EP0088660B1

EP0088660B1 - Siège destiné notamment, mais non exclusivement, à l'équipement de véhicules de transport en commun

Info

Publication number: EP0088660B1
Application number: EP83400352A
Authority: EP
Inventors: Jean-Louis Danton; Jacques Bulté
Original assignee: Compin SA
Current assignee: Compin SA
Priority date: 1982-03-08
Filing date: 1983-02-21
Publication date: 1985-05-15
Also published as: EP0088660A1; ATE13246T1; DE3360182D1; FR2530439B1; FR2530439A1; IT8367261A0; IT1159361B

Description

L'invention concerne un siège destiné notamment, mais non exclusivement, à l'équipement de véhicules de transport en commun, par exemple d'autobus, ou même de locaux publics.
On sait que les sièges faisant l'objet de ce type d'utilisation sont soumis à de rudes épreuves. En effet, en plus de l'usure résultant d'une utilisation intensive, sans ménagement, ces sièges subissent constamment toutes sortes d'actes de vandalisme.
En conséquence à l'heure actuelle on envisage d'équiper les véhicules ou les locaux les plus exposés à de tels actes, de sièges dans lesquels la résistance a bien souvent été accrue au détriment du confort.
Il est clair que du point de vue de la résistance, l'idéal serait de réaliser des sièges totalement métalliques. Cette solution présente cependant un certain nombre d'inconvénients :

En règle générale, outre le confort, elle ne permet pas d'obtenir un bon compromis prix de revient/poids/aspect esthétique. Son confort est inexistant. De plus, elle présente des inconvénients dus à la haute conductibilité thermique du métal : Dans le cas où le siège a été exposé à une basse température, l'utilisateur en s'asseyant ressentira le froid. Par contre si le siège a été exposé au soleil il deviendra brûlant et ne pourra pas être utilisé.

L'invention a donc pour but de supprimer tous ces inconvénients. Elle propose un siège d'aspect esthétique agréable, résistant aux actes de vandalisme avec cependant un minimum de confort et qui ne comprend pas les inconvénients dus aux propriétés thermiques du métal. Ce siège présente, par ailleurs, l'avantage d'être plus léger que les sièges totalement métalliques de sorte qu'il convient parfaitement aux véhicules de transport en commun tels que des autobus. Il présente en outre l'avantage d'une grande simplicité de fabrication et de montage de sorte que son prix de revient, une fois monté est relativement bas.
D'une façon plus précise, le siège selon l'invention se compose de deux coquilles s'assemblant l'une à l'autre à savoir :

- une coquille en matière plastique compacte formant la superstructure de l'assise et du dossier du siège, cette coquille présentant au moins, au niveau de chacune des deux bordures latérales du dos, un rebord orienté vers le bas et muni d'une rainure rectiligne orientée vers l'intérieur,
- une coquille métallique, par exemple en tôle d'acier, dont la bordure périphérique épouse sensiblement les formes de la bordure périphérique de la coquille en matière plastique et qui présente, au niveau de chacune des bordures latérales. au moins un élément en saillie destiné à venir s'engager dans une rainure correspondante de la coquille en matière plastique, de manière à ce que l'assemblage des deux coquilles puisse s'effectuer par coulissement à la façon d'un tiroir.

Par ailleurs, la conformation des deux coquilles est telle qu'en position assemblée, elles viennent en appui l'une sur l'autre dans le plan médian vertical de symétrie du siège.
L'invention prévoit en outre des moyens de fixation, par exemple par vissage, pour solidariser les deux coquilles au niveau de l'assise ainsi que, dans la coquille métallique, des moyens permettant la fixation du siège sur un élément de support.
Selon une autre caractéristique de l'invention, le siège comprend en outre un élément pouvant comporter une poignée ou une main courante, ou même un appui tête, venant se fixer, par emmanchement, sur la bordure supérieure de la coquille en matière plastique.
Il devient ainsi possible, en partant d'une coque en matière plastique standard, d'obtenir une pluralité de finitions qui peuvent servir à personnaliser le siège tout en s'intégrant à l'esthétique de l'ensemble.
Selon une autre caractéristique de l'invention, la bordure périphérique de la coquille métallique présente une forme concave de sorte qu'en position assemblée du siège, on obtient, à la périphérie, une structure tubulaire permettant d'augmenter la résistance mécanique du siège et permettant, grâce aux formes arrondies ainsi obtenues, d'augmenter considérablement la sécurité (élimination de toute saillie présentant une quelconque agressivité).
Un mode de réalisation de l'invention sera décrit ci-après, à titre d'exemple non limitatif, avec référence aux dessins annexés dans lesquels :

La figure 1 est une vue de côté d'un siège selon l'invention monté sur une structure support de type cantilever.
La figure 2 est une vue de face du siège représenté sur la figure 1.
La figure 3 est une vue de côté avec une représentation de la coupe dans le plan médian vertical de symétrie de la coquille métallique du siège.
La figure 4 est une demi-vue de face de la coquille métallique du siège.
Les figures 5 et 6 sont des demi-coupes selon DD et CC de la figure 4.
La figure 7 est une demi-vue en plan (de dessus) de la coquille métallique du siège.
Les figures 8 et 9 sont des coupes selon A-A et B-B de la figure 7.
La figure 10 est une vue de côté avec représentation de la coupe dans le plan médian vertical de symétrie de la coquille en matière plastique.
La figure 11 est une demi-vue de face de la coquille en matière plastique.
Les figures 12, 13 et 14 sont des demi-coupes respectivement, selon E-E, F-F, G-G de la figure 12.
La figure 15 est une demi-vue en plan (de dessus), de la coquille en matière plastique.
Les figures 16, 17 et 18 sont des demi-coupes respectivement selon H-H, 1-1, J-J de la figure 15.
Les figures 19 et 20 représentent schématiquement, en coupe longitudinale (figure 19) et en coupe transversale (figure 20) la structure support du siège.

Comme précédemment mentionné, le siège représenté sur ces dessins est réalisé par assemblage de deux coquilles, à savoir :

- une coquille métallique 1, en tôle mince emboutie, qui constitue l'infrastructure du siège, et,
- une coquille en matière plastique rigide 2, obtenue par moulage, qui constitue la superstructure du siège et en particulier la partie sur laquelle l'usager vient s'asseoir et peut venir s'adosser.

Dans l'exemple représenté, le siège est supporté par une structure 3 de type cantilever qui vient se fixer latéralement, par exemple sur une paroi verticale. Il est clair que ce type de support n'est pas limitatif et que l'on peut prévoir tout autre type de support sans sortir du cadre de l'invention.
Comme on peut le voir, en particulier, sur les figures 3 à 9 la coquille métallique 1 présente un profil (vue de côté représentée figure 3) comprenant une partie sensiblement horizontale 4 servant pour l'infrastructure de l'assise et une partie 5 légèrement inclinée vers la verticale servant d'infrastructure du dossier, ces deux parties étant raccordées par une partie cintrée 6 par exemple de 100° environ.
La coupe de cette coquille dans le plan médian vertical de symétrie fait apparaître, au niveau de la bordure antérieure de la partie 4 correspondant à l'assise, une concavité 7 légèrement évasée s'ouvrant vers le haut et s'étendant transversalement le long de ladite bordure.
De même, au niveau de l'amorce de la partie cintrée 6, la partie correspondant à l'assise 4 comprend une nervuration transversale 8 de concavité orientée vers le haut servant à la fois à augmenter la rigidité transversale de la coquille 1 et à faciliter la fixation de la coquille en matière plastique 2 et de la structure support 3 (trous de passage de vis 9 figure 7).
La partie 5 correspondant à l'infrastructure du dossier comprend, en outre, au niveau de sa bordure supérieure, une concavité transversale (embouti 10) orientée vers l'avant du siège, et terminée vers le haut par une aile transversale en saillie 11.
Par ailleurs, comme on peut le voir sur les figures 5 à 9, la coquille métallique 1 comprend le long de ses bordures latérales une concavité (ou un embouti 12, 13) sensiblement en forme de U sur laquelle viennent se raccorder les emboutis transversaux 7, 8.
Sur la bordure rectiligne de l'embouti 12 situé dans la partie 5 correspondant à l'infrastructure du dossier l'embouti 12 se trouve prolongé par une aile 14 en saillie venant se raccorder à l'aile transversale 11.
Avec référence à la figure 10 le profil de la coquille en matière plastique 2 dans le plan médian vertical de symétrie du siège correspond sensiblement au profil correspondant de la coquille métallique 1, à la différence près qu'au lieu des concavités 7 et 8 de la coquille métallique 1, elle comprend des protubérances 16, 17 munies d'inserts 18, 19 servant pour la fixation par vissage des deux coquilles 1, 2.
D'une façon générale la coquille en matière plastique 2 est munie d'un rebord périphérique 20 relativement épais destiné à venir en recouvrement de l'arête périphérique du rebord de la coquille métallique 1.
Ce rebord comprend plus particulièrement, au niveau de la bordure supérieure 21 de la partie destinée à servir de dossier, un tenon 22 et éventuellement une ou plusieurs chevilles 23 permettant l'assemblage par emmanchement d'un élément 24 pouvant par exemple comprendre une poignée ou une main courante 24' ou encore un accessoire de toute autre nature.
Il comprend par ailleurs au niveau des deux bordures latérales et de la bordure supérieure de la coquille 2, dans la partie destinée à servir de dossier, deux rainures rectilignes respectives 25 dans lesquelles peuvent venir s'engager, par coulissement, les ailes 11 et 14 en saillie de la coquille métallique 1. Ces rainures 25 se trouvent mises en évidence sur les demi-coupes représentées figure 12, 13 et 14 qui se rapportent à la figure 11.
Il apparaît donc clairement que le montage des deux coquilles s'obtient en engageant les extrémités supérieures des ailes 14 dans les extrémités inférieures des deux rainures 25 puis en faisant coulisser les deux coquilles 1, 2 l'une par rapport à l'autre.
Au terme de ce coulissement, les profils des deux coquilles 1, 2 dans le plan médian vertical de symétrie viennent s'appliquer l'un contre l'autre en faisant ainsi office de butée de fin de course.
La fixation de l'ensemble s'obtient par vissage de vis 26 traversant les perçages 9 de la coquille métallique 1 et venant se visser dans les inserts 18 de la coquille en matière plastique 2.
Il est clair que le siège ainsi réalisé pourrait se monter sur un piètement de type classique en utilisant les vis de fixation 26.
Toutefois dans les exemples représentés sur les figures 1 et 2, le siège est représenté monté sur une structure support 3 de type spécial convenant pour certains types de véhicules de transport en commun.
Telle que représentée en détail sur les figures 19 et 20, cette structure support fait intervenir deux tubes de support coudés parallèles 27, 28 présentant :

- une partie horizontale 29 sur laquelle vient se fixer la coquille métallique 1 au moyen d'une plaque intermédiaire 30 spécialement conformée à cet effet, et
- une partie légèrement inclinée 31 par rapport à l'horizontale dont l'extrémité libre est solidarisée par exemple par soudage à une plaque de fixation 32 qui peut elle-même venir se visser sur une paroi verticale 37, par exemple sur une cloison.

Le siège se trouve donc disposé transversalement par rapport aux tubes de support 27, 28 et déporté (en porte à faux) par rapport à la plaque de fixation 32 (structure de type cantilever).
La rigidité de cette structure est renforcée grâce à une entretoise et contreventement 33 horizontale reliant une platine verticale 34 soudée à l'extrémité de la partie horizontale 29 des tubes de support 27, 28 à la plaque de fixation 32.
Cette platine 34 peut en outre servir, notamment dans le cas de l'équipement de véhicules de transport en commun, à la fixation d'une colonne verticale 35 comme représenté figures 1 et 2.

Claims

1. Siège pouvant servir à l'équipement de véhicules de transport en commun, caractérisé en ce qu'il se compose de deux coquilles (1), (2) s'assemblant l'une à l'autre, à savoir :

- une coquille (2) en matière plastique compacte formant la superstructure de l'assise et du dossier du siège, cette coquille présentant au moins, au niveau de chacune des deux bordures latérales du dossier, un rebord (20) orienté vers le bas et muni d'une rainure rectiligne (25) orientée vers l'intérieur, et

- une coquille métallique (1), par exemple en tôle d'acier, dont la bordure périphérique épouse sensiblement les formes de la bordure périphérique de la coquille en matière plastique (2) et qui présente au niveau de chacune des bordures latérales du dossier au moins un élément en saillie (14) destiné à venir s'engager dans une rainure correspondante de la coquille en matière plastique (2), de manière à ce que l'assemblage des deux coquilles (1), (2) puisse s'effectuer par coulissement, la conformation des deux coquilles (1), (2) étant telle qu'en position assemblée, elles viennent en appui l'une sur l'autre dans le plan médian vertical de symétrie du siège.

2. Siège selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de fixation, par exemple par vissage, pour solidariser les deux coquilles (1), (2) au niveau de l'assise.

3. Siège selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la coquille métallique (1) comprend des moyens permettant la fixation du siège sur un élément de support (3).

4. Siège selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un accessoire (24), (24') du type poignée ou main courante notamment venant se fixer, par emmanchement sur la bordure supérieure de la coquille en matière plastique (2).

5. Siège selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la bordure périphérique d'au moins la coquille métallique (1) présente une forme concave (12) de sorte qu'en position assemblée du siège, on obtient à la périphérie une structure tubulaire permettant d'augmenter la résistance mécanique du siège.