EP0290555A1 - Imprimante recto-verso - Google Patents

Abstract

Procédé pour l'impression des documents édités par un ordinateur, une machine à écrire à mémoire ou toute machine analogue, du type consistant à associer à ladite machine équipée d'une part des moyens de repérage et d'avance d'un support d'impression et d'autre part de deux ensembles mécaniques comportant chacun une tête d'impression et un cylindre d'impression, un moyen logique de pilotage et de gestion des têtes d'impression et du support caractérisé en ce qu'une première carte électronique est prévue pour piloter simultanément l'avance de ce support, le déplacement des deux têtes d'impression transversalement par rapport à ce support et leur fonction d'impression point par point, et une seconde carte électronique, comportant un microprocesseur et une mémoire contenant un programme de gestion simultanée desdites têtes d'impression, en fonction du texte à imprimer recto-verso sur ledit support; et dispositif en vue de réaliser l'impression recto-verso comprenant les moyens du procédé pour piloter les deux têtes d'impression indépendamment l'une de l'autre.

Description

  
 



   IMPRIMANTE RECTO-VERSO.



   La présente invention concerne les périphériques d'ordinateurs, les machines à écrire électroniques à mémoire et machines analogues, et elle vise plus particulièrement la partie imprimante de ces machines.



   Le problème a déjà partiellement été évoqué par les brevets GB-2 033 304, FR 2 573 010 et US 974 585 qui établissent l'art antérieur le plus pertinent en la matière.



   Le brevet GB 2 033 304 décrit une imprimante à 3 têtes d'impression rotatives gravées, réparties de part et d'autre du support d'impression et capables d'imprimer un document effectuant un passage horizontal. L'écriture est simultanée sur les deux faces. Les deux têtes d'impression situées du même côté du support d'impression sont réglées au même niveau et toutes les trois sont entraînées par un même moteur grâce à un système de courroies à reliefs. Le mouvement des têtes est donc strictement horizontal : une deuxième ligne d'inscription à un autre niveau exige une manoeuvre manuelle de réglage non immédiate. Chaque tête est actionnée par un moteur servocontrôlé par un codeur, l'impression étant commandée par un  électroaimant. Les deux mouvements sont combinés par un programme en mémoire.



   C'est un appareil adapté à des opérations répétitives à niveaux constants, tels l'impression de chèques ou autres bordereaux.   I1    n'est pas approprié à l'impression recto-verso de deux pages complètes.



   Le brevet FR 2 573 010 fait état d'une machine à écrire électronique à 2 blocs d'impression (ou plus), qui ne permet pas l'écriture recto-verso, car les blocs sont places sur le même axe. Toutefois, les deux blocs se partagent le travail d'impression et cela nécessite une gestion commune de l'avance du support d'impression et du pilotage des têtes. La simultanéité d'action ne nécessite cependant pas un moyen logique complexe car le partage des tâches est équitable : chaque tête d'impression prend en charge la moitié d'une ligne à imprimer, ce qui simplifie considérablement la gestion de l'avance et le pilotage des têtes. C'est un bloc diviseur de temps qui s'en charge. Quant à l'impression, elle se fait par le biais d'une marguerite classique.



   Enfin, le brevet US 974 585 concerne une imprimante ne comprenant qu'un seul dispositif d'impression électro- photographique, le support d'impression étant   réaiguillé    sur le chemin de passage devant le dispositif d'impression afin que le verso soit  également imprimé. Ici, le problème posé est celui du choix logique déterminant le trajet que le support d'impression doit emprunter : voie simple pour une impression simple face et retour avec changement de côté pour une impression recto-verso. Le moyen logique est spécifique, adapté à cette finalité.



   L'invention élimine ces limitations et permet d'imprimer simultanément recto-verso n importe quel texte préalablement mémorisé, avec les avantages qui en découlent, dont le gain de temps n'est pas le moindre.



   A cet effet, le système selon l'invention réunît, en combinaison, d'une part la "notion" de recto-verso au niveau du soft de l'ordinateur, cette "notion" gérant à son tour la programmation de l'avance du papier et le déplacement simultané de deux têtes d'impression disposées de part et d'autre dudit papier, et d'autre part d'un ensemble mécanique de prise en charge du papier, associé à deux groupes de têtes d'impression opposés au niveau du hard.



   L'invention vise donc, en premier lieu un procédé pour l'impression des documents édités par un ordinateur, une machine à écrire à mémoire ou toute machine analogue, caractérisé en ce qu il consiste à associer à ladite machine équipée de manière usuelle de moyens de repérage et d'avance d'un support d'impression, deux ensembles mécaniques comportant  chacun une tête d'impression et un cylindre d'impression, une première carte électronique étant prévue pour piloter simultanément l'avance de ce support, le déplacement des deux têtes d'impression transversalement par rapport à ce support et leur fonction d'impression point par point, et une seconde carte électronique, comportant un microprocesseur et une mémoire contenant un programme (en langage machine) de gestion simultanée desdites têtes d'impression, en fonction du texte à imprimer recto-verso sur ledit support
 L'invention vise,

   en second lieu, un dispositif destiné à être substitué aux moyens usuels d'impression associés à un ordinateur, une machine à écrire à mémoire ou à toute machine analogue, en vue de réaliser l'impresson recto-verso sur un support des textes édités par cette machine, ce dispositif étant caractérisé en ce qu'il se compose
 - d'un ensemble mécanique comportant les moyens usuels de prise en charge du support et de son avance, un premier groupe imprimant consistant en une tête d'impression et un cylindre d'impression situé d'un côté du support et un second groupe imprimant identique au premier et situé de l'autre côté du support,
 -   dsune    première carte électronique portant les moyens de pilotage dudit ensemble mécanique, par  contrôle simultané de l'avance du support,

   des déplacements transversaux des deux   tetes    d'impression et de l'impression point par point de chacune desdites têtes,
 - et d'une seconde carte électronique à microprocesseur et à mémoire, contenant le programme de gestion simultanée desdites têtes.



   Dans la pratique, un tel dispositif sera applicable par exemple à l'impression simultanée recto-verso de cartes individuelles, telles que des documents administratifs, ou encore de bandes de papier continues, telles que des listings. L'avantage qui en résulte est double dans tous les cas : en premier lieu le document est imprimé en un temps deux fois moins long qu'avec les imprimantes usuelles. En second lieu, le document est généralement deux fois moins long, ce qui notamment dans le cas des listings représente une économie de papier, un gain de place et une facilité d'exploitation.



   On va maintenant décrire l'invention plus en détails, en se référant aux dessins qui figurent un exemple de dispositif suivant ce qui a été énoncé auparavant
 - les figures   l,    2, 3 et 4 représentent schématiquement des vues de côté de l'imprimante mettant en évidence différents appareillages et  fonctions assurés par l'ensemble,
 - la figure 5 représente une vue de dessus des blocs d'impression, de la cassette à ruban encreur et du trajet du ruban,
 - la figure 6 fait apparaître le détail des ensembles constitués par les têtes positionnées en face des rouleaux d'impression, et met en exergue le placement du ruban encreur,
 - la figure 7 est une coupe verticale d'une tête d'impression,
 - la figure 8 est un schéma synoptique de l'ensemble du système électronique du dispositif,
 - la figure 9 est un exemple d'impression réalisé par l'invention.

 

   Si   l'on    se réfère d'abord à la figure 1, on voit que le dispositif suivant   l'invention    se compose d'un châssis en deux parties articulables, l'une fixe (1) et l'autre mobile (2) par rapport à la précédente. Chaque partie du châssis comporte un bloc tête d'impression /rouleau d'impression qui lui est solidaire. La partie (2) est mobile en rotation autour de l'axe (3), suivant un trajet limité par la forme du châssis mobile (2) qui fait office de came, ladite forme intégrant deux butées de fin de course qui fixent les deux positions extrêmes.

  Un dispositif (4) formé d'un galet (5) relié à une commande extérieure (8), qui peut être une  molette, par l'intermédiaire d'une poulie (7) et de deux courroies fonctionne comme suit : lorsqu'on imprime un mouvement rotatif à la molette (8), celui-ci est communiqué au galet (5) par la poulie (7) ; le galet (5) roule dans une glissière (6), provoquant le mouvement de la partie mobile (2) du châssis en roulant dans sa partie faisant office de came. L'amplitude du mouvement, bien que limitée, permet une bonne introduction du papier, ainsi qu'un réglage rendu nécessaire par les différentes épaisseurs de papier il est possible de travailer avec des liasses allant jusqu'à 6 feuillets. En outre, l'écartement d'un bloc est nécessaire pour l'introduction du ruban. Un tel dispositif confère une grande souplesse dans le réglage de l'écartement des têtes d'impression, quel qu'en soit le but.



   L'encrage se fait à l'aide d'un unique ruban (29), issu d'une cassette (28) fixée inclinée sur le châssis fixe (1) pour que les trajets aller et retour du ruban (20) ne soient pas aux mêmes niveaux, mais face à leurs têtes d'impression respectives. C'est ce que montrent les figures 2 et 5. L'inclinaison de la cassette correspond à l'écartement des deux têtes, en l'occurrence 24,8 mm pour un ruban encreur de il mm de large. Un complément d'outillage sert à redresser le ruban qui sort de la cassette incliné, de façon à le  rendre perpendiculaire à l'axe des tetes d'impression cela se fait par des petits rouleaux (30) qui fixent en même temps le chemin du ruban.



   La largeur de l'écartement entre les trajets aller et retour est minimalisée, ainsi que représenté figure 6, la tête   (16)    imprimant sur la partie supérieure du ruban (29) alors que son homologue (15) est en contact avec sa partie inférieure. Ce sont les rouleaux (30) qui se chargent de la mise à niveau correcte des deux tronçons. Ainsi, la fatigue du ruban (29) est réduite et par corollaire, sa longévité accrue. Le bloc (31) représente le dispositif de motorisation de la cassette, le mouvement étant également transmis par courroie.



   La figure 3 s'intéresse aux trajets du papier en bande ainsi qu'aux différents dispositifs de repérages.



   L'installation comporte un guidage du papier (21) et (22) qui abouti sous les rouleaux d'impression (11) et (12). Lors de sa sortie, l'impression effectuée, la bande   dè    papier est tractée par un dispositif classique d'accrochage des bandes- Caroll motorisé (9), solidaire du châssis mobile (2), comme le sont également le rouleau (11), la tête (15) et son chariot (13).   Ge    dernier est   mobile    en translation sur deux arbres parallèles, toujours fixés au bâti mobile (2). Le moyen moteur du chariot est constitué d'un moteur pas à pas   (17) qui entraine en rotation une poulie (19) qui transmet son mouvement à une courroie crantée. Celle-ci entraine le chariot (13) et la tête d'impression (15).



  Une tension correcte de la courroie crantée est assurée par un dispositif à ressort, par exemple, qui rattrape le jeu naissant à terme.



   On retrouve les mêmes éléments symétriquement sur le châssis fixe (1). Le moteur (18) imprime un mouvement à une courroie crantée   grace    à une poulie (20) de transmission. Ladite courroie meut le chariot (14) en translation rectiligne, avec sa tête d'impression correspondante (16).



   La machine est également dotée de dispositifs de repérage et de lecture destinés à assurer le fonctionnement correct des parties mécaniques en transmettant leurs informations au moyen logique de gestion de l'avance du support d'impression et de pilotage des têtes. Ainsi, un capteur (23) repère la position initiale du listing non encore imprimé, le début d'un format, et donne une perception de la position   "O".    Deux capteurs optoélectroniques à fourche (25) mesurent la largeur de la bande de papier : l'un est fixe, bloqué au montage, le second est mobile. Le capteur (24) lit l'initialisation des lignes. Enfin, un dispositif optoélectronique à optique convergente permet d'initialiser l'impression dans une fenêtre à  partir d'un repère situé sur les bandes Caroll.

  Pour que la focalisation se fasse dans de bonnes conditions, le rouleau presseur (27) agit sur la bande de papier en affinant le guidage par pressage.



   La position des têtes,   montées-dans    leurs chariots, par rapport aux rouleaux d'impression est représenté figure 4. On voit bien la parfaite symétrie entre les deux blocs, l'un étant solidaire du châssis mobile (2), alors que le second est fixé au châssis principal (1).



  C'est à l'intérieur de ce dernier   que    prennent place les cartes électroniques de gestion de l'avance du support d'impression et de pilotage des têtes. Il pourra par exemple s'agir de-cartes de format européen.



  Ces cartes électroniques réalisent le couplage logique des deux têtes, qui se fait par un système informatique dont le schéma est représenté à la figure 8. C'est un bloc diagramme sur lequel sont indiqués les différents composants du système et leurs connexions avec l'ordinateur central CPU. On notera encore que l'imprimante peut travailler avec un support d'impression dont la largeur est comprise entre 90 mm et le format A4 Italien.



   Les têtes d'impression, fixées sur leurs chariots mobiles en translation rectiligne sur les deux arbres qui les supportent, assurent l'impression sur le papier par exemple par un système à aiguilles schématisé par  un fil (32) équipé d'un guide fil (33) relié à une armature (34) soumise aux actions d'un enroulement magnétique (35) contrôlé par un thermistor (36).



  L'extrémité de ce fil exerce une pression sur le papier à travers le ruban encreur (29). Ce système est représenté par la figure 7.



   Cet ensemble de deux têtes d'impression (15) et (16) réunies de part et d'autre de la feuille est piloté par le soft dans lequel le programmeur a intégré la "notion" de recto-verso qui gère simultanément l'avance desdites têtes et l'avance du papier lorsque les têtes d'impression ont terminé leurs lignes respectives, avant que l'avance du papier ne soit possible.

 

   Le dispositif selon   l'invention,    ainsi décrit schématiquement, est mis en oeuvre conformément à la procédure suivante
 Dans le cas de l'application du procédé à la machine à écrire électrique, l'appareil aura les particularités suivantes:
 - l'introducteur + le système P.I.D.I. ("Position interne du document introduit").



   L'introducteur est un dispositif mécanique, permettant l'introduction du papier qui va être utilisé pour l'impression du document. Ce papier peut être un papier ordinaire, de format classique, en feuille à  feuille, en rouleau, ou monté sous forme de papier listing en continu, muni de bandes   Caroîl.   



   Pour détecter la nature du papier introduit, l'introducteur est équipé de cellules photoélectriques ou, comme l'imprimante selon l'invention, de capteurs optoélectroniques.



   Quelle que soit la nature de l'appareil d'impression, machine   electronique,    imprimante d'ordinateur ou- autre dispositif analogue, le système de détection du papier dont l'information aura été fournie au moyen logique sera le départ d'un contrôle permanent de la position du papier circulant à l'intérieur de la machine par le bloc électronique, dont on désigne l'information par   "P.I.D.I."    (Position interne du document introduit). Avant de générer cette information P.I.D.I., le système aura fait référence à ses mémoires, dans lesquelles sont contenues les différents types de formats à traiter.



   InterPrétation :
 Le P.I.D.I. =   l    signifie que l'introducteur a amené le papier du document en position, devant la tête du
Recto, de telle sorte que l'écriture de la première ligne soit possible.



   Le   P.l.D.I.    = 40 signifie que l'introducteur a place le papier devant la tête Recto de telle sorte que l'écriture soit possible au 40ème mm.  



   Le P.I.D.I. est une information résultat de l'action d'un moteur pas à pas, commandé manuellement, dans le cas de machines électriques, ou électroniquement, dans le cas d'imprimantes et de périphériques d'ordinateurs.



   Le choix du moteur pas à pas, qui provoquera le déplacement interne du document, se fera en fonction de la qualité choisie de la machine à écrire, ou de l'imprimante.



   Ce moteur pas à pas, sera pilotable dans le sens marche-avant et marche-arrière.



   Code du système selon l'invention
 Les caractéristiques des nouveaux codes du système selon l'invention sont générées par le clavier de la machine ou par le SoftWare, exécutés par un ordinateur, dans le cas d'une imprimante.



   Les codes indiquant les différents modes sont
 - en mode Recto
 ESC, + ESC, + r = renvoi en RECTO seulement
 valeur ASCII : CHR $ (27)   +    CHR $ (27) + CHR $ (114)
 - en mode Verso
 ESC, + ESC, + v = envoi en VERSO seulement
 valeur ASCII : CHR $ (27) + CHR $ (27) + CHR $ (118)
 - en mode simultané :
 ESC, + ESC, + s = envoi en simultané
 valeur ASCII : CHR $ (27) + CHR $ (27) + CHR $ (115)  
 Les codes complémentaires à modifier pour l'utilisation du système
 - FF = Form Feed (fin de page) CHR $ (12), deviendra,
 FF + indicateur de mode soit
 - FF + ESC + ESC + r
 - FF + ESC + ESC + v
   - FF      Z    ESC + ESC + s
 Dans le cas de la machine à écrire, les données sont saisies à partir du clavier, ainsi que leur type et leur forme.



   Des touches de fonction supplémentaires seront prévues, pour l'utilisation   du systeme.   



   Exemples
 TOUCHE RECTO
 pour la saisie du document en RECTO
 TOUCHE VERSO
 pour la saisie du document en VERSO
 Ces deux touches de fonction seront contrôlées par un opérateur logique qui aura la fonction, OU EXCLUSIF (sélection de la saisie en Recto ou en Verso).



   Si l'on choisit d'éditer le document dans son mode de saisie (Recto ou Verso), la machine édite de façon séquentielle les données contenues dans ses mémoires-tampon (Buffer), dans l'ordre choisi par l'opérateur, lors de la saisie, (on conservera les  caractéristiques de traitement de texte habituelles).



   Si   l'on    choisit d'éditer simultanément en
Recto-Verso, on indiquera ce mode à la machine, en actionnant une touche de fonction prévue à cet effet, et qui sera celle du SIMULTANE.



   Dans ce cas, la machine mettra en oeuvre son programme d'édition simultanée, contenu en mémoire ROM du système.



   PrinciPes de fonctionnement de l'édition en
Recto-Verso, simultanée
 Définition. des éléments à mettre en oeuvre et à contrôler pour la réalisation de l'édition simultanée
 1. Une tête d'écriture en Recto qui fonctionne selon le mode classique et qui se déplace dans un sens horizontal, de façon bidirectionnelle.



   Cette tête d impression est équipée soit d'aiguilles qui forment les caractères, ainsi que décrit auparavant, par impression à impact, soit d'une roue d'impression (marguerite) qui forme les caractères après la frappe d'un marteau, selon un autre mode possible de conception de l'invention.



   2. Une tête d'impression au verso qui a les mêmes caractéristiques que celles du recto, décrit au paragraphe précédent.



   3. Un système d'avance de papier, servant en cours d'impression au saut de ligne (Line Feed), au saut de  page (Form Feed) et aux différents positionnements avant et arrière du document, représenté en figure 3 pour ce qui concerne l'invention décrite précisément par le dispositif (9).



   L'originalité du procédé selon l'invention réside dans la gestion électronique du système commun aux deux têtes d' impression.



   Le mécanisme d'impression obéit à la chronologie suivante: les données provenant de l'ordinateur, mises en forme par le générateur de caractères contenu en mémoire ROM dans la machine, sollicitent les aiguilles ou la marguerite pour former et imprimer les caractères en frappant le papier reposant sur le rouleau d'impression à travers le ruban encré.



   La tête d'impression émet ces caractères en formant une ligne d'impression, et se déplace de gauche à droite ou de droite à gauche, de ligne en ligne et du début à la fin du document.



   Le déplacement vertical de ligne en ligne peut se faire grâce à l'ordre généré par le système qui envoi les données et qui est appelé LF, soit Line Feed (saut de ligne).



   Dans le cas du système suivant l'invention, l'originalité est donc la gestion du saut de ligne, commun aux deux têtes d'impression.



   Gestion électronique du LF s(Line Feed en mode simultané. ou saut de liane en mode d'imPression simultané).  



   Une carte électronique, pilotée par un micro-processeur, avec son système de mémoire, contrôle et mémorise tous les ordres L F s, envoyés par l'ordinateur, dans le cas d'une imprimante, ou par le clavier, dans le cas d'une machine à écrire.



   Il mémorise ces L F s et établit une liste préférentielle quant à leur déclenchement et à leur exécution.

 

   Cette liste préférentielle est donc instaurée, compte-tenu du nombre de caractères par ligne, précédant chaque LF, et concernant les documents en
Recto et en Verso séparément.



   Le système selon l'invention ne permet l'exécution du LF s que lorsque le dernier caractère de la ligne la plus longue a été imprime.



   Le système prend également en compte le décalage physique entre les deux têtes d'impression, et on peut concevoir que la tête d'impression en Recto soit en mesure d'exécuter 5 lignes de texte, (5 LF) avant que la tête en Verso soit opérationnelle.



   Cette prise en compte est également valable pour la fin du document, à savoir que la fin de page du document en Recto intervienne au moins 5 lignes avant la fin du document en Verso.



   Ce chiffre de 5 lignes est une estimation, mais peut varier selon les technologies et la fabrication.  



   La machine suivant l'invention avance de demi saut de ligne en demi saut de ligne. La figure 9 présente un exemple d'impression recto-verso.   I1    ne s'agit pas d'un traitement en graphisme, mais directement en caractères
ASCII. Cela procure un gain de place en mémoire et confère au système une souplesse d'utilisation sans commune mesure avec ce qui existe à l'heure actuelle.



  C'est une autre originalité de l'invention.



   Les caractères sont stockés avec leurs coordonnées, abscisse et ordonnée : il n'est plus nécessaire de raisonner en- terme de fichier, un simple raisonnement en terme de position du caractère sur le document suffit.



   La liberté d'action conférée au système est maximale   :    il est possible d'imprimer dans tous les sens, comme le montre la figure 9, -et   n'importe    quel graphisme simultanément en recto-verso. Deux conditions sont cependant nécessaires
 1. La tête doit comporter douze aiguilles au minimum et,
 2. Le pas horizontal doit être égal au pas vertical.



   Les possibilités sont considérablement augmentées, car il n'est plus nécessaire de préparer le fichier sur l'ordinateur. En outre, l'imprimante peut facilement fonctionner comme périphérique de deux ordinateurs, moyennant par exemple un connecteur à 2 protocoles  différents, l'un pouvant être de type RS 232 série, l'autre du type centronix parallèle. La fusion dans un des deux centraux avant impression   n' est    plus nécessaire, puisqu'il   n' y    a plus obligation de créer un fichier.



   On va voir à quel point cela modifie la notion jusqu'ici acceptée de périphérique d'impression. Avec un tel système, on peut faire en sorte que les deux unités centrales se chargent chacune d'un côté du support d'impression. Bien plus, grâce au stockage par coordonnées, il peut y avoir un partage aléatoire des tâches sur l'impression d'un même côté. L'un des ordinateurs imprimera la page dans sa quasi totalité, à l'exception de lignes, fenêtres, mots etc... à la charge de l'autre. Chacun peut bénéficier d'une couleur propre, de façon à clarifier leurs messages respectifs.



   Ce partage des tâches peut être modulable à l'infini. De plus, deux centraux éloignés peuvent utliser la même imprimante,   l'un    étant connecté par ligne téléphonique ou autre; cela ouvre des perspectives de collaboration multiples. Par exemple, lorsque des bordereaux nécessitent deux types de données en la possession de deux centres différents impression de fiches à fonction spécifique avec des données permettant la personnalisation du bordereau.



   La machine, ayant stocké les deux pages   (recto-verso) en mémoire, procède à l'édition dès qu'elle lit le signal de fin de page.



   Elle peut avoir un générateur de caractères spécifiques.



   De fait,   l'invention    est le support d'un concept relativement nouveau, non encore complètement identifié et spécialisé   : l'EDAO,    c'est-à-dire l'Edition de
Documents Assistée par Ordinateur. Ce terme recouvre la publication, l'édition et le traitement des documents avec des ordinateurs : c'est un domaine qui est susceptible d'intéresser le plus grand nombre, en utilisation domestique aussi bien que professionnelle, dans les administrations et entreprises.



   Ce domaine nouveau se caractérise par
 1. Le document, support spécifique dont le traitement tient compte de contraintes multiples
 - le format métrique, anglo-saxon ou spécifique
 - écriture verticale ou horizontale
 - écriture recto simple et/ou recto-verso   
 o r X o
 - support pré-imprimé   
 - position de l'information par rapport, non pas à la feuille, mais aux cadres et/ou cases préimprimées
 - document original ou liasse de documents différant les uns des autres
 - impression transversale de documents à   lec.ture    verticale  
 - impression simultanée d'un texte sur une face du support et d'une image sur l'autre face
 - re-composition de documents pour les amener à des normes données, notamment des formulaires administratifs.



   2. Des machines spécifiques, capables de satisfaire en utilisation normale à toutes les contraintes énoncées ci-dessus.



   3. Des logiciels spécifiques selon les applications et les traitements voulus.



   Ainsi,   l.'EDAO    ne concerne pas uniquement les logiciels, mais bien   l'ensemble   
MOYEN-SUPPORT-LOGICIEL.



   Plus généralement, l'exemple de mise en oeuvre ci-dessus n'est donné   qu'a    titre d'illustration sans aucun caractère limitatif, et l'invention englobe bien entendu toutes les variantes du procédé ainsi défini et des dispositifs permettant son application.



   On en indique quelques exemples dans la suite.



   En premier lieu, il a été constaté que les presseurs de rouleau (non représentés, car usuels) peuvent avantageusement être remplacés par un système d'aspiration par des perforations pratiquées dans les cylindres, reliés eux-mêmes à une source de vide. Un tel système présente l'avantage de simplifier la construction de la machine, le papier suivant son  chemin en se guidant lui-même.



   Par ailleurs, il est possible de réaliser des impressions en plusieurs couleurs, en utilisant un ruban encreur à bandes multicolores,le passage   d'une    couleur à une autre se faisant en cours d'impression par déplacement vertical de la tête par rapport au ruban, ce déplacement étant lui-même contrôlé par le microprocesseur, au   meme    titre que les autres fonctions de la tête.

 

   Enfin, il peut   etre    prévu d'utiliser un cylindre d'impression. unique, auquel cas ce cylindre pourrait avoir un diamètre inférieur, les deux têtes étant face à face.



   En ce qui concerne les moyens de détection du papier, identifiés dans la description d'un mode de fabrication de l'invention comme étant des capteurs optoélectroniques, ils peuvent être remplacés par des palpeurs mécaniques qui déterminent alors le type de presseur (latéraux pour la largeur correspondant aux bandes   Caroîl,    et centraux pour la largeur standard).



   Il est bien entendu que la simultanéité d'impression des deux faces du support est indépendante du contenu à imprimer sur chaque face, la détection de la fin d'une page déterminant seule le passage à la page suivante. De même, il est possible de limiter l'impression à l'une seulement des deux faces en  inhibant l'autre. De même encore, il est possible d'utiliser un microprocesseur pour chaque tête, ou un seul pour l'ensemble des deux, selon sa capacité.

 

   Dans le cas de la connexion à un ordinateur central, quelle que soit sa nature, il suffit, pour faire fonctionner le système selon l'invention, d'adjoindre aux codes utilisés par les logiciels existants des "routines" simples, à savoir
 Escape Escape r pour l'impression recto seule
 Escape Escape v pour l'impression verso seule
 Escape Escape s pour l'impression recto-verso simultanée.



   La souplesse d'utilisation du système selon l'invention et sa simplicité de construction en font un progrès énorme et incontestable qui en garantissent le caractère de brevetabilité. 

Claims

REVENDICATIONS

1. Procédé pour l'impression des documents édités par un ordinateur, une machine à écrire à mémoire ou toute machine analogue, du type consistant à associer à ladite machine équipée d'une part des moyens de repérage et d'avance d'un support d'impression et d'autre part de deux ensembles mécaniques compdrtant chacun une tête d'impression et un cylindre d'impression, un moyen logique de pilotage et de gestion des têtes d'impression et du support caractérisé en ce que une première carte électronique est prévue pour piloter simultanément l'avance de ce support, le déplacement des deux têtes d'impression transversalement par rapport à ce support et leur fonction d'impression point par point, et une seconde carte électronique, comportant un microprocesseur et une mémoire contenant unprogramme de gestion simultanée desdites têtes d'impression,

en fonction du texte à imprimer recto-verso sur ledit support.

2. Dispositif destiné à être associé à un ordinateur, une machine à écrire à mémoire ou toute machine analogue, en vue de réaliser l'impression recto-verso sur un support, carte individuelle ou bande de papier continue, de textes édités par cette machine, dispositif du type composé d'un ensemble mécanique comportant les moyens usuels de prise en charge du support et de son avance, un premier groupe d'impression consistant en une tête d'impression et un cylindre d'impression situé à côté du support et un second groupe d'impression identique au premier et situé de l'autre côté du support, et d'un ensemble électronique caractérisé en ce qu il comprend - une première carte électronique portant les moyens de pilotage dudit ensemble mécanique, par contrôle simultané de l'avance du support,

des déplacements transversaux des deux têtes d'impression et de l'impression point par point de chacune desdites têtes, - et d'une seconde carte électronique à microprocesseur et à mémoire, contenant le programme de gestion simultanée desdites têtes.

3. Dispositif destiné à être associé à un ordinateur, une machine à écrire à mémoire ou toute machine analogue selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'un des groupes d'impression (13), (15) est placé sur une partie du châssis mobile (2) en rotation par rapport à l'autre (1) suivant une course limitée par un système à galet (5) et came, ledit galet (5) étant fixé sur le châssis fixe (1) commandé par un dispositif (4) solidaire du même châssis fixe (1), la forme du châssis mobile (2) constituant en elle-même la came et limitant la course dudit châssis mobile (2), alors que le second groupe d impression (14), (16) est solidaire de la partie fixe du châssis (1).

4. Dispositif selon les revendications 2 et 3, caractérisé en ce que l'impression se fait par un unique ruban encreur (29) dont les trajets aller et retour de et vers la cassette à ruban encreur (28) sont maintenus au niveau des deux têtes (15) et (16) grâce à l'inclinaison de la cassette (28) et à un dispostif à rouleau (30) redresseur du ruban encreur (29), un dispositif annexe (31) assurant la commande automatique de la cassette (28).

5. Dispositif selon les revendications 2, 3 et 4, caractérisé en ce que les réglages des positions des têtes et de l'avance papier sont effectués grâce à des informations provenant de dispositifs optoélectroniques répartis sur la machine.

6. Dispositif selon les revendications 2 à 5, caractérisé en ce que les deux têtes d'impression (15) et (16) assurent l'impression sur le support d'impression, par un système à aiguille comportant un fil (32) équipé d'un guide fil (33) relié à une armature (34) soumise aux actions d'un enroulement magnétique (35) couplé à un système informatique.

7. Dispositif selon les revendications 2 à 6 caractérisé en ce que les deux cylindres d'impression sont confondus en un seul de diamètre inférieur, les deux têtes d'impression étant face à face.

8. Dispositif selon les revendications 2 à 7, caractérisé en ce que les deux têtes d'impression sont pilotées par un microprocesseur unique.

9. Application du dispositif selon les revendications 2 à 8 à l'impression transversale de documents à lecture verticale.

10. Application du dispositif selon les revendications 2 à 8 à l'impression simultanée d'un texte sur une des faces du support, et d'illustration sur l'autre face.

11. Application du dispositif selon l'invention à la re-composition de documents pour les amener à des normes données, notamment des formulaires administratifs.