EP0093666A1

EP0093666A1 - Dispositif de protection pour entrée de clef de serrure de porte

Info

Publication number: EP0093666A1
Application number: EP83400855A
Authority: EP
Inventors: Henri Rochman
Original assignee: Individual
Current assignee: ROCHMAN, ZVI HENRI
Priority date: 1982-04-29
Filing date: 1983-04-28
Publication date: 1983-11-09
Also published as: ES272122Y; IL65644A0; ES272122U

Abstract

En référence à la figure 1, les pênes (14, 15) étant commandés d'une manière en soi connue par un cylindre de sûreté (21 selon l'invention l'entrée de ce cylindre se trouve en retrait par rapport à un orifice (22) ménagé en façade de la porte et normalement masqué par un volet mobile (23). Ce volet mobile est manoeuvrable par un mécanisme d'armement (45) commandé par un mécanisme de serrure à secret (33).

Description

La présente invention concerne un dispositif de protection pour entrée de clef de serrure de porte.
Il est bien connu que l'un des points les plus faibles de toute porte d'entrée est l'orifice de pénétration de la clef. C'est par là que s'opèrent la majorité des effractions.
Des parades ont été trouvées pour renforcer ce point faible, à savoir: dispositifs anti-perçage, pastille tournante, etc..
Toutes ces protections comportent obligatoirement une fente pour l'introduction de la clef et laissent la porte sans défense contre les cambriolages par copie frauduleuse de la clef d'origine, fausses clefs, instruments de crochetage, etc..
La présente invention remédie à ces inconvénients en offrant une serrure incrochetable et inviolable.
De manière plus précise, la présente invention vise un dispositif de protection pour entrée de clef de serrure de porte, la serrure étant commandée par un cylindre de sûreté caractérisé par la disposition du cylindre en retrait par rapport à un orifice ménagé en façade de la porte et normalement masqué par un volet mobile manoeuvrable par un mécanisme de serrure à secret.
Grâce à cette disposition, l'accès au cylindre est pratiquement impossible en temps normal puisque l'orifice d'accès de la clef est masqué par le volet qui peut, avantageusement, être réalisé en acier cémenté.
Pour avoir accès à l'entrée du cylindre, il faut connaître le secret permettant de manoeuvrer le mécanisme de serrure à secret. Ce mécanisme peut comporter par exemple un électro-aimant commandé par un dispositif à secret pouvant être: un clavier à boutons permettant de composer un numéro ou combinaison secrète: un dispositif à reconnaissance de parole dans la mémoire duquel ont été programmées les voix des personnes autorisées à pénétrer dans le local en question ou encore un système de contrôle d'accès par apposition des empreintes digitales et comparaison avec celles programmées préalablement, par utilisation de carte à piste magnétique ou encore par exemple, par un système entièrement mécanique à combinaison de chiffres secrète.
Tous ces moyens de commande du volet mobile sont largement diffusés dans le commerce spécialisé et sont bien connus des hommes de l'art.
Le mode de réalisation de l'invention décrit ci-après, utilise une de ces variantes dont la liste et l'énumération ci-dessus ne sont nullement limitatives.
On observera également qu'une tentative de découpe du volet mobile, au travers de l'orifice de passage de clef, est très aléatoire et risque de se solder par une détérioration du cylindre, rendant alors le crochetage de ce dernier encore plus difficile.
D'autres caractéristiques et avantages ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, en référence aux dessins annexés sur lesquels :

la figure 1 est une vue partielle en perspective de la porte au niveau de la serrure, le volet mobile masquant l'entrée de la clef étant en position armée ;
la figure 2 est une vue partielle correspondant à la figure 1, le volet étant en position libérée ;
la figure 3 est une vue partielle en coupe selon le plan III-III de la figure 1.

Suivant la forme de réalisation choisie et représentée, l'invention est appliquée à une porte 10 de structure cais- sonnée en tôle d'acier avec un panneau de façade extérieur 11 et un panneau de façade intérieur 12.
Sur le chant 13, on distingue deux pênes géants 14, 15 adaptés à être commandés au moyen d'une tringlerie verticale 16, 17, à partir d'une serrure de commande centrale 18 encastrée dans l'épaisseur de la porte.
Un pêne demi-tour visible en 19, est manoeuvrable de manière usuelle par l'intermédiaire d'un fouillot 20, tandis que la commande des pênes l4, 15, par l'intermédiaire de la tringlerie 16, 17, s'opère à partir d'un cylindre 21 sous la commande d'une clef correspondante (non représentée).
Ce mécanisme, d'un type en soi connu, est considéré à titre d'exemple, ses modalités de réalisation ne concernant pas directement l'invention qui porte essentiellement sur la disposition du cylindre 21 et la protection de son accès pour l'introduction de la clef.
D'une manière générale, selon l'invention, le cylindre 21 est disposé en retrait par rapport à un orifice 22 ménagé en façade de la porte 10 et normalement masqué par un volet mobile 23 manoeuvrable par un mécanisme d'armement 45 commandé par un mécanisme de serrure à secret 33.
Selon un ensemble de dispositions avantageuses de l'invention, plus particulièrement illustré aux figures, le cylindre 21 est installé à l'intérieur de la serrure 18 au regard de l'orifice 22 qui est ici percé à cet effet, dans le panneau de façade extérieur 11 et à une certaine distance de la face interne de celui-ci. Dans l'intervalle ainsi ménagé entre le panneau de façade et le coffre de la serrure, est disposé le volet mobile 23 ici, constitué par une bande de métal très dur, acier cémenté par exemple, comportant un passage 40 et s'étendant verticalement entre une série de paires de plots 24, 25, 26 de guidage adaptés à former une glissière dans laquelle le volet est libre de se déplacer verticalement par glissement sous l'effet de son poids.
A sa partie supérieure, la bande de tôle formant le volet, est repliée sur elle-même pour constituer une gorge 27 dans laquelle est engagée avec jeu l'extrémité arrondie du bras 28 d'un levier 29 que comporte ici le mécanisme d'armement 45. Ce levier 29 pivote librement sur un axe 30 et comporte un second bras 31 disposé en regard du noyau mobile ou poussoir 32 d'un électro-aimant non détaillé constituant l'organe de manoeuvre du mécanisme de serrure à secret 33 qui est ici une serrure à combinaison chiffrée de type connu comportant un clavier 41 (par exemple de la marque PRESOMATIC).
Cette serrure à combinaison est implantée en façade de la porte, à l'aplomb de la serrure centrale 18, éventuellement en prolongement d'une plaque de façade (non représentée) qui peut garnir la zone de la serrure avec un orifice approprié pour le passage du carré de commande du fouillot 20 et naturellement un autre orifice aligné avec l'orifice 22.
Le fonctionnement du dispositif de protection selon l'invention est particulièrement simple. Pour pouvoir introduire la clef dans le cylindre de la serrure, l'utilisateur doit, tout d'abord, libérer le volet mobile 23, en sorte que son passage 40 vient en regard de l'orifice 22 du panneau de façade qui est lui-même en regard de l'entrée du cylindre 21.
Cette libération est obtenue, dans le mode de réalisation représenté aux figures, par composition d'une combinaison appropriée sur le clavier 41 de la serrure à combinaison chiffrée 33.
Cette combinaison permet de libérer le noyau mobile de l'électro-aimant de la serrure 33, en sorte que le volet mobile ne se trouve plus sollicité vers le haut par le mécanisme d'armement 45, et peut venir, par gravité, en position, dite libérée, c'est-à-dire qu'il glisse de son propre poids dans la glissière constituée par les paires de plots 24, 25, 26. Une butée, non représentée sur les figures, retient le volet mobile en fin de course, en sorte que son passage 40 est aligné avec l'orifice 22 du panneau de la porte et avec l'entrée du cylindre 21.
L'utilisateur peut alors introduire sa clef dans le cylindre 21 et commander ce dernier pour obtenir l'ouverture des pênes géants 14, 15.
Le réarmement du volet mobile 23, c'est-à-dire, le retour de ce dernier à la position représentée en figure 1 où le volet masque l'orifice 22 se fait, dans ce mode de réalisation, en appuyant sur une touche 42 du clavier 41 de la serrure à combinaison 33.
Bien entendu, l'invention se se limite pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais englobe toutes variantrs d'exécution et/ou de réalisation.

Claims

1. Dispositif de protection pour entrée de clef de serrure de porte, la serrure étant commandée par un cylindre de sûreté, caractérisé par la disposition du cylindre (21) en retrait par rapport à un orifice (22) ménagé en façade de la porte (10) et normalement masqué par un volet mobile (23) manoeuvrable par un mécanisme d'armement (45) commandé par le mécanisme de serrure à secret (33)0

2. Dispositif de protection selon la revendication l, caractérisé en ce que l'entrée du cylindre de sûreté (21) est décalée par rapport au panneau de façade extérieur (11) de la porte, ledit volet (23) étant monté mobile dans l'intervalle ainsi ménagé entre l'entrée du cylindre et le panneau de façade.

3. Dispositif de protection selon l'une quelconque des revendications 1, 2, caractérisé en ce que le montage du volet mobile (23) est réalisé en sorte que ce dernier peut passer par gravité, d'une position dite armée, où il masque l'orifice (22) ménagé en façade de la porte, à une position dite libérée, où il ne masque plus cet orifice.

4. Dispositif de protection selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le mécanisme d'armement (45) est actionné par un électro-aimant que comporte le mécanisme de serrure à secret.

5. Dispositif de protection selon la revendication 4, caractérisé en ce que le mécanisme de serrure à secret (33) est une serrure à combinaison chiffrée.