EP0039301B1

EP0039301B1 - Moyens de blocage pour dispositif de verrouillage de tampon de regard de chaussée

Info

Publication number: EP0039301B1
Application number: EP19810420060
Authority: EP
Inventors: Robert Dumortier
Original assignee: Dumortier Robert
Current assignee: Cessione fidum Societe' Anonyme
Priority date: 1980-04-25
Filing date: 1981-04-21
Publication date: 1983-07-06
Also published as: ATE4063T1; CA1163487A; DE3160556D1; EP0039301A1; US4364689A; OA06799A

Description

L'invention est relative à des moyens de blocage pour un dispositif de verrouillage de tampon de regard de chaussée selon le préambule de la revendication principale.
Elle vise plus particulièrement les regards de chaussée composés d'un tampon amovible et d'une embase fixe.
Le remplacement progressif des tampons massifs en fonte traditionnelle par des tampons plus légers en fonte malléable ou à graphite sphéroïdal, nécessite de munir ces derniers de moyens de verrouillage empêchant leur soulèvement accidentel résultant, par exemple, du passage de véhicules lourds.
Certains moyens de verrouillage mettent en oeuvre des doigts radiaux, solidaires du tampon et coopérant, à la façon de baïonnettes d'une douille d'ampoule électrique, avec des logements complémentaires ménagés dans des oreilles de l'embase.
Il apparait, à l'usage, d'une part, que le personnel manoeuvrant ce type de tampon oublie fréquemment de procéder à son verrouillage et, d'autre part, que les vibrations engendrées par le passage répété de camions tendent à faire pivoter le tampon dans le sens de son desserrage, ce qui peut entrainer des accidents de véhicules et de personnes physiques.
Pour remédier à cela, il est donc souhaitable de prévoir des moyens de blocage en rotation du tampon, complémentaires de ses moyens de verrouillage sur l'embase.
On connait déjà des dispositifs de verrouillage avec des moyens de blocage complémentaires composés d'une clé amovible rotative autour d'un axe vertical, comportant une plaque supérieure plane obturant l'oreille en position de blocage, des moyens de liaison avec l'embase et des moyens de calage du doigt radial du tampon. Cette clé, qui est indépendante des deux autres éléments du regard, peut être égarée lors des manipulations du tampon, de sorte que le tampon peut ne pas être verrouillé après sa remise en place sur l'embase. De plus, étant très difficile à enlever, il arrive que le personnel ne la remette pas en place après soulèvement du tampon.
Un autre dispositif proche du précédent dans lequel la clé est articulée autour d'un axe horizontal solidaire du tampon est aussi connu du FR-A-2 272 230.
La présente invention a pour but de fournir des moyens complémentaires de blocage imperdables assurant un blocage efficace du tampon, quelles que soient les contraintes le sollicitant, et indéblocables sans intervention humaine.
A cet effet et conformément à l'invention, ces moyens de blocage complémentaires sont constitués par une palette qui, articulée sur un axe horizontal prolongeant le doigt radical de verrouillage, est montée de manière imperdable sur son axe et comporte, à au moins l'une de ses extrémités, une portée apte à venir en appui contre une paroi en vis-à-vis de l'oreille pour s'opposer à la rotation du tampon par rapport à l'embase dans le sens du déverrouillage.
Cette palette, articulée latéralement sur le tampon, peut occuper, d'une part, une position verticale dans laquelle elle permet de faire pivoter le tampon par rapport à l'embase pour assurer, soit son verrouillage, soit son déverrouillage et, d'autre part, une position horizontale dans laquelle elle s'oppose à toute rotation de ce tampon et empêche donc que son doigt radical échappe du bec de l'oreille, ce qui interdit son soulèvement accidentel. Il faut noter que le passage de tout véhicule sur la palette tend à la maintenir dans sa position horizontale de verrouillage, ce qui exclut qu'elle se soulève.
De tels moyens donnent entière satisfaction, tant en position de verrouillage, qu'en position d'ouverture. Néanmoins, le passage de l'une à l'autre de ces positions peut être perturbé par l'interposition entre les faces en vis-à-vis de dépôt de matières pulvérulentes telles que sable, terre ou poussière. Ce dépôt, qui augmente le frottement, nécessite des efforts plus importants, tant pour amener le tampon en position d'ouverture que pour l'amener dans sa position de verrouillage et assurer ce verrouillage ou son blocage.
Dans une forme d'exécution de l'invention, la face sensiblement horizontale du redan interne dont est munie l'oreille comporte, au moins localement, un défoncement délimitant, avec la face inférieure de l'extrémité libre de la palette, un passage pour un crochet ménagé à l'extrémité d'un levier amovible, tandis que la palette est munie, dans le dos de sa partie articulée, d'un décrochement formant une face transversale de butée apte à coopérer, dans la phase d'ouverture de la palette, avec un cran ménagé à l'extrémité du levier précité, à l'opposé de sa partie en forme de crochet, ledit levier comportant, également sur le dos de sa partie munie du cran, un profil en forme de came apte à prendre appui sur le bord de l'oreille opposé à celui du redan et, à son autre extrémité, un second crochet dant le dos arrondi constituant came est apte, dans la phase de pivotement au verrouillage du tampon, et lorsque le crochet coopère avec le doigt radial, à venir en contact avec la face correspondante du redan de l'oreille.
Grâce à la combinaison, d'une part, des aménagements apportés au redan et à la palette et, d'autre part, de la forme du levier amovible, le déverrouillage et le pivotement d'ouverture du tampon, de même que son pivotement de fermeture, sont rendus plus aisés même si des dépôts ou des matières pulvérulentes tendent à s'opposer à ces mouvements.
D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de ce dispositif de blocage dans le cas de son application à un dispositif de verrouillage comportant au moins un doigt saillant radialement du tampon et apte à venir en appui sous un bec saillant à l'intérieur d'une oreille de l'embase.

Figures 1 et 2 sont des vues partielles en perspective montrant une forme d'exécution, respectivement de l'oreille de l'embase et du doigt du regard,
Figures 3 et 4 sont des vues en perspective de la palette de blocage sous deux angles différents,
Figure 5 est une vue en coupe suivant 5-5 de figure 3,
Figure 6 est une vue partielle de côté et en élévation montrant la position occupée par la palette de blocage au moment de son montage sur le tampon,
Figures 7 et 8 sont des vues partielles en coupe suivant 7-7 de figure 1 montrant la palette de blocage, respectivement en position verticale de mise en place dans l'oreille et en position horizontale de blocage,
Figures 9 et 10 sont des vues en perspective partielle montrant les moyens de blocage, respectivement dans la phase de mise en place et dans la phase de blocage,
Figure 11 est une vue partielle, en perspective, montrant une autre forme d'exécution de l'oreille de l'embase lorsque les moyens de blocage coopèrent avec un levier amovible,
Figure 12 est une vue, en perspective, de la palette venant dans l'oreille de figure 11,
Figure 13 est une vue, de côté en élévation, du levier amovible,
Figures 14, 15 et 16 sont des vues partielles, avec coupe transversale, du dispositif de blocage le montrant, respectivement au début du déblocage, pendant la phase de déverrouillage et pendant la phase de verrouillage.

Dans ces dessins, 2 désigne l'embase et 3 le tampon d'un regard de chaussée dont les moyens de verrouillage sur l'embase précitée sont constitués par au moins un, et de préférence deux doigts 4 saillant radialement de sa périphérie et aptes chacun à coopérer avec un bec 5 saillant à l'intérieur de l'oreille correspondante 6 de l'embase. De façon connue, l'embase comporte une nervure intérieure 11 constituant appui pour le tampon 3, avec ou sans interposition d'un joint, non représenté.
Selon l'invention, le dispositif de verrouillage du tampon 3 sur l'embase 2, dispositif constitué par les doigts 4 et les becs 5 des oreilles 6, est complété par des moyens complémentaires constitués par une palette 7. Cette palette est articulée autour d'un axe horizontal 8 saillant latéralement dans le prolongement du doigt de verrouillage 4 correspondant. Comme montré plus particulièrement à la figure 2, chaque axe comporte localement un méplat 8a dont le plan le contenant tangente le fond d'une gorge 9 ménagée entre l'axe proprement dit et le doigt 4. Dans cette forme d'exécution, et comme montré à la figure 3, la palette 7 est articulée sur l'axe 8 par l'une de ses extrémités qui comporte, à cet effet, une partie en forme de palier 12 dans laquelle est ménagé un alésage 13 de même diamètre que celui de l'axe 8. Cet alésage comporte un croissant de matière 14 (visible figures 3 et 5) qui, saillant dans la partie de l'alésage qui lui est postérieure lorsque la palette est montée sur l'axe 8 du regard, donne localement à cet alésage 13 un profil transversal égal au profil transversal de l'arbre 8.
Lorsque la palette 7 occupe par rapport au tampon 3 la position représentée à la figure 6, c'est-à-dire une position qui est à 180° par rapport à sa position de blocage, elle peut être aisément mise en place sur l'axe 8, puisque dans ce cas-là sa section transversale correspond exactement à celle de l'axe 8. Dès que le palier 12 de cette palette est correctement angagé sur cet axe 8, le croissant de matière 14 vient dans la gorge 9 de l'axe 8. Ayant la même largeur que cette gorge, il n'interdit pas la rotation de la palette par rapport à l'axe 8. Ce croissant 14 de matière constitue donc une sorte de clavette permanente qui, comme montré figures 7 et 8 et en venant coopérer avec le bord antérieur de la gorge 9, interdit tout désengagement de la palette de blocage 7, de son axe 8, et la rend ainsi imperdable tant qu'elle occupe une position différente de sa position de montage. Bien entendu, celle-ci est choisie de manière à ne pas correspondre aux positions d'utilisation de cette palette, respectivement verticale de préhension représentée à la figure 7, et horizontale de blocage représentée à la figure 8.
Grâce à cet agencement constructif simple, la palette est liée en permanence au tampon 3 et ne peut pas en être désolidarisée durant les manipulations de ce dernier hors de l'embase 2.
Comme montré figures 3 et 4, cette palette 7 comporte également, à proximité de son autre extrémité, une nervure inférieure transversale 15 décalée par rapport à son extrémité libre.
Lorsque cette palette de blocage est mise en place sur le tampon 3 et occupe la position verticale montrée à la figure 7, sa nervure 15 constitue organe de préhension et permet donc de soulever le tampon pour l'amener au-dessus de l'ouverture de l'embase 2 et de l'orienter de manière que les doigts 4 soient sensiblement au-dessus des oreilles 6 de cette embase. Lorsque le tampon 3 est dans cette position, il est descendu dans l'ouverture de l'embase 2, tandis que ses doigts 4 pénètrent dans les oreilles 6, comme montré à la figure 7. De façon connue, pour verrouiller le regard, il suffit de le faire pivoter autour d'un axe vertical dans le sens de la flèche 18 à la figure 7, jusqu'à ce que ses doigts 4 pénètrent sous les becs 5 saillant dans l'oreille 6. A ce moment-là, la palette de blocage 7 peut être abaissée dans l'oreille 6. Dans cette position, en venant en appui contre la paroi 19 de l'oreille 6, opposée à celle 20 de laquelle fait saillie le bec 5, elle s'oppose à tout déplacement du tampon dans le sens de la flèche 21 de figure 8, c'est-à-dire interdit que les doigts 4 échappent de dessous les becs 5 et empêche donc tout déverrouillage accidentel du tampon 3.
De préférence, et en vue de faciliter le verrouillage du tampon 3, chacun des doigts 4 comporte, à sa partie supérieure, une face 4a qui es est pentue transversalement et lui donne la forme générale d'un coin. Cette face est apte à coopérer avec une face pentue complémentaire 5a ménagée sous le bec 5 de l'oreille 6. Dans cette forme d'exécution, la palette 7 est munie, à son extrémité libre, d'une partie en forme de coin apte à coopérer avec la face interne correspondante de l'oreille 6 pour chasser le doigt radial 4 sous le bec 5. Plus précisément, et comme montré aux figures, la palette est munie, à son extrémité libre, d'un nez 22 présentant des faces latérales pentues 22a et une largeur 1 décroissante depuis la partie supérieure de la palette jusqu'à l'extrémité inférieure de la nervure 15. Ce nez est destiné à coopérer avec les faces 23 d'un logement de dimension et formes complémentaires débouchant dans la face interne 24 de la paroi 19 de l'oreille 6.
Dans cet agencement, lorsque la palette 7 est pivotée dans le sens de la flèche 25 de figure 7, alors même que le doigt 4 n'est pas parfaitement engagé sous le bec 5 correspondant, son nez 22 coopère avec les faces 23 pour communiquer au tampon un mouvement de rotation dans le sens de la flèche 18 favorisant l'engagement du coin 4 sous le bec 5 correspondant.
Comme montré à la figure 1, la paroi 19 de l'oreille 6 comporte un redan d'appui 28 pour l'extrémité libre de la palette 7. Ce redan est prolongé par une nervure 29 constituant le prolongement de la paroi périphérique de l'oreille 6. Comme montré figure 8, la face interne 29a de cette nervure délimite un logement 30 avec la face en bout de la palette 7 lorsque celle-ci est en position horizontale. Ce logement 30 permet d'introduire le plat d'une pioche pour soulever la palette lorsque l'on désire débloquer le dispositif de verrouillage.
En outre, comme montré aux figures 3, 4, 9 et 10, la palette 7 comporte sur son dos et au-dessus de sa partie formant palier 12, une gorge longitudinale 32 qui, lorsque ladite palette 7 est en position verticale après avoir été soulevée par le plat de la pioche, délimite un logement vertical 33 avec la face interne de la paroi 20 de cette oreille 6. Ce logement 33 est utilisé pour introduire le pic de la pioche qui, en raison de sa forme en coin, communique à la palette et à l'ensemble du tampon 3 un mouvement de rotation dans le sens de la flèche 21 (figure 8) favorisant le déverrouillage du tampon 3.
Enfin, et de manière à éviter toute pénétration de matériaux divers dans la cavité formée par l'oreille 6, l'extrémité libre de la palette 7, c'est-à-dire la partie portant la nervure 15, est plus large que sa partie en forme de palier 12 articulé sur l'axe 8 d'une quantité d (figure 10) correspondant sensiblement à l'épaisseur du bec 5 de l'oreille 6. Ainsi la face latérale intérieure 7a de la palette 7, face qui est concave, peut venir très près de la face périphérique 3a du tampon 3.
Il est à noter que cette palette de blocage 7, de conception simple, et pouvant ètre obtenue directement de fonderie au même titre que l'oreille 6 de l'embase 2, l'axe 8 et le doigt 4 correspondant du tampon 2, ne peut pas se soulever accidentellement et assure donc parfaitement sa fonction de blocage des moyens de verrouillage du tampon 3 sur l'embase 2, tout en constituant organe de préhension et de manipulation de ce regard. De plus, du fait de son imperdabilité par rapport au tampon, elle oblige le personnel à bloquer le verrouillage du tampon lorsque celui-ci à été mis en place sur l'embase 2.
La forme d'exécution de ces moyens de blocage qui est décrite en référence aux figures 11 à 16 ne se différencie de la précédente que par des aménagements de détail permettant le recours à un levier amovible 44 pour actionner la palette 7, malgré la présence de dépôts pulvérulents perturbant ses mouvements. A cet effet, et comme montré figure 11, le redan 28 comporte, dans sa face sensiblement horizontale, un défoncement 40, tandis que, comme montré figure 12, la palette 7 comporte, sur le dos de sa partie comportant l'alésage 13, un décrochement 42 formant, avec la face supérieure 42a de cette palette, une face de butée transversale 43. Comme cela sera précisé plus loin, ces défoncements et décrochements sont destinés à coopérer avec diverses parties de la clé amovible 44 pour faciliter les opérations de blocage et de déblocage, mais aussi de verrouillage et de déverrouillage du tampon par rapport à l'embase 2.
La clé 44, représentée à la figure 13, comporte à sa partie inférieure une partie 45 en forme de crochet qui est opposée à un cran 46. La partie de la clé comportant ce cran est munie, sur son dos, d'un profil 47 en forme de came. A son autre extrémité, la clé 44 comporte un autre crochet 48 dont le dos 49 est également arrondi pour constituer came.
Grâce à ce perfectionnement, pour procéder au déblocage du verrouillage du tampon, même lorsque la palette 7 est soumise à un effort résistant important consécutif à la présence de dépôts de matières pulvérulentes diverses entre elle-même et l'oreille 6, il suffit, comme montré à la figure 14, d'introduire le crochet 48, ménagé à l'extrémité supérieure du levier 44, dans le logement délimité par le défoncement 40 et la face en vis-à-vis correspondante de ladite palette 7. Dès que le crochet 48 est ainsi engagé au-dessous de l'extrémité libre de la palette 7, pour faire pivoter celle-ci dans le sens de la flèche 50, il suffit d'amener le profil en came 49 contre la face interne de la paroi 19, et de communiquer au levier un mouvement de pivotement dans le sens de la flèche 52.
Lorsque la palette 7 a été soulevée, et s'il s'avère encore très difficile de la faire pivoter manuellement, le levier 44 est utilisé par son autre extrémité. Dans ces conditions, sa partie en crochet 45 est engagée, comme montré à la figure 15, sur l'extrémité libre de la palette 7, puis le levier 44 est amené contre la face supérieure de cette palette 7, de manière que son cran 46 vienne en contact avec la face de butée 43 de la palette 7. Le levier 44 est alors pivoté dans le sens de la flèche 53 de figure 15. Dès que sa partie en forme de came 47 rencontre le bord intérieur de la paroi 20 de l'oreille 6 et prend appui sur ce bord, la palette 7, et en conséquence le regard 3, sont soumis à un déplacement dans le sens de la flèche 54 de figure 15, déplacement entrainant le dégagement du doigt radial 4 d'au-dessous du bec de verrouillage 5. Dès que le doigt radial 4 est totalement dégagé du bec 5, le levier 44 est retiré. Le tampon peut alors être soulevé par la seule utilisation des plattes 7 dont les nervures 15 constituent organe de préhension.
La figure 16 montre que pour faciliter le verrouillage du tampon 3 sur le regard 2, malgré la présence de dépôts pulvérulents entre les faces en vis-à-vis de ces deux éléments, le crochet 48 du levier 44 peut à nouveau être utilisé. Dans ces conditions, le crochet 48 est disposé de manière à envelopper partiellement le doigt radial 4 correspondant et à venir en contact, par son dos 49 formant came, contre la face sensiblement horizontale 24 du redan 28. On conçoit aisément, qu'en faisant pivoter le levier 44 dans le sens de la flèche 55 de figure 16 et par appui sur le redan 28, le crochet 48 communique au doigt radial 4 et aus tampon 3 un déplacement dans le sens de la flèche 56, c'est-à-dire un déplacement tendant à provoquer le verrouillage du tampon 3 par engagement du doigt 4 sous le bec de verrouillage 5, il suffit d'abaisser la palette correspondante 7 pour l'amener dans la position représentée à la figure 14.
Il ressort de ce qui précède que la combinaison des aménagements apportés au redan de l'oreille et à la palette avec le recours à un levier de forme particulière permet d'assurer le déblocage, le déverrouillage et le verrouillage du tampon par rapport au regard, même lorsque des dépôts de poussière, terre et détritus entre les surfaces en vis-à-vis rendent des opérations malaisées.

Claims

1. Moyens de blocage pour dispositif de verrouillage de regard de chaussée du type composé d'une embase (2) possédant au moins une oreille radiale (6), d'un tampon amovible (3) solidaire d'au moins un doigt radial (4) apte à pénétrer dans l'oreille (6) et à coopérer avec un bec (5) de celle-ci l'ampêchant de se soulever et de moyens complémentaires de blocage en rotation pénétrant dans ladite oreille (6) et comportant une plaque supérieure plane obturant l'oreille en position de blocage, caractérisé en ce que ces moyens de blocage complémentaires sont constitués par une palette (7) qui, articulée sur un axe horizontal (8) prolongeant le doigt radial (4) de verrouillage, est montée de manière imperdable sur son axe (8) et comporte, à au moins l'une de ses extrémités, une portée apte à venir en appui contre une paroi en vis-à-vis de l'oreille (6) pour s'opposer à la rotation du tampon (3) par rapport à l'embase (2) dans le sens du déverrouillage.

2. Moyens de blocage pour dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la palette (7) est articulée par l'une de ses extrémités et comporte, à proximité de son autre extrémité, une nervure inférieure transversale (15) apte à venir en appui contre la face interne correspondante de l'oreille (6) et constituant organe de préhension pour deplacer le tampon (3).

3. Moyens de blocage pour dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le doigt radial (4) comporte transversalement une face supérieure pentue (4a) apte à coopérer avec une face pentue (5a) ménagée sous le bec (5) de l'oreille (6), tandis que la palette (7) comporte, à son extrémité libre, une partie en coin (22) coopérant avec la face interne de l'oreille (6) opposée au bec (5) pour chasser le doigt radial (4) sous ce bec (5).

4. Moyens de blocage pour dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la palette comporte, à son extrémité libre, un nez d'appui (22) présentant des faces latérales pentues (22a) et une largeur décroissante depuis la face supérieure de la palette (7) jusqu'à l'extrémité inférieure de la nervure (15), tandis que la paroi de l'oreille (19) comporte, débouchant de sa face en vis-à-vis, un logement (23) de section transversale et de formes complémentaires de celles du nez (22) précité et constituant appui pour les faces de ce nez (22).

5. Moyens de blocage pour dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'oreille (6) comporte, en saillie de sa paroi (19) opposée au bec (5), un redan d'appui (28) pour l'extrémité libre de la palette (7), ce redan (28) étant prolongé par une nervure (29) dont la face interne (29a) délimite avec la face en bout de la palette (7), lorsque celle-ci est en position de blocage, un logement (3a) pour l'introduction d'un outil (44) permettant son ouverture.

6. Moyens de blocage pour dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la partie de la palette (7) portant la nervure inférieure (15) est plus large que la partie articulée sur l'axe (8) prolongeant le doigt radial (4) du tampon (3) d'une quantité (d) correspondant sensiblement à l'épaisseur du bec (5) de l'oreille (6), de manière que la face latérale intérieure concave (7a) de la palette (7) soit très près de la face périphérique (3a) du tampon (3) lorsque cette palette (7) est en position de blocage.

7. Moyens de blocage pour dispositif selon la revendication 1 et l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que l'axe (8) prolongeant le doigt radial (4) du tampon (3) comporte une gorge (9) tangentée par le plan contenant la face d'un méplat (8a) aménagé sur sa partie de diamètre correspondant à celui de l'alésage (13) de la palette (7), tandis que ledit alésage (13) comporte en saillie de sa partie entourant la gorge (9), un croissant de matière (14) constituant clavette de retenue de la palette (7) sur cet axe (8).

8. Moyens de blocage pour dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la palette (7) comporte, dans le dos de sa partie articulée sur l'axe (8) prolongeant le doigt radial (4) du tampon (3), une gorge longitudinale (32) qui, lorsque cette palette (7) est amenée en position verticale de déblocage, délimite avec la paroi (20) de l'oreille (6) de laquelle fait saillie le bec (5), un logement vertical (33) pour l'introduction du pic d'une pioche.

9. Moyens de blocage pour dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que la face sensiblement horizontale du redan (28), dont est munie l'oreille (6), comporte, au moins localement, un défoncement (40) délimitant, avec la face inférieure de l'extrémité libre de la palette (7), un passage pour un crochet (45) ménagé à l'extrémité d'un levier amovible (44), tandis que la palette (7) est munie, dans le dos de sa partie articulée, d'un décrochement (42) formant une face transversale de butée (43) apte à coopérer, dans la phase d'ouverture de la palette (7), avec un cran (46) ménagé à l'extrémité du levier (44) précité, à l'opposé de sa partie en forme de crochet (45), ledit levier (44) comportant également, sur le dos de sa partie munie du cran (46), un profil (47) en forme de came apte à prendre appui sur le bord (20) de l'oreille (6) opposé à celui du redan (28), et à son autre extrémité, un second crochet (48) dont le dos arrondi constituant came (49) est apte, dans la phase de pivotement au verrouillage du tampon (3), et lorsque le crochet (48) coopère avec le doigt radial (4), à venir en contact avec la face correspondante du redan (28) de l'oreille (6).