WO1999011340A1

WO1999011340A1 - Dispositif pour l'application d'une platine contre la semelle d'une chaussure et chaussure adaptee a un tel dispositif

Info

Publication number: WO1999011340A1
Application number: PCT/FR1998/001666
Authority: WO
Inventors: Jean-François Paris
Original assignee: Salomon S.A.
Priority date: 1997-08-28
Filing date: 1998-07-28
Publication date: 1999-03-11

Abstract

L'invention est relative à un dispositif à platine (26) comportant des moyens pour appliquer la face inférieure de la semelle d'une chaussure (10) contre la platine. Ce dispositif comprend des moyens de fixation à l'avant (42) et à l'arrière (44) pour appliquer la semelle de la chaussure (10) contre la platine (26). Il comprend également un organe (64) de commande qui est commun aux moyens de fixation avant et arrière. Cet organe de commande est relié, par exemple par un câble (58), aux moyens de fixation de façon telle que chacun de ces derniers exerce une force appliquant la platine contre la semelle, ces forces s'équilibrant entre elles pour assumer une qualité de liaison indépendante de l'état de la semelle.

Description

DISPOSITIF POUR 1/ APPLICATION D'UNE PLATINE CONTRE LA SEMELLE D'UNE CHAUSSURE ET CHAUSSURE ADAPTEE A UN TEL DISPOSITIF

L'invention est relative à une platine, notamment d'un engin de sport, pourvue de moyens de fixation permettant sa liaison à la face inférieure de la semelle d'une chaussure. L'invention est aussi relative à une chaussure dont la semelle comporte des moyens d'accrochage.

Un certain nombre de dispositifs destinés à la pratique sportive ou à l'aide à la marche peuvent être fixés à des chaussures. Les dispositifs les plus courants sont les patins à roulettes, notamment en ligne, les patins à glace, les raquettes à neige et les skis.

Dans ce qui suit, pour simplifier la description, on se référera principalement aux patins à roulettes. Toutefois l'invention n'est pas limitée à cette application.

Les patins à roulettes, ou les autres engins pour la pratique sportive ou l'aide à la marche, doivent être fixés rigidement à la chaussure. A cet effet, ils comprennent une platine présentant une face supérieure destinée à être appliquée contre la semelle de la chaussure. Le plus souvent la platine présente des rebords avant et arrière servant de butées pour positionner longitudinalement la chaussure et des rebords longitudinaux permettant le positionnement transversal et l'accrochage de sangles au-dessus du pied et de la cheville. Avec de tels patins le positionnement de la chaussure sur la platine n'est pas toujours satisfaisant. De plus les rebords constituent des éléments encombrants et lourds.

On connaît aussi un patin à roulettes décrit dans le brevet FR 2 725 880 dont la platine est dépourvue de rebords mais comporte, dans sa partie centrale, une lumière longitudinale traversée par deux saillies dont chacune se termine par un bec. Les becs sont destinés, d'une part, à pénétrer dans des alvéoles correspondantes ménagées dans la semelle de la chaussure et, d'autre part, à s'appliquer contre des plaques insérées dans ces alvéoles. Les saillies forment une pièce d'un seul tenant avec un bras horizontal occupant la lumière et relié à une plaque se trouvant sous la platine et solidaire de cette dernière. La liaison du bras à la plaque s'effectue par une vis permettant d'appliquer avec force les becs contre les plaques des alvéoles de façon à appliquer la platine contre la semelle. Le positionnement longitudinal de la chaussure par rapport à la platine est obtenu par la butée des saillies contre les tranches des plaques dans la semelle.

On a constaté qu'avec un patin de ce genre l'usure de la semelle entraîne la création de jeux entre la chaussure et le patin, et donc une altération de la rigidité de la liaison chaussure/patin. En outre, le moyen de serrage à vis, qui comprend notamment une molette en saillie sous la partie centrale de la platine, présente un encombrement qui empêche de disposer des roues sous la partie centrale de la platine. De plus, le bras portant les saillies constitue un organe augmentant le poids de l'engin.

En général, les chaussures sont aussi spécialisées pour un engin de sport déterminé et sont mal adaptées à la marche. Pourtant il est souvent souhaitable que les chaussures permettent à la fois une pratique sportive irréprochable et une marche confortable.

Par exemple, les patins à roulettes sont couramment utilisés en ville; ils doivent être souvent détachés des chaussures car l'usage ou les règlements limitent leur utilisation. Malgré cela les chaussures utilisables avec de tels patins ne permettent pas une marche dans les meilleures conditions.

A titre d'exemple on peut citer aussi la pratique du patin à glace. Ainsi dans le brevet américain n° 2,224,719 est décrite une chaussure destinée à coopérer avec un patin à glace dont la semelle présente à l'avant et au niveau du talon des inserts dans lesquels sont formés des moyens d'accrochage destinés à coopérer avec des moyens complémentaires d'un patin.

On a constaté que les inserts, qui ont une forme de coupelle rectangulaire, altèrent le confort de la marche.

Le brevet US 2,209,116 concerne une combinaison d'un patin à roulette et patin à glace comprenant une mâchoire avant et une face arquée arrière formant des moyens de fixation destinées ensemble à se mouvoir horizontalement sous l'action d'une vis centrale commune opérable d'une extrémité du patin. Les moyens de fixation sont ainsi mobiles dans une même direction, la direction horizontale, et dans un sens opposé ayant pour effet de comprimer la semelle sans toutefois apporter une solution dans la compensation des jeux entre la semelle et la base de la platine dus à l'usure de la semelle.

L'invention a pour objet de remédier à ces inconvénients.

Le dispositif selon l'invention est un dispositif à platine comportant des moyens pour appliquer la face inférieure de la semelle d'une chaussure contre la platine, comprenant : des moyens d'accrochage d'une chaussure ; des moyens de fixation indépendants, à l'avant et l'arrière de la platine qui agissent sur les moyens d'accrochage pour appliquer la semelle contre la platine ; un organe d'actionnement agissant simultanément sur les moyens de fixation ; un organe de commande commun sollicitant l'organe d'actionnement, caractérisé en ce que les moyens de fixation agissent sur les moyens d'accrochage dans des directions sensiblement verticales pour plaquer la semelle contre la chaussure sous l'effet de forces équilibrées exercées par Y organe d'actionnement.

Avantageusement, des moyens de réglage de l'effort d'application de la semelle contre la platine par les moyens de fixation sont également prévus. Ainsi, l'usure ou la déformation de la semelle n'altère pas la qualité de la fixation puisqu'elle peut être compensée, d'une part, par l'équilibrage des efforts, et d'autre part, par les moyens de réglage de l'effort d'application de la semelle contre la platine, qui garantissent donc une application parfaite de la semelle contre ladite platine.

Dans un mode de réalisation, les moyens de fixation sont solidaires de la face supérieure de la platine. Ces moyens sont destinés à coopérer avec des moyens complémentaires prévus dans des alvéoles ou une rainure de la semelle d'une chaussure. Avec cette disposition la face inférieure de la platine est dégagée ; ainsi le nombre de roues n'est pas limité.

Il est particulièrement avantageux de faire appel à un câble pour réaliser l'organe d'actionnement reliant l'organe de commande commun aux moyens de fixation avant et arrière. Ainsi, quand on exerce une traction sur le câble par l'intermédiaire de l'organe de commande, cette traction se traduit par des efforts de serrage automatiquement dosés sur chacun des moyens de fixation.

En outre, une commande par câble est d'un encombrement réduit. Même si le câble est disposé sous la platine, il occupe un volume négligeable.

L'organe de commande unique comprend, par exemple, un levier à une extrémité de la platine, notamment à l'arrière.

Les moyens de fixation à l'avant et à l'arrière comportent chacun, dans une réalisation, un bras ou volet pivotant commandé par câble destiné à s'appliquer contre un organe complémentaire ménagé dans la semelle d'une chaussure.

Selon un autre aspect de l'invention, l'invention est caractérisée en ce que la semelle comporte des moyens d'accrochage comprenant au moins un élément rigide avant dont les dimensions et la position sont telles que cet élément n'affecte pas la souplesse de la semelle au niveau de l'articulation métatarso-phalangienne. Cet élément rigide se trouve, de préférence, au niveau de cette articulation. Ce positionnement permet en effet de concilier une bonne souplesse de la semelle ne gênant pas le déroulement du pied lors de la marche et une transmission optimum des efforts entre le pied et l'article de sport.

L'élément rigide avant a, de préférence, de faibles dimensions longitudinales. Il se présente avantageusement sous la forme d'une tige de direction transversale.

Avec ces dispositions les moyens d'accrochage ne perturbent pratiquement pas la marche normale.

Dans un mode de réalisation préféré, la chaussure comporte, au niveau du talon, un moyen d'accrochage qui est sensiblement le même que celui prévu à l'avant. Ce moyen d'accrochage arrière est par exemple une tige de direction transversale.

Avec une tige, notamment de section circulaire, on peut minimiser la surface de contact avec les moyens d'accrochage complémentaires. De cette manière, l'accrochage permet d'exercer une pression importante et donc d'évacuer aisément la boue ou la neige sous la chaussure.

Les moyens d'accrochage sont par exemple disposés dans une, ou deux, cavité(s) ou alvéole(s) prévue(s) sous la chaussure. De préférence, la cavité ou alvéole forme une rainure longitudinale débouchant à l'avant. Cette rainure facilite l'installation de la chaussure sur le dispositif auquel elle doit être accrochée.

Si le moyen d'accrochage à l'avant se trouve proche de l'articulation des métatarses, ou légèrement en arrière de ces derniers, la distance entre les moyens d'accrochage au talon et les moyens d'accrochage à l'avant est maximisée, ce qui est favorable à une bonne fixation de la chaussure au dispositif.

Pour une (ou plusieurs) pointure(s) donnée(s) on confère, dans une réalisation, une distance normalisée entre le moyen d'accrochage avant et le moyen d'accrochage arrière.

Dans une variante la semelle comporte deux éléments rigides à l'avant combinés avec un élément rigide au niveau du talon. Ainsi, la semelle peut être fixée en trois points, ce qui facilite l'application de cette semelle contre une platine d'un engin (telle qu'une raquette) d'aide à la marche ou de pratique sportive (tel qu'un patin à roulettes).

Par ailleurs, la prévision de deux éléments d'accrochage écartés à l'avant permet de garantir une meilleure liaison semelle /article de sport, ainsi qu'une meilleure transmission des efforts.

De préférence, chacun des éléments rigides avant ont la forme d'une tige et ces tiges sont alignées transversalement à l'axe longitudinal de la semelle, dans une position longitudinale intermédiaire entre la position du cinquième métatarse et la position du premier métatarse.

Dans une autre réalisation, le premier élément rigide avant se trouve approximativement au niveau de l'articulation du premier métatarse et le second élément rigide avant se trouve approximativement au niveau de l'articulation du cinquième métatarse.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront avec la description de certains de ses modes de réalisation, celle-ci étant effectuée en se référant aux dessins ci-annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue en coupe d'une platine et d'une chaussure conformes à l'invention, la figure 2 est une vue schématique de dessus de la platine représentée sur la figure 1, la figure 3 est une vue de dessous de la chaussure représentée sur la figure 1, la figure 4 est une vue d'une partie de la platine de la figure 1, la figure 4a montre un détail, selon la flèche F, de la figure 4, la figure 5 est une coupe selon la ligne 5-5 de la figure 4, la figure 6 est une vue analogue à celle de la figure 4, mais pour une variante, la figure 6a correspond à la figure 6, mais avec une autre position du levier de commande, la figure 7 est une vue analogue à celle de la figure 1, mais pour une variante, la figure 8 est une vue avant de la figure 7, les figures 9 et 10 sont des schémas analogues à celui de la figure 7 montrant deux positions des moyens de fixation, la figure 11 montre une variante de moyen de fixation d'une platine à une chaussure, la figure 12 est une vue selon la flèche F12 de la figure 11, la figure 13 est une vue analogue à la figure 2 pour une variante et, la figure 14 est une vue de dessous de la chaussure destinée à coopérer avec la platine représentée sur la figure 13.

On se réfère tout d'abord aux figures 1 à 5.

Dans cette réalisation la chaussure 10 comporte une semelle 12 dans la face inférieure de laquelle est ménagée une rainure longitudinale 14 de préférence fermée vers l'arrière 16 et ouverte vers l'avant 18. Cette rainure présente des bords longitudinaux inclinés de façon telle qu'au fond cette rainure soit plus étroite qu'au niveau de la face inférieure de la semelle. Cette forme trapézoïdale facilite le prépositionnement de la chaussure sur la platine ainsi qu'on le verra plus loin. Eventuellement, une forme droite peut également être envisagée.

La semelle, qui est réalisée par moulage, comporte, à l'intérieur de la rainure ou alvéole 14, des tiges transversales 20 et 22 formant des inserts parallèles. La tige 20 est disposée de préférence au niveau de l'articulation métatarso-phalangienne, tandis que la tige 22 est au niveau du talon. Les tiges 20, 22, sont de préférence cylindriques de section transversale circulaire. Les parois longitudinales de la rainure ou alvéoles 14 sont inclinées de façon telle qu'elles soient plus proches de l'axe longitudinal 20 au fond de l'alvéole ou rainure qu'au niveau de la face inférieure de la semelle (non représenté).

La distance L (figure 3) entre les tiges 20 et 22 est, par exemple, normalisée pour chaque pointure de chaussure. Dans une variante la même distance L normalisée est prévue pour un ensemble de pointures.

Le patin à roulettes comporte une platine 26 dont la face supérieure 28 présente des saillies 30 et 32 ayant la forme générale de parois transversales. La distance entre ces parois est égale à la distance L entre les tiges 20 et 22 de la chaussure. La face arrière 30ι, 32 de chacune de ces parois 30, 32 est destinée à s'appliquer contre la tige correspondante, respectivement 20 et 22. Le bord supérieur de chaque paroi 30, 32 présente une encoche, respectivement 34, 36, dont le fond 38, 40 (figure 1) se trouve pratiquement au niveau de l'axe de la tige correspondante 20 ou 22 lorsque la chaussure est montée sur la platine 26.

Chacune de ces encoches 34, 36 est d'une largeur supérieure à celle d'un volet pivotant, respectivement 42, 44 (figures 1 et 2). Le volet 42 est pivotant autour d'un axe horizontal 46 parallèle à la paroi 30. Cet axe 46 est légèrement surélevé par rapport à la face supérieure 28 de la platine 26 et est en avant de la paroi 30. De même, le volet 44 est monté rotatif autour d'un axe horizontal 50 parallèle à la paroi 32 et en avant de cette dernière. Cet axe 50 est aussi en légère surélévation par rapport à la face supérieure 28 de la platine 26.

La longueur des volets est telle que leurs extrémités, respectivement 52, 54, peuvent s'appliquer contre les tiges 20, 22 quand les faces arrières des parois 30, 32 sont appliquées aussi contre ces tiges. Quand les volets 42, 44 sont appliqués contre les tiges, respectivement 20 et 22, ils exercent une traction vers le bas sur la chaussure et plaquent donc la semelle contre la platine 26 éliminant ainsi tout jeu entre ladite semelle et la platine.

Pour assurer le positionnement longitudinal de la chaussure sur la platine, notamment avant que les volets soient fortement appliqués contre les tiges, le volet arrière 44 présente à son extrémité libre un bec 54 dirigé vers le bas. Ainsi, avant le serrage, qui sera décrit plus loin, des volets contre les tiges, le positionnement longitudinal de la chaussure sur la platine est assuré, vers l'avant, par la butée des tiges 20 et 22 contre les parois 30 et 32. Vers l'arrière ce positionnement est assuré par la butée de la tige 22 contre le bec 54.

En variante, le bec est prévu sur le volet avant 42. Il est également possible de prévoir deux becs.

Dans une variante (non représentée), pour positionner la chaussure vers l'arrière, on prévoit sur la platine 26 une saillie qui s'efface quand la chaussure est installée sur la platine et qui se met en place quand la chaussure est installée de façon à empêcher le recul de la tige 22. La commande de l'effacement de cette saillie pour libérer la chaussure s'effectue par exemple à l'aide du même organe de commande que celui qui est utilisé pour libérer les volets 42, 44 et qui sera décrit plus loin.

Au volet avant 42 est fixée la première extrémité 56 d'un câble 58 dont la seconde extrémité 60 est fixée au volet arrière 44 après avoir transité par l'organe de commande 64.

Le câble 58 est guidé par un coulisseau 62 (figures 4 et 4a) solidaire d'un levier 64 (figures 1, 2 et 6) se trouvant à l'arrière de la platine 26, derrière la chaussure 10. Le levier 64 est pivotant autour d'un axe horizontal 66 en surélévation par rapport à la face supérieure 28 de la platine 26. Comme on le verra plus loin, ce levier 64 permet de tendre ou détendre le câble 58, selon son sens d'actionnement. Des moyens permettent de régler la position longitudinale du coulisseau 62 sur le levier 64, et donc de régler la tension exercée sur le câble 58. Dans l'exemple représenté, ces moyens sont constitués par une vis à tête 61 (figure 4) libre en rotation, mais qui présente une position longitudinale fixée par rapport au levier 64. Le filetage 63 de cette vis coopère avec un taraudage prévu dans le corps du coulisseau 62. Ainsi, quand on fait tourner la tête 61 de la vis, le coulisseau 62 se déplace le long du levier 64.

Dans l'exemple représenté sur les figures 4 et 5 le levier 64 présente à son extrémité inférieure des bras 65 et 67 (figure 5) comportant des ouvertures 69 et 71 pour un arbre 73 traversant aussi des parois 55, 57 formant un palier à l'extrémité arrière de la face supérieure de la platine 26.

Dans la variante représentée sur les figures 6 et 6a, la liaison entre le levier 64 et la platine 26 est effectuée seulement par le câble 58. A cet effet, l'extrémité inférieure du levier 64 présente une saillie 67ι dont le bord d'extrémité 75 présente sensiblement la forme d'un demi-cylindre d'axe horizontal. Cette extrémité 67ι du levier 64 coopère avec une alvéole 69i ménagée à l'extrémité arrière de la face supérieure de la platine 26. La forme du fond de l'alvéole 69 correspond à la forme du bord d'extrémité 75. Elle est limitée vers l'avant par une paroi 77 présentant une face 79 qui, par rapport à la verticale, est légèrement oblique vers l'avant.

L'avantage de cette réalisation, par rapport à celle représentée sur les figures 4 et 5, est qu'elle est plus simple et par conséquent moins fragile, l'arbre 73 ainsi que les parois 55, 57 et les bras 65 et 67 (figure 5) pouvant se détériorer accidentellement au cours d'une chute ou d'une mauvaise manipulation.

Des ouvertures ou encoches 70 (figure 5) de la platine 26 sont prévus au voisinage du levier 64 pour permettre le passage du câble sous la platine. Cette dernière comporte des moyens de guidage 72, 74, 76 (figure 1) du câble 58 de forme arrondie qui sont en saillie de la face inférieure de cette platine.

Une ouverture 80 de la platine est prévue sous le volet 44 pour laisser passer le brin d'extrémité 82 du dessous de la platine vers le bout 60 fixé au volet 44.

De même une ouverture 84 est prévue sous le volet 42 pour laisser passer le brin 86 du dessous de la platine vers le bout 56 fixé au volet 42.

Quand l'utilisateur veut chausser les patins il pose son pied vers l'arrière de la platine de façon que les tiges 20 et 22 se trouvent à l'arrière des parois 30 et 32 et des volets 42 et 44. Ensuite il glisse le pied vers l'avant jusqu'à ce que les tiges 20 et 22 viennent en contact avec les parois 30 et 32.

Enfin le levier 64 est levé, ce qui provoque des tractions sur les brins 82 et 86 du câble 58 qui entraînent le pivotement dans le sens horaire et l'application des volets 42 et 44 contre les tiges respectives 20 et 22. Le câble 58 étant sous tension dans cette position et la tension s'exerçant à une distance x (figures 4 et 6) vers l'avant de l'axe de rotation 66 du levier 64, le couple qui en résulte bloque ainsi le levier 64 dans sa position levée par effet de genouillère entre les points de coulissement du câble sur 62 et 72 et l'axe de rotation 66.

Ainsi la face inférieure de la semelle de la chaussure 10 est fermement appliquée contre la platine 26. Par ailleurs, le système de réglage de tension 61, 62, permet de régler la tension du câble 58, et donc l'effort d'application des volets 42, 44, et donc de compenser l'usure de la semelle. Le positionnement en direction longitudinale est particulièrement précis du fait en la coopération des tiges 20 et 22 avec les parois 30 et 32 formant butées et du système anti-recul évoqué plus haut notamment avec la description du bec 54.

En direction transversale, les arêtes latérale 90, 92 de la paroi 30 et les arêtes correspondantes 94 et 96 de la paroi 32 coopèrent avec les rebords ou faces longitudinaux 98 et 100 de la rainure 14 (figure 3). Les arêtes latérales 90, 92 de la paroi 30 et les arêtes latérales 94, 96 de la paroi 32 présentent une inclinaison correspondant à celle des faces 98 et 100. Afin de ne pas contrarier le placage de la semelle chaussure sur la platine, un jeu suffisant sera prévu, pour sauvegarder le guidage sans créer d'appui parasite.

Les forces de traction sur les volets 42 et 44 restent constamment optimales du fait du coulissement du câble 58 dans le coulisseau à gorge 62. Le câble permet, en quelque sorte, un auto-équilibrage des forces de traction sur les volets 42 et 44. La position du coulisseau 62 sur le levier 64 permet de régler la force de traction.

Pour enlever les patins il suffit d'abaisser le levier 64 et de dégager le pied du patin.

Ainsi la commande du verrouillage et du déverrouillage s'effectue de façon très aisée. La position du levier 64 à l'arrière de la chaussure est ergonomique. Le réglage de la traction est simple à effectuer. L'application de la semelle contre le patin met en forme la semelle après une déformation due à la marche, ce qui rétablit la distance normalisée entre les tiges 20 et 22.

La position des tiges 20 et 22, par rapport aux bords horizontaux 38 et 40 (figure 1) qui forment des fonds d'encoches des parois 30 et 32, doit être choisie de façon telle que le volet correspondant 42, 44 puisse toujours être appliqué contre la tige 20, 22 même après usure de la semelle de la chaussure. En effet cette usure se traduit par une diminution de la hauteur de la tige 20, 22 au-dessus de la surface 28 de la platine 26.

Les modes de réalisation représentés sur les figures 7 à 10 se distinguent de ceux que l'on vient de décrire en relation avec les figures 1 à 6a par une commande différente des volets 42 et 44.

Au volet 42 est fixée la première extrémité 112 d'un câble 110 dont la seconde extrémité 114 est fixée à un organe 116 présentant un taraudage avec lequel coopère le filetage 120 d'une tige filetée 118 disposée selon l'axe longitudinal de la platine 26, sous la face inférieure de cette dernière.

La tige 118 est mobile en direction longitudinale, comme expliqué plus loin en relation avec les figures 9 et 10. Son extrémité avant 122 coopère avec un palier 124 solidaire de la face inférieure 126 de la platine 26. Ce palier 124 se trouve, en direction longitudinale, à faible distance de la paroi 30, à l'arrière de cette dernière. Vers l'extrémité arrière de la platine 26 on prévoit, pour la tige filetée 118, un autre palier 130 en saillie de la face inférieure 126.

La tête 132 de la tige 118 est disposée à l'arrière de la platine 26.

La tige 118 présente un deuxième filetage 134 de sens inverse du filetage 120, ce filetage 134 coopérant avec le taraudage d'un second organe 136 auquel est fixée une extrémité 140 d'un câble 138 dont l'autre extrémité 142 est fixée au volet 44.

La partie centrale de la platine 26 présente une lumière 140 logeant partiellement les organes 116 et 136 pour minimiser l'encombrement en hauteur de ces derniers. Dans la variante représentée sur les figures 9 et 10, on ne prévoit pas une telle lumière 140.

Pour appliquer les volets 42 et 44 contre les tiges 20 et 22, on agit sur la tête 132 de la tige 118 à double filetage de façon à faire tourner cette dernière dans un sens tel que l'organe 116 se déplace vers l'arrière et l'organe 136 vers l'avant. Réciproquement pour dégager la chaussure de la platine 26, on fait tourner la tige 118 dans le sens contraire.

Des moyens (non représentés) permettent de modifier la position des extrémités 114 et 140 des câbles, respectivement 110 et 138, de façon à régler la tension exercée par ces câbles.

Bien que dans l'exemple on ait représenté une tête de vis 132 du type à fente pour coopérer avec un tournevis on peut, bien entendu, utiliser tout autre type de tête de vis, notamment à oreilles ou à molette.

Dans cet exemple la face inférieure 126 de la platine 26 est solidaire de deux étriers 150 et 152.

L'étrier 150 est représenté sur la figure 8. Il comporte une branche horizontale supérieure 154 s'étendant sur une grande partie de la largeur de la platine 26. Cette branche supérieure 154 est prolongée par des bras obliques 156 et 158, l'inclinaison de ces bras étant telle que la distance les séparant diminue vers le bas.

L'extrémité du bras 156 se termine par une partie verticale 160 fixée contre une plaque d'armature également verticale 162 dont la longueur est pratiquement la même que celle de la platine 26.

De même le bras oblique 158 se termine par une partie verticale 164 fixée contre une deuxième plaque d'armature 166 analogue à la plaque 162. Les deux plaques d'armature 162 et 166 supportent les roues 170, 172, 174 et 176. On va maintenant décrire en relation avec les figures 9 et 10 des moyens permettant de rétablir automatiquement l'équilibrage des tractions exercées sur les inserts 20 et 22 par les volets 42 et 44 lorsque, du fait d'une déformation ou d'une usure de la semelle de la chaussure, l'un des deux câbles n'est plus sous tension alors que l'autre l'est.

A cet effet, la tige 118 est mobile en translation. Cette mobilité est limitée par deux épaulements 200 et 202 de la tige qui se trouvent de part et d'autre du palier 124. L'épaulement 200 est à l'extrémité libre de la tige 118, tandis que l'épaulement 202 est à distance de l'extrémité libre, entre le palier 124 et l'organe 116.

Un ressort 180, par exemple de type hélicoïdal, est prévu autour de la tige 118 entre l'épaulement 200 et le palier 124. De même, un autre ressort hélicoïdal 182 est prévu entre l'épaulement 200 et le palier 124. Ces ressorts 180 et 182 permettent de conférer une position stable à la tige 118 quand la chaussure n'est pas montée sur la platine 26.

Si, lorsqu'on fait tourner la tige 118 de façon à abaisser les volets 42 et 44, le volet 44 entre en contact avec la tige 22 alors que le volet 42 n'est pas encore en contact avec la tige 20 (figure 9), la poursuite de la rotation de la tige 118 provoque une tension sur le câble 138 qui amène un déplacement de la tige 118 vers l'arrière, selon la flèche f sur la figure 9, et, ainsi, le câble 110 peut être mis sous tension.

De même si la rotation de la tige 118, en vue de l'application des volets 142 et 144 sur les tiges 20 et 22, aboutit à la situation représentée sur la figure 10, c'est-à-dire que le volet 42 est appliqué contre la tige 20 alors que le volet 44 n'est pas encore appliqué contre la tige 22, la poursuite de la rotation de la tige 118 provoque une tension sur le câble 110 qui amène un déplacement de la tige 118 vers l'avant (flèche f2) et donc une mise sous tension du câble 138.

Dans l'exemple représenté sur les figures 11 et 12, le volet ou levier 42, articulé autour d'un axe 46, présente à son extrémité comportant l'axe 46 une ouverture traversée par un arbre 210 solidaire de deux chapes 212 et 214 en saillie de la platine 26. La face 212ι de la chape 212 qui est tournée vers l'autre chape 214 présente une saillie 216 formant butée pour le volet 42 en position relevée, c'est-à-dire quand ce volet 42 n'est pas appliqué contre la tige 20.

Autour de l'arbre 210, par exemple à proximité de la chape 212, est installé un ressort hélicoïdal 218 monté de façon à solliciter le volet 42 vers la butée 216.

Avec cette butée 216 et le ressort de rappel 218 le volet 42 a une position bien déterminée quand la chaussure n'est pas installée ce qui facilite cette installation.

Le volet 44 est, comme le volet 42, associé à un ressort de rappel et à une butée de positionnement (non montrés). Cet exemple s'applique à tous les modes de réalisation décrits en relation avec les figures 1 à 10, ainsi qu'au mode de réalisation décrit ci-dessous avec les figures 13 et 14.

Dans cette variante, représentée sur les figures 13 et 14, la face inférieure de la semelle 250 de la chaussure (figure 14) comporte trois alvéoles 252, 254 et 256, par exemple, de forme générale rectangulaire allongée selon l'axe longitudinal 258 de la chaussure. Les alvéoles 252, 254 se trouvent à l'avant et l'alvéole 256 est au niveau du talon.

Les parois longitudinales de l'alvéole avant 252 sont traversées par un insert 260. De même, les parois longitudinales de l'alvéole 254 sont traversées par un second insert avant 262. Dans l'exemple ces inserts sont, comme dans la réalisation précédemment décrite, des tiges métalliques de section circulaire noyées à leurs extrémités dans le matériau de la semelle moulée. De plus, ces inserts avant ont des axes en prolongement l'un de l'autre.

L'insert 260 est sensiblement au niveau de l'articulation du premier métatarse à la phalange correspondante et l'insert 262 est sensiblement au niveau de l'articulation du cinquième métatarse à la phalange correspondante. En pratique comme les articulations des premier et cinquième métatarses n'ont pas la même position longitudinale et comme les axes des inserts sont alignés, ces inserts se trouvent dans une position longitudinale intermédiaire entre lesdites articulations. Ainsi l'insert 260 est légèrement en arrière de l'articulation du premier métatarse et l'insert 262 est légèrement en avant de l'articulation du cinquième métatarse.

De même, l'alvéole de talon 256 présente dans sa partie centrale un insert 264 d'axe perpendiculaire à l'axe longitudinal 258.

La platine 270 (figure 13) se distingue de celle représentée sur la figure 2 par le fait qu'au lieu de prévoir un seul volet 42 à l'avant, on prévoit deux volets 272 et 274 destinés à coopérer avec les tiges, respectivement 262 et 260. Ces volets sont de part et d'autre de l'axe longitudinal 286 de la platine.

De même, des butées 282 et 284 sont associées aux volets respectivement 272 et 274 pour coopérer avec les tiges 262 et 260 afin de positionner la chaussure sur la platine.

Pour l'actionnement simultané et équilibré des volets 272 et 274, on prévoit un câble 276 agissant sur un élément 278 telle qu'une poulie, coopérant avec un autre câble 280 relié à ces volets 272 et 274. L'élément 278 permet de répartir et d'équilibrer les tractions sur les volets 272 et 274.

Quel que soit le mode de réalisation, on appréciera que l'invention permet, de façon générale, à l'aide d'une commande unique, de transmettre et répartir les forces de retenue d'une chaussure sur une platine en au moins deux zones, à savoir, par exemple, la zone des métatarses et la zone du talon, et ayant pour effet de plaquer ladite chaussure contre la platine. La chaussure est fixée sans jeu à la platine. Les diverses réalisations permettent un rattrapage des jeux pouvant se produire au fur et à mesure de l'usure de la chaussure.

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif à platine (26) comportant des moyens pour appliquer la face inférieure de la semelle d'une chaussure (10) contre la platine, comprenant : des moyens d'accrochage (20, 22 ; 260, 262, 264) d'une chaussure (10) ; des moyens de fixation (42, 44, 272, 274) indépendants, à l'avant et l'arrière de la platine qui agissent sur les moyens d'accrochages pour appliquer la semelle (12) contre la platine (26) ; un organe d'actionnement (58, 110, 138) agissant simultanément sur les moyens de fixation (42, 44, 272, 274) ; un organe de commande (64, 118) commun sollicitant l'organe d'actionnement, caractérisé en ce que les moyens de fixation (42, 44, 272, 274) agissent sur les moyens d'accrochage dans des directions sensiblement verticales pour plaquer la semelle (12) contre la platine sous l'effet de forces équilibrées exercées par l' organe d'actionnement (58, 110, 138).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de fixation sont solidaires de la face supérieure de la platine.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'organe (64) de commande commun est actionnable à partir d'une extrémité de la platine (26).

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'organe de commande est relié aux moyens de fixation avant et arrière par au moins un câble (58 ; 110, 138 ; 276, 280).

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'un effort exercé sur le câble (58 ; 110, 138 ; 276, 280) se répartit sur les moyens de fixation en fonction de la résistance exercée lors du serrage avec les moyens complémentaires prévus dans la chaussure.

6. Dispositif selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que l'organe de commande (64) comporte un guide (62) sur lequel le câble (58) peut coulisser.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que la position du guide (62) est réglable sur l'organe de commande (64).

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 à 7, caractérisé en ce que le câble (58) s'étend sous la face inférieure de la platine (26) et présente des brins d'extrémité (82, 86) traversant la platine.

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'organe de commande comporte un levier (64) pivotant autour d'un axe (66) de la face supérieure (28) de la platine (26).

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que le levier est relié aux moyens de fixation à l'aide d'un câble (58) et en ce que ce levier comporte un élément (75) en simple appui, pour le pivotement, contre une alvéole (69) de la face supérieure de la platine.

11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'organe de commande (132) commun agit sur la rotation d'une tige filetée (118) présentant des filetages (118, 134) en sens contraires coopérant avec des taraudages complémentaires d'organes (116, 136) dont le déplacement, commandé par la rotation de la tige filetée (118), provoque l'actionnement des moyens de fixation (42, 44).

12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que chaque organe taraudé (116, 136) est relié au moyen de fixation (42, 44) correspondant par l'intermédiaire d'un câble (110, 138).

13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que la tige filetée est mobile en translation sous l'effet de la tension d'un câble alors que l'autre câble n'est pas tendu, la translation provoquant la mise sous tension de cet autre câble.

14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chacun des moyens de fixation comprend un élément pivotant (42, 44, 272, 274, 44) autour d'un axe (46, 50), ou levier articulé, solidaire de la face supérieure de la platine.

15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que chaque élément pivotant (42, 44 ; 272, 274, 44) a sensiblement la forme d'un volet.

16. Dispositif selon la revendication 14 ou 15, caractérisé en ce qu'au moins l'un des éléments pivotants se termine par un retour ou bec (54) à l'opposé de son axe de pivotement.

17. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 14 à 16, caractérisé en ce que les éléments pivotants (42, 44) comportent des moyens de rappel (218) leur conférant une position déterminée lorsque les moyens de fixation ne sont pas en action.

18. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la platine comprend des butées (30, 32 ; 282, 284, 32) en saillie de sa face supérieure (28) dont l'une au moins (30, 282, 284) se trouve à l'avant et l'autre (32) se trouve à l'arrière.

19. Dispositif selon la revendication 18, caractérisé en ce que les butées forment une pièce d'un seul tenant avec la platine (26).

20. Dispositif selon la revendication 18 ou 19, caractérisé en ce que la distance (L) entre les butées avant et arrière est normalisée pour chaque pointure de chaussure.

21. Dispositif selon la revendication 20, caractérisé en ce que la distance normalisée entre les butées est la même pour plusieurs pointures.

22. Dispositif selon la revendication 18, caractérisé en ce que la platine comprend à l'avant deux butées (280, 282) en saillie de sa face supérieure et de part et d'autre de l'axe longitudinal (286).

23. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 18 à 22, caractérisé en ce que chacun des moyens de fixations comprend un élément pivotant (42, 44 ; 272, 274, 44) autour d'un axe (46, 50) solidaire de la face supérieure de la platine et en ce que l'élément pivotant avant et/ou arrière présente une extrémité (52, 54) s'étendant de part et d'autre, en direction longitudinale, de la butée correspondante avant et/ou arrière (30, 32).

24. Dispositif selon la revendication 23, caractérisé en ce que la tranche supérieure de la butée avant et /ou arrière présente une encoche (34, 36).

25. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 18 à 24, caractérisé en ce que chaque butée présente des arêtes latérales obliques.

26. Chaussure dont la semelle (12) présente une souplesse suffisante pour la marche et comportant des moyens d'accrochage destinés à coopérer avec des moyens complémentaires prévus sur un dispositif applicable contre la face inférieure de la semelle, caractérisée en ce que les moyens d'accrochage solidaires de la semelle comportent au moins un élément rigide avant (20; 260, 262) dont les dimensions et la position sont telles que cet élément n'affecte pas la souplesse de la semelle au niveau de l'articulation métatarso-phalangienne.

27. Chaussure selon la revendication 26, caractérisée en ce que l'élément rigide se trouve au niveau de l'articulation métatarso-phalangienne ou des têtes de métatarses

28. Chaussure selon la revendication 26 ou 27, caractérisée en ce que l'élément rigide avant comporte une tige (20) transversale par rapport à l'axe longitudinal de la semelle.

29. Chaussure selon la revendication 28, caractérisée en ce que les moyens d'accrochage comportent une seconde tige (22) parallèle à la première et disposée au niveau du talon.

30. Chaussure selon la revendication 28 ou 29, caractérisée en ce que la semelle est moulée et en ce que la tige avant (20) constitue un insert dans cette semelle.

31. Chaussure selon la revendication 29 ou 30, caractérisée en ce que la seconde tige (22) constitue un insert dans la semelle moulée.

32. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 28 à 31, caractérisée en ce que la tige est métallique.

33. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 28 à 32, caractérisée en ce que la tige présente une section circulaire.

34. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 28 à 33, caractérisée en ce que la face inférieure de la semelle présente une alvéole comportant des parois longitudinales traversées par la tige (20) transversale.

35. Chaussure selon la revendication 29, caractérisée en ce que la semelle présente une alvéole comportant des parois longitudinales traversées par la seconde tige (22) transversale.

36. Chaussure selon la revendication 29, caractérisée en ce que la face inférieure de la semelle présente une rainure (14) comportant des parois longitudinales traversées par la tige avant (20) et la seconde tige (22).

37. Chaussure selon la revendication 36, caractérisée en ce que la rainure débouche à l'avant.

38. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 34 à 37, caractérisée en ce que les parois longitudinales sont inclinées de façon telle qu'elles soient plus proches de l'axe longitudinal (20) au fond de l'alvéole ou rainure qu'au niveau de la face inférieure de la semelle.

39. Chaussure selon la revendication 29, caractérisée en ce que la tige avant (20) et la tige arrière (22) sont, pour chaque pointure, séparées par une distance (L) normalisée.

40. Chaussure selon la revendication 39, caractérisée en ce que la tige avant et la tige arrière sont, pour plusieurs pointures, séparées par une même distance (L) normalisée.

41. Chaussure selon la revendication 29, caractérisée en ce que la tige avant (20) et la tige arrière (22) présentent des longueurs sensiblement égales.

42. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 26 à 41, caractérisée en ce que les moyens d'accrochage solidaires de la semelle comportent deux éléments rigides avant (66, 68).

43. Chaussure selon la revendication 42, caractérisée en ce qu'un élément rigide avant (260) est sensiblement au niveau de l'articulation du premier métatarse.

44. Chaussure selon la revendication 42 ou 43, caractérisée en ce qu'un élément rigide avant (262) est sensiblement au niveau de l'articulation du cinquième métatarse.

45. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 42 à 44, caractérisée en ce que les éléments rigides avant comportent, chacun, une tige transversale par rapport à l'axe longitudinal (258) de la semelle.

46. Chaussure selon la revendication 45, caractérisée en ce que les tiges (260, 262) ont des axes sensiblement alignés.

47. Chaussure selon la revendication 46, caractérisée en ce qu'en direction longitudinale les tiges se trouvent dans une position intermédiaire entre l'articulation du premier métatarse et l'articulation du cinquième métatarse.

48. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 45 à 47, caractérisée en ce que la semelle est moulée et en ce que les tiges avant constituent des inserts dans cette semelle.

49. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 26 à 48, caractérisée en ce que la face inférieure de la semelle présente des reliefs (34) pour l'adhérence au sol.