escalier de secours 14
permettant l'accès à une trappe de visite 15 éventuelle disposée en face
inférieure du châssis de l'installation, à proximité du logement technique haut
10.
L'escalier de secours permet l'évacuation des personnes en cas de
dysfonctionnement de l'installation, ainsi que la maintenance de cette
installation.
L'entraínement de la cabine 4 est obtenu par câble 16 ou tout autre moyen
équivalent, la cabine 4 se déplaçant en étant guidée par au moins un rail 17.
Un butoir 18 est placé en partie basse du rail 17, les galets 19 ou toute autre
partie de la cabine 4 pouvant être placée en appui contre ce butoir lorsque la
cabine 4 est en gare basse 5.
Dans le mode de réalisation considéré, quatre galets 19, 20 sot associés au rail
guide 17, la trappe de visite 15 étant en regard et au-dessous des galets
inférieurs 19 lorsque la cabine est en gare haute 6.
L'on se réfère maintenant aux figures 2 et 3.
A titre indicatif, la cabine 4 peut correspondre, dans la réalisation dimensionnée
ci-dessus, à un volume de l'ordre de 1,40 x 1,4 x 2,2(m3), la cabine ayant une
base sensiblement carrée.
Bien évidemment, la cabine peut être à base rectangulaire, plus profonde que
large par exemple et être adaptée au transport de plusieurs personnes à
mobilité réduite ou chaises roulantes.
L'installation, telle que représentée en figure 6, peut être pourvue de part et
d'autre de la voie de passage de la cabine, de parois 21 de protection,
interdisant l'accès latéral à la voie de passage, par exemple à partir d'un
escalier parallèle à l'installation 1.
Ces parois de protection 21 peuvent être, partiellement ou totalement
transparentes ou translucides.
L'encombrement général de l'installation peut être sensiblement identique à
celui d'un escalier mécanique.
De plus, de manière avantageuse, l'installation 1 peut être mise en place à
partir d'un escalier mécanique préexistant en reprenant le châssis métallique de
cet escalier, sans réaliser de travaux de génie civil, sans modifier
l'emplacement de la motorisation, et en supprimant ce qui constitue le coeur du
fonctionnement de cet escalier, à savoir notamment :
- les marches, les peignes ;
- les main-courantes.
La motorisation, représentée en figures 8 à 10 peut être celle de l'escalier
mécanique d'origine.
Sur la figure 8 est représenté un motoréducteur 12 entraínant, via un axe
sensiblement horizontal 12', une chaíne 12" et un pignon denté 13" monté
rotatif sur un arbre 13', le câble d'entraínement de la cabine 4 étant monté serré
sur le tambour 13.
Les balustrades de l'escalier mécanique peuvent, le cas échéant, être
réutilisées pour servir de base à l'habillage latéral de l'installation 1.
Le cas échéant, la mise en place de l'installation sur une base commune à un
escalier mécanique, peut être temporaire.
Dans le mode de réalisation considéré, l'installation comporte un seul dénivelé.
Dans d'autres réalisations, non représentées, l'installation comporte plusieurs
tronçons, de dénivelés identiques ou non, certains tronçons pouvant être
horizontaux ou sensiblement plats, ou inclinés d'un angle compris entre
quelques degrés et 45° par rapport à l'horizontale.
Dans le mode de réalisation représenté, le trajet de la cabine 4 est
sensiblement rectiligne.
Dans d'autres modes de réalisation, non représentés, la cabine effectue des
trajets comportant au moins une section courbe, l'installation étant par exemple
mise en place à partir d'un escalier mécanique courbe.
Dans le mode de réalisation considéré, la motorisation est placée de manière
identique à celle rencontrée dans les escaliers mécaniques.
Dans d'autres modes de réalisation, non représentés, les cabines sont
automotrices.
Dans d'autres modes encore de réalisation, la motorisation est placée dans un
local technique qui n'est pas placé en dessous du palier haut.
L'installation 1 peut être mise en place à partir de la structure d'un escalier
mécanique extérieur ou intérieur, ou dans un encombrement correspondant
audit escalier mécanique.
Lorsque les dénivellations suivies par la cabine ne sont pas constantes, un
dispositif de correction d'assiette, connu en soi dans le domaine technique
particulier des ascenseurs inclinés, peut être mis en place.
Dans le mode de réalisation représenté, les passagers et notamment les
personnes à mobilité réduites ou les personnes en fauteuils roulants entrent et
sortent de la cabine dans le même sens que le déplacement de celle-ci le long
de son trajet de la gare basse vers la gare haute.
Dans d'autres modes de réalisation, non représentés, les passagers pénètrent
dans la cabine, pour au moins une gare d'extrémité et/ou au moins une gare
d'arrêt intermédiaire, par au moins un côté droit ou gauche de la cabine.
De même, les passagers peuvent, dans certains modes de réalisation non
représentés, sortir de la cabine, pour au moins une gare d'extrémité et/ou au
moins une gare d'arrêt intermédiaire, par au moins un côté droit ou gauche de
la cabine.
Dans certains modes de réalisation, non représentés, l'accès latéral à la cabine
peut s'effectuer à partir d'un escalier parallèle à l'installation, pour les
personnes valides.
La cabine peut alors comporter, en plus de la porte avant et arrière 22, 23, au
moins une porte latérale. Le cas échéant, au moins deux cabines peuvent être
disposées l'une derrière l'autre, leurs planchers étant à des niveaux différents.