EP0624108B1

EP0624108B1 - Appareil pour exercices de musculation et procede pour sa mise en uvre

Info

Publication number: EP0624108B1
Application number: EP93904093A
Authority: EP
Inventors: Leon Therond
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1992-01-22
Filing date: 1993-01-19
Publication date: 1996-05-08
Anticipated expiration: 2013-01-19
Also published as: FR2686259A1; AU3502993A; WO1993014822A1; EP0624108A1

Abstract

L'invention concerne un appareil pour exercices physiques en vue d'améliorer la musculature et sa mise en ÷uvre. L'appareil télescopique (1, 21, 51, 71) comporte une chambre (6, 25, 54, 72) et un piston (4, 23, 53, 78) coulissant l'un dans l'autre, au moins un moyen permettant à l'utilisateur d'actionner le piston et un réservoir (9, 26). Suivant l'invention le réservoir qui est relié à la chambre par un clapet anti-retour permettant seulement le passage d'un gaz de la chambre au réservoir peut être mis en libre communication avec la chambre par un moyen adapté (11, 37, 37-1) lorsque le niveau de pression souhaité est atteint. L'utilisation de courroies ou de câbles (56-1, 69, 82) permet de démultiplier l'effort et d'allonger la course. Utilisation pour exercices physiques avec développement progressif des efforts.

Description

L'appareil et le procédé pour exercices de musculation qui font l'objet de l'invention concernent la pratique des exercices physiques destinés à améliorer la musculature.
On connait des appareils permettant de faire travailler les muscles en opposant une force aux mouvements exécutés, certains de ces appareils tels que les extenseurs sont conçus pour travailler en traction, ils comprennent en général 2 poignées reliées par des lanières en élastomère qui exercent une force de rappel lorsqu'on écarte ces poignées l'une de l'autre.
On connait aussi des appareils aptes à travailler en compression et aussi en traction.
Ainsi le document FR 2 402 454 décrit un exerciseur télescopique muni de poignées à ses deux extrémités et comportant un ressort hélicoïdale qui permet des exercices consistant à comprimer le ressort en rapprochant les poignées l'une de l'autre. Cet appareil comporte également disposés le long de deux génératrices opposées et tendus chacun entre deux galets montés au voisinage des poignées deux câbles sans fin. Ces câbles permettent en exerçant sur eux une traction perpendiculairement à l'axe du ressort de rapprocher les deux poignées l'une de l'autre et donc de faire travailler le ressort en compression. Suivant qu'on exerce la traction sur un seul ou sur les deux brins de chaque câble il se produit ou non un effet de moufle qui fait varier sensiblement la force à développer du simple au double.
Ces appareils exerciseurs munis de ressorts de compression présentent l'inconvénient de ne pas permetre de modifier la force de rappel du ressort dont ils sont équipés, de plus on constate une croissance rapide de la force à appliquer pour comprimer le ressort en fonction de la course, il n'est donc pas possible d'effectuer des mouvements de relativement grande amplitude à force constante ou faiblement croissante.
Il existe des appareils pneumatiques ( certificat d'utilité N° 2 577 812 ) dans lesquels l'effort opposé à l'opérateur est fourni par un vérin relié à un réservoir à pression ajustable par le moyen de vannes le reliant d'une part à l'air libre pour diminuer la pression , d'autre part à un compresseur pour augmenter la pression .
Il est décrit dans le brevet US 4 333 645 un dispositif portatif dans lequel la force opposée à l'opérateur résulte de l'enfoncement d'un piston pneumatique dans une chambre fermée de volume supérieure à celle du piston . Une courroie ceinturant l'appareil permet également mais par des efforts de traction des deux brins opposés et placés le long du corps de l'appareil de faire rentrer le piston dans la chambre.
Dans d'autre appareils ( document DE 30 20 323 ) c'est un étranglement qui par la résistance opposée à la circulation de l'air entre une chambre au moins et l'air atmosphérique offre une résistance à l'opérateur . Dans ce cas l'inconvénient majeur est que cette résistance varie avec la vitesse du mouvement pour être nulle à basse vitesse ou bien trop grande si le mouvement est rapide.
On connait enfin des appareils pneumatiques ( brevet US 3 944 221 ) dans lesquels des soupapes placées en particulier sur un circuit d'air entre une chambre de vérin et l'air atmosphérique permettent d'opposer à un opérateur un effort résultant de l'augmentation de la quantité d'air dans cette chambre où la pression augmente graduellement. Un tel système a pour principal inconvénient que la force opposée à l'opérateur augmente continuellement jusqu'a être trop forte pour les muscles travaillant.
On a recherché la possibilité de mettre au point un procédé de musculation dans lequel l'effort opposé à l'opérateur reste fixe d'un mouvement à l'autre et ne dépend pas de la vitesse. Il est fourni par un vérin relié à un réservoir avec la possibilité de faire varier la pression sans recours à une source d'air extérieur . On a recherché aussi le moyen d'exercer les efforts en traction suivant le sens longitudinal de l'appareil en sus de la possibilité de les exercer dans le sens transversal .
On a recherché enfin la possibilité de réaliser l'appareil permettant de mettre en oeuvre un tel procédé. L'appareil qui fait l'objet de l'invention présente de telles caractéristiques et permet la mise en oeuvre d'un tel procédé.
L'appareil suivant l'invention a une structure télescopique comportant deux composants aptes à coulisser l'un dans l'autre, un moyen de poussée permettant de rapprocher l'une de l'autre les deux extrémités de l'appareil, une force élastique antagoniste s'opposant à ce rapprochement. L'un des deux composants est un piston dont la tête coulisse de façon étanche le long de la paroi cylindrique d'une chambre constituant l'autre composant. L'extrémité de la chambre opposée à celle par laquelle pénètre le piston est reliée à un réservoir par un passage comportant un premier clapet anti-retour permettant le refoulement d'au moins un gaz depuis la chambre en direction du réservoir. Un deuxième clapet anti-retour permet l'entrée d'un gaz dans la chambre provenant de l'extérieur pendant le recul du piston.
Suivant l'invention un moyen de mise en communication permet d'assurer la libre circulation d'au moins un gaz entre réservoir et chambre pour les exercices de musculation lorsque le niveau de pression souhaité est atteint.
Le moyen de mise en communication est avantageusement une vanne à commande manuelle montée en parallèle avec le clapet anti-retour entre la chambre et le réservoir. Suivant les applications on utilise un réservoir séparé de la structure télescopique et relié à celle-ci par une canalisation, souple de préférence,ou bien solidaire de la chambre dans laquelle se déplace le piston et disposé, de préférence, annulairement autour d'elle,.
De préférence le moyen de mise en communication du réservoir avec la chambre, assurant la libre circulation d'au moins un gaz est un moyen de commande comportant un moyen d'ouverture apte à ouvrir le premier clapet anti-retour situé entre la chambre et le réservoir et à le maintenir ouvert. Avantageusement le moyen de commande est une tige de commande et le moyen d'ouverture une pièce d'ouverture solidaire de la tige de commande. Avantageusement un moyen élastique pousse la tige de commande en position d'ouverture du premier clapet anti-retour.
De préférence une tige de calage peut assurer le blocage de la tige de commande en retrait par rapport à sa position d'ouverture du clapet anti-retour. Un déverouillage de la tige de commande et le recul de la tige de calage commandé par le recul du piston au voisinage de l'extrémité de la chambre éloignée de sa liaison avec le réservoir provoque le déblocage de la tige de commande.
De préférence le volume de l'ensemble comprenant le réservoir et la chambre est de 3 à 10 fois supérieur au volume déplacé par le piston dans le chambre dans sa course.
De façon avantageuse, l'appareil comporte à chaque extrémité une poignée de manoeuvre et de façon avantageuse également, il comporte deux courroies disposées parallèlement le long de deux génératrices opposées et reliées chacune par leur extrémités aux deux extrémités de l'appareil. En effectuant un traction transversale sur au moins l'une de ces deux courroies ou provoque une pénétration du piston dans la chambre.
De préférence, l'appareil comporte une seule courroie assemblée de façon à former une courroie sans fin passant sur des poulies disposées au voisinage des deux extrémités et repliée sur elle-même de façon à parcourir de chaque côté, deux fois la longueur de l'appareil. Deux brins sont ainsi aptes à être saisis de chaque côté, de préférence au voisinage de leur milieu, en vue de provoquer la pénétration du piston dans la chambre. On constate qu'en exerçant un effort de traction sur un seul brin il suffit d'un effort de traction exercé perpendiculairement à l'axe de l'appareil quatre fois plus faible pour réaliser une pénétration du piston dans la chambre que dans le cas d'une courroie à un seul brin fixé aux deux extrémités de l'appareil. En agissant sur deux brins d'un même côté cet effort est encore environ deux fois plus faible.
Suivant un mode avantageux de mise en oeuvre de l'appareil, la poignée traversée par les deux brins de la courroie sans fin comporte une échancrure permettant de saisir l'un de ceux-ci, d'exercer sur ce brin une traction dans l'axe de l'appareil, l'autre extrémité de cet appareil étant accrochée à un point fixe tel que le sol ou un mur, cette traction provoquant le déplacement du piston en sens inverse.
Dans certains cas il est avantageux d'utiliser l'appareil à poste fixe afin de pouvoir faire travailler les bras ensemble ou séparément dans différentes directions. Pour cela on solidarise la chambre à l'intérieur de laquelle se déplace le piston avec une paroi fixe et on munit l'extrémité de la tige du piston d'un moyen de transmission de poussée ayant une résultante approximativement axiale, enfin on fait appel à un moyen de traction actionné par l'utilisateur qui entraîne le moyen de transmission de poussée. De façon avantageuse, le moyen de transmission de poussée est une poulie libre en rotation d'axe perpendiculaire à l'axe de la tige du piston et fixée à l'extrémité de cette tige ; le moyen de traction est un câble fixé à un point fixe par l'une de ses extrémités. L'autre extrémité du câble entoure au moins partiellement la poulie et, après encore au moins un passage autour d'une poulie, comporte une zone d'extrémité apte à être saisie par un utilisateur exerçant l'effort de traction nécessaire pour refouler le piston. On détermine les angles A1 et A2 par rapport à l'axe de la tige de piston que font les deux brins qui entourent au moins partiellement la poule reliée à la tige de piston, pour qu'ils soient aigus et de valeur approximativement proches l'une de l'autre. On peut, si nécessaire, placer une poule de guidage de façon symétrique, par rapport à l'axe de la tige de piston, du point de fixation de l'extrémité du câble. On obtient ainsi une égalité parfaite des angles A1 et A2..
Si on oriente l'appareil de façon que sa tige de piston soit orientée vers le haut, la poule de guidage devra être utilisée comme première poulie de renvoi. Dans cette position on remarque que la liaison entre chambre et réservoir, si elle est faite par un tuyau souple, pourra être plus courte.
L'invention concerne aussi une méthode de musculation dans laquelle on utilise la force musculaire pour rapprocher deux composants d'un appareil télescopique, un fluide, constitué par au moins un gaz, opposant une force élastique à la pénétration d'un piston dans une chambre. L'extrémité de cette chambre, du côté de la fin de course du piston, est reliée à un réservoir par un premier clapet anti-retour permettant le remplissage du réservoir au moyen d'au moins un gaz refoulé par le piston.
Un deuxième clapet anti-retour permet la pénétration d'un gaz ou mélange de gaz, tel que de l'air et assure donc le remplissage de la chambre pendant le recul du piston. Suivant l'invention, on effectue ainsi le nombre voulu d'aller et retour du piston à travers la chambre pour remplir le réservoir jusqu'au niveau de pression souhaité, puis on établit un passage permanent du gaz ou mélange de gaz entre la chambre et le réservoir afin d'assurer la libre circulation de ce gaz ou mélange de gaz, au moins pendant la durée des exercices de musculation, à ce niveau de pression.
Le passage permanent du gaz ou mélange de gaz entre chambre et réservoir peut être réalisé soit au moyen d'une vanne montée en parallèle avec le premier clapet anti-retour soit en utilisant un moyen de blocage en position d'ouverture du premier clapet anti-retour. De façon avantageuse, on utilise comme moyen de blocage de ce clapet anti-retour une pièce d'ouverture qui permet à la fois d'ouvrir le clapet et de le maintenir ouvert. Lorsque ce premier clapet anti-retour comporte une bille maintenue sur son siège par un ressort on utilise comme pièce d'ouverture une tige de faible diamètre qui peut traverser le siège de la bille en soulevant celle-ci et en laissant un passage suffisant pour le gaz ou mélange de gaz.
De très nombreuses variantes ou modifications peuvent être apportées au dispositif suivant l'invention qui ne sortent pas du domaine de celle-ci.
Les exemples et les figures schématiques ci-après décrivent, de façon non limitative, des modes de réalisation du dispositif suivant l'invention.

LISTE DES FIGURES :

La figure 1 est une vue schématique d'ensemble d'un premier mode de réalisation de l'appareil suivant l'invention équipé d'un réservoir séparé.
La figure 2 est une vue schématique d'un deuxième mode de réalisation de l'appareil suivant l'invention équipé d'un moyen de commande d'ouverture d'un clapet anti-retour maintenu en position de retrait par un moyen de calage et équipé d'un réservoir annulaire entourant la chambre de compression.
La figure 3 est une vue de l'appareil de la figure 2 dont le moyen de commande d'ouverture du clapet anti-retour est engagé, par son extrémité formant pièce d'ouverture à travers le siège de ce clapet, le maintenant ainsi bloqué en position d'ouverture.
La figure 4 est une vue schématique d'un troisième mode de réalisation de l'appareil suivant l'invention équipé d'une courroie sans fin parcourant de chaque côté deux fois la longueur de l'appareil et permettant des tractions transversales.
La figure 5 est une vue schématique d'une variante de l'appareil de la figure 4 permettant des traction longitudinales .
La figure 6 est une vue schématique d'un autre mode de réalisation de l'appareil suivant l'invention dont la chambre de compression est fixée à une paroi, la poussée du piston étant assurée par un câble passant sur une poulie ayant une extrémité fixe et l'autre tirée par l'utilisateur.

Exemple 1 :

Comme le montre la figure 1 l'appareil télescopique 1 suivant l'invention comporte un piston 2 commandé par une poignée 3 dont la tête 4 munie d'un joint d'étanchéité 5 coulisse de façon étanche dans la chambre cylindrique 6 d'axe X1-X1, la tige 7 de ce piston 2 coulisse sans joint à travers la paroi d'extrémité de la chambre 6 munie d' un orifice 8. Afin de réduire les variations de pression un réservoir 9 relié à la chambre 6 par une canalisation 10 muni d'une vanne 11 permet d'une part un stockage du gaz ou mélange de gaz tel que de l'air mis en oeuvre dans l' appareil 1 et permet aussi un accroissement du volume gazeux soumis aux cycles de compression-détente lors des exercices de musculation.
Un premier clapet anti-retour 12 monté sur une canalisation 13 en parallèle avec la canalisation 10 permet le passage du gaz ou mélange de gaz dans le sens chambre 6-réservoir 9 , un deuxième clapet anti-retour 14 relie la chambre 6 à un orifice 15 d'introduction du gaz ou mélange de gaz permettant le passage de ce gaz ou mélange de gaz de l'extérieur vers la chambre 6. Pour, dans une première phase, remplir le réservoir 9 à la pression souhaitée on ferme la vanne 11 et on actionne le piston 2 en rapprochant les poignées 3, 3-1 l'une de l'autre; ainsi le clapet 12 s'ouvre et le réservoir 9 se rempli. En ramenant le piston en arrière,le clapet 12 se ferme et le clapet 14 s'ouvre avec admission d'un gaz ou mélange de gaz venant de l'extérieur. On effectue le nombre de cycles nécessaires pour amener le réservoir à la pression voulue, on ouvre alors la vanne 11 qui permet la libre circulation du gaz ou mélange de gaz entre réservoir et chambre pendant l'utilisation de l'appareil pour les exercices de musculation. Le volume du réservoir est déterminé de façon à ce que le volume de la chambre 6 plus celui du réservoir 9 soit environ 3 à 10 fois celui déplacé par le piston dans sa course. Dans la pratique on donne aux canalisation 10, 13 la longueur et la souplesse voulue pour pouvoir manipuler facilement l'appareil télescopique 1.
Comme on le verra plus loin on peut aussi solidariser le réservoir 9 avec l'appareil télescopique 1 en le disposant de façon annulaire autour de la chambre cylindrique 6.
On munit avantageusement cet appareil de courroies analogues à celles utilisées sur l'appareil présenté aux figures 4 ou 5.
On dispose ainsi d'un appareil qui tout en comportant un moyen de mise en pression à un niveau ajustable dans un large domaine permet d'éxécuter des exercices de musculation de manière trés variée.
Le réservoir comporte de plus une vanne d'évacuation 16 permettant de le ramener à la pression atmosphérique.

Exemple 2 :

Les figures 2 et 3 représentent un mode particulier de réalisation de l'appareil de la figure 1 dans lequel afin d'accroître la compacité du réservoir celui ci est solidaire de la chambre. Comme on le voit aux figure 2 et 3 l'appareil télescopique 21 d'axe X2-X2 comporte un piston 22 dont la tête 23 munie d'un joint d'étanchéité 23-1 peut coulisser de façon étanche dans une chambre cylindrique 25. Le réservoir 26 est disposé coaxialement autour de la chambre 25. Comme dans le cas de l'exemple 2 en figure 4, l'appareil 1 comporte des moyens permettant de remplir, en agissant sur le piston 22, le réservoir 26 à la pression souhaitée d'un gaz ou mélange de gaz tel que de l'air . Pour cela le flasque 28, flasque qui solidarise à l'une de leurs extrémités le réservoir 26 et la chambre 25 , comporte deux clapets à bille anti-retour 35 et 43 . Le premier clapet 35 comporte une bille 36 maintenue sur son siège par un ressort de rappel 36.1 ; ce clapet permet le passage du gaz ou mélange de gaz de la chambre 25 au réservoir 26 par les passages 35, 33 et 34 , le premier clapet 35 comporte une bille 36 maintenue sur son siège par un ressort de rappel 36-1 ; Le clapet 43 permet le passage d'un gaz ou mélange de gaz depuis l'extérieur en direction de la chambre 25 par les passages 45 et 45.1. On remarque que la tige du piston 22 coulisse avec jeu à travers le flasque supérieur 28-2 qui ferme la chambre 25 et le réservoir 26.
Comme le montre la figure 2, en enfonçant le piston 22 dans la chambre cylindrique 25 au moyen de la poignée 28.1, le gaz ou mélange de gaz qu'elle contient est comprimé suffisamment pour soulever la bille 36 du premier clapet 35 et pénétrer dans le réservoir 26. En ramenant ce piston en arrière la dépression soulève la bille 44 de son siège et permet l' admission d'un gaz ou mélange de gaz tel que de l'air dans la chambre 25, un nombre suffisant de cycles aller-retour du piston 22 permet la mise en pression au niveau souhaité du réservoir 26.
Une fois ce résultat atteint, il suffit de mettre en libre communication le réservoir 26 et la chambre 25 pour pouvoir effectuer, au moyen de l'appareil, les exercices de musculation, pour cela comme le montre la figure 3 il faut soulever la bille 36 du clapet 35 de son siège au moyen de la tige de commande 37. Un double dispositif de sécurité assure le calage en retrait de cette commande lorsque que le piston 22 n'est pas ramené en position d'élongation maximum de l'appareil télescopique et que l'on désire rester en position de gonflage du réservoir, pour éviter la projection brutale en arrière du piston 22 à l'instant de l'ouverture du clapet 35.
Pour cela la tige de commande 37 qui comporte une pièce d'ouverture 37.1 de faible diamètre à son extrémité apte à soulever la bille 36 et munie d'un rebord annulaire 41 contre lequel vient en appui l'extrémité d'une tige de calage 39. La tige de commande 37 d'axe X3-X3 perpendiculaire à X2-X2 traverse le flasque par une portée 48 munie d'un joint étanche 48.1, un ressort 38 est apte à la pousser en agissant sur une bague 38-1 solidaire de la tige 37 jusqu'à soulèvement de la bille 36 par la pièce d'ouverture 37.1. Le rebord annulaire 41 empêche cependant la pénétration de la pièce d'ouverture 37.1 dans le passage 33 jusqu'à la bille 36, tant que la tige de calage reste en position de blocage poussée par le ressort 42 qui agit sur la bague 42.1 solidaire de cette tige.
Pour permettre l'ouverture du clapet 35 il convient de faire pivoter la butée 49 d'axe de rotation 50 parallèle à l'axe X3-X3 de telle façon qu'elle ne soit plus sous l'épaulement 46 à l'extrémité de la tige de commande 37 et de reculer le piston 22 au moyen de la poignée 28.1 jusqu'à ce que sa tête 23-2 vienne en contact avec le rebord d'extrémité 24 de la tige de calage 39 qui la traverse par un passage étanche 40 qu'elle fait donc reculer. La tige de commande 37 alors débloquée avance jusqu'à soulèvement de la bille 36 et donc ouverture du clapet 35. Les pressions s'équilibrent alors entre le réservoir 26 et la chambre 25 et l'appareil est alors disponible pour les exercices de musculation.
On peut aussi imaginer d'autres variantes pour assurer la mise en liaison du réservoir 26 et de la chambre 25.
C'est ainsi à titre d'exemple que le recul de la tige 22 et donc, en fin de sa course, le recul de la tige 39, peut autoriser l'ouverture d'une vanne placée en parallèle avec le clapet et donc reliant ces deux volumes , cette vanne étant commandée manuellement par la tige 37 laquelle peut aussi être accompagné d'une butée de verrouillage 49 telle que décrit précédemment.
Comme dans le cas de l'exemple 2 le volume de l'ensemble formé par le réservoir 26 et la chambre 25 est de 3 à 10 fois supérieur au volume déplacé dans la chambre 25 par la piston 22 dans sa course.
Il est possible si nécessaire d'abaisser la pression de travail en refoulant de l'extérieur au moyen d'une tige adaptée la bille 44 du clapet 43.
On ramène la tige de commande 37 à sa position initiale en exerçant une traction sur son extrémité 46 jusqu'au retour à la position de blocage de la tige 39. La butée de verrouillage 49 se plaçant sous l'épaulement 46 de la tige 37 par une action de la main ou sous l'effet d'un ressort de rappel non représenté.
Le dispositif de sécurité qui vient d'être décrit dans le cas d'un réservoir 26 disposé annulairement autour de la chambre cylindrique 25, peut aussi être utilisé avec un réservoir fixe comme dans le cas de l'exemple 1 représenté figure 1. Il suffit que le premier et le deuxième clapet anti-retour ainsi que la tige de commande assurant le blocage en position d'ouverture du premier clapet anti-retour soient logés dans un flasque solidaire de l'extrémité de la chambre cylindrique opposée à celle traversée par la tige du piston. Il suffit également que le réservoir soit relié par un tuyau souple à l'orifice du premier clapet anti-retour mettant en relation la chambre cylindrique avec le réservoir tel que l'orifice 34 représenté aux figures 2 et 3.

Exemple 3.

On voit aux figures 4 et 5 deux modes particuliers de réalisation de l'appareil suivant l'invention qui vient d'être décrite aux figures 1 à 3.
On voit à la figure 4 un appareil 51 pour exercices de musculation suivant l'invention comportant un piston 52 dont la tête 53 est apte à circuler de façon étanche grâce à un joint annulaire d'étanchéité 53-1 à l'intérieur d'une chambre cylindrique 54. Un orifice 55 met en relation la chambre 54 avec un premier clapet anti-retour non représenté relié à un réservoir également non représenté par une canalisation souple, une vanne également non représentée montée en parallèle avec un clapet jouant le même rôle que la vanne 11 vis à vis du premier clapet anti-retour 12 de la figure 1. Un deuxième clapet anti-retour joue le même rôle que le clapet 14 de la figure 1. Afin d'accroître la souplesse d'utilisation de l'appareil suivant l'invention, on dispose une courroie sans fin, repliée sur elle-même, circulant sur des poulies 58-1 à 58-6 disposées au voisinage des poignées 59, 60 et parcourant deux fois chacune des génératrices opposées de l'appareil télescopique 51 parallèlement à son axe X4 - X4. La courroie comporte ainsi de chaque côté deux brins 56-1, 56-2 et 57-1,57-2. Ainsi, en effectuant un effort de traction transversale F perpendiculaire à X4 - X4 sur un seul brin tel que 56-1, il suffit d'appliquer une force quatre fois plus faible que celle qui serait nécessaire dans le cas d'un brin unique fixé aux deux extrémités de l'appareil. En exerçant l'effort de traction sur deux brins à la fois tels que 56-1 et 56-2 l'effort serait encore deux fois plus faible que dans le cas du brin unique fixé aux deux extrémités de l'appareil.
Comme dans tes cas des exemples 1 et 2 on effectue dans une première phase la mise en pression du réservoir non représenté par pompage au moyen du piston 52 dont la tige 61 pénètre dans la chambre 54 par un passage muni d'une entrée d'air 62 jusqu'au niveau de pression souhaité. On ouvre ensuite la vanne montée en parallèle avec le premier clapet anti-retour avant d'effectuer les exercices de musculation.
La figure 5 représente un autre mode de réalisation de l'appareil suivant l'invention équipé d'une courroie sans fin.
Comme dans le cas de la figure 4 l'appareil comporte un piston 52 dont la tête 53 coulisse de façon étanche grâce à un joint annulaire 53-1 à l'intérieur d'une chambre cylindrique 54. La tige 61 pénètre dans la chambre 54 par un passage non étanche grâce à un orifice 62. Un orifice 55 met en communication la chambre 54 avec un réservoir non représenté par l'intermédiaire d'un premier clapet anti-retour et d'une vanne manuelle montée en parallèle, l'un et l'autre non représentés.
Un deuxième clapet anti-retour, non représenté également, met en relation l'orifice 55 avec l'extérieur, les deux clapets et la vanne jouent le même rôle que tes clapets anti-retour 12 et 14 de la figure 1 et la vanne le même rôle que la vanne 11 de la même figure 1. Comme dans le cas de la figure 4 une courroie sans fin deux fois repliée sur elle-même est tendue entre des poulies disposées au voisinage des deux poignées 63, 64 de l'appareil. La poignée 63 est fixée grâce à une boucle 65 à un crochet 66 solidaire d'un mur ou d'un sol.
La poignée 64 comprend deux galets supplémentaires 67, 68 en vis à vis des galets 58-5 et 58-6 pour empêcher le brin 69 d'échapper de la poignée 64, lorsque l'utilisateur saisit ce brin et exerce sur lui une traction avec une force F1 dans la direction X5 - X5 de l'axe de l'appareil. Cette traction provoque un déplacement du piston 52 en direction du fond de la chambre 54 approximativement égal à la moitié de la longueur du mouvement effectué par l'utilisateur. On remarque qu'une découpe 70 doit être faite dans la poignée 64 pour faciliter la prise par l'utilisateur. On peut travailler ainsi en traction avec une course importante et, grâce au réservoir de relativement grand volume par rapport à la chambre, limiter la variation de l'effort sur la longueur de la course. Enfin grâce au dispositif suivant l'invention on choisit une pression initiale de travail qui ensuite ne varie pratiquement pas d'un cycle de compression-détente au suivant.

Exemple 4 :

La figure 6 représente de façon schématique un mode particulier d'utilisation de l'appareil suivant l'invention.
Comme le montre cette figure l'appareil 71 est monté à poste fixe contre une paroi à laquelle la chambre 72 est reliée par ses extrémités 73, 74 grâce à des pièces de fixation 75, 76. L'axe X6 - X6 de l'appareil est verticale. La tige 77 du piston pénètre dans la chambre par son extrémité inférieure 73 par un passage non étanche muni d'un orifice 73-1. La tête de piston 78 coulisse de façon étanche dans la chambre 72 grâce à un joint annulaire 78-1. La chambre communique à son extrémité supérieure, par un passage 80, avec un réservoir non représenté par l'intermédiaire d'un premier clapet anti-retour non représenté. De même que dans le cas des exemples précédents un deuxième clapet anti-retour permet l'entrée d'au moins un gaz venant de l'extérieur quand la chambre est en dépression. De même également que dans les exemples précédents, un moyen commandé par l'utilisateur permet de mettre la chambre en liaison avec le réservoir en établissant un libre passage quand la pression d'utilisation est atteinte. Comme le montre la figure 6 la tige 77 du piston est munie à son extrémité inférieure d'une poulie 81 autour de laquelle passe un câble 82 dont une extrémité est fixée en 83. Une deuxième poulie de renvoi 84 est fixée à un niveau suffisamment élevé pour que l'extrémité libre 85 du câble 82 puisse être tirée avec une force F2 par un utilisateur debout en effectuant la course nécessaire pour que le piston parcourt la chambre sur la majeure partie de sa longueur. On détermine approximativement les angles A1 et A2 faits par deux brins du câble 82 par rapport à l'axe X6 - X6 de part et d'autre de la poule 81, de façon qu'ils soient peu différents l'un de l'autre, la résultante de l'effort de traction étant, de préférence, sensiblement confondus avec X6 - X6. On peut si nécessaire, monter une poulie de guidage supplémentaire, en appui contre le brin montant du câble, placée symétriquement par rapport au point d'attache 83, du côté opposé de l'axe X6 - X6, afin de conserver A1 = A2 pendant toute la course de la tige du piston.
On remarque que l'appareil peut être orienté en sens inverse moyennant l'utilisation d'une poulie de renvoi supplémentaire telle que celle qui vient d'être décrite. On peut aussi disposer le réservoir autour de la chambre, de façon analogue à la disposition décrite à l'exemple 2. On peut enfin utiliser un dispositif de sécurité tel que celui décrit dans le cas de l'exemple 1, aussi bien lorsque le réservoir est solidaire de la chambre que lorsqu'il est simplement relié à celle-ci par un tuyau.
Le dispositif de sécurité évite les fausses manoeuvres et facilite le travail de l'utilisateur.

Claims

Appareil de structure télescopique comportant deux composants aptes à coulisser l'un dans l'autre, au moins un moyen de poussée permettant de rapprocher l'une de l'autre les deux extrémités de l'appareil, une force élastique antagoniste s'opposant à ce rapprochement, l'un de ces composants étant un piston (2, 22, 52) comportant une tête (4, 23, 53) muni d'un joint (5, 23-1, 53-1) apte à coulisser de façon étanche le long de la paroi cylindrique d'une chambre (6, 25, 54) constituant l'autre composant, chambre dont l'extrémité opposée à celle par laquelle pénètre le piston est reliée à un réservoir (9, 26) par un passage comportant un premier clapet anti-retour (12, 35) permettant le refoulement d'au moins un gaz à partir de la chambre dans le réservoir au moyen du piston, un deuxième clapet anti-retour (14) permettant l'aspiration d'au moins un gaz provenant de l'extérieur au moyen du piston et un moyen de mise en communication (11, 37) permettant d'assurer la libre circulation d'au moins un gaz entre réservoir et chambre, pour les exercices de musculation, lorsque le niveau de pression souhaité est atteint.
Appareil suivant revendication 1 caractérisé en ce que le moyen de mise en communication est une vanne (11) à commande manuelle montée en parallèle avec le premier clapet anti-retour (12) entre la chambre (6) et le réservoir (9).
Appareil suivant revendication 1 caractérisé en ce que le moyen de mise en communication est une tige de commande (37) comportant une pièce d'ouverture (37-1) apte à ouvrir le clapet anti-retour (35) situé entre la chambre (25) et le réservoir (26) et à te maintenir en position d'ouverture.
Appareil suivant revendication 3 caractérisé en ce qu'une tige de calage (39) assure le blocage de la tige de commande (37) en retrait par rapport à la position d'ouverture du clapet anti-retour (35), le recul de la tige de calage (39) commandé par le recul du piston (22) en position de début de course libérant la tige de commande (37).
Appareil suivant revendication 4 caractérisé en ce qu'un moyen élastique (38) pousse la tige de commande (37) en position d'ouverture du clapet anti-retour (35) après recul de la tige de calage (39).
Appareil selon revendication 4 ou 5 caractérisé en ce qu'une butée articulée d'axe de rotation 50 parallèle à l'axe X3-X3 permet de bloquer la tige de commande 37 en position reculée par rapport au clapet 35 indépandemment de la position de la tige de calage 39.
Appareil suivant l'une des revendications 1 à 6 caractérisé en ce que le volume intérieur comprenant le réservoir (9, 26) et la chambre (6, 25) est de trois à dix fois supérieur au volume déplacé par le piston (2, 22) jusqu'à son point de fin de course à l'intérieur de la chambre.
Appareil suivant l'une des revendications 1 à 7 caractérisé en ce que le réservoir (26) est disposé annulairement autour de la chambre (25).
Appareil suivant l'une des revendications 1 à 8 caractérisé en ce qu'il comporte une seule courroie (56-1, 56-2, 57-1, 57-2) assemblée de façon à former une courroie sans fin passant sur des poulies (58-1 à 58-6) disposées au voisinage des deux extrémités (59, 60) et repliée sur elle-même de façon à parcourir de chaque côté deux fois la longueur de l'appareil, présentant ainsi deux brins (56-1, 56-2, 57-1, 57-2) aptes à être saisis de chaque côté, de façon indépendante au voisinage de leur milieu.
Appareil suivant la revendication 9 caractérisé en ce que la poignée (64) comporte une échancrure (70) permettant de saisir facilement au moins un des deux brins (69) traversant la poignée pour effectuer une traction (F1) dans la direction définie par l'axe de l'appareil (X5 - X5), l'autre poignée (63) étant reliée a un point fixe (66).
Appareil suivant l'une des revendications 1 à 8 caractérisé en ce que la chambre (72) dans laquelle se déplace la tête de piston (78) est solidaire d'une paroi fixe, l'extrémité de la tige (77) du piston extérieur à la chambre (72) comportant une poulie (81), libre en rotation d'axe perpendiculaire à l'axe (X6 - X6) de la tige (77) qui est entourée, au moins partiellement , par un câble (82) dont les deux brins font avec l'axe X6 - X6 de la tige de piston (77) des angles aigus X1, X2, l'un des deux brins étant relié à un point fixe (88), l'autre après passage sur au moins une poulie (84) d'axe fixe, libre en rotation, comportant une extrémité munie d'un moyen de prise (85) qui permet à un utilisateur en effectuant une traction(F2) de refouler la tête de piston dans la chambre (72).
Méthode de musculation dans laquelle on utilise la force musculaire pour rapprocher deux composants d'un appareil télescopique, un fluide constitué par au moins un gaz opposant une force élastique à ta pénétration d'un piston (2, 22) dans une chambre (6, 25) dont l'extrémité, du côté de la fin de course du piston est reliée à un réservoir (9, 26) par un premier clapet anti-retour (12, 35) permettant le remplissage du réservoir au moyen d'au moins gaz refoulé par le piston, un deuxième clapet anti-retour (14, 43) permettant la pénétration d'au moins un gaz dans la chambre (6, 25) à partir de l'extérieur pendant la phase de mise en dépression de la chambre par le piston, et après avoir effectué, au moyen de plusieurs déplacements cycliques du piston dans la chambre, le remplissage du réservoir par au moins un gaz jusqu'a un niveau de pression souhaité, on établit un passage permanent du gaz entre la chambre (6, 25) et le réservoir (9, 26), afin d'assurer la libre circulation de ce gaz, au moins pendant la durée des exercices de musculation, à ce niveau de pression.
Méthode suivant revendication 12 caractérisée en ce qu'on établit le passage permanent entre la chambre (6, 25) et le réservoir (9, 26) au moyen d'une tige de commande (37) comportant une pièce d'ouverture (37-1) apte à ouvrir le premier clapet anti-retour (35) et à le maintenir en position d'ouverture.