EP0565453A1

EP0565453A1 - Siège médical

Info

Publication number: EP0565453A1
Application number: EP93400929A
Authority: EP
Inventors: Jean-Pierre Reignier
Original assignee: SOLARIS
Current assignee: SOLARIS
Priority date: 1992-04-08
Filing date: 1993-04-08
Publication date: 1993-10-13
Anticipated expiration: 2013-04-08
Also published as: FR2689759B1; EP0565453B1; FR2689759A1; DE69306643D1; DE69306643T2

Abstract

Siège médical comprenant une assise (14) un dossier articulé (12) par rapport à cette assise, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un support de cuisse (44) muni de moyens d'articulation par rapport à l'assise et disposé à l'avant de cette assise. L'invention porte également sur le support mobile associé au siège médical. <IMAGE>

Description

La présente invention a pour objet un siège médical avec support mobile amovible.
Les persones handicapées moteur, notamment les enfants, doivent rester dans un siège médical durant de très longues périodes. Il est donc nécessaire que ces sièges soient parfaitement adaptés à la morphologie de la personne et qu'ils présentent un confort optimum en plus des qualités de maintien nécessaires.
Il existe déjà des fauteuils qui comprennent un châssis, sur lequel est rapportée une coque plus généralement moulée et bien adaptée à la morphologie de l'utilisateur par le principe même de la réalisation.
C'est ce type de produit qui présente actuellement le meilleur confort et donne les meilleurs résultats.
Il présente néanmoins plusieurs inconvénients, le premier étant la propre réalisation de la coque qui requiert des "essayages" et des délais sans compter le prix de revient obligatoirement élevé. On comprend par ailleurs, qu'une telle coque doit être régulièrement changée surtout pour les enfants au fur et à mesure des variations de taille et/ou de poids.
Ce type de sièges à coque présente également un autre inconvénient qui est celui de ne permettre aucun réglage.
Il est donc conçu pour un résultat optimum, mais dans une gamme restreinte de positions. Dans certains modes de réalisation, il est prévu des coussins de calage mais outre le fait qu'il s'agit d'éléments rapportés, ils ne donnent pas satisfaction car il faut changer régulièrement ces coussins qui ne suivent pas les évolutions morphologiques de la personne.
Une autre solution consiste à préparer une gamme donnée de coques en fonction des tailles mais l'adaptation à la morphologie reste dans ce cas très approximative et le siège coque perd l'essentiel des qualités précédemment indiquées dues au moulage.
L'art antérieur propose de nombreux fauteuils roulants pour handicapés mais ce type de fauteuils est rarement adapté pour des enfants. D'autre part, les roues et l'ensemble du châssis sont fixés au siège ce qui empêche tout transfert de l'ensemble siège-enfant dans un véhicule ou sur un support spécifique pendant la durée du repas par exemple.
Par contre, certains dispositifs de maintien latéral tels que celui décrit dans le brevet français N° 2 190 013 présentent un certain intérêt puisqu'ils autorisent un réglage verticalement, horizontalement et angulairement grâce à deux doubles fentes croisées d'appuis latéraux. De même, il est prévu dans ce brevet un appui lombaire réglable en profondeur et en hauteur ce qui améliore le confort du fauteuil roulant décrit.
On trouve également dans le commerce des sièges munis munie dans la partie médiane de l'assise d'un séparateur fixe réglable en longueur. Ainsi l'utilisateur en position assise est en abduction grâce à ce séparateur, qui n'est autre qu'une cale, qui maintient les jambes légèrement écartées et qui évite le déplacement vers l'avant du bassin de la personne, déplacement qui en l'absence de séparateur, peut conduire à la chute hors du siège.
On sait par ailleurs que les personnes handicapées peuvent présenter des dissymétries morphologiques tant dans la longueur des jambes que dans leur taille ou même des déformations au niveau des hanches ou du bassin.
De même dans le cas de perte de motricité importante il convient de maintenir la personne sur toute les parties du corps et de contrôler les éventuels mouvements brusques et non coordonnés. Il est également nécessaire de proposer un siège et un support mobile amovible lui même pliant de façon que l'ensemble puisse être aisément transporté, notamment dans un véhicule de type classique.
Les qualités de stabilité, de rigidité du bâti et de suspension doivent bien évidemment être améliorées afin d'atteindre un degré de confort optimum.
Les matériaux utilisés pour la fabrication d'un tel siège doivent impérativement être adaptés aux conditions énumérées ci-dessus. Il faut donc un matériau léger, aisément transformable par pliage, collage, soudage et usinable.
Il convient également de pouvoir disposer de matériaux colorés dans la masse afin de conférer au siège ainsi réalisé un aspect esthétique agréable et de compenser partiellement le côté fonctionnel médical de ce siège.
A cet effet, la présente invention propose un siège médical notamment pour handicapés moteur qui présente des réglages précis de l'ensemble des éléments de maintien du corps y compris de façon dissymétrique, qui grâce, à son adaptabilité ne requiert qu'un petit nombre de modèles pour constituer une gamme complète, qui est léger, fonctionnel et esthétique, qui peut être monté de façon amovible sur un support mobile inclus également dans la présente demande de brevet, qui peut recevoir de nombreux accessoires en fonction des besoins, qui est parfaitement stable tout en présentant un certain degré de souplesse, dont la fabrication est aisée et dont le montage peut s'effectuer sur les lieux d'utilisation ou de vente ce qui en facilite le transport.
Dans ce but, le siège médical selon l'invention, notamment pour handicapés moteur comprend une assise, un dossier articulé par rapport à cette assise, et se caractérise en ce qu'il comprend deux supports de cuisse sensiblement parallèles composés chacun d'un volet horizontal et d'un séparateur vertical munis l'un et l'autre de moyens d'articulation respectivement par rapport à l'assise et au séparateur, de façon à régler le volet en hauteur et en longueur par rapport à l'assise et le séparateur en longueur et angulairement par rapport au volet.
Les moyens d'articulation comprennent chacun un premier axe coopérant avec un alésage de la pièce mobile volet ou séparateur et un trou oblong de la pièce support assise ou volet, et un second axe coopérant avec deux trous oblongs croisés, ménagés l'un dons la pièce mobile volet ou séparateur et l'autre dans la pièce support.
Selon une autre caractéristique de l'invention, les supports de cuisse sont complétés par des moyens de maintien latéraux articulés par rapport à l'assise ainsi que par deux appuis sous axillaire indépendants, munis également de moyens de réglage en hauteur, en largeur et en angle dans le plan du dossier.
Le siège selon l'invention comporte également un appui lombaire muni de moyens de réglage en saillie ainsi qu'une têtière également réglable et prévue pour recevoir des accessoires.
Le dossier comprend selon un mode de réalisation particulier des moyens de réglage en inclinaison avec des crans ménages dans l'assise et munis de moyens de rappel.
Quant au support mobile associé à ce siège, il comprend un châssis, comportant deux brus avant, munis à l'une de leurs extrémités d'une roue orientable, une platine centrale prévue pour recevoir l'assise du siège, ladite platine étant montée sur un amortisseur dont le corps est solidaire des deux bras d'une part et solidaire à sa partie inférieure d'un essieu arrière d'autre part, cet essieu portant une roue à chacune de ses extrémités, l'ensemble étant complété par deux jambes de force interposées entre les bras et l'essieu arrière.
Selon une autre caractéristique de l'invention, le support mobile comprend un bras de poussée réglable en inclinaison dans le plan vertical et muni de moyens de liaison amovibles avec le châssis.
L'invention est décrite ci-après selon un mode de réalisation particulier en regard des figures annexées sur lesquelles :

- la figure 1 représente une vue en perspective d'un siège selon l'invention,
- la figure 2 représente une vue éclatée de détail de l'assise,
- la figure 3 représente une vue en perspective d'un support de cuisse monté sur l'assise,
- la figure 4 représente une vue éclatée de détail du dossier,
- la figure 5 représente une vue variante du séparateur, et
- la figure 6 représente une vue en perspective du support mobile selon l'invention.

Sur la figure 1 on a représenté un siège selon l'invention qui comprend une assise 10, un dossier 12 articulé par rapport à l'assise de façon à permettre son inclinaison et le support mobile amovible 13 en partie inférieure.
Ainsi que cela est représenté sur la figure 2, l'assise comprend une embase 14, à section sensiblement en U renversé, et munie de deux paires de lumières 16 et 17 latérales ménagées sur les ailes 18 du U à proximité immédiate de la base 20.
D'autre part, cette embase comprend des perçages 22 destinés à recevoir des rivets de fixation d'un raidisseur 24 muni de perçages 25, à section également en U renversé, et comportant également deux paires de lumières 26 et 27 coïncidant avec les lumières 16 et 17 de l'embase. L'embase comprend également une paire de trous oblongs 21 orientés longitudinalement ainsi que deux paires de trous 23.
L'assise comprend par ailleurs une paire d'oreilles 28, reliées entre elles par une plaque de liaison 30 comportant des alésages 32 coïncidant avec ceux du raidisseur et de l'embase.
Ces oreilles comprennent également des trous oblongs 34 orientés verticalement.
Les ailes 36 droite et gauche du raidisseur 24 se situent approximativement à un tiers et deux tiers de la largeur séparant les ailes de l'embase.
Elles comportent chacune sur l'avant deux trous oblongs 38 et 40 respectivement vertical et horizontal et sur l'arrière un trou oblong 42 horizontal et cranté.
Le raidisseur comprend en outre deux trous oblongs 43 orientés longitudinalement et superposables avec les trous 23 de l'embase.
L'assise est complétée par des supports de cuisse 44, comprenant un volet 46 recourbé vers le bas sur sa partie avant 48 et muni de deux trous oblongs croisés 50 et 52 orientés respectivement transversalement et longitudinalement.
L'arrachement partiel du dessin de cette pièce fait apparaître une patte de liaison 54 solidaire de la partie avant courbe du volet et libre sur sa partie arrière. Ce support de cuisse est représenté sur la figure 3.
De plus, il est prévu un ensemble vis/écrou 59 à l'arrière du volet qui comprend un ressort 57 de placage interposé entre l'écrou et le volet.
Cette patte comprend un trou oblong 56 sur sa partie avant orienté suivant l'axe longitudinal de la patte et un perçage 58 à son extrémité arrière.
L'assise est composée également d'un séparateur 60, à section en L. L'aile horizontale 62 comprend un trou oblong 64 sur sa partie avant orienté longitudinalement et un alésage 66 à sa partie arrière. Quant à l'aile verticale elle a une hauteur progressive passant de h à l'arrière à H vers l'avant.
Les moyens de maintien latéral 68 comportent une plaque à section en L l'aile horizontale 70 comprenant deux lumières oblongues 72 et 74 transversales de réglage.
Sur la figure 4 on a représenté la dossier 12 qui est composé d'une plaque verticale à section en U avec deux prolongements latéraux droit et gauche pliés 15 formant raidisseur.
Sur les ailes du U il est prévu deux lumières 76, orientées longitudinalement ainsi que deux paires de trous oblongs 80 orienté également longitudinalement, au droit des lumières.
A sa partie supérieure, le dossier comprend deux trous 84 et à sa partie inférieure deux trous oblongs 86 orientés longitudinalement.
De plus, les ailes comportent chacune deux trous 88, 90 respectivement prévus pour coopérer avec un axe de rotation et pour recevoir des moyens de fixation.
A la partie inférieure du dossier, il est prévu deux pattes 92 parallèles aux ailes du _LJ, munies également de deux trous 94, 96 respectivement prévus pour recevoir un axe de rotation et des moyens de fixation.
Les extrémités inférieures des deux pattes sont reliées par une tringle 98 munie de moyens de rappel 100 sous la forme d'un ressort hélicoïdal 102 relié à l'assise ainsi que cela sera expliqué ultérieurement.
Des appuis sous axillaire 104 sont prévus pour être montés également sur le dossier. Ces appuis sous axillaire comprennent une plaque 105 de profil sensiblement en L, la partie horizontale 106 du L étant munie de deux trous oblongs 108. Quant à la partie verticale 110 du L, elle a un profil légèrement courbé ainsi que cela est représenté sur cette figure 3.
Une cale lombaire 112 est également prévue pour être montée sur ce dossier. Elle comprend une plaque 114 légèrement courbe munie de tiges filetées 116 de fixation.
La têtière 118 comprend une plaque 120 munie d'un partie centrale 122 courbe. Les parties latérales 124 de cette têtière comportent deux trous oblongs 126 orientés longitudinalement ainsi que deux trous 127. Un accessoire de cette têtière 118 est représenté également sur cette figure 3. Il est constitué d'un arceau 130 en demi-cercle muni de trous 132.
Le montage de l'ensemble du siège est décrit ci-après.
L'embase 14 reçoit à sa partie inférieure le raidisseur 24. Les ailes 18 et 36 respectivement de l'embase et du raidisseur étant parallèles.
L'embase 14 et le raidisseur 24 ainsi positionné reçoivent à travers les lumières 17 et 27 les oreilles 28 solidaires de la plaque 30.
L'ensemble des trois éléments est ensuite fixé par rivetage.
Les supports de cuisse 44 sont positionnée à l'avant de ce nouvel ensemble constituant l'assise de façon que le volet 46 soit parallèle au plan de l'assise. Pour chaque support un ensemble boulon/écrou passe à travers le trou 58 de la patte de liaison 54 et coulisse dans le trou oblong 40 de l'aile 36 correspondante du raidisseur.
Par ailleurs, un second ensemble boulon/écrou est monté à travers le trou oblong 56 de cette même patte et coulisse dans le trou oblong 38 de l'aile 36 correspondante du raidisseur.
Le volet 46 du support de cuisse 44 est ainsi fixé en deux points de façon réglable par rapport à l'assise. Il en est de même pour le second support de cuisse.
Le ressort 57 interposé entre la face inférieure du raidisseur et l'écrou de l'ensemble boulon écrou 59 assure le plaquage de la partie arrière du volet sur la face supérieure de l'embase.
Les séparateurs droit et gauche sont montés chacun sur le support de cuisse correspondant. grâce à deux ensembles boulon-écrou passant respectivement à travers l'alésage 66 de l'aile horizontale du séparateur 62 et à travers le trou oblong 52 du volet 46 et à travers les trous oblongs 64 du séparateur et 50 du volet, orientés suivant des directions croisées.
Les moyens de maintien latéral 68 sont introduits à travers les lumières 16 et 26 de l'embase et du raidisseur.
Le montage du dossier s'effectue de la façon suivante.
Les pattes 92 sont fixées aux ailes droite et gauche du dossier par rivetage dans les trous 90 de ces ailes.
Les pattes 92 sont introduites à travers les lumières 27 et 17 du raidisseur et de l'embase pour faire saillie au-dessus de l'assise, parallèlement aux oreilles 28.
La tringle 98 est fixée dans les trous correspondants des pattes, cette tringle passant à travers les lumières crantées 42 des ailes 36 du raidisseur.
Un axe de rotation, non représenté, est introduit à travers les trous 94 des pattes et 88 des ailes du dossier et à travers les trous oblongs 34 des oreilles 28.
Les moyens de rappel 100, comprenant le ressort 102, déjà fixé sur la tringle 98 par une extrémité sont reliés à un point d'accrochage du raidisseur, non représenté pour la clarté du dessin.
Les appuis sous axillaire 104 peuvent être mis en place sur le dossier en introduisant la partie horizontale 106 dans une position verticale à travers les lumières 76 du dossier.
Des ensembles vis/écrou passent à travers les trous oblongs 108 de ces appuis sous axillaire et à travers les trous oblongs 80 du dossier.
Le montage de la têtière 118 s'effectue grâce à deux ensembles vis-écrou passant à travers les trous 84 du dossier et les trous oblongs 126 ménagés dans les ailes 124 de cette têtière.
Le montage de l'accessoire 128 s'effectue en utilisant deux ensembles vis/écrou en les faisant passer à travers les trous 132 de l'accessoire et 127 de la têtière.
Le dernier élément du dossier, à savoir l'appui lombaire 112 est monté de façon similaire en positionnant les tiges filetées 116 à travers les trous oblongs 86 du dossier. Il faut également prévoir des écrus accessibles par l'arrière du dossier. Un ressort à forte raideur est interposé entre l'appui et le dossier à la façon d'un amortisseur.
Le siège ainsi monté s'utilise de la façon décrite ci-après.
La personne est assise dans le siège et correctement positionnée en fonction de son handicap. Ensuite, les ajustements nécessaires sont réalisés manuellement, l'inclinaison des supports de cuisse s'effectue en faisant jouer les volets 46 grâce au coulissement des ensembles vis/écrou à travers les lumières 40 et les lumières croisées 38 et 56.
Ainsi, chaque support de cuisse droit et gauche peut être réglé indépendamment en longueur et inclinaison.
L'inclinaison vers le haut de ce volet évite tout glissement de la partie inférieure du corps vers l'avant.
La longueur est réglée de façon que l'ensemble de la cuisse porte sur le volet, ce qui diminue la pression d'appui puisque la surface de contact est augmentée. D'autre part ce réglage en longueur permet de compenser une inégalité du segment fémoral.
De plus cette inclinaison permet une flexion du segment fémoral sur le tronc ce qui conduit à la fermeture de l'angle bassin-fémur, afin d'éviter le schéma en extension.
A leur tour, les deux séparateurs droit et gauche solidaires du volet sont ajustés en longueur et angulairement de façon à conférer aux deux jambes un angle d'ouverture donné.
Il suffit ensuite de rapprocher les moyens de maintien latéral 68 droit et gauche de chacune des jambes correspondantes.
Les différentes inclinaisons et l'orientation de ces moyens de maintien latéral permet de mettre une cuisse en abduction du segment fémoral.
Le dossier est réglé en inclinaison par rapport à l'assise en appuyant du haut vers le bas et suivant l'axe longitudinal du dossier, ce qui a pour effet d'annuler l'effort de rappel du ressort et de débloquer la tringle 98 des crans 42. Le dossier, toujours en appuyant, peut donc pivoter autour de l'axe passant à travers les oreilles 34 et les trous 88 du dossier.
Dès relâchement de la pression, la tringle 98 se loge dans l'un des crans du trou cranté 42. Sous l'effet de rappel du ressort le dossier est maintenu dans la position ainsi définie.
L'ajustement de l'appui lombaire 112 s'effectue par l'arrière du dossier, grâce à un écrou, contre écrou et le ressort.
Le réglage des appuis sous axillaire 104, droit et gauche, s'effectue de façon aisée en largeur, en hauteur et en orientation autour d'un axe perpendiculaire au plan du dossier.
Ce réglage est obtenu grâce aux quatre trous oblongs croisés du soutien d'aisselle et du dossier.
De la même façon on procède au réglage de la têtière et à la mise en place ou au retrait de l'accessoire 128.
Les possibilités de réglage et d'adaptation de ce siège sont très importantes en tout point du corps.
Ainsi, 2 à 4 modèles suffisent pour couvrir l'évolution de l'enfant à l'adulte tant en taille qu'en poids.
Le matériau utilisé est une matière plastique vendue sous le nom ABS dans un mode de réalisation préféré de l'invention, ce qui conduit & une structure légère. Certaines pièces, telles quatre le raidisseur notamment, peuvent être réalisées en aluminium.
D'autre part, les profils sont obtenus par déformation à chaud de plaques découpées ce qui donne aux différents éléments, volet, appui sous axillaire, têtière, une certaine élasticité et des angles arrondis qui vont dans le sens de la sécurité.
Sur la figure 5, la variante de séparateur 148 représentée comprend un axe vertical 150 déplaçable entre les supports de cuisse dans une fente supplémentaire 152 et 154 ménagée dans l'embase 14 et le raidisseur 24. (La représentation est en trait discontinu sur la figure 2). Les séparateurs 60 sont supprimés ainsi que les trous oblongs 52 et 50.
La variante de séparateur 148 comprend deux plaques 149 orientables montées à rotation autour de l'axe par une de leurs extrémités.
Le serrage axial de l'axe grâce à l'écrou 156 permet le blocage des plaques en orientation et l'axe proprement dit en translation.
Sur la figure 6, on a représenté un support mobile prévu pour coopérer notamment avec le siège médical décrit ci-avant.
Ce support mobile comprend deux bras avant 210, munis chacun à l'une de leurs extrémités 212 de roues 214 orientables tandis que leur autre extrémité 216 est fixée sur une platine 218.
Ces deux bras font un angle a donné de l'ordre de 60° au départ de la platine 218.
Cette platine reçoit un fourreau 220, disposé sensiblement verticalement, fourreau qui est monté rotation autour de l'axe 217 par rapport à la platine 218 à son extrémité supérieure et qui reçoit à son extrémité inférieure une patte 222 munie d'une vis 224 destinée à coopérer avec un essieu arrière 226 aux extrémités duquel sont montées à rotation des roues 228.
Cet essieu arrière 226 comprend deux jambes de force 230, soudées chacune à proximité immédiate de l'une des extrémités de l'essieu, tandis que l'autre extrémité de ces jambes de force 230 est montée à rotation autour d'axes 232 par rapport au bras 210 correspondant.
A l'intérieur du fourreau 220, il est prévu un vérin 234 dont le corps 236 est solidaire du fourreau tandis que le piston 238 est solidaire d'une embase 240 prévue pour recevoir le siège grâce à des fentes d'engagement 242.
Ces fentes 242 sont ménagées dans les ailes 244 de l'embase 240 dont la section est en U.
A la partie inférieure de l'embase 240, il est prévu des flasques 246 munis de trous curvilignes 248 prévus pour recevoir des pattes 250 à l'extrémité desquelles sont prévus des repose-pied 252, articulés par rapport à cette même patte autour d'un axe 254.
A la partie arrière de la platine 218 il est prévu un bras de poussée 256 à l'extrémité duquel sont montées des poignées 258 fixées sur une barre 260 perpendiculaire au bras de poussée 256.
A l'extrémité de liaison 262 du bras de poussée 256 avec la platine 218, il est prévu un système de fixation amovible qui coopère avec des crans 264 ménagés à la partie arrière de ladite platine de façon que le bras puisse être réglé angulairement dans le plan vertical ou retiré en totalité.
Le fonctionnement du support mobile selon l'invention est maintenant décrit.
Le siège médical est fixé sur l'embase 240, en disposant deux barres de liaison solidaires par exemple du raidisseur 24 et l'embase 14 dans les fentes 242, ces barres étant transversales et ayant un écartement correspondant à celui des fentes de positionnement 242.
Il peut être utilement prévu des moyens de blocage sous forme de levier pivotant clipsable ou de vis quart de tour, non représentés pour la clarté du dessin, mais à la portée de l'homme de l'art et bine connue dans le domaine technique des sièges médicaux.
L'utilisateur peut donc déplacer le support mobile à la façon d'une poussette puisque les roues avant sont orientables ce qui permet de la diriger, et les roues arrière étant fixes assurent une grande partie de la reprise de la charge.
On constate que la stabilité de l'ensemble est préservé par l'écartement des bras avant et le report du centre de gravité relativement proche du sol.
Le bras de poussée 256 est par ailleurs réglable ce qui permet à l'accompagnateur de positionner à sa convenance la barre 260 transversale et par là même les poignées 258.
On constate par ailleurs à l'usage que ce type de support mobile est excessivement maniable puisque le bras de poussée constitue un levier important par rapport à la distance séparant le centre de gravité de l'essieu arrière, si bien que le passage de trottoirs ou d'obstacles est grandement facilité.
Par ailleurs, durant le déplacement, le vérin qui dispose d'une fonction amortisseur sur une course faible améliore grandement le confort de ce siège médical et limite la transmission des irrégularités de la voie de roulage au siège et par conséquent à la personne qui y est installée.
Par ailleurs, si cela s'avère nécessaire, le vérin de type connu, dispose également d'un réglage en hauteur par paliers de façon que la hauteur de l'embase 240 puisse être réglée aisément par rapport au sol.
Tel que monté, le repose-pieds est également réglable tant en inclinaison qu'en longueur, ce qui facilite également les ajustements.
Le support mobile selon l'invention est également prévu pour être plié de façon à réduire son encombrement, notamment lorsqu'il n'est pas utilisé et qu'il doit être transporté dans un véhicule classique.
Après avoir retiré le siège médical, la vis 224 est desserrée de façon que l'organe de liaison 222 soit désolidarisé de l'essieu arrière 226.
L'ensemble essieu/roue et jambe de force 230 étant libéré, il peut être replié vers l'avant sous les bras 210.
Le bras de poussée 256 est également retiré de l'ensemble par désolidarisation de l'organe de liaison 262 de la platine 218. Il suffit ensuite de faire tourner le fourreau 220 contenant le piston 234 autour de l'axe 217 pour ramener l'extrémité inférieure de ce fourreau à proximité immédiate des bras 210.
Ainsi l'embase 240 se retrouve sensiblement perpendiculaire au bras 210, tandis que le fourreau se retrouve sensiblement parallèle à ces mêmes bras.
L'ensemble est compact et l'encombrement en est donc réduit.
Il est précisé que l'ensemble repose-pieds étant mobile en rotation et en longueur est également replié de façon adéquate afin d'être rapproché à proximité des mêmes bras 210.

Claims

1. Siège médical comprenant une assise (14) un dossier articulé (12) par rapport à cette assise, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un support de cuisse (44) muni de moyens d'articulation par rapport à l'assise et disposé à l'avant de cette assise.

2. Siège médical selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un séparateur (60, 148) disposé dans la partie médiane du support de cuisse fixé sur le support de cuisse.

3. Siège médical selon la revendication 2, caractérisé en ce que le séparateur (148) comprend un axe vertical (150) et deux plaques (149) montées à rotation autour de cet axe vertical ainsi qu'un moyen de blocage des plaques dans une position angulaire donnée.

4. Siège médical selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le séparateur (60) est double et comprend deux profilés en munis de moyens d'articulation par rapport au support de cuisse.

5. Siège médical selon la revendication 1, caractérisé en ce que le support de cuisse (44) est double et composé de deux volets (46) sensiblement parallèles et horizontaux, munis de moyens d'articulation (54, 56, 58) par rapport à l'assise (14) de façon à régler chaque volet indépendamment en inclinaison, en hauteur et en longueur par rapport à l'assise.

6. Siège médical selon la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens d'articulation du volet comprennent un premier axe transversal coopérant avec un alésage (58) du volet et un trou oblong (40) ménagé dans l'assise et un second axe transversal coopérant avec deux trous oblongs (38) de l'assise et (56) du volet.

7. Siège médical selon la revendication 6, caractérisé en ce que en ce que le séparateur (148) comprend un axe vertical (150) et deux plaques (149) montées à rotation autour de cet axe vertical ainsi qu'un moyen de blocage des plaques dans une position angulaire donnée, l'axe vertical étant monté directement sur l'assise entre les deux volets.

8. Siège médical selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de maintien latéral (68) et des soutiens d'aisselle (104) munis de moyens de réglage en translation et en orientation respectivement par rapport à l'assise (14) et au dossier (12), un appui lombaire (112) réglable en saillie par rapport au dossier ainsi qu'une têtière (118) réglable en hauteur et comprenant des moyens pour recevoir des accessoires.

9. Support mobile associé au siège médical selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un châssis comportant deux bras (210) avant munis chacun à l'une de leurs extrémités d'une roue orientable (214), une platine centrale (218) prévue pour recevoir l'assise (14) du siège, ladite platine étant montée sur un amortisseur (234) d'une part et solidaire à sa partie inférieure d'un essieu (236) arrière d'autre part, cet essieu portant une roue (226) à chacune de ses extrémités, l'ensemble étant complété par deux jambes de forces (230) interposées entre les bras et l'essieu arrière.

10. Support mobile selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comprend un bras de poussée (256) réglable en inclinaison dans le plan vertical et muni de moyens de liaison amovibles avec le châssis.