EP0062569A1

EP0062569A1 - Volets pliants

Info

Publication number: EP0062569A1
Application number: EP82400542A
Authority: EP
Inventors: Georges Souchier
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1981-04-02
Filing date: 1982-03-25
Publication date: 1982-10-13

Abstract

Volets pliants à lames mobiles du type comprenant un tablier vertical constitué de lames, deux glissières ménagées sur les parements de la baie à protéger, pour assurer la guidage latéral des lames dudit tablier, un coffret recevant, en partie haute, les lames lorsqu'elles sont en position d'ouverture, et un moyen de commande, ces volets étant caractérisés en ce que les lames (10) constituant ledit tablier sont indépendantes les unes des autres et sont munies, à leurs extrémités, de porte-lames pourvus de moyens permettant d'assurer, d'une part, le guidage du tablier dans les glissières latérales, et, d'autre part, l'entraînement des la- mens les unes par les autres soit à la montée, soit à la descente, et en ce que les moyens de commande (42 - 56 - 58) agissent sur la lame inférieure (40), appelée lame maîtresse, celle-ci, lors de la.montée du tablier, venant coopérer avec des moyens (34) assurant, l'horizontalité de l'ensemble des lames et, le supplément de poids nécessaire au bon déploiement des lames hors du coffre (12), lors de la descente.

Description

La présente invention est relative à des volets pliants à lames déboitables, pouvant également jouer le rôle de pare-soleil.
On sait qu'il existe des stores conçus de façon à assurer la protection contre le soleil. Les stores sont de deux types :

- les stores intérieurs, à lamelles, ou "stores vénitiens", qui permettent de voir le paysage extérieur en empêchant l'exposition solaire; ces stores présentent l'inconvénient de ne pas permettre d'éviter l'effet de serre;
- les stores extérieurs, ou "stores à l'italienne", qui assurent une protection plus efficace contre la chaleur, bien que, toutefois, suivant l'orientation solaire, ils ne protègent qu'une partie de la baie équipée, et que, par contre, ils constituent un écran à la visibilité sur l'horizon, pour les personnes occupant la pièce munie de tels stores.

Ces stores ont en commun l'inconvénient d'être particulièrement vulnérables aux effractions.
Il existe également des volets (accordéon, roulants), ou bien encore des persiennes, qui ont pour but d'assurer, d'une part, la pénombre ou la protection des vues extérieures, et/ou, d'autre part, la protection des baies à l'encontre des effractions. Ces volets comprennent en général un tablier vertical constitué de lames mobiles agrafées les unes aux autres, des glissières ménagées sur le parement de la baie, afin d'assurer un guidage latéral du tablier, et un coffre recevant en partie haute les lames, lorsque celles-ci sont en position d'ouverture. Ces volets roulants sont pourvus d'un organe de commande, réalisé en général sous la forme d'un tambour commandé par un treuil à manivelle, ou un vilebrequin, ou un moteur électrique.
Ces volets, de type connu, présentent en général l'inconvénient d'être vulnérable aux effractions, et celui découlant de l'obligation d'ouvrir les fenêtres pour mettre les volets en projection afin d'avoir de la clarté dans la pièce ainsi équipée, et également l'obligation d'ouvrir les fenêtres pour bloquer les volets pliants en position de fermeture.
L'invention se propose d'apporter des volets pliants présentant les avantages cumulés des stores et des volets existant actuellement, sans en posséder les inconvénients, notamment sur le plan de la vulnérabilité aux effractions, lorsque les volets sont en position de fermeture.
L'invention vise, en conséquence, des volets pliants à lames mobiles du type comprenant un tablier vertical constitué de lames, deux glissières ménagées sur les parements de la baie, pour assurer le guidage latéral des lames du tablier, un coffre recevant, en position haute, les lames lorsque les volets sont en position d'ouverture, et un moyen de commande, ces volets étant caractérisés en ce que les lames constituant le tablier sont indépendantes les unes des autres et sont munies, à leurs extrémités, de porte-lames, en ce que lesdits porte-lames sont pourvus de moyens permettant d'assurer, d'une part, le guidage du tablier dans les glissières latérales, et, d'autre part, l'entraînement des lames les unes par les autres, soit à la montée, soit à la descente, et en ce que les moyens de commande agissent sur la lame inférieure, appelée lame maîtresse, celle-ci, lors de la montée du tablier, venant coopérer avec des moyens assurant, d'une part, l'horizontalité de l'ensemble des lames, et, d'autre part, le supplément de poids nécessaire au bon déploiement des lames hors du coffre supérieur, lors de la descente.
Selon une caractéristique de cette invention, chaque lame, réalisée en bois, en tôle, en aluminium filé, en matière plastique, etc., est montée dans son porte-lame soit de manière fixe (volet à lames verticales fixes), soit de façon mobile, par l'intermédiaire d'un axe de rotation assurant la liaison des deux portes lames concernés, dans le cas d'un volet brise-soleil.
Selon une autre caractéristique de cette invention, chaque porte-lame est constitué d'un profilé en U, en tôle pliée, comportant, sur une aile, deux tourillons assurant le guidage dudit porte-lame dans deux glissières en forme de U prévues sur chaque tableau de la baie, près de la fenêtre, le dos du profilé étant pourvu d'un plot permettant la remontée du porte-lame immédiatement supérieur sans réactions latérales dans les glissières, et permettant également, lors de la descente, de positionner exactement une lame par rapport à l'autre. Selon l'invention, le fond du profilé en U comporte une rampe de forme appropriée destinée à recevoir le profilé du porte-lame antérieur dans le coffre à la montée, et inversement à la descente.
Selon encore une autre caractéristique de cette invention, les moyens qui assurent, d'une part l'horizontalité de l'ensemble des lames, et, d'autre part, le supplément de poids nécessaire au bon déploiement des lames lors de la descente, consistent en un portique constitué de deux potences reliées par un tube horizontal, les montants dudit portique pouvant coulisser dans des glissières en forme de U, une sur chacun des parements de la baie, la lame maîtresse étant munie de moyen de préhension venant saisir au passage, à la montée, la barre horizontale du portique.
Selon une variante de l'invention, les moyens qui assurent l'horizontalité de l'ensemble des lames et le supplément de poids nécessaire au déploiement des lames comprennent d'une part un système de guidage de ladite lame maîtresse sur un seul côté de cette dernière et d'autre part, un système de ressorts verticaux agissant en traction et qui sont logés dans les glissières latérales.
Selon une caractéristique de cette invention, ledit système de guidage comporte d'un seul côté de la lame maîtresse, deux roulements à billes ou à aiguilles, maintenus dans une glissière verticale prévue sur l'un des parements de la baie, la largeur de cette glissière unique étant très légèrement supérieure au diamètre des roulements.
Selon une autre caractéristique de cette invention, la lame maîtresse est pourvue de deux tétons qui viennent coopérer avec deux tétons correspondants prévus sur lesdits ressorts verticaux de traction, afin de saisir ces derniers à la montée pour emmagasiner la force nécessaire au dégagement des lames du caisson et, à la descente pour soulager le poids du tablier.
Selon encore une autre caractéristique de cette invention, chaque lame réalisée en tôle d'aluminium pliée ou en aluminium filé est assujettie à chaque extrémité aux porte-lames, de préférence en aluminium filé, coulissant dans les glissières latérales, chaque porte-lame étant muni d'une languette qui assure, avec les languettes des porte-lames adjacents, la liaison d'une lame à la précédente, d'un téton d'éjection et d'un linguet de guidage du porte-lame dans les glissières latérales.
Selon une autre caractéristique de cette invention, le plaquage des lames les unes contre les autres dans le coffre, est assuré par une masse montée à l'extrémité de bras articulés, cette masse venant s'appliquer contre la lame qui, lors du déploiement du tablier, constitue la lame supérieure. Ce système de masse et de bras articulés remplace le système de ressorts prévu dans le brevet principal.
Selon une caractéristique de cette invention, le moyen de commande est constitué d'un câble actionné par un treuil, l'extrémité de ce câble étant attachée soit directement sur la lame maîtresse, soit sur un levier à sonnette commandant une traverse horizontale coulissant sur la lame maîtresse.
Selon la variante formant brise-soleil, les lames au lieu d'être montées fixes sur les porte-lames, peuvent tourillonner autour d'un axe reliant les porte-lames à leur partie inférieure, les glissières assurant le guidage des porte-lames sont inclinées sur la verticale, de façon que les lames, par leur propre poids, tombent vers l'arrière, et enfin on prévoit, entre les glissières de porte-lames et la fenêtre, un cadre mobile articulé à sa partie supérieure autour d'un axe, ce cadre comportant deux glissières latérales pour la lame maîtresse, et deux montants servant d'appui au glissement des lames brise-soleil.
On peut, selon une variante de la présente invention, obtenir le même résultat, en fonction brise-soleil à l'aide d'un mécanisme inverse de celui précisé ci-dessus. Dans cette variante, c'est le tablier qui revient à la verticale en fin de fermeture, les deux leviers de commande de la lame maîtresse venant appuyer sur deux tourillons fixes et le levier formant alors rampe.
D'autres caractéristiques et avantages de cette invention ressortiront de la description faite ci-après, en référence aux dessins annexés, qui en illustrent divers exemples de réalisation dépourvus de tout caractère limitatif. Sur les dessins :

La figure 1 est une vue, en élévation frontale, d'un premier exemple de réalisation de volets à lames déboitables selon l'invention, représentés en position de fermeture.
La figure 2 est une vue en élévation latérale et en coupe verticale de la figure 1.
La figure 3 est une vue partielle représentant un porte-lame et sa lame, vus en élévation frontale.
La figure 4 est une vue en bout de la figure 3.
La figure 5 est une vue en élévation frontale représentant un élément du porte-lame représenté sur la figure 3.
Les figures 6, 7 et 8 sont des vues partielles, en élévation latérale et en coupe verticale, de différents exemples de réalisation de porte-lames et de lames.
La figure 9 est une vue partielle, en plan et coupe horizontale, montrant le positionnement des différentes glissières montées sur chaque tableau latéral de la baie, près de la fenêtre.
La figure 10 est une vue en élévation latérale et en coupe verticale d'un exemple de réalisation de volets à lames brise-soleil selon l'invention.
La figure 11 est une vue partielle, à échelle agrandie, d'un détail de la figure 10.
La figure 12 est une coupe selon XII-XII de la figure 11; et,
La figure 13 illustre une variante de l'exemple de réalisation représenté aux figures 10 à 12, vue en élévation latérale et coupe verticale.
La figure 14 est une vue partielle en élévation frontale d'un autre exemple de réalisation de volets à lames déboitables selon l'invention, sur laquelle seule la partie inférieure du tablier a été représentée, les porte-lames seuls étant figurés.
La figure 15 est une vue en coupe verticale des lames du tablier.
La figure 16 est une vue en plan illustrant un mode d'exécution du moyen de guidage de la lame maîtresse, maintenant l'horizontabilité du tablier lors de la montée.
La figure 17 est une vue en perspective éclatée montrant les détails d'un porte-lame et le mode de montage d'une lame sur un tel porte-lame.
La figure 18 est une vue en plan et coupe par un plan horizontal des diverses glissières latérales d'un volet selon une variante de l'invention.
La figure 19 est une vue partielle en élévation latérale représentant la partie supérieure du tablier, avec toutes les lames, sauf la lame maîtresse, positionnée dans le caisson.
Les figures 20 et 21 sont des vues en élévation latérale et coupe verticale de deux exemples de réalisation de lames réalisées en aluminium filé et,
La figure 22 est une vue partielle, en élévation latérale et coupe verticale partielle d'un exemple de réalisation de volets à lames brise-soleil selon une variante de cette invention.

On se réfère en premier lieu aux figures 1 à 9. Ces figures représentent le premier exemple de réalisation d'un volet pliant, selon l'invention, qui ne prévoit pas la fonction brise-soleil. Cet exemple de réalisation trouve notamment son application dans des baies exposées au nord, des portes-fenêtres, etc.
Le volet comprend, comme connu, un tablier constitué d'un certain nombre de lames identiques 10, de hauteur variable, et d'une largeur correspondant à celle de la baie diminuée de l'épaisseur des glissières décrites plus loin. Les lames, actionnées par un moyen de commande décrit en détail ci-après, sont empilées verticalement dans un coffre supérieur 12, lorsque le volet est en position d'ouverture.
Selon l'invention, les lames 10, qui peuvent être en bois, en tôle, en aluminium filé ou en matière plastique, par exemple, sont munies, à leurs extrémités, de porte-lames 14 sur lesquels elles sont montées soit de manière fixe (cas des volets à lames verticales fixes décrits ici), soit de façon mobile (cas des volets brise-soleil, décrits plus loin en référence aux figures 10 à 13).
Les porte-lames sont conçus de façon à assurer les fonctions cinématiques de guidage dans des coulisses latérales 16, 18, et celles d'entraînement d'une lame 10 par l'autre, soit à la montée, soit à la descente. Les porte-lames 14 assurent encore une autre fonction, qui consiste dans le positionnement d'une lame par rapport à la précédente de façon à empêcher un glissement relatif de deux lames consécutives et à maintenir ainsi l'horizontalité des lames, en particulier lorsque la commande s'effectue uniquement à l'aide d'un câble central, comme on le décrira ci-après. A cet effet, les porte-lames sont conçus de la façon suivante (figures J à 8).
Chaque porte-lame 14 est réalisé à partir d'un profilé en U, en tôle pliée, comportant sur l'aile du profil, du côté des glissières 16, 18, deux tourillons 20, 22 qui assurent le guidage du porte-lame considéré dans les glissières correspondantes (figure,9). Le fond du profil présente une rampe 24, de forme appropriée, destinée à loger le profil en U antérieur dans le coffre 12, lors de la remontée, et inversement à la descente. Sur le dos du profil en U est fixé un plot 26, qui permet la remontée du porte-lame immédiatement supérieur (figure 6) sans réaction latérale dans les glissières, la remontée s'effectuant par la poussée des plots 26 contre les parties découpées 26' du porte-lame supérieur. Le plot 26 permet également, lors de la descente, à la sortie du coffre, de positionner exactement une lame par rapport à l'autre, de façon à former chaque fois un rectangle parfait avec la lame précédente ou suivante. Afin d'éviter les coincements pouvant découler des tolérances de fabrication, les plots 26 des porte-lames situés sur un côté du tablier (par exemple les porte-lames de gauche) auront une largeur réduite. Il suffit en effet d'un bon positionnement d'un seul côté pour obtenir un tablier rectangulaire à lames horizontales.
Si les lames 10 sont réalisées en aluminium filé, on peut prévoir des barreaux 32 (fig. 3) à leur partie inférieure, ou bien, si elles sont en aluminium plié, on peut prévoir des barreaux inférieurs reliant les deux tourillons inférieurs des deux porte-lames d'une même lame.
Sur la figure 7, on a représenté un exemple de réalisation d'une lame en aluminium plié à profil en Z, et, sur la figure 8, on a représenté une lame 10^t en matière plastique à double paroi.
Sur chaque tableau latéral de la baie 28, près de la fenêtre, on fixe un certain nombre de glissières. Celles-ci, composées de quatre éléments par tableau, comprennent, en partant du côté intérieur vers l'extérieur :

a) une glissière 30 en forme d'U, servant au guidage du portique de stabilisation, désigné dans son ensemble par la référence 34, et qui sera décrit plus loin en détail.
b) les glissières en U, 16, 18, servant au guidage des tourillons 20, 22 des porte-lames, comme décrit ci-dessus.
c) une glissière 36, également en forme de U, recevant éventuellement un ressort d'allègement 38 du poids du tablier (la disposition de ce ressort est visible sur la figure 11).

Les quatre éléments ci-dessus peuvent, bien entendu, être réalisés en un seul profil de forme en aluminium filé. De même, on a représenté ici une glissière 30 pour le guidage du portique de stabilisation, et une glissière 36 pour le ressort d'allègement; cependant, en fait, ces deux fonctions peuvent être réalisées en utilisant une seule glissière, de profil approprié.
Le coffre 12 (fig. 2) recevant les lames 10 est situé, de façon connue, à la partie supérieure de la baie, sous le linteau. Ce coffre, de section droite rectangulaire ou sensiblement carrée, possède une hauteur correspondant approximativement à celle des porte-lames 14, et une épaisseur qui est égale à celle des épaisseurs de tous les porte-lames empilés, ce qui est fonction de la hauteur de la baie.
Le coffre comporte une face avant 11 et une face inférieure 13 pour dissimuler les lames. Il est également pourvu de deux rails horizontaux ou légèrement inclinés (non représentés), conçus de façon à recevoir les tourillons inférieurs 22 des porte-lames 14, la jonction de ces rails horizontaux avec les faces extérieures des glissières verticales correspondantes 16, 18 s'effectuant par un léger arrondi.
Enfin, à hauteur du bas du coffre, on prévoit une rampe sur la face arrière de la glissière 18 des tourillons inférieurs 22 des porte-lames, de façon que ces tourillons soient repoussés vers l'avant, ce qui dégage les plots 26 du logement (voir la figure 6) dans lequel ils étaient prisonniers, et ce qui permet ainsi à la lame suivante de poursuivre son mouvement d'ascension. A la descente, il se produit le même effet, mais en sens inverse.
Finalement, on prévoit des ressorts (non représentés) assurant le plaquage des lames les unes contre les autres, disposés à l'intérieur du coffre 12, et qui agissent sur la lame extérieure dans ledit coffre, lame qui, lorsque le tablier sera déployé, constituera la lame supérieure du tablier. Ces ressorts peuvent être du type appelé "paillette", ou bien encore des ressorts de torsion avec bras, disponibles dans le commerce.
On notera que, dans le dispositif selon l'invention, les lames ne viennent jamais au contact les unes des autres lors des déplacements, ce qui évite toute rayure.
On décrira maintenant les moyens de commande du tablier, constitué par les porte-lames 14 er leurs lames 10.
Cette commande s'effectue sur la lame inférieure 40 (fig. 1-2), dite lame maîtresse. Elle peut être réalisée par tous moyens classiques, tels que, notamment, jeu de chaînes (du type vélo), ou courroies crantées, agissant de chaque côté de la lame maîtresse 40. On peut également, selon un mode d'exécution préféré de l'invention, envisager un système plus simple qui consiste à agir sur la lame inférieure 40 à l'aide d'un câble central 42, du type aviation. Le problème à résoudre est en effet le suivant :

1°- avoir suffisamment de poids, donc de traction, sur le câble 42, pour que la lame maîtresse descende en entraînant successivement toutes les autres lames 10 du tablier;
2°- il faut que la lame maîtresse 40, dans sa descente ou sa remontée, reste horizontale, tout au moins jusqu'à ce que l'ensemble constitué par trois ou quatre lames forme un bloc rectangulaire rigide assurant cette horizontalité.

Selon un premier exemple de réalisation la solution apportée par le Demandeur à ces problèmes est la suivante :

Dans deux glissières 30, checune sur un côté de l'ouverture, contre les glissières 16, 18 (figure 9), peuvent coulisser, à l'aide de galets 44, les deux montants 46 d'un portique désigné dans son ensemble par la référence 34. Ce portique est constitué de deux potences 48, assemblées par un tube horizontal 50 enveloppant les deux tubes horizontaux 52 des potences (fig. 1). On réalise ainsi un système servant de référence de verticalité, permettant de déterminer l'horizontalité recherchée.

La lame maîtresse 40 comporte des moyens lui permettant, à la remontée du tablier, de saisir le portique 34. Dans l'exemple de réalisation représenté sur les dessins (figures 1-2), ces moyens sont réalisés sous la forme de crochets ou d'équerre 54, qui, lors de la remontée du tablier sous l'effet de la traction du câble 42, attaché au centre, en 56, à la lame maîtresse 40, viennent prendre au passage la barre horizontale 50 du portique 34, ce qui assure, d'une part, le supplément de poids nécessaire, et, d'autre part, un bon dégorgement des premières lames, ainsi que l'horizontalité désirée.
Le câble 42, attaché en 56, au centre de la lame maîtresse 40, est renvoyé à l'horizontale, à la partie supérieure de la baie, par une poulie 58, jusque dans l'angle de ladite baie, et, de là, il sort à l'intérieur, pour s'enrouler sur un treuil mural d'enroulement (non représenté), soit, de préférence, sur une poulie à gorge sur laquelle il s'enroule, spire sur spire, selon un diamètre allant en augmentant afin d'obtenir un poids maximal pour un enroulement sur petit diamètre, et un poids minimal pour un enroulement sur grand diamètre. On obtient ainsi un couple sensiblement constant.
La poulie d'enroulement du câble se trouvant à l'extérieur, contre la baie, peut être commandée par traversée du montant, en prévoyant un treuil à vis sans fin irréversible avec vilebrequin oscillant pendant.
Grâce à cette disposition, on obtient un système de commande peu encombrant, simple et peu onéreux.
Enfin, si, au lieu d'attacher le câble 42 directement sur la lame maîtresse 40, on le fixe sur un levier à sonnette commandant une tringle horizontale coulissant sur la lame maîtresse, lorsque le câble, en fin de descente, se trouve distendu par l'effet d'un ressort agissant sur ledit levier, la tringle horizontale peut s'enclencher dans un trou percé au fond de la glissière, ce qui assure le verrouillage automatique du volet en fin de fermeture, ce qui n'est pas possible avec les volets roulants classiques. De même, si l'on prévoit des trous oblongs dans la glissière tout au long du parcours, s'il se produit une rupture du câble, l'enclenchement de la tringle horizontale constitue un système parachute.
Le fonctionnement de ce dispositif est le suivant :

Le tablier étant en position de fermeture (figures 1 et 2), on opère une traction sur le câble 42 à l'aide du dispositif décrit ci-dessus. La lame maîtresse 40 commence son mouvement de remontée, en repoussant vers le haut toutes les lames 10 du tablier grâce à la présence des plots 26.

Au cours de ce déplacement, le guidage latéral est assuré par les tourillons 20-22 des por-te-lames 14, en prise dans les glissières 16, 18, respectivement. Au fur et à mesure de la remontée, les lames supérieures viennent s'empiler les unes contre les autres dans le coffre 12 (voir la figure 10), comme on l'a expliqué ci-dessus. Lorsque la lame maîtresse 40 arrive à la hauteur du portique 34, ses ergots ou similaires 54 saisissent au passage la lame horizontale 50 du portique. La lame maîtresse peut également être pourvue de deux ergots 60 disposés vers l'extérieur (voir la variante représentée sur la figure 12, décrite ci-après), qui, au passage, saisissent les deux becquets 62 sortant des glissières 36, contenant les ressorts de traction d'allègement de poids 38 du tablier. On maintient ainsi l'horizontalité du bloc constitué par les lames.
Grâce à la rampe ménagée sur la face arrière de la glissière de chacun des tourillons 20-22, au niveau du bas du coffre, on obtient un rejet vers l'avant de ces tourillons, ce qui dégage les plots 26 du logement dans lequel ils étaient prisonniers, permettant à la lame suivante de poursuivre son mouvement d'ascension.
A la descente, il se produit l'effet inverse, le poids de la lame maîtresse assurant la descente du tablier. Lorsque ce dernier est complètement déployé, les ressorts prévus dans le coffre et agissant sur la lame extérieure assurent le plaquage des lames les unes contre les autres.
Bien entendu, la lame maîtresse peut être munie d'un moyen de verrouillage, par exemple du type loquet, permettant d'obtenir un verrouillage effectif lorsque la lame maîtresse est en position basse, le câble étant distendu, le déverrouillage pouvant se produire, par exemple, par traction sur le câble.
On décrira maintenant, en référence aux figures 10 à 13, la variante de l'invention formant volets brise-soleil.
Le principe de fonctionnement de cette variante est identique à celui décrit ci-dessus. On ne décrira donc que les parties constitutives différentes de celles du volet décrit en référence aux figures là 9, les parties identiques ou similaires ayant été munies des mêmes références.
Dans cette variante, les lames 10, au lieu d'être fixées sur les porte-lames 14, peuvent tourillonner autour d'un axe 22' reliant les porte-lames à leur partie inférieure. La partie supérieure 64 de chaque lame est libre, et la lame peut donc s'incliner vers l'arrière afin de remplir la fonction brise-soleil (position représentée sur la figure 10).
Comme on peut le voir sur les figures 10 et 11, les glissières 16, 18 assurant, comme décrit ci-dessus, le guidage des porte-lames, sont légèrement inclinées vers l'intérieur de façon que les lames 10 puissent tomber vers l'arrière sous l'effet de leur propre poids.
Selon cette variante, on prévoit, entre les glissières des porte-lames 16, 18 et la fenêtre, un cadre mobile désigné dans son ensemble par la référence 66, qui est articulé, à sa partie supérieure, autour d'un axe 68. Ce cadre 66 comprend :

- deux glissières 70 (une de chaque côté de la baie) pour une lame 74 (décrite plus loin) recevant le câble de tirage; et,
- deux montants 72 (un de chaque côté de la baie), servant d'appui au glissement des extrémités 64 des lames 10. Dans la variante représenté sur la figure 12, ces montants sont constitués par les glissières 30 du portique.

¹

Grâce à ce montage, en raison du poids du tablier, le cadre mobile 66 est rejeté vers l'arrière, d'une distance par exemple de l'ordre de 6 à 7 cm, afin que, pour des lames de 150 mm, l'angle d'ouverture des lames basses soit de l'ordre de 30°, ce qui permet la vue sur l'horizon; Bien entendu, les tourillons de la lame maîtresse 74 et ceux des porte-lames 14 de la lame inférieure 40' sont pourvus de roulements à billes ou à aiguilles, pour éviter des frottements trop importants.
A la partie inférieure du volet, on prévoit deux leviers latéraux, tels que 82, sur lesquels agit la lame maîtresse 74 lorsqu'elle arrive en position basse, afin de ramener vers l'extérieur les glissières 70 du cadre 66, contre les glissières 16 des porte-lames, assurant ainsi l'obturation de la baie. Le même effet peut être obtenu par deux rampes inclinées à 60° par exemple, situées sur les tableaux au bas de la baie. Bien entendu, on peut prévoir, sur la lame maîtresse 74, les systèmes de verrouillage et anti-chute décrits ci-dessus pour la lame maîtresse 40 des volets à lames fixées sur porte-lames.
La variante représentée sur la figure 13 permet, pour le même écart dans le bas du cadre mobile, d'obtenir une inclinaison des lames 10" supérieures à 30°, le glissement pouvant se faire également sur la face interne de l'aile de camouflage des mécanismes (point 84 sur la figure 12).
Dans l'exemple de réalisation décrit ci-dessus, l'horizontalité de la lame maîtresse sur laquelle s'exerce l'action du moyen de commande des volets, est obtenue par un portique qui, par référence à la verticalité des glissières latérales, assure également l'horizontalité de la branche perpendiculaire à ces glissières. Selon un second mode de réalisation de l'invention, on arrive au même résultat sans portique, mais en faisant jouer à la lame inférieure ou lame maîtresse, le même rôle à l'aide de carac- téi-istiques-originales.
Selon cette variante (figures 14, 15, 16, 18 et 19) on prévoit, d'un seul côté de cette lame maîtresse 40', deux roulements 90 et 90', à billes ou à aiguilles, qui sont positionnés dans une glissière verticale 92 de largeur légèrement supérieure au diamètre des roulements. Ainsi, pour des roulements 90, 90' ayant par exemple un diamètre de 16 mm, on choisira une glissière 92 présentant une largeur de 16,5 mm, et si on a un écartement de 160 mm entre les axes des deux roulements 90 et 90', le devers maximal par rapport à la verticale sera de 0,5 mm, c'est-à-dire que le devers horizontal de la lame maîtresse 40' sera au maximum de 5 mm sur 1,60 m, ce qui constitue une valeur négligeable. Avec un jeu de 3/lOème seulement, ce devers peut être réduit à 3 mm. On comprend que la combinaison roulements 90-90' + glissière 92 maintient l'horizontalité de la lame maîtresse, cette dernière jouant le rôle du portique décrit ci-dessus.
Dans le premier exemple de réalisation décrit ci-dessus, le portique assure une autre fonction consistant à procurer un supplément de poids nécessaire au bon déploiement des lames lors de la descente. Selon la présente variante, cette fonction est assurée par des ressorts verticaux tels que 94 agissant en traction et logés dans des glissières telles que 96. On réalise ainsi un allégement du poids du tablier en fin de fermeture. A cet effet, la lame maîtresse 40' comporte deux tétons, tels que 98 qui lors de la remontée du tablier, viennent accrocher deux tétons correspondants tels que 100 (fig. 18), prévus à l'extrémité des ressorts 94 pour emmagasiner à la montée la force de dégagement de la lame maîtresse 40' et des premières lames courantes 10 et, à la descente pour soulager d'autant le poids du tablier.
Par rapport au premier mode de réalisation, cette solution apporte une grande simplification, tout en assurant les deux fonctions essentielles :

- maintien de l'horizontalité de la lame maîtresse;
- obtention d'une force de dégagement de cette lame mai- tresse et des lames courantes 10 suivantes du coffre 12.

Selon une variante, au lieu de prévoir un système de ressorts pour maintenir les lames plaquées les unes contre les autres dans le coffre 12 (fig. 19), on prévoit une masse 102 assurant ce plaquage, cette masse étant montée sur des bras 104 articulés en 106 à la partie supérieure du caisson 12, des tétons tels que 108 étant en outre prévus pour assurer le plaquage de la lame située au fond du caisson 12.
Sur cette figure 19, on voit en 110 la rampe inclinée assurant le support des tourillons latéraux des porte-lames (tourillons 20-22 dans le premier mode de réalisation), en 112 la came d'éjection fixe ou mobile, en 114 le vilebrequin oscillant du treuil de commande. Cette commande peut se faire soit par un treuil à vis sans fin à enroulement de câble, soit directement à la main. En outre, dans le cas de volets de faible largeur, on peut fixer le câble de commande sur le côté de la lame maîtresse, étant donné que l'horizontalité presque parfaite de cette lame est assurée.
On se reporte maintenant à la figure 17 qui représente sélon une variante le détail d'un porte-lame avec une lame courante. Chaque lame courante du volet comporte une lame 10, de préférence en aluminium filé nervuré, deux porte-lames tels que 116 (un à chaque extrémité de la lame 10), deux languettes par exemple en acier inoxydable telles que 118, deux petits tétons d'éjection tels que 120 et un linguet de guidage de lame 122, jouant le rôle des coulisseaux 20-22 des porte-lames décrits ci-dessus.
La figure 18 qui est une coupe d'une glissière latérale montée sur la baie montre la position de la lame maîtresse 40' dans cette glissière. La disposition des lames courantes est identique, à l'exception évidemment des roulements 90 qui n'existent que sur la lame maîtresse. Sur cette figure 18, la référence 112 désigne les rampes d'éjection visibles en outre sur la figure 19, ces rampes étant logées en partie haute dans l'espace libre 126, qui reçoit également les goussets de la masse d'éjection 102. Sur cette figure 18, on voit en 128 la glissière de guidage des lames courantes. Cette fonction de guidage des lames courantes et de la lame maîtresse ne se fait que d'un seul côté de la baie pour éviter tout bridage ou coincement.
Les figures 20 et 21 illustrent deux exemples non limitatifs de lames en aluminium filé pouvant être utilisées respectivement avec coffre vers l'intérieur (fig. 20) et coffre vers l'extérieur (fig. 21). Sur les deux figures, on a considéré que l'extérieur était situé à droite du dessin.
Comme dans l'exemple de réalisation décrit ci-dessus, les porte-lames viennent en prise les uns avec les autres à la montée et à la descente et ils s'éjectent l'un l'autre dans le coffre à l'aide des rampes d'éjection 112, la pression des lames entre elles dans le coffre 12 étant assurée par le système de masse 102. Dans cet exemple de réalisation, la prise d'un porte-lame sur l'autre est obtenue par la présence des languettes 118 dont les extrémités sont en forme de crochet (voir la figure 15). On peut sans sortir du cadre de cette invention imaginer que cette fonction est assurée par les lames elles-mêmes auxquelles on donne alors une forme proche de celle de ces languettes. Dans cette variante, les porte-lames n'assurent que les fonctions : guidage dans les glissières latérales, support des tétons d'éjection 120 et support des linguets 122.
Comme le volet décrit en référence au premier exemple de réalisation, le volet décrit ci-dessus peut également jouer le rôle de brise-soleil. On a représenté un volet en position brise-soleil sur la figure 22. Dans ce mode de réalisation, le câble de commande 42' au lieu d'agir sur la lame maîtresse, comme dans le premier exemple de réalisation, agit sur une lame de commande intermédiaire 130 reliée à la lame maîtresse 40', par l'intermédiaire de deux barrettes telles que 132, cette barre de commande 130 étant guidée dans une glissière 134. La lame maîtresse et l'ensemble du tablier 136 sont ainsi projetés vers l'avant de quelques centimètres par l'objet de la traction exercée sur le câble 42' et les lames 10' au lieu d'être fixées par rapport aux porte-lames, sont mobiles en rotation. Comme on peut le voir sur la figure 22, les lames 10' s'inclinent vers l'arrière par gravité et elles viennent s'appuyer sur la face verticale de la glissière 134.
On obtient ainsi un véritable pare-soleil qui, contrairement aux systèmes de volets roulants par projection du type "mise à l'italienne" ne supprime pas totalement la vue vers l'horizon depuis l'intérieur de la pièce. De même contrairement aux stores dits vénitiens, posés à l'intérieur des immeubles, on supprime l'effet de serre.
L'invention s'applique aussi bien sur des volets dont le caisson est en tableau à l'extérieur que sur des volets à caisson en tableau disposé vers l'intérieur de la baie. Dans ce cas (figure 19), on peut obtenir une épaisseur réduite, pouvant être de l'ordre de 6 cm, ce qui correspond à l'épaisseur des menuiseries actuelles. On obtient finalement une solution dans laquelle il n'existe ni caisson extérieur, ni caisson intérieur, ce qui constitue un avantage considérable par rapport aux volets classiques, le caisson étant en fait intégré à la menuiserie et ne gênant pas la mise en place de rideaux intérieurs.
Parmi les avantages apportés par le dispositif selon l'invention par rapport aux solutions antérieures, on peut citer notamment :

- une protection efficace contre les effractions, grâce à une vulnérabilité beaucoup plus faible que les volets roulants actuels, découlant de l'utilisation d'ensembles lames-porte-lames particulièrement rigides et résistants, et difficiles à démonter.
- possibilité de mettre la baie vitrée totalement à l'abri du soleil, donc d'éviter l'effet de serre.
- possibilité de réaliser la fonction brise-soleil tout en assurant une vue sur l'extérieur, grâce à un système simple.
- commande simple, et de faible encombrement.

Il demeure bien entendu que cette invention n'est pas limitée aux divers exemples de réalisation décrits et représentés, mais qu'elle en englobe toutes les variantes . Parmi ces variantes, on peut prévoir de limiter l'angle formé par les glissières des porte-lames et les glissières du portique, de façon à avoir une ouverture des lames limitée ou même nulle. Dans ce dernier cas, le volet se comporte comme un volet plein.

Claims

1. Volets pliants à lames mobiles du type comprenant un tablier vertical constitué de lames, deux glissières ménagées sur les parements de la baie à protéger, pour assurer le guidage latéral des lames dudit tablier, un coffre recevant, en partie haute, les lames lorsqu'elles sont en position d'ouverture, et un moyen de commande, ces volets étant caractérisés en ce que les lames (lO) constituant ledit tablier sont indépendantes les unes des autres et sont munies, à leurs extrémités, de porte-lames (14), en ce que lesdits porte-lames (14) sont pourvus de moyens permettant d'assurer, d'une part, le guidage du tablier dans les glissières latérales (16-18), et, d'autre part, l'entraînement des lames les unes par les autres soit à la montée, soit à la descente, et en ce que les moyens de commande agissent sur la lame inférieure (40), appelée lame maîtresse, celle-ci, lors de la montée du tablier, venant coopérer avec un moyen (34) assurant, d'une part l'horizontalité de l'ensemble des lames, et, d'autre part, le supplément de poids nécessaire au bon déploiement des lames hors du coffre (12), lors de la descente.

2. Volets pliants selon la revendication 1, caractérisés en ce que chaque lame (lO), réalisée en bois, en tôle, en aluminium filé ou en matière plastique, est montée dans son porte-lame (14) de manière fixe, lorsque le volet est du type à lames verticales fixes.

3. Volets pliants selon la revendication 1, caractérisés en ce que chaque lame (10), réalisée en bois, en tôle, en aluminium filé ou en matière plastique, est montée mobile dans son porte-lame, par l'intermédiaire d'un axe de rotation (22') assurant la liaison des deux porte-lames d'une lame, dans le cas d'un volet brise-soleil.

4. Volets pliants selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que chaque porte-lame (14) est constitué d'un profilé en U comportant, sur une aile, deux tourillons (20-22) assurant le guidage dudit porte-lame dans les deux glissières (16-18) en forme de U prévues sur chaque tableau de la baie, près de la fenêtre, le dos du profilé étant pourvu d'un plot (26) permettant la remontée du porte-lame immédiatement supérieur sans réactions latérales dans les glissières, et permettant également, lors de la descente, de positionner avec précision une lame par rapport à l'autre.

5. Volets pliants selon la revendication 4, caractérisés en ce que le fond du profilé en U comporte une rampe (24), de forme appropriée, destinée à recevoir le profilé du porte-lame antérieur dans le coffre (12) à la montée, et inversement à la descente.

6. Volets pliants selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisés en ce que le moyen qui assure, d'une part l'horizontalité de l'ensemble des lames (10) constituant le tablier, et, d'autre part, le supplément de poids nécessaire au bon déploiement des lames lors de la descente, consiste en un portique (34) constitué de deux potences (48-52) reliées par un tube horizontal (50), les montants dudit portique pouvant coulisser dans des glissières (30) en forme de U, une sur chacun des parements de la baie, ladite lame maîtresse (40) étant munie de moyens de préhension venant saisir au passage, à la montée, le tube horizontal (50) du portique.

7. Volets pliants selon la revendication 6, caractérisés en ce que lesdits moyens de préhension sont constitués par des ergots (54) disposés vers l'intérieur, venant prendre, à la montée, ledit tube horizontal (50).

8. Volets pliants selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisés en ce que ladite lame maîtresse (40) est pourvue de deux ergots positionnés vers l'extérieur, qui, lors de la descente du tablier, prennent au passage deux becquets (62) sortant des glissières (36) recevant les ressorts de traction (38) prévus pour alléger le poids du tablier à la montée.

9. Volets pliants selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisés en ce que le coffre (12) recevant les lames (10), en partie supérieure de la baie, est muni de deux rails horizontaux ou légèrement inclinés, recevant les tourillons inférieurs (22) des porte-lames (14), le raccordement de ces rails horizontaux avec les faces extérieures des glissières verticales (18) s'effectuant par un léger arrondi.

10. Volets pliants selon la revendication 9, caractérisés en ce que, au niveau de la partie inférieure du coffre (12), on prévoit une rampe sur la face arrière de la glissière (18) des tourillons inférieurs (22) des porte-lames, afin que ces tourillons soient chassés vers l'avant pour dégager les plots (26) des logements respectifs dans lesquels ils sont maintenus, ce qui permet à la lame suivante de poursuivre son mouvement d'ascension.

11. Volets pliants selon l'une des revendications 9 ou 10, caractérisés en ce que, à l'intérieur du coffre (12), on prévoit des ressorts qui agissent sur la lame extérieure, qui, lors du déploiement du tablier, constitue la lame supérieure, assurant ainsi le plaquage des lames (10) les unes contre les autres.

12. Volets pliants selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisés en ce que le moyen de commande est constitué d'un câble (42), actionné par tout moyen approprié, dont l'extrémité est attachée soit directement sur la lame maîtresse (40), soit sur un levier à sonnette commandant une traverse horizontale coulissant sur la lame maîtresse.

13. Volets pliants selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisés en ce que le moyen de commande est constitué par un câble dont l'extrémité est attachée à une lame horizontale (74) faisant fonction de lame maîtresse, cette lame horizontale étant articulée, par des biellettes (76), au porte-lame de la lame inférieure (40') et étant montée coulissante dans des glissières (70).

14. Volets pliants selon l'une des revendications 1 à 13, comportant des lames (10) tourillonnant autour d'un axe (22') reliant les porte-lames à leur partie inférieure afin que lesdites lames puissent s'incliner vers l'arrière de la baie pour remplir la fonction brise-soleil, caractérisés en ce que les glissières (16, 18) des porte-lames sont légèrement inclinées, de façon que les lames tombent vers l'arrière sous l'effet de leur propre poids, et en ce qu'on prévoit, entre les glissières (16, 18)"des porte-lames (14) et la fenêtre, un cadre mobile (66), articulé à sa partie supérieure autour d'un axe (68).

15. Volets pliants selon la revendication 14, caractérisés en ce que ledit cadre mobile (66) comprend : deux glissières verticales (70) pour assurer le guidage de la lame (74) recevant le câble de commande, et deux montants (72) servant d'appui au glissement des lames brise-soleil (10).

16. Volets pliants selon la revendication 15, caractérisés en ce que les montants servant au glissement des lames brise-soleil sont constitués par les glissières (30) assurant le guidage du portique (34).

17. Volets pliants selon l'une des revendications 1 à 16, caractérisés en ce qu'on prévoit deux leviers latéraux (82), actionnés par la lame maîtresse (74) lorsqu'elle arrive en bas de la baie, pour ramener les glissières (70) de cette lame maîtresse contre celles (16-18) des porte-lames (14) afin d'obturer la baie.

18. Volets pliants selon l'une des revendications 1 à 16, caractérisés en ce qu'on prévoit deux rampes, inclinées à 60° par exemple, situées sur les tableaux au bas de la baie, pour ramener le cadre mobile, constitué par les glissières (70) de la lame maîtresse reliées par une entretoise, contre celles (16-18) des porte-lames (14), afin d'obturer la baie.

19. Volets pliants selon l'une des revendications 1 à 18, caractérisés en ce qu'on prévoit, sur la lame maîtresse (40-74), des moyens de verrouillage automatique du tablier, en fin de fermeture, ainsi qu'un dispositif anti-chute.

20. Volets pliants selon l'une des revendications 1 à'19, caractérisés en ce qu'on prévoit un barreaudage de chaque lame, destiné à augmenter la protection contre l'effraction, ce barreaudage pouvant servir d'axe de tourillonne- ment pour les lames se mettant en position brise-soleil.

21. Volets pliants selon la revendication 1, caractérisés en ce que les moyens avec lesquels coopère la lame mai- tresse (40') pour assurer d'une part, l'horizontalité de l'ensemble des lames et, d'autre part, le supplément de poids nécessaire au bon déploiement des lames (10) hors du coffre supérieur (12) lors de la descente comprennent d'une part, un système de guidage de ladite lame maîtresse (40') sur un seul côté de cette dernière et, d'autre part, un système de ressorts verticaux (94) agissant en traction et qui sont logés dans des glissières latérales (₉6).

22. Volets pliants selon la revendication 21, caractérisés en ce que le système de guidage comprend d'un seul côté de la lame maîtresse (4o'), deux roulements à billes ou à aiguilles (90-90') maintenus dans une glissière verticale (92) prévue sur l'un des parements de la baie, la largeur de cette glissière unique étant très légèrement supérieure au diamètre des roulements (90-90').

23. Volets pliants selon l'une des revendications 21 ou 22, caractérisés en ce que la lame maîtresse (40') est munie de deux tétons (98) qui viennent coopérer avec deux tétons correspondants (100) prévus sur lesdits ressorts verticaux de traction (94), afin de saisir ces derniers à la montée pour emmagasiner la force nécessaire au dégagement des lames du caisson et, à la descente, pour soulager le poids du tablier.

24. Volets pliants selon l'une des revendications précédentes, caractérisés en ce que chaque lame (10-40'), réalisée de préférence en tôle d'aluminium pliée ou en aluminium filé est assujettie à chaque extrémité aux porte-lames, de préférence en aluminium filé, coulissant dans les glissières latérales (128), chaque porte-lame (116) étant muni d'une languette (118) qui assure avec les languettes des porte-lames adjacents, la liaison d'une lame à la précédente, d'un téton d'éjection (120) et d'un linguet (122) de guidage du porte-lame dans les glissières latérales.

25. Volets pliants selon l'une des revendications 1 à 24, caractérisés en ce que le plaquage des lames les unes contre les autres dans le caisson supérieur (12) est assuré par une masse (102) montée à l'extrémité de bras articulés (104), cette masse venant s'appliquer contre la lame qui, lors du déploiement du tablier, constitue la lame supérieure.

26. Volets pliants selon l'une des revendications 1 à 25, caractérisés en ce que, dans la version brise-soleil, le câble de manoeuvre (42¹) agit sur une barre de commande '(130) reliée à la lame maîtresse (40') par des barrettes (132), de manière que tout le tablier (136) se trouve projeté vers l'avant par la traction du câble et en ce que les lames sont mobiles en rotation, de manière à s'incliner vers l'arrière en s'appuyant sur la face verticale de la glissière (134) de la barre de commande (130).

27. Volets pliants selon l'une des revendications 1 à 26, caractérisés en ce que les coulisses latérales prévues sur les parements de la baie comprennent : des glissières pour le guidage du tablier, des glissières de guidage individuels des lames pour obtenir un bon positionnement les unes par rapport aux autres; une glissière pour le guidage de la lame maîtresse, afin d'assurer son horizontalité et des glissières de réception des ressorts d'éjection de la lame maîtresse hors du coffre et des ressorts de compensation du poids du tablier, le guidage de la lame maîtresse et celui des lames courantes s'effectuant sur un seul côté.