EP1013319A1 - Patin comprenant une chaussure articulée sur un chassis - Google Patents
Patin comprenant une chaussure articulée sur un chassis Download PDFInfo
- Publication number
- EP1013319A1 EP1013319A1 EP99125199A EP99125199A EP1013319A1 EP 1013319 A1 EP1013319 A1 EP 1013319A1 EP 99125199 A EP99125199 A EP 99125199A EP 99125199 A EP99125199 A EP 99125199A EP 1013319 A1 EP1013319 A1 EP 1013319A1
- Authority
- EP
- European Patent Office
- Prior art keywords
- chassis
- shoe
- inline skate
- skate according
- sole
- Prior art date
- Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
- Withdrawn
Links
Images
Classifications
-
- A—HUMAN NECESSITIES
- A63—SPORTS; GAMES; AMUSEMENTS
- A63C—SKATES; SKIS; ROLLER SKATES; DESIGN OR LAYOUT OF COURTS, RINKS OR THE LIKE
- A63C17/00—Roller skates; Skate-boards
- A63C17/04—Roller skates; Skate-boards with wheels arranged otherwise than in two pairs
- A63C17/06—Roller skates; Skate-boards with wheels arranged otherwise than in two pairs single-track type
- A63C17/065—Roller skates; Skate-boards with wheels arranged otherwise than in two pairs single-track type with movements during use of the foot plate or shoe relative to the chassis, e.g. inline clap skate
Abstract
L'invention se rapporte à un patin en ligne articulé comprenant un châssis (4)
sur lequel est montée une série de roues (5), et une chaussure (2) reliée à l'avant
seulement du châssis de façon à permettre le soulèvement du talon de la chaussure
par rapport au châssis lors du patinage, caractérisé en ce que ;
Un tel patin libère le pied en extension, rendant la phase de poussée plus
efficace, tout en conservant de bonnes caractéristiques mécaniques notamment une
bonne rigidité en torsion entre la chaussure et le châssis.
Description
L'invention se rapporte au domaine du patin tel que le patin à roulettes, le patin
en ligne ou le patin à glace. En particulier, l'invention concerne un patin comprenant
une chaussure articulée sur un châssis pour permettre un soulèvement du talon et
améliorer ainsi la pratique du patinage sur la surface de glisse.
Les patins articulés sont déjà connus de l'art antérieur, notamment dans le
domaine du patin à glace, où leur efficacité est maintenant reconnue en patinage de
vitesse. Il a été constaté que les patins traditionnels limitent l'extension de la cheville
au moment de la poussée afin d'éviter l'accrochage de la pointe du patin avec la
surface de glisse. Du coup, cette limitation du mouvement engendre une perte de
puissance. De plus, le temps de contact avec la surface de glisse à chaque foulée est
diminué. Une structure de patin dans laquelle la chaussure est articulée sur le châssis
permet le décollement du talon par rapport au châssis et libère ainsi la cheville. Le
patineur peut allonger la cheville sans risque de planter la pointe dans la surface de
glisse. Le contact avec la surface de glisse est aussi conservé plus longtemps alors que
la cheville est encore en extension.
Les systèmes actuels qui proposent une telle possibilité de mobilité du pied par
rapport au châssis ne donnent pas entièrement satisfaction. Les systèmes existants
apportent une flexibilité de la chaussure se rapprochant plus ou moins du déroulé
naturel du pied, mais en contrepartie, ils sont généralement de conception
compliquée et ils ont une faible rigidité en torsion. Un exemple illustrant ce problème
est donné dans le document WO 96/37269 qui comprend un patin formé de deux
sous-châssis mutuellement connectés par des moyens mécaniques du type à biellettes
autorisant un déplacement à la fois en rotation et en translation de la chaussure. Un
tel système comprend des moyens d'articulation transversaux qui sont fortement
sollicités en torsion, notamment dans les phases d'extension. Afin d'obtenir une
rigidité suffisante, les pièces doivent être surdimensionnées et réalisées dans des
matériaux aux caractéristiques mécaniques élevées. Les patins sont donc assez lourds
et de montage compliqué. D'une manière générale, ils sont coûteux à fabriquer et ils
sont donc réservés à la compétition.
La demande de brevet EP 0 778 058 A2 concerne un patin à roues en ligne dont
la chaussure comprend deux demi-coques rigides, l'une avant, l'autre arrière,
articulées entre elles par un pivot disposé transversalement. La demi-coque avant est
fixée rigidement sur un châssis comprenant une série de roues alignées. L'un des
inconvénients provient de ce que la chaussure a une structure de type rigide ayant
tendance à être lourde, inconfortable et chaude. De plus, l'articulation est aussi
soumise à des efforts importants provenant de l'augmentation du bras de levier lors
de l'extension de la chaussure autour de l'axe de rotation.
D'autres documents ont rapport avec les systèmes de patin articulés. Citons
pour exemple les documents suivants DE 78 733 ; DE 297 01 659 U1 ; DE 296 14 090 ;
US 1,603,588 ; IT 278004 ; NL 8702068 ; CA 2 155 444 ; EP 0 192 312 A2.
Il existe donc toujours un besoin visant à proposer un patin simple et
économique qui libère proprement la cheville en extension afin d'augmenter le
rendement de la poussée lors du patinage, tout en assurant une rigidité suffisante en
torsion.
Pour cela l'invention concerne un patin en ligne comprenant un châssis sur
lequel est montée une série de roues, et une chaussure reliée à l'avant seulement du
châssis de façon à permettre le soulèvement du talon de la chaussure par rapport au
châssis lors du patinage. La chaussure comprend une tige souple qui apporte confort,
légèreté et souplesse. La tige comprend une portion avant munie d'une base de
semelle reliée fixement sur le châssis, et une portion de semelle arrière rigide,
indépendante de la portion avant de tige souple, et qui est reliée de manière articulée
sur le châssis. En étant reliée sur le châssis, l'articulation procure une bonne rigidité
en torsion tout en apportant une liberté en extension de la cheville qui est suffisante.
Selon une caractéristique complémentaire, la chaussure se compose d'un sous-ensemble
de renforcement comprenant un contrefort de talon solidaire de la portion
arrière de semelle rigide et d'un collier entourant la cheville et relié sur les côtés du
contrefort de talon. Ainsi, les efforts imposés pour basculer la chaussure sont
directement transmis par la structure de renforcement de la chaussure. Cela a pour
conséquence d'augmenter la puissance transmise sur l'organe de glissement (lame ou
roues) lors de la poussée.
Selon une autre caractéristique, la portion de semelle arrière rigide est articulée
sur le châssis autour d'un axe de rotation sensiblement transversal et parallèle à la
base de support du châssis. L'articulation est ainsi arrangée pour favoriser une
poussée perpendiculaire au châssis et participer à la rigidité en torsion de l'ensemble
lors de l'extension de la cheville.
Selon une autre caractéristique, la portion de semelle arrière rigide comprend
une surface inférieure d'appui sur la base de support du châssis. De plus, la portion
de semelle arrière rigide est couplée à un moyen de rappel élastique opposant un
couple de résistance élastique tendant à rapprocher la surface inférieure d'appui sur
la base de support du châssis lors du soulèvement du talon. Le patineur trouve ainsi
un appui stable et solide en position de glisse à plat. Il n'a aussi aucun effort à fournir
pour passer d'une position d'extension à une position de glisse à plat; le rappel se
faisant de manière automatique lorsque l'organe de glisse (lame ou roues) quitte la
surface de glisse.
Selon une autre caractéristique, le moyen de rappel élastique comprend une
plaque de flexion élastique logée en recouvrement de la portion avant souple et de la
portion arrière de semelle sur laquelle elle s'appuie pour se déformer en flexion.
L'avantage réside dans la simplicité et la fiabilité du moyen de rappel mettant en
oeuvre un minimum de pièces et dont l'encombrement est réduit.
Selon une autre caractéristique avantageuse, la portion avant est reliée à la base
de support du châssis par des éléments de fixation localisés dans la zone des orteils
de la chaussure. La fixation de l'avant de la chaussure sur le châssis résout le
problème lié à la plongée de l'avant-pied sur l'organe de glisse (lame ou roues) ou la
surface de glisse pouvant ainsi engendrer des frottements. Il détermine aussi un axe
de rotation disposé en retrait de la portion avant qui est fixe ; ceci ayant pour
avantage de concentrer les efforts de poussée à un endroit prédéterminé, en
particulier au voisinage des métatarses, alors qu'un axe mobile diffuse les efforts de
poussée; ce qui entraíne une perte de rendement.
Selon une autre caractéristique, la tige souple comprend dans la région du plan
vertical passant par l'axe d'articulation une souplesse suffisante permettant la flexion
de la tige. L'avantage est de permettre le montage de chaussure à tige, au moins,
partiellement souple par opposition aux chaussures à coques rigides telles que celles
divulguées dans le document EP 0 778 958.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaítront dans la
description détaillée qui suit en relation avec les dessins figurant en annexe dans
lesquels :
Le patin 1 illustré à la figure 1 comprend une base de chaussure 2 et un train
roulant 3 sur lequel est monté la chaussure. Le train roulant s'entend de la partie du
patin qui assure le contact avec la surface de glisse. Il comprend généralement un
châssis 4 formé d'un profilé en forme de U renversé entre lequel s'étend une série de
roues 5 ; lesquelles sont individuellement disposées dans une configuration alignée
selon une direction d'extension longitudinale principale.
La chaussure peut présenter différentes configurations en fonction des
disciplines spécifiques qui lui sont destinées. Néanmoins, l'invention trouve un
avantage à utiliser une chaussure à tige souple par opposition aux chaussures a
coque dérivées de la pratique du ski alpin. La tige de la chaussure s'entend de la
partie de chaussure entourant le pied de l'utilisateur. La tige comprend donc une
portion avant 20 recouvrant l'avant du pied, y compris les orteils, et une portion
montante 21 qui entoure la cheville et s'étend plus ou moins haut au voisinage du
mollet. La souplesse de la tige est essentiellement apportée par le choix de matériaux
appropriés. De tels matériaux procurent résistance, confort et respirabilité. Ils
peuvent être choisis parmi les tissus, le cuir et les plastiques souples. Toutefois, la
tige souple peut être renforcée localement par des portions de renfort en matériau
relativement rigide. Par exemple, la portion en pointe de la chaussure est
préférablement renforcée d'une pièce en plastique semi-rigide ou rigide procurant
une protection des orteils (non représenté). Il faut donc entendre par tige souple, une
tige constituée en majorité de portions souples assemblées les unes aux autres, sans
toutefois exclure l'assemblage de portions relativement plus rigides.
La pratique du patinage impose de concevoir une structure de renforcement qui
a pour fonction de transmettre les efforts de poussée du patineur vers le sol, mais
aussi d'assurer la protection et la sécurité de la jambe qui tiennent compte des
sollicitations subies par celle-ci lors de la pratique. Cette structure de renforcement se
présente sous forme d'un sous-ensemble 6 qui entoure les zones sensibles du pied.
En particulier, le sous-ensemble comprend un contrefort de talon 60 et un collier 61
relié sur les côtés du contrefort par des moyens d'articulation 62.
Selon l'invention, la chaussure comprend une portion de semelle arrière 63 qui
est suffisamment rigide pour ne pas, ou peu, se déformer lors du mouvement de
patinage. Cette portion est indépendante de la tige souple 2 et fait partie intégrante
du sous-ensemble de renforcement 6. Par 〈〈 indépendante 〉〉, il faut entendre que la
portion est considérée comme structurellement distincte de la tige souple bien qu'elle
puisse lui être reliée par des moyens de fixation permanents ou détachables.
Comme l'illustre la figure 1, la portion de semelle arrière 63 comprend une
extrémité avant 63a se terminant sous la tige souple, en arrière de la pointe de la
chaussure, et qui est reliée au châssis par une articulation 7. De préférence,
l'articulation se situe dans la région des métatarses ou légèrement en arrière de la
région des métatarses. Selon l'invention, il a été déterminé que c'est dans cette région
que l'on obtient le meilleur rendement en puissance. L'articulation correspond, de
préférence, à un axe de rotation simple. La portion de semelle rigide 63 peut être
intégrale avec le contrefort talon ou, dans une alternative, être constituée d'une
partie indépendante reliée par des moyens de liaison tels que par collage, des vis ou
des rivets, ou une combinaison de ces moyens.
La portion avant 20 de la tige souple comprend, quant à elle, une portion de
semelle 22 qui est reliée de manière fixe au châssis 4. La portion de semelle avant 22
est fixée par des moyens de fixation 23 localisés dans la région des orteils. La portion
de semelle se prolonge vers l'arrière par une portion arrière 24 qui repose sur la
portion de semelle arrière rigide 63 du sous-ensemble de renforcement. La semelle de
la tige est fixée sur le châssis seulement dans la région avant du pied ; c'est-à-dire, en
avant de l'articulation 7. De la sorte, la tige souple est forcée de fléchir lors du
soulèvement du talon de la chaussure. La flexion s'exerce sensiblement dans le plan
vertical passant par l'articulation. Il est donc avantageux de prévoir que la chaussure
ait une souplesse suffisante au moins dans cette zone. La tige doit en fait être à la fois
résistante aux mouvements de flexion répétés dans cette zone et suffisamment souple
pour ne pas gêner la flexion libre de la chaussure. Il faut aussi noter que le talon de la
tige souple se déplace dans le contrefort talon rigide 60 de quelques millimètres lors
de la flexion de la tige. Pour favoriser ce déplacement, il est prévu que la portion de
semelle arrière 24 de la tige souple soit libre par rapport à la portion de semelle
rigide 63. La tige peut être couplée au sous-ensemble de renforcement 6 par des
moyens tels qu'une sangle 64 ou des moyens supplémentaires de liaison (non
représentés) favorisant l'entraínement de la tige en flexion de façon à éviter un
décollement du talon de la tige par rapport à la base.
La figure 2 montre la chaussure lors d'une configuration de repos sur le châssis
ou correspondant à une phase de glisse ou roulement à plat. La portion de semelle
arrière 63 du sous-ensemble de renforcement 6 possède une surface inférieure
d'appui 63b qui repose sur la base de support 40 du châssis. La base 40 correspond à
une surface transversale, de préférence sensiblement plane, reliant les côtés du
châssis supportant les roues. Cette base 40 peut s'étendre de façon continue sur toute
la longueur du châssis ou, au contraire, ne s'étendre que sur une partie de sa
longueur. De part et d'autre de la surface inférieure d'appui 63b, la portion de
semelle 63 se prolonge latéralement et vers le bas par deux parois de guidage 63c,
63d (figure 4). Ces deux parois sont espacées transversalement l'une de l'autre d'une
distance sensiblement supérieure à la largeur du châssis 4. Ces parois servent à
assurer un meilleur guidage de la partie arrière de la chaussure dans le plan
longitudinal d'articulation P de la chaussure par rapport au châssis et permet de
diminuer le risque de vrillage autour de l'articulation.
Comme le montre la figure 3, un élément de rappel élastique 8 équipe, de
préférence, le patin pour favoriser le retour en position de repos ou d'appui talon de
la chaussure sur le châssis. Ce moyen de rappel oppose un couple de résistance
élastique qui tend à rapprocher la surface inférieure d'appui 63b de la portion de
semelle rigide 63, sur la base de support 40 du châssis lors du soulèvement du talon.
La force de l'élément de rappel doit être suffisante pour permettre ce rapprochement
en l'absence d'effort volontaire d'extension de la part du patineur ; de sorte que le
train roulant revient en position de repos automatiquement après la poussée, sans
que le patineur n'ait à se soucier de la position du train roulant par rapport à sa
chaussure.
Un tel moyen de rappel élastique 8 est, de préférence, une plaque de flexion
élastique logée dans la chaussure. Comme le montre la figure 3, la plaque se trouve
en recouvrement de la portion arrière rigide 63 sur laquelle elle s'appuie et de la
portion avant 20 de tige pour se déformer ainsi en flexion lors d'un soulèvement de
la portion arrière par rapport au point d'articulation 7. La plaque peut être logée
discrètement sous une semelle interne, par exemple. Il s'agit donc d'un élément
simple, fiable et économique à mettre en oeuvre. Bien entendu, d'autres moyens
élastiques remplissant une fonction de rappel équivalente peuvent être envisagés
sans que l'on sorte de la portée de l'invention. Ainsi, on peut envisager de remplacer
la plaque de flexion par des ressorts de torsion montés sur l'axe d'articulation 7.
La figure 4 illustre l'agencement de la tige par rapport au sous-ensemble de
renforcement dans la partie arrière de la chaussure. La portion de tige souple s'insère
dans le contrefort talon 60 du sous-ensemble de renforcement 6. Une liaison entre la
portion souple 24 interne et la portion de semelle rigide 63 externe n'est pas
souhaitable de façon à autoriser un glissement relatif de la tige souple par rapport à
la structure de renforcement dans la région de la semelle lors de la flexion. En
revanche, une liaison 61a entre la tige et la structure de renforcement est nécessaire,
par exemple, au niveau du collier 61, pour maintenir la tige solidaire du sous-ensemble
de renforcement.
La figure 5 concerne une variante de l'invention dans laquelle la portion de
semelle arrière rigide 63 est un élément indépendant de la structure de renforcement
et se présente sous forme d'une plaque sur laquelle prend appui la tige 2. La portion
arrière de semelle de la tige est, de préférence, liée à la plaque 63 par des moyens de
liaison du type coulissant autorisant un mouvement relatif longitudinal
avant/arrière lors de la flexion de la tige. De tels moyens peuvent comprendre des
fourreaux 63e, 63f, reliés sur la semelle de la tige souple et dans lesquels coulisse la
plaque 63. Plusieurs fourreaux peuvent être répartis longitudinalement sur la plaque
selon les besoins. Ils ont pour fonctions de maintenir la tige et la plaque 63 solidaire
lors de la rotation tout en favorisant un guidage longitudinal relatif de la tige par
rapport à la plaque.
La structure de renforcement 6 est localisée en partie au moins à l'intérieur de la
tige souple comme le montrent les lignes pointillées. Cette structure peut être formée
d'un contrefort de talon 60 et d'un élément de support 61 entourant au moins
partiellement la cheville. Le contrefort de talon et l'élément de support peuvent être
formés d'une seule pièce par moulage d'un plastique rigide.
La figure 6 montre une vue de détail d'une variante de l'invention dans laquelle
il existe des possibilités de réglage de la position longitudinale de la chaussure par
rapport au châssis selon différentes configurations. Dans une première configuration,
la portion avant 20 de la chaussure comprend un moyen de fixation 23 destiné à
coopérer sélectivement avec une série de positions de réception du moyen de fixation
espacées longitudinalement l'une de l'autre sur le châssis. Par exemple, le moyen de
fixation peut être un ensemble vis 23a / écrou 23b. La vis 23a passe au travers de la
portion de semelle avant 22 de la chaussure. Une série de trous 41a, 41b, 41c, sont
disposés dans la base 40 du châssis de manière espacée longitudinalement d'un pas
prédéterminé p1. Chaque trou correspond à une position sélectionnée de la portion
avant 20 de la chaussure dès lors que l'ensemble vis/écrou coopère avec l'un des
trous. On peut ainsi déplacer la position avant fixe de la tige souple de la chaussure
par rapport au châssis. Pour des raisons de simplification, un seul moyen de fixation
23a été représenté, mais bien entendu, il peut être envisagé plusieurs moyens de
fixations espacés transversalement et/ou longitudinalement l'un de l'autre.
Une seconde configuration de réglage peut être proposée pour déplacer
longitudinalement le point d'articulation 7 relativement au châssis 4. La position de
l'articulation influence, en effet, de manière très significative le rendement de la
poussée exercée par le patineur. Le réglage permet d'ajuster la position de
l'articulation par rapport à la position relative des métatarses en fonction de la
morphologie de chaque patineur. Le réglage est obtenu, par exemple, en prévoyant
une série de paliers transversaux 42a, 42b, 42c dans le châssis destinés à la réception
de l'axe d'articulation de la portion de semelle rigide 63. Les axes de paliers sont
espacés d'un pas prédéterminé p2. Dans une configuration possible, le pas p1 peut
être égal au pas p2 ; ce qui permet un déplacement relatif de l'ensemble de la
chaussure par rapport au châssis. Dans une variante, p1 et p2 peuvent avoir des
valeurs distinctes. D'une manière générale, on peut envisager l'un ou l'autre des
réglages, ou les deux en combinaison.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation qui
viennent d'être décrits en détail mais elle comprend tout mode de réalisation couvert
par les revendications qui suivent.
Claims (13)
- Patin en ligne comprenant un châssis (4) sur lequel est montée une série de roues (5), et une chaussure (2) reliée à l'avant seulement du châssis de façon à permettre le soulèvement du talon de la chaussure par rapport au châssis lors du patinage, caractérisé en ce que ladite chaussure (2) comprend une tige souple ayant une portion avant (20) munie d'une base de semelle (22) reliée fixement sur le châssis, et une portion de semelle arrière rigide (63), indépendante de la portion avant (20) de tige souple, et qui est reliée de manière articulée sur le châssis.
- Patin en ligne selon la revendication 1, caractérisé en ce que la chaussure (2) se compose d'un sous-ensemble de renforcement (6) comprenant un contrefort de talon (60) solidaire de la portion arrière (63) de semelle rigide et d'un collier (61) entourant la cheville et relié sur les côtés du contrefort de talon (60).
- Patin en ligne selon la revendication 1, caractérisé en ce que la portion de semelle arrière rigide (63) est articulée sur le châssis (4) autour d'une articulation (7) ayant un axe de rotation sensiblement transversal et parallèle à la base de support du châssis.
- Patin en ligne selon la revendication 3, caractérisé en ce que la portion de semelle arrière rigide (63) comprend une surface inférieure d'appui (63b) sur la base de support (40) du châssis.
- Patin en ligne selon la revendication 4, caractérisé en ce que la portion de semelle arrière rigide (63) est couplée à un moyen de rappel élastique (8) opposant un couple de résistance élastique tendant à rapprocher la surface inférieure d'appui (63b) sur la base de support (40) du châssis lors du soulèvement du talon.
- Patin en ligne selon la revendication 5, caractérisé en ce que le moyen de rappel élastique (8) comprend une plaque de flexion élastique logée en recouvrement de la portion avant souple (22) et de la portion arrière de semelle (63) sur laquelle elle s'appuie pour se déformer en flexion.
- Patin en ligne selon la revendication 1, caractérisé en ce que la portion avant (22) est reliée à la base de support (40) du châssis par des éléments de fixation (23) localisés dans la zone des orteils de la chaussure.
- Patin en ligne selon la revendication 3, caractérisé en ce que la tige souple (2) comprend dans la région du plan vertical passant par l'axe d'articulation (7) une souplesse suffisante permettant la flexion de la tige.
- Patin en ligne selon la revendication 1, caractérisé en ce que la portion de semelle arrière rigide (63) est une partie reliée à la tige souple indépendante de la structure de renforcement (6) de la chaussure.
- Patin en ligne selon la revendication 9, caractérisé en ce que la structure de renforcement (6) est localisée en partie au moins à l'intérieur de la tige souple.
- Patin en ligne selon la revendication 10, caractérisé en ce que la structure de renforcement (6) comprend un contrefort talon (60) relié à un élément (61) entourant au moins partiellement la cheville.
- Patin en ligne selon l'une quelconque des revendications 3 à 11, caractérisé en ce que la position de l'articulation (7) de la portion de semelle arrière (63) est réglable longitudinalement par rapport au châssis.
- Patin en ligne selon l'une quelconque des revendications 3 à 12, caractérisé en ce que la position longitudinale de fixation de la base de semelle (22) sur le châssis est réglable sélectivement selon plusieurs positions prédéterminées longitudinales.
Applications Claiming Priority (2)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
FR9816606 | 1998-12-24 | ||
FR9816606A FR2787724A1 (fr) | 1998-12-24 | 1998-12-24 | Patin comprenant une chaussure articulee sur un chassis |
Publications (1)
Publication Number | Publication Date |
---|---|
EP1013319A1 true EP1013319A1 (fr) | 2000-06-28 |
Family
ID=9534650
Family Applications (1)
Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
---|---|---|---|
EP99125199A Withdrawn EP1013319A1 (fr) | 1998-12-24 | 1999-12-17 | Patin comprenant une chaussure articulée sur un chassis |
Country Status (2)
Country | Link |
---|---|
EP (1) | EP1013319A1 (fr) |
FR (1) | FR2787724A1 (fr) |
Cited By (1)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
FR2811905A1 (fr) * | 2000-07-18 | 2002-01-25 | Salomon Sa | Patin a roulettes a semelle flexible |
Citations (10)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
DE78733C (de) | K. HANNES, Raitenhaslach, Post Burghausen, Oberbayern | Schlittschuh mit in vertikaler Ebene drehbarer Fufsplatte | ||
US1603588A (en) | 1925-04-17 | 1926-10-19 | Eberle Ferdinand | Skate |
US1789182A (en) * | 1929-10-07 | 1931-01-13 | Klevstad Edward | Ice skate |
NL8602796A (nl) * | 1986-11-05 | 1988-06-01 | Peter Brinckman | Schaats. |
NL8702068A (nl) | 1987-09-02 | 1989-04-03 | Gerrit Cornelis Van Ooijen | Noorse schaats. |
WO1996037269A1 (fr) | 1995-05-24 | 1996-11-28 | Gierveld Beheer B.V. | Equipement sportif |
DE29614090U1 (de) | 1996-08-14 | 1997-01-09 | Mohr Werner | Zwei-Rollen-Rollschuh mit Blattfeder zur Aufnahme der hinteren Rolle |
DE29701659U1 (de) | 1997-02-03 | 1997-04-10 | Grimm Bernd | Inline-Skate und Rollschuh mit nach vorne verdrehbarem Schuh |
EP0778058A2 (fr) | 1995-12-04 | 1997-06-11 | NORDICA S.p.A | Patin à roulettes alignées |
WO1998047576A1 (fr) * | 1997-04-22 | 1998-10-29 | Darrel Rowledge | Patin avec premiere moulee souple |
-
1998
- 1998-12-24 FR FR9816606A patent/FR2787724A1/fr active Pending
-
1999
- 1999-12-17 EP EP99125199A patent/EP1013319A1/fr not_active Withdrawn
Patent Citations (10)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
DE78733C (de) | K. HANNES, Raitenhaslach, Post Burghausen, Oberbayern | Schlittschuh mit in vertikaler Ebene drehbarer Fufsplatte | ||
US1603588A (en) | 1925-04-17 | 1926-10-19 | Eberle Ferdinand | Skate |
US1789182A (en) * | 1929-10-07 | 1931-01-13 | Klevstad Edward | Ice skate |
NL8602796A (nl) * | 1986-11-05 | 1988-06-01 | Peter Brinckman | Schaats. |
NL8702068A (nl) | 1987-09-02 | 1989-04-03 | Gerrit Cornelis Van Ooijen | Noorse schaats. |
WO1996037269A1 (fr) | 1995-05-24 | 1996-11-28 | Gierveld Beheer B.V. | Equipement sportif |
EP0778058A2 (fr) | 1995-12-04 | 1997-06-11 | NORDICA S.p.A | Patin à roulettes alignées |
DE29614090U1 (de) | 1996-08-14 | 1997-01-09 | Mohr Werner | Zwei-Rollen-Rollschuh mit Blattfeder zur Aufnahme der hinteren Rolle |
DE29701659U1 (de) | 1997-02-03 | 1997-04-10 | Grimm Bernd | Inline-Skate und Rollschuh mit nach vorne verdrehbarem Schuh |
WO1998047576A1 (fr) * | 1997-04-22 | 1998-10-29 | Darrel Rowledge | Patin avec premiere moulee souple |
Cited By (1)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
FR2811905A1 (fr) * | 2000-07-18 | 2002-01-25 | Salomon Sa | Patin a roulettes a semelle flexible |
Also Published As
Publication number | Publication date |
---|---|
FR2787724A1 (fr) | 2000-06-30 |
Similar Documents
Publication | Publication Date | Title |
---|---|---|
EP1166668B1 (fr) | Chaussure de sport comportant un contrefort rigide fixé sur un contrefort flexible | |
EP1162898B1 (fr) | Chaussure comportant un capot basculant, articule, destine a rigidifier la face anterieure de la chaussure et plus particulierement d'une botte de surf de neige | |
EP0841015B1 (fr) | Chaussure de sport comportant un collier mobile | |
EP1109604B1 (fr) | Dispositif de fixation d'une chaussure a un article de sport | |
EP0624113B1 (fr) | Dispositif pour modifier la repartition d'un ski sur sa surface de glisse | |
EP0811329A1 (fr) | Patin à roues en ligne énergisé | |
FR2793660A1 (fr) | Chaussure de sport, notamment de ski alpin, de randonnee, de fond, de surf des neiges, de patin a roulettes ou de patin a glace | |
FR2583272A1 (fr) | Chaussure de ski alpin | |
EP0913102B1 (fr) | Semelle de chaussure de sport | |
EP0774218B1 (fr) | Patin à roulettes | |
EP0984821B1 (fr) | Dispositif de liaison d'une chaussure a un article de sport | |
EP1118360A1 (fr) | Dispositif de retenue d'une chaussure sur un article de sport | |
FR2745692A1 (fr) | Insert pour chaussure destinee a la pratique du surf sur neige | |
EP1013319A1 (fr) | Patin comprenant une chaussure articulée sur un chassis | |
EP0544063B1 (fr) | Elément de fixation de sécurité de ski alpin | |
EP0436444B1 (fr) | Chaussure de ski en matière plastique | |
FR2745988A1 (fr) | Chaussures de sport guidees par des jambieres et dispositif de freinage adapte | |
EP2959949B1 (fr) | Dispositif d'accueil d'une chaussure sur un engin de glisse | |
FR2655870A1 (fr) | Equipement pour chaussure de ski de fond. | |
EP0872264B1 (fr) | Dispositif d'interface entre une plate-forme de support de chaussure de ski et un ski | |
EP1073500A1 (fr) | Ensemble chaussure-fixation-engin de glisse | |
EP0935929A1 (fr) | Chaussure de sport munie d'un collier de renfort | |
FR2803493A1 (fr) | Chaussure de glissade | |
FR2782612A1 (fr) | Chaussure de sport a collier de raideur reglable | |
WO1999011340A1 (fr) | Dispositif pour l'application d'une platine contre la semelle d'une chaussure et chaussure adaptee a un tel dispositif |
Legal Events
Date | Code | Title | Description |
---|---|---|---|
PUAI | Public reference made under article 153(3) epc to a published international application that has entered the european phase |
Free format text: ORIGINAL CODE: 0009012 |
|
AK | Designated contracting states |
Kind code of ref document: A1 Designated state(s): AT BE CH CY DE DK ES FI FR GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE |
|
AX | Request for extension of the european patent |
Free format text: AL;LT;LV;MK;RO PAYMENT 19991217;SI |
|
AKX | Designation fees paid |
Free format text: AT BE CH CY DE DK ES FI FR GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE |
|
AXX | Extension fees paid |
Free format text: RO PAYMENT 19991217 |
|
STAA | Information on the status of an ep patent application or granted ep patent |
Free format text: STATUS: THE APPLICATION IS DEEMED TO BE WITHDRAWN |
|
18D | Application deemed to be withdrawn |
Effective date: 20001229 |