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L'invention concerne une unité de nettoyage pour un siège de WC formée d'une cuvette présentant un rebord et d'une lunette susceptible de reposer sur ce rebord.
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On connaît déjà des dispositifs de nettoyage d'un siège de WC. Par exemple, un dispositif connu est constitué par une armoire de lavage/séchage disposée derrière et au-dessus de la cuvette. La lunette est remplacée par deux lunettes qui sont montées chacune par l'intermédiaire d'un bras articulé dans l'armoire de lavage/séchage, et sont déplacées alternativement entre une position d'utilisation sur la cuvette et une position de nettoyage dans l'armoire.
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L'échange des lunettes requiert l'ouverture d'un volet de face avant, le retrait de la lunette usagée et la mise en place de la lunette propre. La lunette usagée est ensuite nettoyée alors même que le WC est utilisé à nouveau.
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Ce dipositif met en oeuvre un mécanisme compliqué, qui est onéreux à fabriquer et à entretenir et se dérègle facilement. En outre, son fonctionnement est lent et bruyant.
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On a proposé également des cuvettes de WC comportant une lunette de forme annulaire susceptible de se déplacer en rotation sur elle-même. Après chaque utilisation, la lunette est mise en mouvement de rotation sur 360° de façon que la totalité de la lunette passe sous une rampe radiale de nettoyage disposée à l'arrière de la cuvette derrière la lunette. Le nettoyage de la cuvette se fait par une chasse d'eau traditionnelle.
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Outre son caractère peu adapté en termes d'ergonomie, du fait de la forme annulaire de la lunette, ce dispositif présente également l'inconvénient de sa lenteur : en effet, la rampe radiale ne permet de nettoyer simultanément qu'un secteur limité de la lunette. Pour assurer un nettoyage et un séchage satisfaisants, chaque point de la lunette doit demeurer un temps suffisamment long sous la rampe. La vitesse de rotation de la lunette doit donc nécessairement être faible, ce qui entraîne un intervalle de temps important entre deux utilisations successives. De plus, la lunette servant d'assise pour les utilisateurs, le mécanisme de rotation de lunette est soumis à des efforts importants et est donc susceptible de détérioration rapide.
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Un des buts de l'invention est de remédier aux inconvénients des dispositifs actuels en fournissant une unité de nettoyage pour un siège de WC qui soit rapide, efficace et permette en outre d'économiser l'eau de lavage.
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A cet effet, l'invention consiste en une unité de nettoyage pour un siège de WC formée d'une cuvette présentant un rebord périphérique et d'une lunette susceptible de reposer sur ce rebord périphérique, carcactérisée par le fait qu'elle comporte une conduite périphérique montée en sous-face de la lunette et percée d'orifices de distribution d'eau sur la paroi intérieure de la cuvette, et un carter articulé sur le bord arrière de la cuvette et mobile entre une position relevée et une position abaissée recouvrant le rebord périphérique et la lunette, ce carter comportant une première rampe périphérique percée d'orifices de distribution d'un liquide de nettoyage et de désinfection au-dessus de la lunette, et un moyen de séchage de la lunette.
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Ce moyen de séchage est constitué, par exemple, par un ventilateur produisant un flux d'air de séchage, associé à un diffuseur périphérique dirigeant ce flux d'air vers la lunette.
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De préférence, les orifices de la conduite périphérique sont des buses de projection d'eau sous pression, la conduite étant connectée à un circuit d'eau sous pression.
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Avantageusement, le rebord de la cuvette est incliné vers l'intérieur et présente un diamètre extérieur légèrement supérieur à celui de la lunette et le carter comporte aussi une seconde rampe périphérique munie d'orifices de distribution d'un liquide de nettoyage au-dessus du rebord.
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Les première et seconde rampes périphériques sont alors généralement connectées à un circuit d'alimentation commun provenant d'un réservoir de liquide de nettoyage.
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Le déplacement du carter est effectué de préférence par un moteur.
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Dans une variante de réalisation avantageuse, l'unité de nettoyage comprend une centrale électronique programmée de façon à commander successivement le fonctionnement du moteur pour abaisser ou relever le carter, l'ouverture et la fermeture de vannes disposées sur les circuits d'alimentation des rampes, et le fonctionnement du ventilateur.
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Cette centrale électronique est généralement reliée à un capteur détectant la présence d'un utilisateur et programmée pour déclencher le fonctionnement de l'unité de nettoyage lorsqu'une telle présence est détectée.
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En variante, elle est reliée à une manette destinée à être actionnée par l'utilisateur et est programmée pour déclencher le fonctionnement de l'unité de nettoyage lorsque cette manette est actionnée.
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D'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation effectuée en référence aux dessins annexés parmi lesquels :
- la figure 1 est une vue latérale en coupe partielle d'une unité de nettoyage selon l'invention ;
- la figure 2 est une vue en plan de cette unité de nettoyage.
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Une unité de nettoyage désignée dans son ensemble par la référence 1 selon l'invention, représentée sur les figures, est destinée à être montée sur un siège de WC comportant une cuvette 2 présentant une paroi 3 et un rebord périphérique 4, et une lunette 5 susceptible de reposer sur ce rebord périphérique 4. La cuvette 2 peut être une cuvette de WC traditionnelle, munie d'une lunette articulée relevable, ou une cuvette conçue spécifiquement pour porter l'unité de nettoyage 1 selon l'invention.
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L'unité de nettoyage 1 comprend un carter de recouvrement 6 articulé sur le bord arrière de la cuvette autour d'un axe transversal horizontal 7. Elle comprend également un piston 8 dont la tige 9 est connectée à un levier 10 solidaire du carter et dépassant vers l'arrière au-delà de l'axe 7 : ce piston 8 constitue un moteur pour le relèvement et l'abaissement du carter 6.
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Le piston 8 est par exemple un piston hydraulique, alimenté par un circuit de pression 11 représenté schématiquement et commandé par deux vannes 12 et 13.
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Le carter 6 est mobile entre une position relevée verticale ou quasi verticale en arrière de la cuvette 2 et une position abaissée sur cette cuvette 2. Dans la position abaissée, le carter 6 recouvre totalement la lunette 5 qui repose sur le rebord 4 de la cuvette 2. Le bord 14 du carter 6 est alors appliqué sur le rebord 4 de la cuvette 2 : pour assurer une étanchéité parfaite à ce niveau, le bord 14 du carter 6 est équipé d'une garniture sous la forme d'un joint périphérique 15 en matériau souple.
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La lunette 5 est ici également pivotante autour d'un axe (non représenté) parallèle à celui 7 du carter 6, et peut être relevée ou abaissée, lorsque le carter 6 est relevé, à la manière d'une lunette de WC traditionnelle. Son dimètre extérieur est légèrement inférieur au diamètre extérieur du rebord 4 sur lequel elle repose en position abaissée par l'intermédiaire de cales non représentées ménageant ainsi un espace intermédiaire entre le rebord 4 de la cuvette 2 et la lunette 5.
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En sous-face de la lunette 5 est montée une conduite périphérique 16 présentant une série de buses 17 de projection d'eau sous pression. Ces buses 17 sont susceptibles de diriger des jets d'eau sous pression sur tout le pourtour intérieur de la paroi 3 de la cuvette 2. La conduite périphérique 16 est alimentée à partir d'un circuit d'eau sous pression qui provient par exemple d'une pompe de mise en pression. Dans le mode de réalisation représenté, la conduite périphérique est alimentée par une branche dérivée du circuit 11. L'alimentation de cette conduite 16 est commandée par une vanne électronique 18.
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Cette conduite périphérique 16 agit en association avec une vanne d'évacuation 19 montée sur la cuvette 2, connectée à une voie d'évacuation des eaux usées non représentée.
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Le lavage par projection d'eau sous pression présente notamment l'avantage d'assurer un nettoyage efficace tout en minimisant la consommation d'eau.
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En variante, l'eau pourrait être distribuée à pression normale.
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En outre, un liquide de nettoyage et/ou de désinfection pourrait être mélangé à l'eau de nettoyage avant sa distribution par la conduite périphérique 16.
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Le carter 6 est équipé d'une première rampe périphérique 20 située au-dessus de la lunette lorsque le carter 6 est en position abaissée. Cette première rampe 20 est munie d'orifices de distribution 21 d'un liquide de nettoyage et de désinfection sur le pourtour de la face supérieure de la lunette 5. Le carter 6 comporte également une seconde rampe périphérique 22, munie d'orifices de distribution 23, située au-dessus du rebord 4 de la cuvette 2 à l'extérieur de la lunette 5.
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A cet effet, le diamètre extérieur du rebord 4 de la cuvette est légèrement supérieur à celui de la lunette 5, et sa surface est inclinée vers l'intérieur. Le liquide de nettoyage et de désinfection provenant des orifices de distribution 23 de la seconde rampe 22 parvient donc sur l'extérieur du rebord 4 et s'écoule dans le sens de la pente du rebord 4 vers l'intérieur de la cuvette 2.
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La première rampe 20 et la seconde rampe 22 sont alimentées par exemple par un circuit commun à partir d'un réservoir 24 situé derrière la cuvette 2 et au-dessus de celle-ci, de façon que le liquide puisse s'écouler par gravité. La distribution est commandée par une vanne 25.
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En outre, le carter 6 est également équipé d'un ventilateur de séchage 26. Ce ventilateur produit un flux d'air vers l'intérieur de la cuvette 2. Il est disposé de préférence au voisinage du centre du carter, et est associé à une plaque de répartition et de diffusion 27 dirigeant ce flux d'air radialement dans toutes les directions vers la lunette 5.
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Le ventilateur 26 pourrait être associé à une source de parfum, afin de parfumer le flux d'air de séchage.
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En variante, l'unité de nettoyage 1 pourrait comporter un autre moyen de séchage de la lunette 5.
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L'unité de nettoyage 1 peut aussi comporter un capteur optique 28 disposé de façon à détecter la présence d'un utilisateur du WC, ainsi qu'une centrale électronique de commande 29 dirigeant le fonctionnement de l'unité 1. En variante, le fonctionnement de l'unité pourrait être déclenché par l'actionnement d'une manette (non représentée).
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Le fonctionnement de l'unité 1 de nettoyage de siège WC selon l'invention décrite ci-dessus est le suivant.
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Lorsqu'un utilisateur approche du siège du WC, sa présence est détectée par le capteur 28 qui transmet l'information à la centrale électronique 29. Cette dernière commande alors la rétractation de la tige 9 dans le corps du piston 8. Le carter 6 pivote vers le haut autour de l'axe 7, jusqu'à atteindre la position relevée. La cuvette 2 est alors prête à être utilisée. La lunette 5 se trouve en position abaissée reposant sur le rebord 4 de la cuvette, afin de permettre à l'utilisateur de s'asseoir.
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Lorsque l'utilisateur a terminé, son départ est détecté par le capteur 28 et transmis à la centrale électronique 29. La centrale 29 commande l'extension de la tige 9 hors du corps du piston 8, de façon à ramener le carter 6 en position abaissée recouvrant la lunette 5 et obturant la cuvette 2 de manière étanche grâce à la garniture 15.
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Dès la fermeture du carter 6, la vanne 18 d'alimentation de la conduite périphérique 16 et la vanne d'évacuation 19 sont simultanément ouvertes. La cuvette est ainsi nettoyée par les jets d'eau sous pression projetés par les buses 17. Simultanément, la centrale électronique 29 commande l'ouverture de la vanne 25 d'alimentation des première et seconde rampes périphériques 20 et 22. La lunette 5 et le rebord 4 de la cuvette 2 sont ainsi nettoyés par le liquide de nettoyage et de désinfection s'écoulant du réservoir 24.
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Après des temps de lavage déterminés, qui peuvent être égaux ou différents, la centrale électronique 29 commande la fermeture des vannes 18 et 19 d'une part, et 25 d'autre part. Le ventilateur de séchage 26 est ensuite mis en action pour un temps déterminé. La lunette 5 est soumise au flux d'air dirigé par le diffuseur 27 et donc rapidement séchée.
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Le siège est alors prêt pour une autre utilisation. La cuvette 2 et la lunette 5 ont été rapidement et efficacement nettoyées. Le rebord 4 de la cuvette et la lunette 5 a été désinfecté.
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Le mécanisme est d'une grande simplicité. Les risques de détérioration par fausse manoeuvre ou par dérèglement sont donc limités.
