EP0251969B1

EP0251969B1 - Unité de contrôle à membrane de signalisation et commande automatique de la décharge de residus, applicable à des nettoyeurs textiles voyageurs

Info

Publication number: EP0251969B1
Application number: EP87500019A
Authority: EP
Inventors: José Rovira Trias
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1986-06-20
Filing date: 1987-04-29
Publication date: 1993-06-23
Anticipated expiration: 2007-04-29
Also published as: EP0251969A3; ES294958U; US4859218A; ES294958Y; EP0251969A2; DE3786305T2; DE3786305D1

Description

La présente invention concerne une unité de contrôle possédant une membrane destinée à signaler et à contrôler automatiquement le moment de la vidange des résidus textiles accumulés dans les filtres des nettoyeurs textiles voyageurs.
Grâce à ce système de membrane employé, il est possible de vérifier, à tout moment, si ladite vidange s'est opérée correctement.
La technologie actuelle connait déjà des dispositifs de contrôle ou de surveillance dotés d'une membrane qui se met en oeuvre au moment où des changements de pressions ont lieu dans la ligne où celle-ci se trouve, mais toutes les exécutions imaginées présentent des problèmes, soit de structure soit de fonctionnement. Par exemple, dans le brevet DE-A-2712201 il est décrit un dispositif avec une membrane tendue qui n'agit qu'à pression et qui coopère avec une tige de contact. Cet agencement, s'il est vrai qu'il peut être efficace pour indiquer le niveau de remplissage de poussière d'un aspirateur ménager ou industriel, ne peut être appliqué dans un élément qui signale la vidange de résidus dans les nettoyeurs textiles.
Dans le brevet FR-A-1083988, le dispositif dont il s'agit est égalment utilisé dans les aspirateurs de poussière domestiques ou industriels et c'est lui qui donne un signal lorsque la dépression diminue par rapport à l'atmosphère au-dessous d'une certaine valeur. On utilise une cloison élastique qui sépare deux chambres, dont une communique avec l'atmosphère et l'autre avec le tuyau d'aspiration. Cet ensemble ne pourrait pas être employé dans l'unité de contrôle textile objet de cette demande, une unité qui, sans aucune variation essentielle, peut fonctionner indépendamment à pressions et à dépression et son seul but est d'activer un déchargeur des résidus accumulés dans un filtre.
Le brevet DE-A-1404200 concerne un dispositif souffleur et aspirateur pour machines textiles, doté d'un filtre d'air, d'un nettoyeur automatique dudit filtre et de moyens égalment automatiques pour la vidange du réservoir de déchets. La structure de ce dispositif possède plusieurs éléments mécaniques compliqués et il n'est pas prévu d'y adopter une double chambre ni d'adapter à celle-ci une membrane qui peut agir aussi bien à pression qu'à dépression, et c'est ce que propose maintenant la réalisation de la présente demande.
En essence, la nouvelle unité caractérisée en ce qu'elle travaille à dépression ou à pression et possède les moyens appropriés pour s'adapter à la chambre correspondante où se trouve le filtre séparateur et avec laquelle la turbine correspondante agit, ladite membrane étant combinée avec un détecteur dépendant d'un circuit électrique apte pour activer, automatiquement, les mécanismes du nettoyeur prévus pour la vidange au point approprié de ces résidus, tels que bourre, fils et autres, qui se détachent alors de ce filtre, sur lequel ils formaient une couche qui neutralisait l'action de cette turbine.
La membrane subit constamment la tension d'un ressort intérieur qui maintient écarté, à la phase de repos de l'ensemble, un contact ou butée centrale réglable située dans cette membrane-là d'un autre contact fixe propre du détecteur et monté normalement au fond d'une boîte au bord de laquelle est fixée cette membrane, le mécanisme nettoyeur qui dépend dudit détecteur entrant en action lorsque la dépression est élevée (avec, quoi ces des contacts sont fermés ) ou bien lorsque la pression est faible (avec quoi les contacts correspondants s'ouvrent), tout cela provoqué par l'obstruction du filtre, en vainquant, dans le premier cas, la tension du ressort intercalé entre ces contacts, tandis que dans le deuxième on donne la liberté à ce que ledit ressort se détende, en réglant l'écartemnt entre le contact détecteur et le contact ou butée centrale de la membrane en déplaçant soit directement ce dernier (action à dépression du dispositif) ou bien ledit détecteur à travers une douille à fonctionnement différentiel (action à pression de l'ensemble).
Pour mieux comprendre la présente description, deux feuilles de dessins y sont jointes, dans lesquelles, simplement à titre d'exemple et non limitatif, est représenté un cas pratique d'exécution d'une unité de contrôle à membrane aux caractéristiques générales exposées.
Dans ces dessins:

La Fig. 1 est une vue semisectionnée de l'ensemble de la membrane prête pour agir à pression;
La Fig. 2 montre cette même unité, tout à fait sectionnée et à une plus grande échelle, destinée à fonctionner à dépression;
La Fig. 3 est une vue arrière de la figure précédente; et
Les Fig. 4 et 5 représentent les deux formes possibles de montage de ladite membrane au chariot correspondant constituant le nettoyeur voyageur textile.

Tel que l'on peut observer aux Fig. 1 et 2, l'unité qu'on décrit est constituée par une membrane (1), à forme normalement circulaire et à matériau variable, qui est appliquée au bord (2) d'une bôite (3) à l'aide d'un anneau de fixation (4).
Le centre de ladite membrane (1) est occupé par une vis (5), axialement ouverte et munie à l'intérieur d'une tige filetée qui agit comme butée de réglage (6). A l'aide d'un écrou (7) reste fixée à la face. intérieure de la membrane (1) une cassolette (8) qui reçoit l'extrémité d'un ressort hélicoidal (9) appuyé, par son autre extrémité, contre le fond de la bôite (3), qui possède plusieurs orifices (10) pour le passage de l'air et un autre central pour la fixation d'une vis (11) qui agit comme détecteur et qui est branché à des conducteurs électriques (12), qui font partie d'un circuit électrique de manoeuvre de la décharge.
L'unité de membrane de la Fig. 1 est destinée à agir à pression tandis que celle de la Fig. 2 est destinée à fonctionner à dépression, toutefois leur structure est la même dans leurs éléments fondamentaux, comme on peut vérifier en examinant ces figures.
Lors de sa pose, la membrane (1), montée au chariot ou voyageur textile (13) se trouve, dans l'exemple des Figs. 1 et 4 (fonctionnement à pression) en communication directe avec l'intérieur de la chambre superieure (14) (zone de pression Fig. 4), tandis que dans la réalisation des Figs. 2 et 5 (fonctionnement à dépression la susdite chambre est en communication, à travers sa boîte (3), avec l'intérieur de la chambre inférieure (16) (zone de dépression,Fig.5). Dans le premier cas, la boîte est extérieure au dispositif et dans le second est intérieure.
Le chariot ou voyageur (13) est muni du filtre général approprié (17), sous lequel sont accumulées les bourres (18) conduites à travers les goulottes (19), auxquelles sont raccordées les manches d'aspiration qui agissent durant le déplacement du chariot (13) sur les rails à propos (20), supporté par le groupe de roulement (21) et avec l'impulsion du moteur (22).
Dans le cas de la Fig. 1, le dispositif est complété par une douille de réglage différentielle (23).
La façon de se comporter de cet ensemble est, en lignes générales, la suivante:
Tel qu'on indique auparavant, la membrane (1), lorsqu'il faut qu'elle agisse à dépression (Fig. 2 et 5), est située en communication avec la chambre d'aspiration (16). La turbine (15) aspire l'air à travers le filtre général (17). Lorsqu'il est saturé de résidus (bourres, fils et autres) (18), il se forme une espèce de couche qui fait obstacle au passage de l'air, en arrivant ainsi à un minimum de circulation, et à ce moment cette même turbine (15) crée un vide qui, en agissant sur la membrane (1) et en vainquant la résistance du ressort (9), produit, à travers du régleur (6), le contact de cette membrane avec le détecteur (11), qui engendre un signal qui, à travers les conducteurs (12), est envoyé au circuit électrique qui met en marche les mecanismes normaux du nettoyeur textile (13) et la vidange de ces résidus (18) a alors lieu à l'endroit destiné à cet usage.
Lorsquion emploie la membrane pour qu'elle fonctionne à pression (Fig. 1), elle est posée en communication avec la chambre à pression (14), où la turbine (15) aspire également l'air à travers le filtre (17), en créant une haute pression dans cette chambre qui agit sur la membrane (1), qui se met en contact avec le détecteur (11), qui est automatiquement branché.
Lorsque le filtre (17) est saturé de résidus la pression descend et la membrane (i) lorsqu'elle se trouve libre revient à sa position initiale, les contacts s'ouvrent et le signal est envoyé au circuit électrique, qui met en marche, automatiquement, les mécanismes du nettoyeur pour qu'il soit vidangé des résidus.
Aussi bien dans un cas que dans un autre il est possible de régler la charge de résidus (18) accumulés dans le filtre (17), en obtenant ce réglage (Fig. 2) grâce á la vis (6), qui est susceptible d'être rapprochée ou éloignée du détecteur (11). Si le rapprochement a lieu, la charge de résidus (18) sera petite et, par contre, si on provoque l'écartement, cette charge augmentera. Ainsi, l'opération est toujours volontaire, aussi bien pour la charge accumulée sur le filtre que pour le moment de la vidange.
Les caractéristiques de fonctionnement de la membrane (1) lorsqu'elle travaille à pression (Fig. 1) sont les mêmes que lorsqu'on la fait fonctionner à dépression, avec, comme seule différence, que dans le premier cas, c'est le détecteur (11) qu'on fait déplacer maintenant, pour opérer le réglage cité auparavant, au moyen d'une douille à marche différentielle (23).
Il est évident qu'avec ce système de membrane il est possible de vérifier si la décharge en question a eu lieu correctement. Si cette décharge n'est pas l'appropriée, l'unité de contrôle continue à donner le signal de vidange, jusqu'à ce que cette s'opère correctement. Si ce signal de vidange continue toujours, il indique qu'il faut extraire le filtre (17) et le nettoyer.

Claims

Unité de contrôle à membrane de signalisation et commande automatiques de la décharge de résidus, applicable, à des nettoyeurs textiles voyageurs, cette unité travaillant à dépression ou à pression et possèdant les moyens appropriés pour s'adapter à la chambre correspondante dans laquelle se trouve le filtre séparateur et avec laquelle agit la turbine corresponddante, la membrane étant combinée avec un détecteur dépendant d'un circuit électrique apte pour mettre en action, automatiquement, les mécanismes du nettoyeur prévus pour la vidange au point approprié de ces résidus, tels que bourres, fils et autres, lesquels se détachent ainsi de ce filtre, sur lequel se formait une couche qui neutralisait l'action de cette turbine.
Unité de contrôle à membrane de signalisation et commande automatiques de la décharge de résidus, applicable à des nettoyeurs textiles voyageurs, selon la revendication 1, caractérisée par le fait que ladite membrane est constamment soumise à la tension d'un ressort interne qui maintient écarté, à la phase de repos de l'ensemble, un contact ou butée centrale à position réglable, située dans cette membrane, d'un autre contact fixe du détecteur et monté normalement sur le fond d'une boîte sur le bord de laquelle est fixée cette membrane, le mécanisme nettoyeur entrant en action qui dépend dudit détecteur lorsque la dépression est élevée (avec quoi ces deux contacts sont fermés) ou bien lorsque la pression est faible (avec quoi les contacts correspondant s'ouvrent) tout cela provoqué par l'obstruction du filtre, en vainquant, dans le premier cas la tension du ressort intercalé entre ces contacts, tandis que dans le deuxième on laisse libre le ressort de se détendre, en réglant l'écartement entre le contact détecteur et le contact ou butée centrale de la membrane, en déplaçant soit directement ce dernier (action à dépression du dispositif) soit ledit détecteur à travers une douille à fonctionnement différentiel (action à pression de l'ensemble).